Revue de presse alcoolique

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mikykeupon homme
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Bonjour, je vais essayer de vous offrir chaque fin de semaine une revue de presse dédié à  l'alcool.
N'hésitez pas à  me faire vos remarques et suggestions merci-1

Alcool, Drogues : une Campagne pour sensibiliser les Marins(1)


Voici une campagne de sensibilisation de l’Institut Maritime de Prévention qui s’attaque à  un sujet tabou dans le monde de la mer : la consommation d’alcool et de drogues.

La campagne met en exergue la réalité de ces conduites addictives et les dangers qu’elles occasionnent pour tous les marins.

Un guide de prévention sur la consommation de substances psychoactives dans le secteur maritime a été édité pour donner toutes les informations sur les addictions, les conséquences sur le travail, les conduites à  tenir en cas de marin dans un état anormal à  bord, et les ressources pour aider les marins.

Cette campagne de prévention peut s’étendre à  tous les usagers de la mer, aussi bien les marins que les plaisanciers, les véliplanchistes ou les surfeurs : la mer est suffisamment dangereuse comme ça ; pas la peine d’en rajouter en s’y aventurant sous l’effet de substances psychoactives.

Quand l’État paie le prix fort les dérogation de la loi Evin (Euro 2016)(2)
L'adjoint à  la Mairie de Paris chargé der la santé dénonce une décision hypocrite de l’État qui, par la voix de ses préfets, a autorisé le sponsoring des "fan-zone", ces espaces qui permettent de suivre sur grand écran les retranscriptions de match de l'Euro 2016, par une marque de bière, et la RATP  a recouvrir entièrement ses quai de métro par de la publicité pour de l'alcool.

Maroc : chasse aux buveurs d’alcool pendant le ramadan(3)
Le ramadan est fini et les bars et autres lieux nocturnes au Maroc peuvent enfin rouvrir. Durant le mois sacré, des instructions strictes ont été données par les autorités pour ne pas servir de l’alcool aux musulmans mais cette restriction a généré tout de même quelques ratés.

Les Français ont été un peu plus raisonnables en 2015 (4)
Les ventes d'alcool ont légèrement baissé l'an dernier. Mais si le volume a baissé, la valeur a progressé.

Canada : L'alcool sera exclu d'une entente sur le commerce interprovincial(5)
L'alcool ne fera pas partie de la nouvelle entente que négocient les provinces pour faciliter le commerce intérieur, selon le gouvernement du Nouveau-Brunswick.

Des chercheurs tirent la sonnette d'alarme concernant une nouvelle tendance constatée sur les campus américains : remplacer la nourriture par l’alcool pour éviter de grossir.(6)
Après le « binge drinking » (le fait de s'alcooliser de manière excessive et rapide) et la « presque anorexie », la « drunkorexie » fait son apparition sur les campus américains. Aussi appelée « alcoolorexie », ce phénomène serait un mélange de consommation rapide de boissons alcoolisées et d’anorexie mentale. En somme, un cocktail ravageur. Le principe est simple : remplacer les calories des repas par celles de l’alcool pour éviter de grossir et se sentir ivre rapidement tout en ayant l’estomac vide. Les conduites sont similaires à  celles d’un trouble classique d’anorexie - sauter un repas, se faire vomir ou pratiquer un sport intense - avec en prime la prise d’alcool.


Sources :
(1) http://blog.surf-prevention.com/2016/07 … on-marins/
(2) http://www.atlantico.fr/decryptage/20-p … 56961.html
(3) http://www.bladi.net/maroc-chasse-buveu … 45761.html
(4) http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise … 01604.html
(5) http://ici.radio-canada.ca/regions/atla … cial.shtml
(6) http://www.dhnet.be/actu/sante/la-drunk … 4c43821885
      http://madame.lefigaro.fr/societe/la-dr … 716-115253

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J'approuve ! ^^ Mr No
 
Beau boulot, j'attends la prochaine avec impatience!! /stalk"
 
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Merci de ces infos. Yoshi

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taffeur
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mikykeupon a écrit

la mer est suffisamment dangereuse comme ça ; pas la peine d’en rajouter en s’y aventurant sous l’effet de substances psychoactives.

Là  je ne peut etre que d'accord et pas que pour la mer.


"De toutes les superstitions, la plus dangeureuse n'est-elle pas celle de hair son prochain pour ces opinions?"  Traité sur la tolérance. Voltaire (extrait).

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mikykeupon homme
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Merci pour vos retour, j'essayerai d'intégrer un peu d'humour la prochaine fois, mais c'est compliqué vue le nombre de connerie que l'ont peu lire sur le web à  propos de l'alcool. Il faut savoir garder son calme drogue-peace


je sais que je l'ai posté il y a peu pour annoncer leur concert, mais elle va très bien dans ce fil.

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Mister No homme
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Là  je ne peut etre que d'accord et pas que pour la mer.

Oui, le marins sont à  la drogue ce que les cyclistes sont au dopage, ils sont particulièrement visés dans les médias. D'ailleurs, il serait bien de regrouper les métiers pénibles où le recours au drogue est assez courant. Cannabis, stimulants, opiacés, alcool, 4 mots clés pour appréhender d'autres secteurs, je pense en particulier à  la restauration.


Just say no prohibition !

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mikykeupon homme
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Avec un peu d'attente, voici la deuxième revue de presse alcoolique.
Vendredi en lisant les infos glaner sur le net je me suis retrouvé drôlement alcoolisé pour tenir une revue de presse alcoolique. Ayant sauvegardé mes onglets j'ai voulu remettre ça pour le lendemain, mais après la lecture de "Vernon Subutex" de Virginie Despentes, j'ai eu envie de me faire une session découverte musical avec ma femme, et la revue de presse fut de nouveaux retardé.

Mais la voici, avec des infos sérieuses, un peu de fun, de l'humour, de la décontraction et toujours un peu de conseils.

1 Canada : Ah, le Canada. Décidément il va falloir que je m'y installe. Non content d'avoir un excellent système de santé, des chercheurs canadiens sont en train de tenter de prouver que de boire environ 1L de vin par jour permettrai de réduire l'addiction au produit.


En fait le résultat montre surtout que les personnes étant en centre toute la journée pour avoir leur doses d'alcool toutes les 90 min ont moins d'altercation avec la police et sont moins hospitalisés.
A titre personnel je pense plus que c'est l'encadrement des personnes que le fait de boire un verre régulièrement qui donne ces résultats.

2 Normandie : encore une personne qui aurait mieux fait d'écouter David TMX et spécialement sa chanson "Dans le 55" issu de son dernier album "L'homme bretzel". Dans cette chanson le chanteur conseil au gens de passer aux voitures sans permis, comme-ça pas de risque de retrait du dit permis de conduire...



3 Texas : des chercheurs ont réussi a identifier le neuronne de la sobriété. Génial, seulement ce neurone se désactive avec..... de l'alcool. Mais bon, les recherchent avancent, et peut-être un jour nous pourrons se servir de cette découverte.

4 Etude :Pourquoi l'alcool fait-il uriner ? En voilà  une question existentielle. En tout cas cette information m'a parut indispensable à  vous transmettre, histoire de se la raconter durant les apéro wink.
En fait, l'absorption d'alcool provoque la suppression d'une hormone antidiurétique (ADH), dont le rôle est de retenir plus longtemps certains fluides pour en extraire le plus de substances possible. Moins il y a d'ADH dans le corps, moins bien sont recyclés les liquides et la quantité d'urine présente dans la vessie augmente.

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Il y a un délai avant que l'alcool fasse effet sur l'ADH, d'où les envies soudaines.

Sur ce, à  la votre, bonne semaine et surtout, prenez soin de vous.

Sources :
1 - https://8e-etage.fr/2016/07/08/canada-b … lcoolisme/
2 - http://www.paris-normandie.fr/actualite … 4vJANZb_VO
3 - https://www.santelog.com/news/addiction … asuite.htm
     http://www.topsante.com/medecine/addict … sme-612268
4 - http://fr.canoe.ca/hommes/culture/archi … 61204.html

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Bien vù l'étude du Dr Wang sur les récepteurs D1/D2 ; Stalk

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Mister No homme
Pussy time
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1 Canada : Ah, le Canada. Décidément il va falloir que je m'y installe. Non content d'avoir un excellent système de santé, des chercheurs canadiens sont en train de tenter de prouver que de boire environ 1L de vin par jour permettrai de réduire l'addiction au produit.

Certains hôpitaux du sud-ouest donnent la possibilité de commander du gros rouge pour les repas. Du coup, j'imagine qu'un alcoolodépendant doit trouver moins éprouvant de programmer une intervention.
Vous prendrez de la skunk avec votre café ?

Il y a un délai avant que l'alcool fasse effet sur l'ADH, d'où les envies soudaines.

ça n'excusera jamais ceux qui pissent dans la caisse du chat.

Dernière modification par Mister No (18 juillet 2016 à  10:14)


Just say no prohibition !

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mikykeupon homme
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En réalité je suis plutôt de ton avis sur la consommation d'alcool. Et ce système est réservé à  d'anciens SDF. Ce qui leur permet d'avoir un lieu fixe où se poser la journée, se sentir moins dégradé lorsque des passants les voient, et sont plus enclin à  l'écoute.

En plus je me souviens de centre où il était interdit de boire, donc pour pouvoir y entrer nous buvions tout ce que nous avions et arrivions complètement bourré, et donc incapable de suivre une discussion sérieuse.

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mikykeupon homme
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Hello les psychoheads, je n'ai pas pu vous présenter de revue de presse ces dernieres semaines car l'information est un peu pauvres, mis à  part parler d'accident de la route et de délinquance sur fond d'alcool, les journaleux ne foutent rien, enfin si mais.... ce n'est pas vraiment ce que j'appel de l'information.

Voici donc ce que j'ai retenu de ces derniers jours.

Santé  : L’alcool serait directement à  7 types de cancers, selon une étude menée par des chercheurs de l'Université d'Otago en Nouvelle-Zélande.(1)
Cette étude note aussi que les buveurs modérer aussi ont un risque élevé de développer un cancer.
Évidemment, comme bon nombre d’étude sur le sujet, les résultats sont plus fondé sur des croyances et jugements qu’à  des preuves. Selon Jennie Connor, auteure principale de cette étude de l'Université d'Otago, "Il existe des preuves solides que l'alcool provoque le cancer dans sept endroits du corps et probablement d'autres", "Même sans connaître complètement des mécanismes biologiques (de la façon dont l'alcool provoque le cancer), les données épidémiologiques peuvent appuyer le jugement que l'alcool provoque le cancer de l'oropharynx, du larynx, de l'œsophage, du foie, du côlon, du rectum et du sein", a-t-elle ajouté. On est bien loin des preuves tangible puisqu’elle dit appuyer son jugement sur des données épidémiologique sans en connaître les mécanismes.

    8 faits et mythes sur l’alcool(2)
Certaines maladies du foie sont parfois si sournoises qu’on ne sent même pas leurs effets sur le corps, mais elles sont pourtant bien présentes. Ces douleurs peuvent même mener à  des cas de cancer ou de cirrhose. Voici un aperçu de huit préconceptions communes sur la santé du foie. De quoi garder la foi en votre foie!
Les maladies du foie peuvent être repérer par une simple prise de sang.
Faux.
Les médecins prescrivent rarement les tests sanguins spécifiques pour vérifier le bon état du foie, ce qui pourrait expliquer en partie le diagnostic tardif des maladies en lien avec l’organe. Un problème sous-jacent ne peut être détecté que grâce à  certains tests… parlez-en à  votre docteur!
Les problèmes de foie causent le jaunissement de la peau et des douleurs
FAUX.
Les différentes maladies qui affectent le foie n’ont généralement aucun symptôme. L’hépatite A, B et C, tout comme la cirrhose, sont parfois diagnostiquées de 20 à  30 ans plus tard, le foie étant un organe « silencieux ». Les douleurs au foie sont parfois des symptômes d’une diète riche en matière grasses.
L’alcool est une cause majeure des maladies du foie
VRAI ET FAUX.
80% des maladies du foie sont dues à  une prise excessive d’alcool et à  l’hépatite. Les personnes qui ont reçu des transfusions sanguines avant 1990 sont plus à  risque de souffrir de l’hépatite C ou du VIH parce que ces deux maladies étaient alors inconnues. Le 20% restant des maladies du foie est causé par de rares conditions génétiques ou par une accumulation de matières grasses. Être en excès de poids, souffrir de diabète ou avoir un taux de cholestérol élevé sont aussi des facteurs menant à  une cirrhose.
La cirrhose est un facteur de risque pour le cancer du foie.
VRAI.
Les gens qui souffrent d’une cirrhose sont plus à  risque de développer un cancer du foie. Le taux de survie sur cinq ans n’est que de 15%.
L’hépatite et la cirrhose peuvent être guéries.
VRAI ET FAUX.
Une cirrhose peut être réversible, peu importe la cause, notamment en réduisant la consommation d’alcool, en adoptant une diète saine et en faisant de l’exercice. Dans 95% des cas, l’hépatite C peut maintenant être guérie grâce à  de nouveaux agents antiviraux qui tuent le virus. La progression du virus de l’hépatite B peut être arrêtée par deux médicaments spécifiques, mais aucun remède n’est disponible en ce moment.
La médication est mauvaise pour le foie.
VRAI.
Tous les types de médicaments peuvent être toxiques pour le foie. Les suppléments vitaminés ne sont pas sans risques non plus. Ils peuvent aussi empoisonner le foie s’ils sont consommés en quantité industrielle.
Les spiritueux sont pires pour le foie que le vin ou la bière.
FAUX.
Selon les spécialistes, c’est la quantité qui compte et non le type d’alcool. De plus, boire un verre d’eau entre deux consommations n’est pas meilleur non plus pour le foie. Tout comme boire de l’alcool « de qualité », qui n’enlève pas les dommages associés à  ce breuvage.
Le café est bon pour le foie.
VRAI.
Le café peut être bénéfique si on n’ajoute pas de sucre et qu’on se limite à  trois ou quatre tasses par jour. Des spécialistes ont noté une réduction des risques de cirrhose liées à  la consommation de café.

Étude  : Selon une étude, les couples qui prennent des cuites ensembles durent plus longtemps.(3) Et ce n’est pas au boud de mes 14 ans de couple que je dirais l’inverse. Le secret de l’amour réside tel dans une bouteille de vodka  ?
Bon c’est la fête des études toutes plus bizarres les unes que les autres, et à  titre personnel jepréfère celle-ci.
Donc d’après Journals of Gerontology B  : Psychology Sciences, parmis les couples de 50 ans, ceux qui tiennent le plus sont ceux qui boivent ensemble ou s’abstiennent ensemble. Heureusement qu’il y a des scientifiques payé pour nous dire que la solidarité aide… L’étude se base sur 3000 couples de plus de 33 ans de mariage, donc des couples solides, pas ceux qui après une cuite mémorable ont tellement foutu le bordel qu’ils se séparent. Ce petit détail, à  mon humble avis, trompe un peu le résultat, mais s’il permet d’avoir moins de remords à  picoler, YALA.

Nouveau cas d’alcoolisme chez les primates(4)
Le loris lent (Nycticebus coucang) vit dans les forêts de l'Asie du sud-est et se nourrit essentiellement du nectar du palmier Eugeissona, qui peut contenir jusqu'à  3,8 % d'alcool. Quant à  l'aye-aye (Daubentonia madagascariensis), il vit à  Madagascar et se nourrit essentiellement de larves de scarabée, mais agrémente sa diète durant la saison des pluies en buvant le nectar de l'arbre du voyageur. Des chercheurs du Collège Dartmouth, aux États-Unis, ont présenté à  deux ayes-ayes et un loris lent cinq coupes de faux nectar ayant des taux d'alcool variables, mais semblables à  ceux trouvés dans la nature. Les primates ont alors bu deux fois plus du nectar le plus alcoolisé. Publiée dans la revue Royal Society Open Science, l'étude suggère que le goût pour l'alcool pourrait être un avantage pour les primates : l'alcool ralentit le métabolisme et favorise le stockage des graisses.

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Sources :
(1) http://www.i24news.tv/fr/actu/technolog … ncer-etude
      http://m.shemsfm.net/fr/actualite/l-alc … cer-145866
(2) http://quebec.huffingtonpost.ca/2016/07 … 43816.html
(3) http://www.cosmopolitan.fr/,boire-ensem … 966933.asp
      https://munchies.vice.com/fr/articles/l … nchiesfrfb
      http://psychsocgerontology.oxfordjourna … 3.abstract
(4) http://www.sciencepresse.qc.ca/actualit … z-primates

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mikykeupon homme
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Revue de presse alcoolique du 27 aout 2016.

Séries télé : mais pourquoi boivent-elles toutes autant de vin ?

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Hier mal vue, la consommation d'alcool par les héroïnes de feuilletons américains s'est progressivement banalisée. Explications illustrées.

Aux États-Unis, le vin est une histoire de filles et d'émancipation. Vous ne me croyez pas ? C'est pourtant ce que les séries télévisées américaines nous montrent, de Dallas (diffusée entre 1978 et 1991) à  The Good Wife (2009-2016).

Au début, il était une fille qui se cachait pour boire. Elle vivait dans une grande maison. C'était il y a longtemps, dans les années 1980. Sue Ellen possède alors chacun des accessoires qui font la preuve de sa réussite : le négligent et richissime époux-homme-de-pouvoir, la demeure avec piscine, les bijoux, la garde-robe et le brushing de la cliente habituée de Neiman Marcus, grand magasin de luxe de Dallas. « Première femme au foyer désespérée », dira Linda Gray, l'interprète de Sue Ellen, elle voit sa vie réglée sur le mode ostentatoire d'une oisiveté opulente dont le corollaire est une consommation hyperbolique d'alcool.

Cette addiction lui tient lieu d'identité. Si l'alcool atténue un mal de vivre de grande fille riche, cette fragilité n'est jamais revendiquée. Pour maintenir la fiction de femme privilégiée, Sue Ellen cache dans les coussins du canapé ses bouteilles de bourbon, de gin ou de vin. Son personnage est l'héritier de l'indien imbibé du western classique : l'ivresse atténue son mal de vivre sans parvenir à  effacer totalement la conscience de sa propre déchéance.

Le cycle dépendance-sevrage-rechute comme moteur scénaristique de la série. Le retour de Dallas en trois ultimes saisons (2012-2014) a rejoué l'alcoolisme de Sue Ellen, ses batailles pour la sobriété et ses rechutes à  répétition, comme le montre un des visuels utilisés pour la promotion de la dernière saison.
Adieu l'alcoolisme honteux et solitaire

Mais depuis la fin de la série originelle de Dallas, les héroïnes se sont davantage affirmées dans le paysage télévisé. Cette affirmation s'est faite par le collectif. La solidarité féminine n'est plus du domaine de l'exceptionnel, elle est devenue une figure imposée de la fiction sur le petit écran : aux trois Drôles de dames (1976-1981) a succédé une pléthore de bandes de copines dont la dernière incarnation serait Girls (2012). L'évolution du modèle (ou stéréotype) féminin représenté s'accorde avec un changement de mœurs.

Et si le Chardonnay de Bree Van de Kamp semble un écho du bourbon de Sue Ellen, les Desperate Housewives (2004-2012) ont aussi su boire sans se cacher. Elles boivent ensemble autour d'une soirée de poker entre filles ou sortent une bouteille de vin blanc pour célébrer une réussite ou oublier un échec. Dans cette banlieue californienne, le vin a deux usages, comme antidépresseur à  consommer seule et comme accompagnement de soirées impromptues entre filles. Dans les deux cas, il s'agit toujours d'une consommation à  la maison.
Le verre de vin comme accessoire de mode…

À New York, on n'en est plus là . Les héroïnes de Candace Bushnell, auteur de Sex and the City (1998-2004) et de Lipstick Jungle/Les reines de Manhattan (2008-2009), ont l'alcool festif et décomplexé. Femmes actives aux carrières enviables, elles sortent beaucoup. Si autour de Carrie Bradshaw on apprécie les cocktails, les femmes de Lipstick Jungle sont devenues des adeptes du vin.

Signe distinctif, marqueur social : le vin est l'attribut d'un milieu social, une classe aisée urbaine et d'un personnage, la femme active. Il se boit rouge, dans un verre cristallin de taille impressionnante à  l'aune française – ce verre semble capable d'absorber une demi-bouteille. C'est ce que l'on boit en soirée que l'on sorte entre copines ou avec son amoureux, c'est aussi ce que l'on boit seule. La scène typique vue et revue dans les séries est celle d'une femme élégante, rentrant chez elle en fin de journée. Les enfants ne sont pas encore rentrés, elle a du temps pour elle. Il est 17 heures, il est 19 heures, il est 22 heures. Les deux premières choses qu'elle fait sont se déchausser et se servir un verre de vin.

Ce moment est filmé comme un temps pour soi, une parenthèse dans la journée qui permet de quitter sa persona sociale pour se retrouver. Si la taille du verre pouvait suggérer une forme d'alcoolisme mondain, la buveuse assume ce verre sans honte ni remord. Il est légitime. L'effet de légitimité pour le spectateur et la spectatrice est bien sûr renforcé par la répétition de cette image, de série en série, depuis le milieu des années 2000.
... ou comme « marqueur » social

À l'écran, le vin accompagne l'entrée dans la vie d'adulte de femmes plus indépendantes. Il devient le marqueur dans la fiction de l'émancipation féminine, à  mille lieues du réconfort solitaire qu'y trouvait Sue Ellen. Il tient dans la série The Good Wife (2009-2016) un rôle d'attribut de façon exacerbée. En sept saisons, la série montre l'évolution d'une épouse devenant un individu, une femme qui tient debout toute seule, sans bande de copines ni mari. Épouse trompée d'un ambitieux politicien, Alicia réagit à  l'infidélité en reprenant une carrière d'avocate interrompue 20 ans plus tôt.

Quand elle rentre chez elle de plus en plus tard, accaparée par cette récente carrière, elle endosse le double geste iconique de l'active urbaine : quitter ses escarpins et se servir un verre. Et si la série évoque tardivement la dépendance à  l'alcool, c'est le personnage d'Alicia qui le fait avec un sens de l'autodérision qui la montre malgré tout tentant de rester en contrôle. L'ultime épisode de la série la voit quitter son conjoint ; ce dernier, en partageant un dernier verre avec elle, lui confesse son horreur du vin – il n'en a jamais bu que pour lui faire plaisir. Un verre de rouge comme marque distinctive d'une femme à  la reconquête de son existence ?

Le vin, produit longtemps soumis à  la prohibition aux États-Unis, dont la vente et la consommation restent très contrôlées des deux côtés de l'Atlantique, semble avoir pris une autonomie autant par rapport au législateur que par rapport aux viticulteurs et distributeurs. La fiction contemporaine en a fait un produit iconique, moins désirable que légitime, indispensable à  la panoplie de toute femme accomplie. Le vin est devenu un élément narratif signe de la réussite sociale et de l'accomplissement au féminin. Je vous invite à  repérer désormais l'apparition de ce verre de rouge dans les séries – et peut-être aurez-vous alors un verre à  la main. Pour ce qui est de l'influence d'images sur nos comportements réels, c'est là  une autre histoire.

*Eve Lamendour est maître de conférences en sciences de gestion à  l'université de La Rochelle.

[small]Source : Lepoint
D'ailleurs il y a même une vidéo qui tourne en ce moment sur le net se voulant comme une alternative au jeux Pokemon GO, mais pour les mères de famille. Je vous laisse savourer la vidéo.[/small]




Université: pour lutter contre le viol, Stanford bannit l’alcool fort du campus

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L'université de Stanford vient de bannir la consommation d'alcool fort pour les étudiants de premier cycle après un scandale lié à  une agression sexuelle.

Tout commence avec une affaire de viol énormément médiatisée qui s’est déroulée dans l’université américaine de Stanford. The Guardian révèle que le le vice-recteur délégué aux affaires étudiantes de l’université, Greg Boardman, a tout simplement interdit la consommation, la vente et le trafic de bouteilles d’alcool fort sur le campus universitaire pour les étudiants de premier cycle. Le but de cette politique est de « réduire la disponibilité et l’accessibilité de l’alcool fort et fait partie d’un effort plus large de changement significatif de la culture du campus autour de l’alcool », explique l’équipe dirigeante de Stanford dans les colonnes du journal britannique. En effet, cette mesure arrive après les événements du 17 janvier 2015 où une étudiante en état grave d’ébriété a été violée à  l’université de Stanford par un étudiant nommé Brock Turner, lui aussi saoul.
La thématique de l’alcool à  l’université en débat ?

Mais si les faits sont impardonnables, l’étudiant avait organisé sa défense autour d’une thématique, celle de la culture de la fête et de l’alcool dans le monde de l’université aux Etats-Unis. La vicitme avait d’ailleurs répondu dans une lettre ouverte qui avait été publiée sur le site américain Buzzfeed en déclarant que « l’alcool n’est pas une excuse. Réalises-tu qu’avoir un problème de boisson est différent de boire puis d’essayer de force d’avoir une relation sexuelle? Montre aux hommes comment respecter les femmes, pas comment boire moins ». L’étudiant en question avait simplement été condamné à  six mois de prison ce qui avait déclenché la polémique outre-Atlantique jugeant la condamnation trop clémente pour l’étudiant. Certains étudiants de l’université avaient même profité de la remise de diplôme pour la transformer en manifestation.
Une bonne idée de l’université ? Ou une mise en danger des étudiants

Pour l’université, bannir l’alcool fort est primordial car sa consommation « met en danger les étudiants », déclare au Guardian Michele Landis Dauber, une professeure de droit de l’université de Stanford, en insistant sur le fait que « cela (la consommation d’alcool) devient de plus dramatique et encourage à  pratiquer une consommation abusive et rapide dans un espace public ». Une lettre envoyée au recteur de l’université en mars 2016 explique que chaque année, plus de 1800 étudiants mouraient à  cause des accidents causés par la consommation d’alcool. La lettre expliquait aussi que près de 100 000 cas de violence sexuelle étaient liées, eux aussi, à  la consommation d’alcool. Michele Landis Dauber explique malgré tout qu’une telle mesure peut être dangereuse pour les étudiants. En effet, une telle interdiction pourrait les forcer à  consommer de l’alcool de manière secrète et donc sans contrôle.

[small]Source : MCETV[/small]


Une autre publicité d'Éduc'alcool sème la controverse

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Après s'être attiré plusieurs critiques au début du mois pour une publicité jugée transphobe, Éduc’alcool est encore dans l'eau chaude.

Une nouvelle publicité de l'organisme, diffusée dans plusieurs cégeps et universités, est jugée sexiste et âgiste.

L’affiche met en scène une femme dans la cinquantaine qui touche les épaules d’un jeune homme. Elle tient dans sa main une carte sur laquelle est écrit le numéro de téléphone du jeune homme. Le slogan de la publicité est «as-tu vu à  qui t’as donné ton numéro?».

La publicité a suscité de vives réactions dans les médias sociaux.



Le directeur d’Éduc’alcool, Hubert Sacy, a confié au Devoir qu’il n’avait pas l’intention de retirer ces affiches.
«En plus de quatre groupes de discussion cette année, des dizaines de milliers d’étudiants ont aussi vu la campagne précédente et personne n’y a vu de signe d’âgisme ou de sexisme», a-t-il déclaré.

Ce dernier a ajouté que si Éduc’alcool devait faire des campagnes qui ne déplaisent à  personne, elle n’en ferait tout simplement jamais.

[small]Source : Huffpost[/small]


Alcool et uniforme: mauvais mélange

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La photo d’un policier valaisan en train de déguster une bière en tenue de travail a agité les réseaux sociaux: a-t-on vraiment le droit de boire en uniforme?

Un policier municipal buvait tranquillement une bière à  Savièse (VS) mardi dernier à  16 h, lorsqu’il a été épinglé par un utilisateur de smartphone. Une image aussitôt postée sur les réseaux sociaux et qui a rapidement créé une vague d’émotion chez les internautes, choqués par le mélange alcool-uniforme. Après enquête au sein de la commune, il s’avère que l’agent lynché par l’opinion publique buvait en dehors de ses heures de travail. Mais une question demeure: peut-on consommer de l’alcool en uniforme?

Tolérance zéro

A la commune de Savièse, on dédramatise. «Il s’agit d’une non polémique, assure Michel Dubuis, président du Conseil communal. La tolérance zéro s’applique aux heures de service. Or cette contrainte n’est pas valable pour le cas de mardi.» Du côté de la police valaisanne, la réserve est de mise: «Je ne commenterai pas une affaire qui ne concerne pas l’un de nos membres», souligne Jean-Marie Bornet, porte-parole. Les forces de l’ordre genevoises, pour leur part, ne tolèrent aucun écart: «Notre institution est régie par une directive stipulant que les policiers doivent présenter dès la prise de service un taux d’alcool de 0‰», informe Jean-Claude Cantiello, attaché de presse.

Les règles sont encore plus strictes à  l’armée. «Compte tenu du danger que le fait de conduire des machines puissantes ou de porter des armes implique, les soldats ne doivent pas boire en dehors de leurs heures de sortie, qui ont lieu deux à  trois fois par semaine, insiste Daniel Reist, du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports. Les sanctions disciplinaires peuvent aller jusqu’à  la prison, selon la gravité d’un acte provoqué par l’alcool.»

Dans les hôpitaux, l’abstention totale est aussi de mise. «La consommation de boissons alcoolisées sur le lieu de travail est évidemment interdite, affirme Nicolas de Saussure, porte-parole des HUG. De même, il est prohibé de se présenter au travail en ayant bu auparavant. Si cette règle n’est pas respectée, un entretien est organisé avec le chef de service et le responsable RH. La suite dépend de la gravité. Cela peut aller d’un avertissement à  un blâme, voire à  la participation à  un programme spécifique de prévention et de soins.» Même son de cloche aux CFF, qui tiennent à  la sobriété de leurs contrôleurs: «Il est interdit de boire en uniforme, assure Jean-Philippe Schmidt, porte-parole des CFF. Dans un tel cas, le collaborateur s’expose à  des sanctions.» Une prise de position unanime entre les corps de métier qui génère tout de même une autre question: la société devient-elle trop intolérante? (Le Matin)

[small]Source : Lematin[/small]


Alcool : une cause de spasmophilie

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La spasmophilie est caractérisée par un ensemble de symptômes causés par un état d'anxiété ou par une phobie aigüe. Bien que les recherches orientent l'origine de cette affection vers une carence en certains minéraux, certaines substances comme l'alcool peuvent déclencher ou aggraver une crise de spasmophilie.

Qu'est-ce que la spasmophilie ?

La spasmophilie est un syndrome lié à  un état important de peur, de stress ou d'anxiété. Elle se caractérise par une réponse disproportionnée par rapport à  une situation ou un objet qui va créer une angoisse (anxiogène) ou une peur (phobogène). Elle se manifeste par deux grands types de symptômes :
- Les symptômes musculaires ou neuromusculaires (hyperexitabilité musculaire) : contractures au niveau du visage et des mâchoires, tressautements de l'oeil ou des muscles du corps (fasciculations), douleurs et crispations des mains ("main de canard") et des muscles du corps, fourmillements et crampes dans les membres...
- Les symptômes neurologiques : agitation, impossibilité à  se concentrer, maux de tête, confusion, hyperventilation ou au contraire manque d'air et sensation d'étouffement, oppression thoracique, sensation de "boule" dans la gorge, difficulté à  déglutir ("dysphagie haute"), problèmes digestifs (crampes, brûlures d'estomac, vomissements, nausées), douleurs intestinales, ballonnements, vertiges, pertes de connaissance ou sensation de perdre connaissance, sensation de chaud/froid, sueurs, frissons, picotements dans les extrémités ou sur le visage, douleurs prémenstruelles violentes ou contractions utérines chez la femme...

L'alcool peut-il être la cause de la spasmophilie ?

Comme d'autres substances telles que certains médicaments, les drogues et le café, l'alcool n'est pas à  l'origine de la spasmophilie, mais peut déclencher ou aggraver une crise de spasmophilie. Une personne spasmophile qui consomme de l'alcool perd plus facilement le sens de réalité et ses repères. L'alcool va amplifier la situation ou le facteur anxiogène ou phobogène.

[small]Source : medisite[/small]


Alcool : «La psychologie des jeunes, c'est d'essayer»

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La «saoulorexie» est un phénomène qui concerne les jeunes britanniques âgés de 18 à  24 ans. Son but: boire davantage d'alcool et sauter des repas pour ne pas prendre de poids. Explications avec le Dr Olivier Verriest, spécialiste en addictologie.

Manger moins pour boire davantage d'alcool sans grossir. Une idée qui séduit 43 % des hommes et 35 % des femmes britanniques, âgés de 18 à  24 ans. C'est le résultat d'une étude menée par l'entreprise britannique Benenden (assurances médicales). «Les pressions sociales pour maigrir, une conscience aigüe de la surveillance de l'apport calorique et l'effet de groupe les incitant à  boire de grandes quantités d'alcool sont autant de facteurs influençant ce phénomène», déplorent les auteurs du rapport. Qui sont ces jeunes, et à  quels risques s'exposent-ils? Le point avec Olivier Verriest, spécialiste en addictologie.

LE FIGARO. - Quels sont les dangers principaux auxquels ces jeunes sont confrontés?

Olivier VERRIEST - Le risque immédiat, c'est la dénutrition, qui mène à  la chute, puis au coma. Sur le long terme, il existe d'autres dangers. D'abord, celui de s'isoler petit à  petit de ses amis. Ensuite, celui de développer une addiction. Le jeune va multiplier les prises d'alcool: tous les cinq jours, tous les deux jours, puis tous les jours… Au bout d'un moment, ces prises n'auront plus l'effet escompté, alors il décidera d'augmenter les doses. C'est comme cela que s'installe la dépendance.

Comment expliquez-vous que ces jeunes soient davantage attirés par l'alcool que par un régime alimentaire équilibré?

C'est le phénomène de l'adolescence, tout simplement. La psychologie du jeune, c'est d'essayer. Certains vont avoir peur, et développer une capacité de protection qui leur évitera de prendre de trop grands risques. D'autres vont chercher constamment à  se mettre en danger. Il faut savoir que 40% des jeunes ont essayé le cannabis, et 85% le tabac. Pourtant, une grande majorité d'entre eux ne sera jamais fumeur.

L'addiction à  l'alcool modifie-t-elle la manière dont notre cerveau fonctionne?

Absolument. Il s'agit d'un produit anxiogène, qui augmente considérablement le risque suicidaire et peut mener à  la dépression. Comme tout produit addictif, il intervient sur la psyché de la personne. A terme, il va l'isoler, rompre le lien social. Le problème de la dépendance est lié à  la manière dont on aborde l'alcool. La façon dont on va boire. Par exemple, si vous vous dîtes: «Samedi soir, je vais sortir avec des amis. Il est très probable que nous allons consommer de l'alcool.» Dans ce cas de figure, la boisson n'est pas une finalité. Cette situation n'est donc pas problématique. En revanche, si vous commencez à  réfléchir de cette manière: «Qui pourrais-je appeler pour boire samedi soir?» ou encore, «je ne vais pas me rendre à  ce rendez-vous car je ne pourrai pas boire», c'est extrêmement dangereux.

Pourquoi les messages diffusés par les organisations de santé publiques ne sont-ils pas suffisants?

Parce que l'Etat représente les parents. Ces messages seront donc très bien reçus par 90% de la population, mais pas par les 10% qui vont mal. Ces jeunes veulent braver un interdit. Les discours tenus par les organisations de santé seront contre-productifs, parce qu'ils vont les pousser à  redoubler d'efforts dans leur démarche. Aussi, il ne faut pas oublier que les jeunes qui ont un problème avec l'alcool ne sont pas la majorité de la population. Sauf que l'on s'adresse à  eux comme si c'était le cas.

[small]Source : Le figaro santé[/small]


Alcool et médicaments : quels sont les mélanges les plus risqués ?

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Anxiolytiques, somnifères, opiacés... De nombreux traitements peuvent interagir avec l'alcool, avec pour conséquences des effets indésirables parfois graves. Des nausées, au coma, en passant par l'arrêt respiratoire, les effets de l'éthanol, combinés à  certaines molécules, sont complexes.

Deux scénarios sont généralement possibles. Soit l'alcool retarde la dégradation du médicament, allongeant son action dans l'organisme et ainsi ses effets secondaires. Soit, à  l'inverse, l'éthanol accélère la digestion des molécules, rendant le traitement beaucoup moins efficace.
Les médicaments du système nerveux : l'association la plus dangereuse

Globalement, l'alcool agit sur le système nerveux central. Il joue ainsi un rôle dépresseur sur le cerveau, tout comme d'autres médicaments, tels que les anxiolytiques, les somnifères, les neuroleptiques et les sédatifs. En agissant sur les mêmes récepteurs, l'alcool va booster les effets de ces médicaments, en particulier les effets sédatifs. Ce mélange est donc totalement à  proscrire car, au delà  de la somnolence ou de la confusion, la combinaison peut entraîner des détresses respiratoires, le coma, voire la mort.

Ces contre-indications concernent également les opiacés ou certains antihistaminiques. Selon le Centre de contrôle des maladies américains (CDC), l'alcool est impliqué dans 22% des décès causés par un antalgique opiacé. Une chose est sûre donc : l'alcool est très fortement déconseillé en cas de traitement anxiolytique, hypnotique, opiacé ou encore neuroleptique.
Vigilance accrue pour les antiépileptiques et certains anticoagulants

Si l'alcool peut amplifier, de manière parfois violente, les effets secondaires de certains médicaments, il peut aussi, à  l'inverse, accélérer leur digestion et donc limiter leur efficacité. "L'éthanol est une petite molécule facilement résorbée par la muqueuse digestives, 80% l'étant au niveau intestinal", explique l'Inserm, dans une expertise collective. Dans le système digestif, l'alcool va monopoliser les mêmes enzymes que certains médicaments, entrant alors en compétition avec ces traitements. Selon les molécules, soit le métabolisme du traitement est accéléré, soit il est ralentit.

Par exemple, une consommation quotidienne d'alcool, combinée à  un traitement antiépileptique, le rendra moins efficace. Le corps, en éliminant plus rapidement le traitement, expose donc le patient à  des risques de crises [1].  A l'inverse, l'alcool peut ralentir la dégradation de certaines molécules, boostant ainsi leurs effets. C'est par exemple le cas de la warfarine, qui prévient la formation de caillots sanguins. Mélangée à  l'alcool, cette molécule rend le sang encore plus fluide et expose à  des risques d'hémorragies.
Interdiction totale pour certains traitements, au cas par cas

Les interactions alcool-médicament sont donc complexes, et doivent être prise au cas par cas. Une poignée de médicaments, moins courants, sont totalement contre-indiqués, comme les traitements antimycosiques oraux, l'acitrétine et le méthotrexate.

Plus généralement, les effets délétères des mélanges varient beaucoup en fonction de la dose et de la durée d'alcoolisation. Par exemple, consommés de manière chronique, alcool et paracétamol entraînent des lésions hépatiques. Mais à  petite dose, ponctuelle, les problèmes restent très limités !

Quoi qu'il en soit, il ne faut jamais arrêter un traitement sans avis médical, même pour une soirée arrosée ! L'idéal est de limiter au maximum sa consommation d'alcool et de se référer à  la notice du médicament ou aux conseils de son médecin ou pharmacien.

[1] En cas de consommation quotidienne excessive d'alcool, il est déconseillé d'arrêter de boire subitement car cela peut provoquer des crises d'épilepsie. Mieux vaut consulter le médecin.

Source principale : Alcool - Effets sur la santé, Les interactions entre alcool et médicaments. Expertise collective de l'Inserm

Et alcool et pilule ?

Voilà  un mélange qui a priori ne fait pas peur. Et pourtant !  S'il n'existe pas à  proprement parler d'interactions chimiques entre contraceptif oraux et éthanol, une forte alcoolisation peut tout de même provoquer des vomissements. Dans ce cas, si les vomissements ont lieu moins de quatre heures après la prise de pilule, il existe des risques de grossesse non désirée.

[small]Source : France TV info[/small]


Ils se jettent ivres depuis des balcons: une étude consacrée au "balconing"

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Le "balconing", qui consiste à  sauter dans une piscine depuis un balcon, est un phénomène dangereux et populaire, particulièrement en Espagne. A tel point que des médecins ont décidé d'y consacrer une étude.

Cette folie, baptisée "balconing", a déjà  fait de nombreux morts en Espagne. Le principe, aussi dangereux qu'idiot, consiste, pour de jeunes touristes ivres ou drogués -surtout britanniques- à  risquer leur vie en plongeant dans une piscine depuis un balcon. Et le phénomène a pris tellement d'ampleur dans l'archipel espagnol des Baléares que des médecins de l'hôpital universitaire Son Espases de Palma de Majorque ont décidé d'y consacrer une étude.

Au total, l'établissement a traité 46 blessés pendant la période de l'étude -de 2010 à  2015. Plus de 60% étaient des Britanniques, suivis par les Allemands et les Espagnols. A une exception près, tous étaient des hommes, âgés de 24 ans en moyenne. Ils avaient consommé de l'alcool quasiment à  chaque fois et de la drogue dans 40% des cas. Et en moyenne, ils avaient chuté de huit mètres...

"Nous nous attendions à  trouver une sorte de problème mental"

Le "balconing" englobe les pratiques dangereuses de ceux qui se jettent du balcon de leur hôtel ou de leur appartement pour plonger dans la piscine mais aussi de ceux qui tombent en tentant de passer d'un balcon à  un autre ou en se penchant dangereusement. 

"Au départ, nous nous attendions à  trouver qu'ils avaient une sorte de problème mental ou qu'ils buvaient beaucoup au quotidien, explique Juan Jose Segura, chirurgien et principal auteur de l'étude. Mais non, ce sont des types normaux qui, dans un contexte festif, prennent les mauvaises décisions". 

"C'est seulement la pointe de l'iceberg d'un phénomène majeur: le tourisme low cost impliquant des jeunes gens qui viennent pour le soleil, la plage et la consommation d'alcool à  l'excès", ajoute le chirurgien. Tous prennent le risque de souffrir de différents accidents, notamment de la circulation, ou de rixes... Tout tourne autour de l'excès d'alcool", insiste-t-il.
"Un rite d'initiation"

Le phénomène est "endémique," explique aussi Xavier Gonzalez, chef du service de chirurgie de Son Espases. "Cela apparaît comme un rite d'initiation pour certains touristes dont les parents étaient déjà  venus ici quand ils étaient jeunes".

Les autorités des Baléares ont tenté d'enrayer l'épidémie en distribuant des tracts de mise en garde ou en infligeant des amendes. Et "quand les hôteliers voient arriver un groupe de jeunes, ils ne leur assignent plus des chambres dans les étages mais au rez-de-chaussée", relève Xavier Gonzalez.
"Alcool et balcons ne vont pas ensemble"

En 2012, le ministère des Affaires étrangères britannique a publié des tracts intitulés "alcool et balcons ne vont pas ensemble". Ils relataient le cas d'un garçon de Liverpool, Jake Evans, tombé en 2011 d'un septième étage de Magaluf aux Baléares alors qu'il était ivre.

"Dans ma chute, j'ai heurté chacun des balcons" du dessous, avait raconté Jake, et "j'ai atterri dans une chaise longue qui (...) m'a probablement sauvé la vie". J'ai eu le crâne fracturé, les dents de devant cassées qui ont percé ma lèvre supérieure, le poignet droit cassé de même que tous les doigts de ma main droite", énumère-t-il. "J'ai des problèmes récurrents avec mon dos et mon poignet droit et j'en aurai sans doute toujours selon les médecins", conclut-il.

[small]Source : l'express[/small]

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groovie
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Très sympa , merci
vraiment awkward le go chardonnay go lol

on est tellement gêné en la regardant

sinon pour l'histoire du balcon un ami est tombé en arrière , depuis une terrasse, car trop soûl ...
il a attiré sur  une voiture et a survécu indemne... la chance...si le parking avait été décalé de qq metres/place vide = il serait mort!

Dernière modification par Viegroo Senior du turfu (30 août 2016 à  22:22)


Analyse de produits psychoactifs aux effets indésirables ou inhabituels et de manière anonyme, gratuite et par courrier. modos@psychoactif.org
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mikykeupon homme
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Bonjour à  toutes et tous, voici la nouvelle revue de presse alcoolique. Cette semaine plusieurs sujets vont être abordés :
- Alcool et grossesse
- Alcool et fertilité
- Sport et alcool
- Etude sur le Baclofène
- Diverses info sanitaires

Alcool et grossesse
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Il est bien connu qu'alcool et grossesse ne font pas bon ménage. La limite entre la dose modéré et la dose toxique pour l'enfant n'étant pas clairement établit, la règle de zéro alcool reste de mise, même si une étude montre que le stress que peu engendré l'abstinence chez une femme enceinte est aussi une source de stress pour le fœtus. D'ailleurs à  ce sujet une nouvelle campagne de sensibilisation va sortir aujourd'hui avec comme slogan "Vous buvez un peu, il boit beaucoup". Personnellement le "un peu" me dérange car je le trouve très stigmatisant pour les femmes alcoolo-dépendantes.
Pour remédier à  ce problème, en Aquitaine l’État finance un programme expérimental afin de mieux accompagner les futurs mamans par des professionnels formés pour éviter "la culpabilisation à  outrance".

http://www.ouest-france.fr/sante/alcool … ne-4458640
http://france3-regions.francetvinfo.fr/ … 79939.html
http://www.20minutes.fr/bordeaux/191947 … -grossesse
http://www.pourquoidocteur.fr/Femme/174 … -enceintes
http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/ … es-enfants
http://ici.radio-canada.ca/regions/colo … etal.shtml
http://www.directmatin.fr/france/2016-0 … sse-737826
http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/ … les-regles
http://www.passeportsante.net/fr/Actual … ation-sang
http://www.ouest-france.fr/sante/addict … se-4456033
https://www.psychoactif.org/forum/t9559 … .html#divx
http://alcalc.oxfordjournals.org/content/51/5

Alcool et fertilité
Selon une récente étude danoise, boire modérément n'aurait pas d'impact sur la fertilité. Cette étude dit que boire de 1 à  7 verres par semaine n'aurait aucun impact, en revanche dépassé 14 verres par semaine réduirait de 18% la fertilité par rapport à  l'abstinence.
Cette étude n'a été réalisé que sur des femmes, mes les hommes seraient plus à  risques que les femmes.

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016 … le-lalcool
https://www.euractiv.fr/section/sante-m … nsumption/
http://www.santemagazine.fr/fertilite-q … 75519.html
http://www.24matins.fr/dalcool-affecte- … ine-392231
http://www.topsante.com/maman-et-enfant … ine-613150
https://www.lesfurets.com/mutuelle-sant … res-etudes

Sport et alcool
Une étude publiée dans la revue British Journal of Sports Medicine dit que faire du sport régulièrement permettrait de lutter contre les effets néfastes de l'alcool. Dans cette étude il est montré que les personnes pratiquant au moins 150min de sport par semaine ont tendance à  mourir plus vieux. Mais comme pour tout, il ne faut pas aller dans l'excès de sport.

http://www.ouest-france.fr/sante/alcool … es-4461056
http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/ … -mortalite
http://www.bienpublic.com/lifestyle/201 … e-l-alcool
http://quebec.huffingtonpost.ca/2016/09 … 01194.html
http://www.topsante.com/medecine/addict … ool-613232
http://www.actusante.net/actu/lactivite … lcool-6361
http://www.20minutes.fr/sante/1920827-2 … ez-buveurs
Les abstracts de l'étude (en anglais)

Étude sur le Baclophène
De récentes études viennent de démontrer l'efficacité du baclophène dans la réduction des risques lié à  la consommation d'alcool. Évidemment ce médicament n'est pas la panacée car certaines personnes sont "résistantes" au traitement, et d'autres ont des effets secondaires très grave, mais l'efficacité du baclophène est telle qu'elle devrait obtenir son AMM suite aux résultats des enquête donné ce week-end en Allemagne.
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016 … alcoolisme
http://www.liberation.fr/france/2016/09 … ne_1484514
http://www.jim.fr/e-docs/baclofene_un_o … _pro.phtml
http://www.liberation.fr/sciences/2016/ … he_1482111
http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/ … che-en-vue
http://www.lemonde.fr/sante/article/201 … 51302.html
http://www.lemonde.fr/sante/article/201 … 51302.html
http://www.liberation.fr/france/2016/09 … es_1482858
https://www.psychoactif.org/forum/t2035 … .html#divx

Diverses info sanitaires
Comment limiter l'addition calorique ?
https://news.sfr.fr/style-de-vie/cuisin … 9712.html#
Les réseaux sociaux freinent la conso d'alcool
http://www.20min.ch/ro/news/suisse/stor … l-13133385
Ils parviennent à  dégriser le rat alcoolodépendant
https://www.santelog.com/news/addiction … asuite.htm
Le rôle de l’alcool et du surpoids dans la survenue des cancers de l’œsophage
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/ca … phage.html
Sous antibiotiques, pourquoi boire de l'alcool est dangereux
http://www.ouest-france.fr/sante/sous-a … ux-4447856
Reputation de ce post
 
Merci. Pierre

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Mister No homme
Pussy time
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Selon une étude, les couples qui prennent des cuites ensembles durent plus longtemps

Je débute une thérapie de couple dès l'apéro de ce soir. boulet

Dernière modification par Mister No (13 septembre 2016 à  09:20)


Just say no prohibition !

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mikykeupon homme
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14 ans que les apéro nous porte à  travers cette jungle inhumaine demon1

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mikykeupon homme
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Cette semaine dans la revue de presse alcoolique :

- Alcool et nourriture
- Perception de l'ivresse
- Suisse : éthylomètre
- Les lycéens boivent moins
- Une vodka bonne pour la santé ?

Alcool et nourriture

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Quand vous buvez de l'alcool, il vous arrive probablement régulièrement, si vous êtes des carnivores invétérés, que vous soyez pris d'une énorme envie de manger un bon gros burger bien gras ou une poutine. Avouez, vous vous dites moins souvent: «Tiens, je vais prendre une salade aux concombres avec quelques tomates, ça va me faire du bien». Pourquoi ?

L'alcool augmente notre sensation de faim et l'attrait pour la nourriture salée et sucrée. Sous l'effet de boissons alcoolisées, le cerveau humain se dérègle. Il enlève les inhibitions et le sentiment de satiété est perturbé, ce qui nous pousse à  manger des aliments riches en calories. Ainsi, sous l'effet de l'alcool, notre cerveau «pense» que ces aliments sont totalement inoffensifs pour notre corps. Une erreur d'appréciation que vous devrez réparer au gym.

Source : http://fr.canoe.ca/hommes/culture/archi … 10344.html

Perception de l'ivresse

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Les consommateurs ont tendance à  sous-estimer leur état d’ébriété lorsqu’ils sont entourés d’autres buveurs dans un environnement alcoolisé.
Etes-vous soûl ? A cette question, votre réponse risque de sensiblement différer selon les contextes – et ce, à  quantité égale d’alcool consommée. La perception de l’ivresse serait fortement liée aux circonstances sociales dans lesquelles cette ivresse s’inscrit, selon une étude publiée dans le BMC Public Health(1).

Pour parvenir à  ce constat, les auteurs ont abordé 1 862 personnes âgées de 27 ans en moyenne, rencontrées dans les bars de la ville. Ils ont évalué les taux d’alcoolémie dans leur souffle, et les ont interrogées sur leur sentiment d’ivresse ainsi que sur leur conscience des risques associés à  la biture.

De l'art de se comparer
Plusieurs questions ont été posées aux jeunes consommateurs. « À quel point êtes-vous ivre en ce moment ? », « Avez-vous beaucoup bu ce soir ? », ou encore « Si vous buvez autant que vous l'avez fait ce soir toutes les semaines, pensez-vous que cela puisse être nocif pour votre santé ? ».

Or, selon les observations des chercheurs, les sujets interrogés avaient tendance à  sous-estimer leur consommation et leur état d’ébriété, car pour s’auto-évaluer, ils se comparaient aux autres personnes dans le bar. Or, si l’on cherche bien, on trouve toujours plus ivre que soi.

Selon les auteurs, une personne alcoolisée dans un environnement imbibé a tendance à  avoir une perception erronée de son état d’ivresse, de son niveau de consommation et des risques associés. Plus il y a de personnes ivres dans la pièce, plus l’auto-évaluation est biaisée, selon les chercheurs qui suggèrent qu’il existe des environnements intrinsèquement délétères.

« On pourrait essayer de trouver un moyen de réduire la consommation excessive d'alcool en utilisant des stratégies basées sur ces conclusions – en essayant, par exemple, de diminuer le nombre de gens ivres dans les lieux où l'alcool est consommé », écrivent les auteurs. Une idée originale… mais plus facile à  proposer qu’à  exécuter !

Sources : http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/ … e-contexte
(1) - http://bmcpublichealth.biomedcentral.co … 016-3469-z



Suisse : éthylomètre

La police utilisera de nouveaux éthylomètres avec force probante. Leurs résultats seront utilisables devant les tribunaux, sans prise de sang.

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Dès le 1er octobre, le taux d'alcoolémie au volant sera mesuré à  l'aide de nouveaux éthylomètres. Les prises de sang ne seront faites qu'exceptionnellement. Ce nouvel outil sera introduit petit à  petit, car tous les cantons n'en sont pas encore dotés.

Des contrôles de l'alcool dans l'air expiré sont déjà  pratiqués au moyen d'un éthylotest, précise l'Office fédéral des routes (OFROU) mardi dans un communiqué. Mais actuellement, les résultats n'offrent une preuve suffisante qu'en dessous de 0,80 pour mille et lorsque l'intéressé le reconnaît par sa signature. Dans tous les autres cas, il est nécessaire de recourir à  une prise de sang pour prouver l'ébriété, ajoute l'OFROU.

Les nouveaux éthylomètres mesurent la concentration d'alcool dans l'air expiré de manière si précise et fiable que le résultat aura force probante devant le tribunal. Afin d'exclure toute erreur, l'appareil effectue deux mesures indépendantes sur la base du même échantillon d'air en l'espace de quelques secondes.

Le résultat ne peut être utilisé que si les deux mesures obtiennent la même valeur. Par ailleurs, seuls les appareils de mesure homologués et régulièrement vérifiés par l'Institut fédéral de métrologie (METAS) peuvent être utilisés.

Mêmes sanctions
Cette nouvelle méthode ne vise plus à  déterminer la quantité d'alcool dans le sang mais la concentration d'alcool dans l'air expiré. Ce qui implique un changement de l'unité de mesure et des valeurs de référence.

Celles-ci ne s'affichent plus en pour mille (gramme d'alcool par kilogramme de sang), mais en milligramme d'alcool par litre d'air expiré. Ainsi, 0,5 pour mille d'alcool dans le sang correspond désormais à  0,25 milligramme d'alcool par litre d'air expiré, tandis que 0,8 pour mille équivaut à  0,4 milligramme par litre.

Les valeurs sont donc divisées par deux, mais correspondent aux valeurs-limites actuelles. La réglementation reste la même, souligne l'OFROU.

Néanmoins, les contrôles d'alcoolémie par prise de sang ne disparaissent pas entièrement. Par exemple en cas de soupçon de consommation de stupéfiants ou de médicaments, consommation d'alcool, de maladie des voies respiratoires ou après un accident. Les conducteurs concernés qui le souhaitent peuvent également demander une prise de sang afin de déterminer leur capacité à  conduire.

Contrôles simplifiés
Le Touring Club Suisse (TCS) attend de l'introduction des éthylomètres avec force probante qu'elle simplifie non seulement les contrôles pour la police, mais aussi qu'elle les rende plus rapides et moins coûteux pour les usagers de la route. Les prises de sang systématiques et onéreuses faites à  l'hôpital sont dès lors abandonnées.

Pour le TCS, il est toutefois important que les automobilistes puissent toujours avoir recours à  une prise de sang au cas où ils doutent du résultat du test d'haleine. La police a par ailleurs l'obligation d'en informer les conducteurs.

Le TCS profite de l'occasion pour rappeler que l'ivresse au volant représente un véritable risque pour le trafic routier. En Suisse, 17% des accidents avec des blessés graves ou des morts sont dus à  l'alcool. L'an dernier, l'alcool a joué un rôle dans un millier d'accidents avec blessés légers ou graves et 33 morts. Il convient donc de renoncer à  l'alcool avant de prendre le volant, recommande le TCS.

Source : http://www.tdg.ch/suisse/nouvel-outil-s … y/10062980


Les lycéens boivent moins

D’après une enquête parue cette semaine, la consommation d’alcool, de tabac et de cannabis décline chez les lycéens. Compte-rendu en détails, pour voir où vous vous situez.

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Les lycéens d'aujourd'hui boivent moins que leurs aînés. On a des preuves. Comme cette étude de l'Espad (European School Survey Project on Alcohol and Other Drugs), conduite entre avril et juin 2015, qui examiné les pratiques psychotropes de quelque 6642 lycéens français, mais aussi d'adolescents de 15 et 16 dans les autres pays européens. Les chiffres, rendus publics le 20 septembre par l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies, sont catégoriques : les jeunes ados sont moins portés sur l'alcool et la fumette que la génération précédente.

84% des adolescents de 16 ans disent ainsi avoir consommé de l'alcool au moins une fois dans leur vie. Mais à  quel rythme boivent ces lycéens ? Pour le savoir, quoi de mieux que de regarder ce qu'ils ont consommé le mois précédent. En 2015, ceux qui ont bu de l'alcool au cours des 30 jours précédents (53% des interrogés) sont moins nombreux qu'en 2011 (67%). Une chute de 14 points.

Impressionnant ? Si on compare ces usages récents avec ceux des lycéens en Europe du Nord, les Français sont battus à  plate couture : en Norvège, Suède et Finlande, tous sont sous la barre des 39%.

Ces lycéens, que boivent-ils ? Quand ils sont interrogés sur le dernier verre d'alcool qu'ils se sont enquillé, ils citent d'abord les spiritueux (alcools forts, 48%) avant la bière (44%) et le vin (8%).

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L'évolution de la consommation d'alcool chez les ados



Les cuites en baisse
Comme les courbes du CAC 40, les nombres des cuites (grosse consommation d'alcool sur une soirée) et de binge drinking (boire beaucoup et très vite) baissent drastiquement. Après des chiffres stables en 2007 et en 2011, les "alcoolisations ponctuelles importantes" ont diminué de 12 points en 2015. 31% des adolescents de 16 ans déclarent en avoir vécu une dans les 30 derniers jours. Filles et garçons confondus, ils étaient 38% en 1999, 28% en 2003.

A l'exception des pays nordiques, l'essentiel de nos voisins européens fait pire que nous. En République tchèque, près de la moitié des lycéens disent avoir connu une cuite le mois dernier (48% ou plus). La ramasse.

Les lycéens pro plus fumeurs que les autres
Côté cigarette, les voyants sont repassés au vert. Les élèves de seconde ne sont plus que 57% en 2015 à  avoir déjà  fumé une cigarette, première cause de mortalité évitable en France, contre 66% en 2011. Un lycéen sur trois (31%) fumait tous les jours en 2011. Maintenant, c'est plutôt un sur quatre (23%). La cigarette électronique n'y est pas pour rien. Depuis une dizaine d'années, l'Etat multiplie les campagnes de communication pour informer sur la nocivité des clopes, et faire baisser la consommation.

Dans le reste de l'Europe, "les plus fumeurs sont italiens, bulgares ou croates, avec respectivement 37 %, 33 % et 33 % d'usagers récents", écrit l'étude.

Petite particularité de cette étude, les élèves en lycée professionnel fument plus que les autres. En effet, selon "Le Monde", les terminales pro sont presque deux fois plus nombreux (9,1%) à  fumer au moins 10 clopes par jour que leurs congénères dans les filières générales et technologiques.

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Les ados fument (un peu) moins



L'usage du cannabis baisse nettement
"En 2015, près d’un élève sur trois (32 %) âgé de 16 ans déclare avoir déjà  fumé du cannabis au moins une fois au cours de sa vie, les filles l’ayant fait moins souvent que les garçons", explique l'étude. L’usage du cannabis a baissé par rapport à  2011 mais reste stable par rapport à  2007 : 17 % des lycéens déclarent en avoir fumé au moins une fois dans les 30 derniers jours, contre 24 en 2011. A noter que la moyenne européenne est de 7%.

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Résultats : peut mieux faire...



[small]Sources : http://www.letudiant.fr/trendy/myself/m … etude.html
(1) Consommations_tabac_alcool_cannabis_france_16_ans.pdf[/small]

Une vodka bonne pour la santé ?

Une consommation régulière et abusive d'alcool est mauvaise pour la santé. Pour pallier ce problème, des chercheurs américains ont mis au point une vodka qui protègerait notre foie des effets néfastes de l'alcool.

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Boire de l'alcool sans endommager son foie pourrait bientôt devenir réalité. La Bellion Vodka, conçue par des chercheurs indiens, serait le premier alcool à  prévenir des effets néfastes provoqués sur l'organisme, et ce grâce à  une technologie révolutionnaire nommée NTX. 

Qu'est ce que la technologie NTX?
Développée par les chercheurs indiens de la société Chigurupati Technologies, la Vodka Bellion intègre la technologie NTX, une substance composée de différents éléments chimiques capables de créer un bouclier protecteur autour du foie afin de le mettre à  l'abri des effets nocifs de l'alcool.

La société ayant mis en place cette vodka affirme avoir mis près de dix ans pour concevoir une telle technologie. D'après les premiers tests, les effets négatifs sur le foie diminueraient de 93%. 

"Cet alcool pourrait causer l'incompréhension du public"
Si la vodka Bellion se montre plus sûre pour l'organisme que d'autres marques, elle n'en reste pas moins un alcool à  45 degrés. Mise en avant à  Las Vegas, de nombreux addictologues sont montés au créneau pour interdire la promotion de ce spiritueux, arguant qu'elle pourrait être dangereuse pour le public. 

Interrogé par le Las Vegas Review Journal, Michael Levy, directeur du centre d'addictologie de Las Vegas estime que "la promotion de cet alcool pourrait causer l'incompréhension du public, qui va penser que boire cette vodka ne va causer aucun dégât sur l'organisme, ce qui n'est pas le cas". Il a visiblement été entendu. Le gouvernement américain a interdit aux sociétés de spiritueux d'en faire la promotion. Néanmoins, cette vodka miracle semble séduire puisqu'elle est déjà  commercialisée dans 15 états aux Etats-Unis. De quoi préparer des vodka tonic un peu plus sereinement.

Sources : http://www.lexpress.fr/tendances/vin-et … 31032.html

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Mister No homme
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C'est un serpent médiatique cet alcool "sans gueule de bois". Merci de l'aborder, je voulais ouvrir un sujet ces derniers jours car il a de nouveau émergé.

http://www.20minutes.fr/sante/1936143-2 … ueule-bois

Fini la « gueule de bois » après une soirée trop arrosée. David Nutt, un scientifique britannique, a mis au point « Alcosynth ». Il s’agit d’un alcool synthétique qui imiterait les effets de l’ivresse durant deux heures tout en vous évitant d’hériter des effets néfastes et bien connus de l’alcool sur la santé.

Interrogé par The Telegraph, David Nutt explique : « Nous avons beaucoup de connaissance sur les effets de l’alcool sur le cerveau […] Nous savons où les bons effets de l’alcool sont activés dans le cerveau et nous pouvons les imiter. Mais en évitant les mauvaises zones, on évite les mauvais effets. »
Près de 90 combinaisons chimiques testées avant d’obtenir la précieuse formule

De fait, notre professeur en neuropsychologie à  l’Imperial College de Londres (Royaume-Uni) a testé près de 90 combinaisons chimiques avant d’obtenir sa précieuse formule « anti-gueule de bois ». Deux seraient même sur le point d’être commercialisées, même si personne pour le moment ne sait vraiment ce qui les compose.

>> A lire aussi : La Corée du Nord affirme avoir inventé le premier alcool garanti sans gueule de bois

En effet, celui qui fut un conseiller spécialisé dans les drogues du gouvernement britannique n’a pas souhaité partager la recette de son alcool synthétique. Reste que selon lui, « l’Alcosynth » remplacera l’alcool traditionnel d’ici à  2050. « Ce dérivé se trouvera dans les bars à  côté du whisky et du gin. Vous mixerez votre cocktail sans pour autant que cela endommage votre foie et votre cœur », promet ainsi David Nutt, qui, comme le rappelle L’Express, avait été remercié par le gouvernement après avoir affirmé en 2009 que prendre de l’ecstasy n’était pas plus dangereux que de monter à  cheval.

Vous mixerez votre cocktail sans pour autant que cela endommage votre foie et votre cœur », promet ainsi David Nutt

Là  par contre, j'ai un gros doute. Le G est lui aussi réputé sans gueule de bois, ça n'en fait pas forcément un produit plus safe que l'alcool.
Je me demande si certains effets biochimiques du G n'ont pas été imités.
A un moment donné, je me demandais même si ce n'était pas un coup de l'industrie pharma.
Un nouveau moyen de nous priver de l'essence des plantes quoi et de se mettre dans la poche un marché destiné à  l'agro-alimentaire.
Allez me prouver le contraire.

Or, selon les observations des chercheurs, les sujets interrogés avaient tendance à  sous-estimer leur consommation et leur état d’ébriété, car pour s’auto-évaluer, ils se comparaient aux autres personnes dans le bar. Or, si l’on cherche bien, on trouve toujours plus ivre que soi.

Plusieurs fois, j'ai trouvé dégun. Mais c'est bien pratique d'avoir autour de soi un exemple plus bourré ou qui consomme davantage.
ça sécurise, ça rassure toujours.
Patron, un déni !

Dernier point, je tenais à  parler d'une conséquence effroyable du réchauffement climatique et sortir des pathologies humaines pour parler de dame nature et des cultivars qu'on lui glisse sous le soleil.
Certains vins, en particulier les rouges sont meilleurs de nos jours les mauvaises années que les meilleures d'un point de vue climatique.
Avant, dans le bordelais où ailleurs, tu trouvais du sucre ou plutôt il avait disparu des épiceries, les stocks dévalisés pour pouvoir quand le soleil avait manqué ajouter du sucre pour après fermentation obtenir un degré d'alcool correct.
Ce process parfois encadré juridiquement se pratiquait souvent hors cadre pour augmenter les volumes en même temps que le niveau d'alcool. Pas terrible, mais les mauvaises années avec des conditions climatique pas favorables, les raisins ne contenaient pas assez de sucre, la chaptalisation s'imposait donc dans un certain cadre comme un processus parfois jugé de qualitatif.
De nos jours, les cultivars sont identiques, mais le soleil tape bien plus fort et les raisins sont de plus en plus sucrés, trop maintenant, car le vin peut prendre plus de deux degrés de plus d'alcool que ce qui se passait avant les années 90... Malheureusement, cela se fait au détriment du gout et de l'équilibre entre l'alcool et les "aromatiques".
Bref, un vin bien élaboré une bonne année va se retrouver à  14.5 degrès alors qu'une année moins chaude il ne fera que 12.5 et aura plus de chance de nous émerveiller le palais.
Bref, choisissez parfois les "mauvaises années".
C'est paradoxal mais c'est comme cela.
En Californie, certains viticulteurs ont essayé de travailler à  la française, avec le même matos génétique que dans le bordelais... Le climat de la Californie est assez différent de celui de la région bordelaise.
D'entrée de jeu, ils ont sorti des pifs beaucoup trop chargés en alcool.
Le climat de la région de bordeaux tend à  se rapprocher du climat de la Californie. Si ça continue de grimper sans que les génétiques ne changent, le vin de la région de bordeaux ressemblera davantage à  du porto.
Je n'ai rien contre le porto, mais à  table, j'ai du mal avec cet alcool, sauf avec du melon bien entendu.

Dernière modification par Mister No (06 octobre 2016 à  12:03)


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Sympa la vidéo :) On a le même genre de vidéos de prévention dans la salle d'attente du médecin des gens de mer, et comme ça passe en boucle et que comme chez chaque bon médecin qui se respecte il y a un peu de retard : on (les gens de mer) imprime peu à  peu le problème.. Mais alors?

D'un côté ça me fait chier d'être addict aux substances, mais d'un autre côté, pour reprendre jenesaisplusqui (Gandhi?) : ce n'est pas un signe de bonne santé mentale d'être bien adapté à  une société malade.
Triste constat mais c'est là  où j'en suis, impossible de ne pas cogiter sur tout ce qui tourne pas rond et donc obligé d'éssayer de m'évader.

J'ai un affect particulier en ce qui concerne la weed, beaucoup d'année de fumette derrière moi. Cependant je me rend compte depuis quelques mois (plutôt depuis les quelques années où je goûte à  d'autres plaisirs artificiels) que malgré que j'éssaie de m'en persuader : ce n'est pas le cannabis qui me réussit le mieux. Et même si je n'ai pas forcément "besoin" de me droguer dans le sens où je ne suis addict à  aucune drogue qui accroche physiquement, j'en ai besoin pour mon équilibre mental c'est indéniable.
Le problème étant que le cannabis me ralentit, avorte tous mes projets, me démotive dans plus de 50% des cas (donc trop) mais je continue à  l'aimer, par habitude et par passion (j'en ai cultivé, et je trouve personnellement que c'est une des drogues les plus complètes, sativa/indica, joint/vapo, douleurs/dépression etc).

Pour pas trop m'éloigner du 1er post auquel je répondais : pour moi on vit dans une société "travailliste" (je sais même pas si ça se dit) qui fait que le rapport entre le travail et la drogue est à  étudier de près. Car effectivement dans le monde de la pêche il y a une forte proportion d'addicts en tous genre et de tous niveaux; mais j'expliquerai celà  par le fait que c'est un métier difficile autant physiquement que mentalement, alors forcément quand on est à  terre on a besoin de "décompresser"..
L'équilibre universel, le ying/yang, toussa, tous ceux qui subissent beaucoup de pression ont besoin de la relâcher, chacun à  sa façon.

De toutes façons d'après moi tout le monde est addict : que ce soit aux opiacés, aux jeux d'argent, au pouvoir, à  l'adrénaline, à  l'amour ou ce que vous voulez wink Seul le niveau d'addiction diffère,

Dernière chose concernant le premier post : je suis en Bretagne et le rapport à  l'alcool est particulier surtout par chez moi. Des marins plus anciens que moi me racontaient comment c'était avant : les mecs embarquaient limite plus de vin rouge que de bouffe.. On peut pas nier le fait que la situation se soit améliorée big_smile
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D'un côté ça me fait chier d'être addict aux substances, mais d'un autre côté, pour reprendre jenesaisplusqui (Gandhi?) : ce n'est pas un signe de bonne santé mentale d'être bien adapté à  une société malade.

C'est de Krishnamurti  Amicalement
https://qqcitations.com/citation/188768


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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je suis en Bretagne et le rapport à  l'alcool est particulier surtout par chez moi. Des marins plus anciens que moi me racontaient comment c'était avant : les mecs embarquaient limite plus de vin rouge que de bouffe.. On peut pas nier le fait que la situation se soit améliorée

Dans les années 70/80, en Espagne, les pécheurs étaient parfois et souvent portés par leurs collègues moins def afin qu'ils puissent embarquer en sortie de boite de nuit.
La seule règle, c'était d'être à  l'heure avant d'embarquer. Personne ne se cachait pour fumer un joint ou tiser, ça a pas vraiment changé, sauf que la pêche et le poisson surtout n'existe plus vraiment.


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nBk homme
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prescripteur a écrit

D'un côté ça me fait chier d'être addict aux substances, mais d'un autre côté, pour reprendre jenesaisplusqui (Gandhi?) : ce n'est pas un signe de bonne santé mentale d'être bien adapté à  une société malade.

C'est de Krishnamurti  Amicalement
https://qqcitations.com/citation/188768

Merci :)

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mikykeupon homme
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Je ferme la discussion pour la recréer en blog afin qu'elle soit plus visible et lisible sur le site.
Pour se faire je vais créer un nouveau compte et aurait besoin de volontaires pour m'aider dans la tâche de tenir à  jour le plus régulièrement possible cette revue de presse.

Ca vas me prendre un certain temps pour retranscrire toutes les revues précédentes et je tiens à  m'excuser auprès de tous les participants car je ne pourrais rajouter les commentaires passés. Par contre vous pourrez toujours participer et les discussions seront plus clair car chaque revue aura son propre blog.

Amicalement,
Miky

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