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Voici une campagne de sensibilisation de l’Institut Maritime de Prévention qui s’attaque à un sujet tabou dans le monde de la mer : la consommation d’alcool et de drogues.
La campagne met en exergue la réalité de ces conduites addictives et les dangers qu’elles occasionnent pour tous les marins.
Un guide de prévention sur la consommation de substances psychoactives dans le secteur maritime a été édité pour donner toutes les informations sur les addictions, les conséquences sur le travail, les conduites à tenir en cas de marin dans un état anormal à bord, et les ressources pour aider les marins.
Cette campagne de prévention peut s’étendre à tous les usagers de la mer, aussi bien les marins que les plaisanciers, les véliplanchistes ou les surfeurs : la mer est suffisamment dangereuse comme ça ; pas la peine d’en rajouter en s’y aventurant sous l’effet de substances psychoactives.
Quand l’État paie le prix fort les dérogation de la loi Evin (Euro 2016)(2)
L'adjoint à la Mairie de Paris chargé der la santé dénonce une décision hypocrite de l’État qui, par la voix de ses préfets, a autorisé le sponsoring des "fan-zone", ces espaces qui permettent de suivre sur grand écran les retranscriptions de match de l'Euro 2016, par une marque de bière, et la RATP a recouvrir entièrement ses quai de métro par de la publicité pour de l'alcool.
Maroc : chasse aux buveurs d’alcool pendant le ramadan(3)
Le ramadan est fini et les bars et autres lieux nocturnes au Maroc peuvent enfin rouvrir. Durant le mois sacré, des instructions strictes ont été données par les autorités pour ne pas servir de l’alcool aux musulmans mais cette restriction a généré tout de même quelques ratés.
Les Français ont été un peu plus raisonnables en 2015 (4)
Les ventes d'alcool ont légèrement baissé l'an dernier. Mais si le volume a baissé, la valeur a progressé.
Canada : L'alcool sera exclu d'une entente sur le commerce interprovincial(5)
L'alcool ne fera pas partie de la nouvelle entente que négocient les provinces pour faciliter le commerce intérieur, selon le gouvernement du Nouveau-Brunswick.
Des chercheurs tirent la sonnette d'alarme concernant une nouvelle tendance constatée sur les campus américains : remplacer la nourriture par l’alcool pour éviter de grossir.(6)
Après le « binge drinking » (le fait de s'alcooliser de manière excessive et rapide) et la « presque anorexie », la « drunkorexie » fait son apparition sur les campus américains. Aussi appelée « alcoolorexie », ce phénomène serait un mélange de consommation rapide de boissons alcoolisées et d’anorexie mentale. En somme, un cocktail ravageur. Le principe est simple : remplacer les calories des repas par celles de l’alcool pour éviter de grossir et se sentir ivre rapidement tout en ayant l’estomac vide. Les conduites sont similaires à celles d’un trouble classique d’anorexie - sauter un repas, se faire vomir ou pratiquer un sport intense - avec en prime la prise d’alcool.
Sources :
(1) http://blog.surf-prevention.com/2016/07 … on-marins/
(2) http://www.atlantico.fr/decryptage/20-p … 56961.html
(3) http://www.bladi.net/maroc-chasse-buveu … 45761.html
(4) http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise … 01604.html
(5) http://ici.radio-canada.ca/regions/atla … cial.shtml
(6) http://www.dhnet.be/actu/sante/la-drunk … 4c43821885
http://madame.lefigaro.fr/societe/la-dr … 716-115253
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mikykeupon a écrit
la mer est suffisamment dangereuse comme ça ; pas la peine d’en rajouter en s’y aventurant sous l’effet de substances psychoactives.
Là je ne peut etre que d'accord et pas que pour la mer.
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je sais que je l'ai posté il y a peu pour annoncer leur concert, mais elle va très bien dans ce fil.
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Là je ne peut etre que d'accord et pas que pour la mer.
Oui, le marins sont à la drogue ce que les cyclistes sont au dopage, ils sont particulièrement visés dans les médias. D'ailleurs, il serait bien de regrouper les métiers pénibles où le recours au drogue est assez courant. Cannabis, stimulants, opiacés, alcool, 4 mots clés pour appréhender d'autres secteurs, je pense en particulier à la restauration.
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En fait le résultat montre surtout que les personnes étant en centre toute la journée pour avoir leur doses d'alcool toutes les 90 min ont moins d'altercation avec la police et sont moins hospitalisés.
A titre personnel je pense plus que c'est l'encadrement des personnes que le fait de boire un verre régulièrement qui donne ces résultats.
2 Normandie : encore une personne qui aurait mieux fait d'écouter David TMX et spécialement sa chanson "Dans le 55" issu de son dernier album "L'homme bretzel". Dans cette chanson le chanteur conseil au gens de passer aux voitures sans permis, comme-ça pas de risque de retrait du dit permis de conduire...
3 Texas : des chercheurs ont réussi a identifier le neuronne de la sobriété. Génial, seulement ce neurone se désactive avec..... de l'alcool. Mais bon, les recherchent avancent, et peut-être un jour nous pourrons se servir de cette découverte.
4 Etude :Pourquoi l'alcool fait-il uriner ? En voilà une question existentielle. En tout cas cette information m'a parut indispensable à vous transmettre, histoire de se la raconter durant les apéro .
En fait, l'absorption d'alcool provoque la suppression d'une hormone antidiurétique (ADH), dont le rôle est de retenir plus longtemps certains fluides pour en extraire le plus de substances possible. Moins il y a d'ADH dans le corps, moins bien sont recyclés les liquides et la quantité d'urine présente dans la vessie augmente.
Il y a un délai avant que l'alcool fasse effet sur l'ADH, d'où les envies soudaines.
Sur ce, à la votre, bonne semaine et surtout, prenez soin de vous.
Sources :
1 - https://8e-etage.fr/2016/07/08/canada-b … lcoolisme/
2 - http://www.paris-normandie.fr/actualite … 4vJANZb_VO
3 - https://www.santelog.com/news/addiction … asuite.htm
http://www.topsante.com/medecine/addict … sme-612268
4 - http://fr.canoe.ca/hommes/culture/archi … 61204.html
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1 Canada : Ah, le Canada. Décidément il va falloir que je m'y installe. Non content d'avoir un excellent système de santé, des chercheurs canadiens sont en train de tenter de prouver que de boire environ 1L de vin par jour permettrai de réduire l'addiction au produit.
Certains hôpitaux du sud-ouest donnent la possibilité de commander du gros rouge pour les repas. Du coup, j'imagine qu'un alcoolodépendant doit trouver moins éprouvant de programmer une intervention.
Vous prendrez de la skunk avec votre café ?
Il y a un délai avant que l'alcool fasse effet sur l'ADH, d'où les envies soudaines.
ça n'excusera jamais ceux qui pissent dans la caisse du chat.
Dernière modification par Mister No (18 juillet 2016 à 10:14)
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Sources :
(1) http://www.i24news.tv/fr/actu/technolog … ncer-etude
http://m.shemsfm.net/fr/actualite/l-alc … cer-145866
(2) http://quebec.huffingtonpost.ca/2016/07 … 43816.html
(3) http://www.cosmopolitan.fr/,boire-ensem … 966933.asp
https://munchies.vice.com/fr/articles/l … nchiesfrfb
http://psychsocgerontology.oxfordjourna … 3.abstract
(4) http://www.sciencepresse.qc.ca/actualit … z-primates
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Hier mal vue, la consommation d'alcool par les héroïnes de feuilletons américains s'est progressivement banalisée. Explications illustrées.
Aux États-Unis, le vin est une histoire de filles et d'émancipation. Vous ne me croyez pas ? C'est pourtant ce que les séries télévisées américaines nous montrent, de Dallas (diffusée entre 1978 et 1991) à The Good Wife (2009-2016).
Au début, il était une fille qui se cachait pour boire. Elle vivait dans une grande maison. C'était il y a longtemps, dans les années 1980. Sue Ellen possède alors chacun des accessoires qui font la preuve de sa réussite : le négligent et richissime époux-homme-de-pouvoir, la demeure avec piscine, les bijoux, la garde-robe et le brushing de la cliente habituée de Neiman Marcus, grand magasin de luxe de Dallas. « Première femme au foyer désespérée », dira Linda Gray, l'interprète de Sue Ellen, elle voit sa vie réglée sur le mode ostentatoire d'une oisiveté opulente dont le corollaire est une consommation hyperbolique d'alcool.
Cette addiction lui tient lieu d'identité. Si l'alcool atténue un mal de vivre de grande fille riche, cette fragilité n'est jamais revendiquée. Pour maintenir la fiction de femme privilégiée, Sue Ellen cache dans les coussins du canapé ses bouteilles de bourbon, de gin ou de vin. Son personnage est l'héritier de l'indien imbibé du western classique : l'ivresse atténue son mal de vivre sans parvenir à effacer totalement la conscience de sa propre déchéance.
Le cycle dépendance-sevrage-rechute comme moteur scénaristique de la série. Le retour de Dallas en trois ultimes saisons (2012-2014) a rejoué l'alcoolisme de Sue Ellen, ses batailles pour la sobriété et ses rechutes à répétition, comme le montre un des visuels utilisés pour la promotion de la dernière saison.
Adieu l'alcoolisme honteux et solitaire
Mais depuis la fin de la série originelle de Dallas, les héroïnes se sont davantage affirmées dans le paysage télévisé. Cette affirmation s'est faite par le collectif. La solidarité féminine n'est plus du domaine de l'exceptionnel, elle est devenue une figure imposée de la fiction sur le petit écran : aux trois Drôles de dames (1976-1981) a succédé une pléthore de bandes de copines dont la dernière incarnation serait Girls (2012). L'évolution du modèle (ou stéréotype) féminin représenté s'accorde avec un changement de mœurs.
Et si le Chardonnay de Bree Van de Kamp semble un écho du bourbon de Sue Ellen, les Desperate Housewives (2004-2012) ont aussi su boire sans se cacher. Elles boivent ensemble autour d'une soirée de poker entre filles ou sortent une bouteille de vin blanc pour célébrer une réussite ou oublier un échec. Dans cette banlieue californienne, le vin a deux usages, comme antidépresseur à consommer seule et comme accompagnement de soirées impromptues entre filles. Dans les deux cas, il s'agit toujours d'une consommation à la maison.
Le verre de vin comme accessoire de mode…
À New York, on n'en est plus là . Les héroïnes de Candace Bushnell, auteur de Sex and the City (1998-2004) et de Lipstick Jungle/Les reines de Manhattan (2008-2009), ont l'alcool festif et décomplexé. Femmes actives aux carrières enviables, elles sortent beaucoup. Si autour de Carrie Bradshaw on apprécie les cocktails, les femmes de Lipstick Jungle sont devenues des adeptes du vin.
Signe distinctif, marqueur social : le vin est l'attribut d'un milieu social, une classe aisée urbaine et d'un personnage, la femme active. Il se boit rouge, dans un verre cristallin de taille impressionnante à l'aune française – ce verre semble capable d'absorber une demi-bouteille. C'est ce que l'on boit en soirée que l'on sorte entre copines ou avec son amoureux, c'est aussi ce que l'on boit seule. La scène typique vue et revue dans les séries est celle d'une femme élégante, rentrant chez elle en fin de journée. Les enfants ne sont pas encore rentrés, elle a du temps pour elle. Il est 17 heures, il est 19 heures, il est 22 heures. Les deux premières choses qu'elle fait sont se déchausser et se servir un verre de vin.
Ce moment est filmé comme un temps pour soi, une parenthèse dans la journée qui permet de quitter sa persona sociale pour se retrouver. Si la taille du verre pouvait suggérer une forme d'alcoolisme mondain, la buveuse assume ce verre sans honte ni remord. Il est légitime. L'effet de légitimité pour le spectateur et la spectatrice est bien sûr renforcé par la répétition de cette image, de série en série, depuis le milieu des années 2000.
... ou comme « marqueur » social
À l'écran, le vin accompagne l'entrée dans la vie d'adulte de femmes plus indépendantes. Il devient le marqueur dans la fiction de l'émancipation féminine, à mille lieues du réconfort solitaire qu'y trouvait Sue Ellen. Il tient dans la série The Good Wife (2009-2016) un rôle d'attribut de façon exacerbée. En sept saisons, la série montre l'évolution d'une épouse devenant un individu, une femme qui tient debout toute seule, sans bande de copines ni mari. Épouse trompée d'un ambitieux politicien, Alicia réagit à l'infidélité en reprenant une carrière d'avocate interrompue 20 ans plus tôt.
Quand elle rentre chez elle de plus en plus tard, accaparée par cette récente carrière, elle endosse le double geste iconique de l'active urbaine : quitter ses escarpins et se servir un verre. Et si la série évoque tardivement la dépendance à l'alcool, c'est le personnage d'Alicia qui le fait avec un sens de l'autodérision qui la montre malgré tout tentant de rester en contrôle. L'ultime épisode de la série la voit quitter son conjoint ; ce dernier, en partageant un dernier verre avec elle, lui confesse son horreur du vin – il n'en a jamais bu que pour lui faire plaisir. Un verre de rouge comme marque distinctive d'une femme à la reconquête de son existence ?
Le vin, produit longtemps soumis à la prohibition aux États-Unis, dont la vente et la consommation restent très contrôlées des deux côtés de l'Atlantique, semble avoir pris une autonomie autant par rapport au législateur que par rapport aux viticulteurs et distributeurs. La fiction contemporaine en a fait un produit iconique, moins désirable que légitime, indispensable à la panoplie de toute femme accomplie. Le vin est devenu un élément narratif signe de la réussite sociale et de l'accomplissement au féminin. Je vous invite à repérer désormais l'apparition de ce verre de rouge dans les séries – et peut-être aurez-vous alors un verre à la main. Pour ce qui est de l'influence d'images sur nos comportements réels, c'est là une autre histoire.
*Eve Lamendour est maître de conférences en sciences de gestion à l'université de La Rochelle.
[small]Source : Lepoint
D'ailleurs il y a même une vidéo qui tourne en ce moment sur le net se voulant comme une alternative au jeux Pokemon GO, mais pour les mères de famille. Je vous laisse savourer la vidéo.[/small]
Université: pour lutter contre le viol, Stanford bannit l’alcool fort du campus
L'université de Stanford vient de bannir la consommation d'alcool fort pour les étudiants de premier cycle après un scandale lié à une agression sexuelle.
Tout commence avec une affaire de viol énormément médiatisée qui s’est déroulée dans l’université américaine de Stanford. The Guardian révèle que le le vice-recteur délégué aux affaires étudiantes de l’université, Greg Boardman, a tout simplement interdit la consommation, la vente et le trafic de bouteilles d’alcool fort sur le campus universitaire pour les étudiants de premier cycle. Le but de cette politique est de « réduire la disponibilité et l’accessibilité de l’alcool fort et fait partie d’un effort plus large de changement significatif de la culture du campus autour de l’alcool », explique l’équipe dirigeante de Stanford dans les colonnes du journal britannique. En effet, cette mesure arrive après les événements du 17 janvier 2015 où une étudiante en état grave d’ébriété a été violée à l’université de Stanford par un étudiant nommé Brock Turner, lui aussi saoul.
La thématique de l’alcool à l’université en débat ?
Mais si les faits sont impardonnables, l’étudiant avait organisé sa défense autour d’une thématique, celle de la culture de la fête et de l’alcool dans le monde de l’université aux Etats-Unis. La vicitme avait d’ailleurs répondu dans une lettre ouverte qui avait été publiée sur le site américain Buzzfeed en déclarant que « l’alcool n’est pas une excuse. Réalises-tu qu’avoir un problème de boisson est différent de boire puis d’essayer de force d’avoir une relation sexuelle? Montre aux hommes comment respecter les femmes, pas comment boire moins ». L’étudiant en question avait simplement été condamné à six mois de prison ce qui avait déclenché la polémique outre-Atlantique jugeant la condamnation trop clémente pour l’étudiant. Certains étudiants de l’université avaient même profité de la remise de diplôme pour la transformer en manifestation.
Une bonne idée de l’université ? Ou une mise en danger des étudiants
Pour l’université, bannir l’alcool fort est primordial car sa consommation « met en danger les étudiants », déclare au Guardian Michele Landis Dauber, une professeure de droit de l’université de Stanford, en insistant sur le fait que « cela (la consommation d’alcool) devient de plus dramatique et encourage à pratiquer une consommation abusive et rapide dans un espace public ». Une lettre envoyée au recteur de l’université en mars 2016 explique que chaque année, plus de 1800 étudiants mouraient à cause des accidents causés par la consommation d’alcool. La lettre expliquait aussi que près de 100 000 cas de violence sexuelle étaient liées, eux aussi, à la consommation d’alcool. Michele Landis Dauber explique malgré tout qu’une telle mesure peut être dangereuse pour les étudiants. En effet, une telle interdiction pourrait les forcer à consommer de l’alcool de manière secrète et donc sans contrôle.
[small]Source : MCETV[/small]
Une autre publicité d'Éduc'alcool sème la controverse
Après s'être attiré plusieurs critiques au début du mois pour une publicité jugée transphobe, Éduc’alcool est encore dans l'eau chaude.
Une nouvelle publicité de l'organisme, diffusée dans plusieurs cégeps et universités, est jugée sexiste et âgiste.
L’affiche met en scène une femme dans la cinquantaine qui touche les épaules d’un jeune homme. Elle tient dans sa main une carte sur laquelle est écrit le numéro de téléphone du jeune homme. Le slogan de la publicité est «as-tu vu à qui t’as donné ton numéro?».
La publicité a suscité de vives réactions dans les médias sociaux.
La photo d’un policier valaisan en train de déguster une bière en tenue de travail a agité les réseaux sociaux: a-t-on vraiment le droit de boire en uniforme?
Un policier municipal buvait tranquillement une bière à Savièse (VS) mardi dernier à 16 h, lorsqu’il a été épinglé par un utilisateur de smartphone. Une image aussitôt postée sur les réseaux sociaux et qui a rapidement créé une vague d’émotion chez les internautes, choqués par le mélange alcool-uniforme. Après enquête au sein de la commune, il s’avère que l’agent lynché par l’opinion publique buvait en dehors de ses heures de travail. Mais une question demeure: peut-on consommer de l’alcool en uniforme?
Tolérance zéro
A la commune de Savièse, on dédramatise. «Il s’agit d’une non polémique, assure Michel Dubuis, président du Conseil communal. La tolérance zéro s’applique aux heures de service. Or cette contrainte n’est pas valable pour le cas de mardi.» Du côté de la police valaisanne, la réserve est de mise: «Je ne commenterai pas une affaire qui ne concerne pas l’un de nos membres», souligne Jean-Marie Bornet, porte-parole. Les forces de l’ordre genevoises, pour leur part, ne tolèrent aucun écart: «Notre institution est régie par une directive stipulant que les policiers doivent présenter dès la prise de service un taux d’alcool de 0‰», informe Jean-Claude Cantiello, attaché de presse.
Les règles sont encore plus strictes à l’armée. «Compte tenu du danger que le fait de conduire des machines puissantes ou de porter des armes implique, les soldats ne doivent pas boire en dehors de leurs heures de sortie, qui ont lieu deux à trois fois par semaine, insiste Daniel Reist, du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports. Les sanctions disciplinaires peuvent aller jusqu’à la prison, selon la gravité d’un acte provoqué par l’alcool.»
Dans les hôpitaux, l’abstention totale est aussi de mise. «La consommation de boissons alcoolisées sur le lieu de travail est évidemment interdite, affirme Nicolas de Saussure, porte-parole des HUG. De même, il est prohibé de se présenter au travail en ayant bu auparavant. Si cette règle n’est pas respectée, un entretien est organisé avec le chef de service et le responsable RH. La suite dépend de la gravité. Cela peut aller d’un avertissement à un blâme, voire à la participation à un programme spécifique de prévention et de soins.» Même son de cloche aux CFF, qui tiennent à la sobriété de leurs contrôleurs: «Il est interdit de boire en uniforme, assure Jean-Philippe Schmidt, porte-parole des CFF. Dans un tel cas, le collaborateur s’expose à des sanctions.» Une prise de position unanime entre les corps de métier qui génère tout de même une autre question: la société devient-elle trop intolérante? (Le Matin)
[small]Source : Lematin[/small]
Alcool : une cause de spasmophilie
La spasmophilie est caractérisée par un ensemble de symptômes causés par un état d'anxiété ou par une phobie aigüe. Bien que les recherches orientent l'origine de cette affection vers une carence en certains minéraux, certaines substances comme l'alcool peuvent déclencher ou aggraver une crise de spasmophilie.
Qu'est-ce que la spasmophilie ?
La spasmophilie est un syndrome lié à un état important de peur, de stress ou d'anxiété. Elle se caractérise par une réponse disproportionnée par rapport à une situation ou un objet qui va créer une angoisse (anxiogène) ou une peur (phobogène). Elle se manifeste par deux grands types de symptômes :
- Les symptômes musculaires ou neuromusculaires (hyperexitabilité musculaire) : contractures au niveau du visage et des mâchoires, tressautements de l'oeil ou des muscles du corps (fasciculations), douleurs et crispations des mains ("main de canard") et des muscles du corps, fourmillements et crampes dans les membres...
- Les symptômes neurologiques : agitation, impossibilité à se concentrer, maux de tête, confusion, hyperventilation ou au contraire manque d'air et sensation d'étouffement, oppression thoracique, sensation de "boule" dans la gorge, difficulté à déglutir ("dysphagie haute"), problèmes digestifs (crampes, brûlures d'estomac, vomissements, nausées), douleurs intestinales, ballonnements, vertiges, pertes de connaissance ou sensation de perdre connaissance, sensation de chaud/froid, sueurs, frissons, picotements dans les extrémités ou sur le visage, douleurs prémenstruelles violentes ou contractions utérines chez la femme...
L'alcool peut-il être la cause de la spasmophilie ?
Comme d'autres substances telles que certains médicaments, les drogues et le café, l'alcool n'est pas à l'origine de la spasmophilie, mais peut déclencher ou aggraver une crise de spasmophilie. Une personne spasmophile qui consomme de l'alcool perd plus facilement le sens de réalité et ses repères. L'alcool va amplifier la situation ou le facteur anxiogène ou phobogène.
[small]Source : medisite[/small]
Alcool : «La psychologie des jeunes, c'est d'essayer»
Anxiolytiques, somnifères, opiacés... De nombreux traitements peuvent interagir avec l'alcool, avec pour conséquences des effets indésirables parfois graves. Des nausées, au coma, en passant par l'arrêt respiratoire, les effets de l'éthanol, combinés à certaines molécules, sont complexes.
Deux scénarios sont généralement possibles. Soit l'alcool retarde la dégradation du médicament, allongeant son action dans l'organisme et ainsi ses effets secondaires. Soit, à l'inverse, l'éthanol accélère la digestion des molécules, rendant le traitement beaucoup moins efficace.
Les médicaments du système nerveux : l'association la plus dangereuse
Globalement, l'alcool agit sur le système nerveux central. Il joue ainsi un rôle dépresseur sur le cerveau, tout comme d'autres médicaments, tels que les anxiolytiques, les somnifères, les neuroleptiques et les sédatifs. En agissant sur les mêmes récepteurs, l'alcool va booster les effets de ces médicaments, en particulier les effets sédatifs. Ce mélange est donc totalement à proscrire car, au delà de la somnolence ou de la confusion, la combinaison peut entraîner des détresses respiratoires, le coma, voire la mort.
Ces contre-indications concernent également les opiacés ou certains antihistaminiques. Selon le Centre de contrôle des maladies américains (CDC), l'alcool est impliqué dans 22% des décès causés par un antalgique opiacé. Une chose est sûre donc : l'alcool est très fortement déconseillé en cas de traitement anxiolytique, hypnotique, opiacé ou encore neuroleptique.
Vigilance accrue pour les antiépileptiques et certains anticoagulants
Si l'alcool peut amplifier, de manière parfois violente, les effets secondaires de certains médicaments, il peut aussi, à l'inverse, accélérer leur digestion et donc limiter leur efficacité. "L'éthanol est une petite molécule facilement résorbée par la muqueuse digestives, 80% l'étant au niveau intestinal", explique l'Inserm, dans une expertise collective. Dans le système digestif, l'alcool va monopoliser les mêmes enzymes que certains médicaments, entrant alors en compétition avec ces traitements. Selon les molécules, soit le métabolisme du traitement est accéléré, soit il est ralentit.
Par exemple, une consommation quotidienne d'alcool, combinée à un traitement antiépileptique, le rendra moins efficace. Le corps, en éliminant plus rapidement le traitement, expose donc le patient à des risques de crises [1]. A l'inverse, l'alcool peut ralentir la dégradation de certaines molécules, boostant ainsi leurs effets. C'est par exemple le cas de la warfarine, qui prévient la formation de caillots sanguins. Mélangée à l'alcool, cette molécule rend le sang encore plus fluide et expose à des risques d'hémorragies.
Interdiction totale pour certains traitements, au cas par cas
Les interactions alcool-médicament sont donc complexes, et doivent être prise au cas par cas. Une poignée de médicaments, moins courants, sont totalement contre-indiqués, comme les traitements antimycosiques oraux, l'acitrétine et le méthotrexate.
Plus généralement, les effets délétères des mélanges varient beaucoup en fonction de la dose et de la durée d'alcoolisation. Par exemple, consommés de manière chronique, alcool et paracétamol entraînent des lésions hépatiques. Mais à petite dose, ponctuelle, les problèmes restent très limités !
Quoi qu'il en soit, il ne faut jamais arrêter un traitement sans avis médical, même pour une soirée arrosée ! L'idéal est de limiter au maximum sa consommation d'alcool et de se référer à la notice du médicament ou aux conseils de son médecin ou pharmacien.
[1] En cas de consommation quotidienne excessive d'alcool, il est déconseillé d'arrêter de boire subitement car cela peut provoquer des crises d'épilepsie. Mieux vaut consulter le médecin.
Source principale : Alcool - Effets sur la santé, Les interactions entre alcool et médicaments. Expertise collective de l'Inserm
Et alcool et pilule ?
Voilà un mélange qui a priori ne fait pas peur. Et pourtant ! S'il n'existe pas à proprement parler d'interactions chimiques entre contraceptif oraux et éthanol, une forte alcoolisation peut tout de même provoquer des vomissements. Dans ce cas, si les vomissements ont lieu moins de quatre heures après la prise de pilule, il existe des risques de grossesse non désirée.
[small]Source : France TV info[/small]
Ils se jettent ivres depuis des balcons: une étude consacrée au "balconing"
Le "balconing", qui consiste à sauter dans une piscine depuis un balcon, est un phénomène dangereux et populaire, particulièrement en Espagne. A tel point que des médecins ont décidé d'y consacrer une étude.
Cette folie, baptisée "balconing", a déjà fait de nombreux morts en Espagne. Le principe, aussi dangereux qu'idiot, consiste, pour de jeunes touristes ivres ou drogués -surtout britanniques- à risquer leur vie en plongeant dans une piscine depuis un balcon. Et le phénomène a pris tellement d'ampleur dans l'archipel espagnol des Baléares que des médecins de l'hôpital universitaire Son Espases de Palma de Majorque ont décidé d'y consacrer une étude.
Au total, l'établissement a traité 46 blessés pendant la période de l'étude -de 2010 à 2015. Plus de 60% étaient des Britanniques, suivis par les Allemands et les Espagnols. A une exception près, tous étaient des hommes, âgés de 24 ans en moyenne. Ils avaient consommé de l'alcool quasiment à chaque fois et de la drogue dans 40% des cas. Et en moyenne, ils avaient chuté de huit mètres...
"Nous nous attendions à trouver une sorte de problème mental"
Le "balconing" englobe les pratiques dangereuses de ceux qui se jettent du balcon de leur hôtel ou de leur appartement pour plonger dans la piscine mais aussi de ceux qui tombent en tentant de passer d'un balcon à un autre ou en se penchant dangereusement.
"Au départ, nous nous attendions à trouver qu'ils avaient une sorte de problème mental ou qu'ils buvaient beaucoup au quotidien, explique Juan Jose Segura, chirurgien et principal auteur de l'étude. Mais non, ce sont des types normaux qui, dans un contexte festif, prennent les mauvaises décisions".
"C'est seulement la pointe de l'iceberg d'un phénomène majeur: le tourisme low cost impliquant des jeunes gens qui viennent pour le soleil, la plage et la consommation d'alcool à l'excès", ajoute le chirurgien. Tous prennent le risque de souffrir de différents accidents, notamment de la circulation, ou de rixes... Tout tourne autour de l'excès d'alcool", insiste-t-il.
"Un rite d'initiation"
Le phénomène est "endémique," explique aussi Xavier Gonzalez, chef du service de chirurgie de Son Espases. "Cela apparaît comme un rite d'initiation pour certains touristes dont les parents étaient déjà venus ici quand ils étaient jeunes".
Les autorités des Baléares ont tenté d'enrayer l'épidémie en distribuant des tracts de mise en garde ou en infligeant des amendes. Et "quand les hôteliers voient arriver un groupe de jeunes, ils ne leur assignent plus des chambres dans les étages mais au rez-de-chaussée", relève Xavier Gonzalez.
"Alcool et balcons ne vont pas ensemble"
En 2012, le ministère des Affaires étrangères britannique a publié des tracts intitulés "alcool et balcons ne vont pas ensemble". Ils relataient le cas d'un garçon de Liverpool, Jake Evans, tombé en 2011 d'un septième étage de Magaluf aux Baléares alors qu'il était ivre.
"Dans ma chute, j'ai heurté chacun des balcons" du dessous, avait raconté Jake, et "j'ai atterri dans une chaise longue qui (...) m'a probablement sauvé la vie". J'ai eu le crâne fracturé, les dents de devant cassées qui ont percé ma lèvre supérieure, le poignet droit cassé de même que tous les doigts de ma main droite", énumère-t-il. "J'ai des problèmes récurrents avec mon dos et mon poignet droit et j'en aurai sans doute toujours selon les médecins", conclut-il.
[small]Source : l'express[/small]
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Dernière modification par Viegroo Senior du turfu (30 août 2016 à 22:22)
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Selon une étude, les couples qui prennent des cuites ensembles durent plus longtemps
Je débute une thérapie de couple dès l'apéro de ce soir.
Dernière modification par Mister No (13 septembre 2016 à 09:20)
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Cette semaine dans la revue de presse alcoolique :
- Alcool et nourriture
- Perception de l'ivresse
- Suisse : éthylomètre
- Les lycéens boivent moins
- Une vodka bonne pour la santé ?
Alcool et nourriture
Quand vous buvez de l'alcool, il vous arrive probablement régulièrement, si vous êtes des carnivores invétérés, que vous soyez pris d'une énorme envie de manger un bon gros burger bien gras ou une poutine. Avouez, vous vous dites moins souvent: «Tiens, je vais prendre une salade aux concombres avec quelques tomates, ça va me faire du bien». Pourquoi ?
L'alcool augmente notre sensation de faim et l'attrait pour la nourriture salée et sucrée. Sous l'effet de boissons alcoolisées, le cerveau humain se dérègle. Il enlève les inhibitions et le sentiment de satiété est perturbé, ce qui nous pousse à manger des aliments riches en calories. Ainsi, sous l'effet de l'alcool, notre cerveau «pense» que ces aliments sont totalement inoffensifs pour notre corps. Une erreur d'appréciation que vous devrez réparer au gym.
Source : http://fr.canoe.ca/hommes/culture/archi … 10344.html
Perception de l'ivresse
Les consommateurs ont tendance à sous-estimer leur état d’ébriété lorsqu’ils sont entourés d’autres buveurs dans un environnement alcoolisé.
Etes-vous soûl ? A cette question, votre réponse risque de sensiblement différer selon les contextes – et ce, à quantité égale d’alcool consommée. La perception de l’ivresse serait fortement liée aux circonstances sociales dans lesquelles cette ivresse s’inscrit, selon une étude publiée dans le BMC Public Health(1).
Pour parvenir à ce constat, les auteurs ont abordé 1 862 personnes âgées de 27 ans en moyenne, rencontrées dans les bars de la ville. Ils ont évalué les taux d’alcoolémie dans leur souffle, et les ont interrogées sur leur sentiment d’ivresse ainsi que sur leur conscience des risques associés à la biture.
De l'art de se comparer
Plusieurs questions ont été posées aux jeunes consommateurs. « À quel point êtes-vous ivre en ce moment ? », « Avez-vous beaucoup bu ce soir ? », ou encore « Si vous buvez autant que vous l'avez fait ce soir toutes les semaines, pensez-vous que cela puisse être nocif pour votre santé ? ».
Or, selon les observations des chercheurs, les sujets interrogés avaient tendance à sous-estimer leur consommation et leur état d’ébriété, car pour s’auto-évaluer, ils se comparaient aux autres personnes dans le bar. Or, si l’on cherche bien, on trouve toujours plus ivre que soi.
Selon les auteurs, une personne alcoolisée dans un environnement imbibé a tendance à avoir une perception erronée de son état d’ivresse, de son niveau de consommation et des risques associés. Plus il y a de personnes ivres dans la pièce, plus l’auto-évaluation est biaisée, selon les chercheurs qui suggèrent qu’il existe des environnements intrinsèquement délétères.
« On pourrait essayer de trouver un moyen de réduire la consommation excessive d'alcool en utilisant des stratégies basées sur ces conclusions – en essayant, par exemple, de diminuer le nombre de gens ivres dans les lieux où l'alcool est consommé », écrivent les auteurs. Une idée originale… mais plus facile à proposer qu’à exécuter !
Sources : http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/ … e-contexte
(1) - http://bmcpublichealth.biomedcentral.co … 016-3469-z
Suisse : éthylomètre
La police utilisera de nouveaux éthylomètres avec force probante. Leurs résultats seront utilisables devant les tribunaux, sans prise de sang.
Dès le 1er octobre, le taux d'alcoolémie au volant sera mesuré à l'aide de nouveaux éthylomètres. Les prises de sang ne seront faites qu'exceptionnellement. Ce nouvel outil sera introduit petit à petit, car tous les cantons n'en sont pas encore dotés.
Des contrôles de l'alcool dans l'air expiré sont déjà pratiqués au moyen d'un éthylotest, précise l'Office fédéral des routes (OFROU) mardi dans un communiqué. Mais actuellement, les résultats n'offrent une preuve suffisante qu'en dessous de 0,80 pour mille et lorsque l'intéressé le reconnaît par sa signature. Dans tous les autres cas, il est nécessaire de recourir à une prise de sang pour prouver l'ébriété, ajoute l'OFROU.
Les nouveaux éthylomètres mesurent la concentration d'alcool dans l'air expiré de manière si précise et fiable que le résultat aura force probante devant le tribunal. Afin d'exclure toute erreur, l'appareil effectue deux mesures indépendantes sur la base du même échantillon d'air en l'espace de quelques secondes.
Le résultat ne peut être utilisé que si les deux mesures obtiennent la même valeur. Par ailleurs, seuls les appareils de mesure homologués et régulièrement vérifiés par l'Institut fédéral de métrologie (METAS) peuvent être utilisés.
Mêmes sanctions
Cette nouvelle méthode ne vise plus à déterminer la quantité d'alcool dans le sang mais la concentration d'alcool dans l'air expiré. Ce qui implique un changement de l'unité de mesure et des valeurs de référence.
Celles-ci ne s'affichent plus en pour mille (gramme d'alcool par kilogramme de sang), mais en milligramme d'alcool par litre d'air expiré. Ainsi, 0,5 pour mille d'alcool dans le sang correspond désormais à 0,25 milligramme d'alcool par litre d'air expiré, tandis que 0,8 pour mille équivaut à 0,4 milligramme par litre.
Les valeurs sont donc divisées par deux, mais correspondent aux valeurs-limites actuelles. La réglementation reste la même, souligne l'OFROU.
Néanmoins, les contrôles d'alcoolémie par prise de sang ne disparaissent pas entièrement. Par exemple en cas de soupçon de consommation de stupéfiants ou de médicaments, consommation d'alcool, de maladie des voies respiratoires ou après un accident. Les conducteurs concernés qui le souhaitent peuvent également demander une prise de sang afin de déterminer leur capacité à conduire.
Contrôles simplifiés
Le Touring Club Suisse (TCS) attend de l'introduction des éthylomètres avec force probante qu'elle simplifie non seulement les contrôles pour la police, mais aussi qu'elle les rende plus rapides et moins coûteux pour les usagers de la route. Les prises de sang systématiques et onéreuses faites à l'hôpital sont dès lors abandonnées.
Pour le TCS, il est toutefois important que les automobilistes puissent toujours avoir recours à une prise de sang au cas où ils doutent du résultat du test d'haleine. La police a par ailleurs l'obligation d'en informer les conducteurs.
Le TCS profite de l'occasion pour rappeler que l'ivresse au volant représente un véritable risque pour le trafic routier. En Suisse, 17% des accidents avec des blessés graves ou des morts sont dus à l'alcool. L'an dernier, l'alcool a joué un rôle dans un millier d'accidents avec blessés légers ou graves et 33 morts. Il convient donc de renoncer à l'alcool avant de prendre le volant, recommande le TCS.
Source : http://www.tdg.ch/suisse/nouvel-outil-s … y/10062980
Les lycéens boivent moins
D’après une enquête parue cette semaine, la consommation d’alcool, de tabac et de cannabis décline chez les lycéens. Compte-rendu en détails, pour voir où vous vous situez.
Les lycéens d'aujourd'hui boivent moins que leurs aînés. On a des preuves. Comme cette étude de l'Espad (European School Survey Project on Alcohol and Other Drugs), conduite entre avril et juin 2015, qui examiné les pratiques psychotropes de quelque 6642 lycéens français, mais aussi d'adolescents de 15 et 16 dans les autres pays européens. Les chiffres, rendus publics le 20 septembre par l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies, sont catégoriques : les jeunes ados sont moins portés sur l'alcool et la fumette que la génération précédente.
84% des adolescents de 16 ans disent ainsi avoir consommé de l'alcool au moins une fois dans leur vie. Mais à quel rythme boivent ces lycéens ? Pour le savoir, quoi de mieux que de regarder ce qu'ils ont consommé le mois précédent. En 2015, ceux qui ont bu de l'alcool au cours des 30 jours précédents (53% des interrogés) sont moins nombreux qu'en 2011 (67%). Une chute de 14 points.
Impressionnant ? Si on compare ces usages récents avec ceux des lycéens en Europe du Nord, les Français sont battus à plate couture : en Norvège, Suède et Finlande, tous sont sous la barre des 39%.
Ces lycéens, que boivent-ils ? Quand ils sont interrogés sur le dernier verre d'alcool qu'ils se sont enquillé, ils citent d'abord les spiritueux (alcools forts, 48%) avant la bière (44%) et le vin (8%).
L'évolution de la consommation d'alcool chez les ados
Les cuites en baisse
Comme les courbes du CAC 40, les nombres des cuites (grosse consommation d'alcool sur une soirée) et de binge drinking (boire beaucoup et très vite) baissent drastiquement. Après des chiffres stables en 2007 et en 2011, les "alcoolisations ponctuelles importantes" ont diminué de 12 points en 2015. 31% des adolescents de 16 ans déclarent en avoir vécu une dans les 30 derniers jours. Filles et garçons confondus, ils étaient 38% en 1999, 28% en 2003.
A l'exception des pays nordiques, l'essentiel de nos voisins européens fait pire que nous. En République tchèque, près de la moitié des lycéens disent avoir connu une cuite le mois dernier (48% ou plus). La ramasse.
Les lycéens pro plus fumeurs que les autres
Côté cigarette, les voyants sont repassés au vert. Les élèves de seconde ne sont plus que 57% en 2015 à avoir déjà fumé une cigarette, première cause de mortalité évitable en France, contre 66% en 2011. Un lycéen sur trois (31%) fumait tous les jours en 2011. Maintenant, c'est plutôt un sur quatre (23%). La cigarette électronique n'y est pas pour rien. Depuis une dizaine d'années, l'Etat multiplie les campagnes de communication pour informer sur la nocivité des clopes, et faire baisser la consommation.
Dans le reste de l'Europe, "les plus fumeurs sont italiens, bulgares ou croates, avec respectivement 37 %, 33 % et 33 % d'usagers récents", écrit l'étude.
Petite particularité de cette étude, les élèves en lycée professionnel fument plus que les autres. En effet, selon "Le Monde", les terminales pro sont presque deux fois plus nombreux (9,1%) à fumer au moins 10 clopes par jour que leurs congénères dans les filières générales et technologiques.
Les ados fument (un peu) moins
L'usage du cannabis baisse nettement
"En 2015, près d’un élève sur trois (32 %) âgé de 16 ans déclare avoir déjà fumé du cannabis au moins une fois au cours de sa vie, les filles l’ayant fait moins souvent que les garçons", explique l'étude. L’usage du cannabis a baissé par rapport à 2011 mais reste stable par rapport à 2007 : 17 % des lycéens déclarent en avoir fumé au moins une fois dans les 30 derniers jours, contre 24 en 2011. A noter que la moyenne européenne est de 7%.
Résultats : peut mieux faire...
[small]Sources : http://www.letudiant.fr/trendy/myself/m … etude.html
(1) Consommations_tabac_alcool_cannabis_france_16_ans.pdf[/small]
Une vodka bonne pour la santé ?
Une consommation régulière et abusive d'alcool est mauvaise pour la santé. Pour pallier ce problème, des chercheurs américains ont mis au point une vodka qui protègerait notre foie des effets néfastes de l'alcool.
Boire de l'alcool sans endommager son foie pourrait bientôt devenir réalité. La Bellion Vodka, conçue par des chercheurs indiens, serait le premier alcool à prévenir des effets néfastes provoqués sur l'organisme, et ce grâce à une technologie révolutionnaire nommée NTX.
Qu'est ce que la technologie NTX?
Développée par les chercheurs indiens de la société Chigurupati Technologies, la Vodka Bellion intègre la technologie NTX, une substance composée de différents éléments chimiques capables de créer un bouclier protecteur autour du foie afin de le mettre à l'abri des effets nocifs de l'alcool.
La société ayant mis en place cette vodka affirme avoir mis près de dix ans pour concevoir une telle technologie. D'après les premiers tests, les effets négatifs sur le foie diminueraient de 93%.
"Cet alcool pourrait causer l'incompréhension du public"
Si la vodka Bellion se montre plus sûre pour l'organisme que d'autres marques, elle n'en reste pas moins un alcool à 45 degrés. Mise en avant à Las Vegas, de nombreux addictologues sont montés au créneau pour interdire la promotion de ce spiritueux, arguant qu'elle pourrait être dangereuse pour le public.
Interrogé par le Las Vegas Review Journal, Michael Levy, directeur du centre d'addictologie de Las Vegas estime que "la promotion de cet alcool pourrait causer l'incompréhension du public, qui va penser que boire cette vodka ne va causer aucun dégât sur l'organisme, ce qui n'est pas le cas". Il a visiblement été entendu. Le gouvernement américain a interdit aux sociétés de spiritueux d'en faire la promotion. Néanmoins, cette vodka miracle semble séduire puisqu'elle est déjà commercialisée dans 15 états aux Etats-Unis. De quoi préparer des vodka tonic un peu plus sereinement.
Sources : http://www.lexpress.fr/tendances/vin-et … 31032.html
Hors ligne
Fini la « gueule de bois » après une soirée trop arrosée. David Nutt, un scientifique britannique, a mis au point « Alcosynth ». Il s’agit d’un alcool synthétique qui imiterait les effets de l’ivresse durant deux heures tout en vous évitant d’hériter des effets néfastes et bien connus de l’alcool sur la santé.
Interrogé par The Telegraph, David Nutt explique : « Nous avons beaucoup de connaissance sur les effets de l’alcool sur le cerveau […] Nous savons où les bons effets de l’alcool sont activés dans le cerveau et nous pouvons les imiter. Mais en évitant les mauvaises zones, on évite les mauvais effets. »
Près de 90 combinaisons chimiques testées avant d’obtenir la précieuse formule
De fait, notre professeur en neuropsychologie à l’Imperial College de Londres (Royaume-Uni) a testé près de 90 combinaisons chimiques avant d’obtenir sa précieuse formule « anti-gueule de bois ». Deux seraient même sur le point d’être commercialisées, même si personne pour le moment ne sait vraiment ce qui les compose.
>> A lire aussi : La Corée du Nord affirme avoir inventé le premier alcool garanti sans gueule de bois
En effet, celui qui fut un conseiller spécialisé dans les drogues du gouvernement britannique n’a pas souhaité partager la recette de son alcool synthétique. Reste que selon lui, « l’Alcosynth » remplacera l’alcool traditionnel d’ici à 2050. « Ce dérivé se trouvera dans les bars à côté du whisky et du gin. Vous mixerez votre cocktail sans pour autant que cela endommage votre foie et votre cœur », promet ainsi David Nutt, qui, comme le rappelle L’Express, avait été remercié par le gouvernement après avoir affirmé en 2009 que prendre de l’ecstasy n’était pas plus dangereux que de monter à cheval.
Vous mixerez votre cocktail sans pour autant que cela endommage votre foie et votre cœur », promet ainsi David Nutt
Là par contre, j'ai un gros doute. Le G est lui aussi réputé sans gueule de bois, ça n'en fait pas forcément un produit plus safe que l'alcool.
Je me demande si certains effets biochimiques du G n'ont pas été imités.
A un moment donné, je me demandais même si ce n'était pas un coup de l'industrie pharma.
Un nouveau moyen de nous priver de l'essence des plantes quoi et de se mettre dans la poche un marché destiné à l'agro-alimentaire.
Allez me prouver le contraire.
Or, selon les observations des chercheurs, les sujets interrogés avaient tendance à sous-estimer leur consommation et leur état d’ébriété, car pour s’auto-évaluer, ils se comparaient aux autres personnes dans le bar. Or, si l’on cherche bien, on trouve toujours plus ivre que soi.
Plusieurs fois, j'ai trouvé dégun. Mais c'est bien pratique d'avoir autour de soi un exemple plus bourré ou qui consomme davantage.
ça sécurise, ça rassure toujours.
Patron, un déni !
Dernier point, je tenais à parler d'une conséquence effroyable du réchauffement climatique et sortir des pathologies humaines pour parler de dame nature et des cultivars qu'on lui glisse sous le soleil.
Certains vins, en particulier les rouges sont meilleurs de nos jours les mauvaises années que les meilleures d'un point de vue climatique.
Avant, dans le bordelais où ailleurs, tu trouvais du sucre ou plutôt il avait disparu des épiceries, les stocks dévalisés pour pouvoir quand le soleil avait manqué ajouter du sucre pour après fermentation obtenir un degré d'alcool correct.
Ce process parfois encadré juridiquement se pratiquait souvent hors cadre pour augmenter les volumes en même temps que le niveau d'alcool. Pas terrible, mais les mauvaises années avec des conditions climatique pas favorables, les raisins ne contenaient pas assez de sucre, la chaptalisation s'imposait donc dans un certain cadre comme un processus parfois jugé de qualitatif.
De nos jours, les cultivars sont identiques, mais le soleil tape bien plus fort et les raisins sont de plus en plus sucrés, trop maintenant, car le vin peut prendre plus de deux degrés de plus d'alcool que ce qui se passait avant les années 90... Malheureusement, cela se fait au détriment du gout et de l'équilibre entre l'alcool et les "aromatiques".
Bref, un vin bien élaboré une bonne année va se retrouver à 14.5 degrès alors qu'une année moins chaude il ne fera que 12.5 et aura plus de chance de nous émerveiller le palais.
Bref, choisissez parfois les "mauvaises années".
C'est paradoxal mais c'est comme cela.
En Californie, certains viticulteurs ont essayé de travailler à la française, avec le même matos génétique que dans le bordelais... Le climat de la Californie est assez différent de celui de la région bordelaise.
D'entrée de jeu, ils ont sorti des pifs beaucoup trop chargés en alcool.
Le climat de la région de bordeaux tend à se rapprocher du climat de la Californie. Si ça continue de grimper sans que les génétiques ne changent, le vin de la région de bordeaux ressemblera davantage à du porto.
Je n'ai rien contre le porto, mais à table, j'ai du mal avec cet alcool, sauf avec du melon bien entendu.
Dernière modification par Mister No (06 octobre 2016 à 12:03)
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D'un côté ça me fait chier d'être addict aux substances, mais d'un autre côté, pour reprendre jenesaisplusqui (Gandhi?) : ce n'est pas un signe de bonne santé mentale d'être bien adapté à une société malade.
C'est de Krishnamurti Amicalement
https://qqcitations.com/citation/188768
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je suis en Bretagne et le rapport à l'alcool est particulier surtout par chez moi. Des marins plus anciens que moi me racontaient comment c'était avant : les mecs embarquaient limite plus de vin rouge que de bouffe.. On peut pas nier le fait que la situation se soit améliorée
Dans les années 70/80, en Espagne, les pécheurs étaient parfois et souvent portés par leurs collègues moins def afin qu'ils puissent embarquer en sortie de boite de nuit.
La seule règle, c'était d'être à l'heure avant d'embarquer. Personne ne se cachait pour fumer un joint ou tiser, ça a pas vraiment changé, sauf que la pêche et le poisson surtout n'existe plus vraiment.
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prescripteur a écrit
D'un côté ça me fait chier d'être addict aux substances, mais d'un autre côté, pour reprendre jenesaisplusqui (Gandhi?) : ce n'est pas un signe de bonne santé mentale d'être bien adapté à une société malade.
C'est de Krishnamurti Amicalement
https://qqcitations.com/citation/188768
Merci :)
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