Automédication avec des drogues illicites, vos expériences ?

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Amaranthe femme
Ancienne consommatrice
Inscrit le 16 Jun 2014
712 messages
Bonjour à  toute la populace,
J'aimerais connaître vos expériences d'automédication avec des drogues illicites ( mdma, LSD, psilocybine, etc ) si vous en avez déjà  fait. Par cela j'entends utiliser une drogue dans un but non récréatif, à  petite dose, pour modifier légèrement votre état de conscience sans vous "défoncer" vraiment.

Après un passage en urgence psychiatrique il y a 3 jours ( encore un.. ) où on m'a filé du Tercian, hélas il ne m'en reste plus. J'ai bien fait des démarches pour obtenir un suivi psy mais les prochaines dates disponibles sont dans deux mois... Je ne vois pas comment obtenir de benzo ou autre médicament entre temps.

Sachant que je suis sujette à  des troubles obsessionnels j'ai expérimenté hier la psilocybine à  dose infime, ça été plutôt concluant pour ce qui est des pensées intrusives mais cela c'est révélé un peu anxiogène par moment.
Je commence à  envisager la mdma à  petite dose pour soulager l'angoisse en journée.
L'alcool est anxiolytique chez moi mais pour obtenir l'effet voulu il faut que je me mette dans un sale état donc je ne veux pas en user.

Ne me jugez pas s'il vous plait, je veux juste avoir des témoignages, je sais que c'est assez saugrenu comme idée mais là  je ne sais vraiment plus quoi faire.... Je ne pourrais pas tenir deux mois comme ça.
Je vous remercie d'avance.

/!\ Je ne suis plus d'accord avec beaucoup de mes posts écrits sur Psychoactif de 2014 à 2016. /!\
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Horrorshow homme
Psycho sénior
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Salut Amaranthe c'est une bonne idée que t'a je trouve , on parle toujours des drogues dans le but de se défoncer ou de se retourner le cerveau pour parler avec les arbres mais c'est vrai que pour beaucoup à  la base elles étaient utilisés comme médicament.

Personnellement ,je pense que je suis pas le seul, mais le type de drogue qui me permet vraiment de pouvoir affronter mes problèmes, de pouvoir calmer mes angoisses , sont les opiacés , à  faible dose ça me permet d’être moi même, de ne pas me laisser bouffer par mes démons intérieurs , d'aller voir des gens de discuter avec eux sans être complètement parano , je préfère largement ça que au benzo ou antidepresseur car ça ne me rend pas (à  faible dose évidement) tout mou .

J'ai la chance de n’être jamais tombé dedans mais bon je suis encore jeune , je fais attention de ne pas en acheter trop de pas dépasser une semaine de conso et après de ne plus consommer pendant quelque semaines. Et souvent a la fin de ces jours de conso je me rends compte que j'ai pu parler avec des amis de chose dont je n'aurait pas eu le courage de parler , que j'ai fais des choses , que je ne suis pas resté seul dans mon coin à  me lamenter .

Je n'encourage pas à  la consommation car je sais que ce que je fais est dangereux , qu'avec cette catégorie de drogue l'abus , que je connais, n'est jamais loin et peut amener à  la descente aux enfers . Mais je suis sur que certaines personnes ont besoin d'une béquille pour vivre et que les opiacés peuvent en être une si on arrive à  gérer sa conso .

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Amaranthe femme
Ancienne consommatrice
Inscrit le 16 Jun 2014
712 messages
Merci Horrorshow.
Les opiacés pour le côté soulagement j'y ai pensé, mais c'est une famille de drogue que je connais pas du tout dans la pratique et qui me fait un peu peur par rapport à  l'éventuel sevrage physique si jamais j'en fais un soutien durant trop longtemps. hmm
Alors c'est vrai, les benzos aussi peuvent provoquer un sevrage, mais vas savoir pourquoi les opiacés me font plus flipper x)...

En fait j'ai pensé à  la MD parce qu'elle a déjà  expérimentée dans le cadre de soins d'angoisses post-traumatiques et apparemment avait fait quelques preuves. Il a été constaté que cette molécule a tendance à  inhiber les peurs.  Le système de blocage de la recapture de la sérotonine qu'elle provoque est exactement le principe de certains antidépresseurs, donc si ça peut m'aider un temps...
C'est un produit dont je connais pas mal les dosages et mes réaction suivants ces derniers donc c'est tentant d'essayer..

En ce qui concerne la psylocybine, je ne recommande pas aux gens de m'imiter, mais c'est un constat : ça marche pour les troubles obsessionnels ! Le seul souci est la tendance à  un peu exacerber l'angoisse quand on est anxieux, mais sinon je trouve qu'on se sent bien avec ce dosage très léger.

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Topmax homme
Psycho junior
Inscrit le 25 Apr 2014
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Je vais sans doute être contredit mais je pense que "se soigner" avec les drogues illégales entraine une consommation quotidienne, ce qui est juste ce qui pose problème avec les drogues illégales. Il est nettement conseillé de les utiliser de façon festive pour ne pas trop bouleverser la chimie du cerveau et risquer d'avoir une "descente" vertigineuse (et tomber dans l'addiction psychologique).

Maintenant, les opiacés c'est un autre problème avec la tolérance (le fait de devoir augmenter les doses pour arriver au même résultat) et, à  moyen terme, le manque physique. Je pense que consommer de l'héroïne pour compenser ou "soigner" des troubles obsessionnels compulsifs et des angoisses peut être efficace mais ne règlera jamais le problème sous-jacent. Il vaut mieux, je pense, faire une thérapie pour déconstruire les situations angoissantes et y apporter une autre réponse. Mais ce n'est que mon humble avis...

"Ils ont cru s'enivrer des Chants de Maldoror et maintenant ils s'écroulent dans leur ombre animale..."  H-F Thiefaine

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Amaranthe femme
Ancienne consommatrice
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Le problème est que je ne peux pas avoir de rdv avant deux mois, je sais pas ce qui se passe dans ma ville mais ils sont très sollicités, or là  la situation est assez pesante ( pour ne pas dire insoutenable... ) pour moi.
Je sors le plus possible, je fais en sorte de m'entourer au maximum de mes amis, mais ça ne suffit malheureusement pas...

Sinon, je suis partiellement d'accord avec toi.
Je suppose que si la MDMA n'a pas encore trouvé une application d'antidépresseur ( encore une fois à  petite dose ) , c'est probablement qu'elle est néfaste à  la longue.

Pour avoir déjà  pris du LSD à  petite dose ( pas en vue de me soulager, mais avec une moitié de carton peu dosé en teuf ) et de la psylocybine, je trouve que ça pourrait vraiment être mieux exploiter en médecine. Je pense que ces substances sont trop associées à  une image de drogues qui entrainent la folie, et beaucoup semblent oublier qu'à  faible dosage elles ne sont pas hallucinogènes et provoquent seulement une légère modification de l'humeur et des pensées, au final pas pire à  mes yeux que ce que peut provoquer un benzo ou un antidépresseur...

Les neuroleptiques, les benzos, les AD, tout ça au final perturbe aussi la chimie du cerveau.
Après les drogues illicites ont peut être probablement pour certaines une toxicité plus élevée...

Je crois que les abus liés aux drogues au final ont amené à  cesser les recherches médicales à  leur sujet, il y a quelque chose qui fait que si on se met à  re-commercialisé par exemple du LSD en 20-25µg pour des thérapies, les gens aussitôt se braqueraient, car pour eux ça reste une drogue, donc c'est mal.

Dernière modification par Amaranthe (26 septembre 2014 à  17:52)


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Topmax homme
Psycho junior
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Oui et, de plus, la thérapie peut être efficace assez rapidement pour les TOC mais ça risque de prendre plus longtemps pour les angoisses...

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Amaranthe femme
Ancienne consommatrice
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712 messages
Je n'aime pas utiliser le terme de TOC pour définir ce que j'ai parce que ça laisse souvent à  penser que troubles obssesionnels = rituels, gestes maniaques. Or moi c'est dans les pensées que ça passe.
Et je n'arrive à  avoir aucune information sur comment ça se soulage, je ne trouve des infos que sur les troubles accompagnés de rituels ( du style vérifications incessantes, lavage de mains répété 10 fois etc ) ..

Après c'est sûr qu'il faut que je vois quelqu'un mais bon... Là  comme j'ai pas le choix..

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pierre
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17505 messages
Il faut arréter avec les thérapies qui seules pourraient régler les problèmes des toxs.  Je rappelle que c'est ce raisonnement qui  nous a mis dans le mur avec le sida : les intervenants en toxicomanies criaient "thérapie pour tous", pendant que les toxs se contaminaient et crevaient du sida. Ca a empeché les intervenants en toxicomanie de voir qu'il fallait d'abord un accès aux seringues, un accès à  la substitution, et la thérapie pouvait arriver après, mais sans etre obligatoire, et sans en faire l'alpha et l'omega de l'intervention en addicto.

Coté automédication, il y a bien sur pour moi la BHD que je prends tous les jours et qui me permet d'etre moi meme, mais aussi depuis un an, le 3MMC qui, pris le we de temps en temps, me permet de découvrir des parties ignorées de moi meme. C'est pas vraiment de l'automédication, mais plutot du développement personnel. C'est à  la frontière.

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Foxyfire femme
Nouveau membre
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11 messages
Ah oui je comprends ! J’ai des troubles bipolaires, et je suis hyperactive depuis toute gosse et j’ai expérimenté pas mal de trucs pour me calmer. Dont l’auto-médicamentation, avec des drogues aussi. Comme Horrorshow mon grand kif ça reste les opiacés.

Mais le top pour moi ça a été quand j’ai enfin eu le bon suivi médical, avec un traitement et une hygiène de vie adaptée. Seulement ça prend beaucoup de temps et d’efforts pour trouver le bon psy, le bon dosage, le bon rythme, et des fois ça urge.

Une solution de dépannage pour les 2 mois à  venir ça pourrait être de te faire faire une prescription par un médecin généraliste. Par contre fais gaffe aux benzos, vaux mieux une courte période d’usage (moi c’est 15 jours grand max) parce que ça marche pas longtemps et la dépendance physique s’installe rapidement, surtout si t’as tendance à  l’addiction.

Pour les drogues illégales ça a souvent l’air facile et super efficace au début, mais ça peut pas soigner sur du long terme, à  cause de leur illégalité justement. Les maladies psy des fois c’est toute la vie. Alors même si tu réussis à  contrôler ta conso, t’auras toujours le problème de la qualité aléatoire, des coupes, du prix, de l’approvisionnement, bref, tous ces paramètres qui rendent une stabilisation impossible.

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Topmax homme
Psycho junior
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267 messages

pierre a écrit

Il faut arréter avec les thérapies qui seules pourraient régler les problèmes des toxs.  Je rappelle que c'est ce raisonnement qui  nous a mis dans le mur avec le sida : les intervenants en toxicomanies criaient "thérapie pour tous", pendant que les toxs se contaminaient et crevaient du sida. Ca a empeché les intervenants en toxicomanie de voir qu'il fallait d'abord un accès aux seringues, un accès à  la substitution, et la thérapie pouvait arriver après, mais sans etre obligatoire, et sans en faire l'alpha et l'omega de l'intervention en addicto.

Si la "réduction des risques" et la distribution de seringues a mis du temps à  s'installer en France, il me semble que c'est plus par lâcheté des hommes politiques qui n'avaient aucune envie de perdre des électeurs en semblant cautionner l'usage de drogues en distribuant des seringues. Ce n'est que lorsque les UD sont décédés par centaines et que des études scientifiques étrangères ont montré que la distribution de seringues diminuait les contaminations que les politiciens sont passés à  la RdR.

La thérapie a donc été proposée par défaut comme la seule réponse possible, c'est loin d'être une panacée mais lorsque l'addiction repose sur des problèmes d'angoisse et de mésestime de soi, elle peut s'avérer utile. Mais, je le répète, ce n'est que mon humble point de vue, je ne fais aucun prosélytisme.

Amicalement


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YourLatestTrick homme
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Hello !

Je sais pas si le choix du terme "illicite" est volontaire de ta part, puisque je ne m'y retrouve pas vraiment ; alors que pour ma part, l'automédication à  l'aide de psychoactifs au sens large, je pourrais en écrire des tartines !

Je ne consomme presque que des pharmaceutiques, mais je m'affranchis du cadre légal et thérapeutique. C'est à  dire que je peux tout à  fait me faire prescrire mes opiacés (ou autres ...), pour en abuser ensuite ; ou alors me les procurer autrement.

Pour répondre à  ta question sur l'automédication, je distinguerais deux principaux "objectifs" , me concernant.

Déjà  les downers, opiacés et benzos pour moi, ont pris une place terriblement importante dans ma vie ; ils soulagent, déja, tout ce qui est de nature anxio-dépressive ; mais surtout, ils me permettent de renouer avec le plaisir du quotidien, et je ne parle pas seulement du plaisir brut qu'apporte une grosse charge d'opi, loin de là .
J'avoue que je préfère, souvent, faire avec les aléas du manque et de la dépendance, que de me retrouver à  poil dans la nature.

Ensuite, j'ai une grande affinité pour les dissos, je consomme souvent du DXM. Comme pour les opiacés, il y a le coté récréatif, bien sur. Mais le DXM m'apporte autre chose ; en me coupant presque complètement du "ici et maintenant", j'en tire une clairvoyance assez étonnante, qui me permet de faire le point sur toutes les fissures colmatées par ma conso de downers. Avec 1g de DXM, il m'est arrivé d'avoir des conversations géniales, que jamais je n'aurais pu engager autrement (par écrit évidemment, si j'essaie de parler, je ressemble à  un mec en train de faire un AVC).

Par contre, comme je le disais, j'ai du mal à  envisager cette consommation uniquement comme un "traitement". J'ai besoin de garder au moins un peu ce coté récréatif. Pour donner un exemple concret, quand j'ai trop abusé des opi, et que ma dose ne fait "que" soulager le manque, je ne tiens pas longtemps avant de faire un sevrage, pour recommencer à  éprouver ce petit "plus" à  nouveau.

Enfin je te raconte ça comme ça, mais dans la réalité, ça donne plutôt "tiens, c'est l'heure de me défoncer la gueule !" ;-) Ce que j'écris là , c'est surtout l'analyse a posteriori de mes consos ...

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Horrorshow homme
Psycho sénior
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(par écrit évidemment, si j'essaie de parler, je ressemble à  un mec en train de faire un AVC).

tu m'as tué xD, je suis entièrement d'accord avec toi sur le fait de stopper les opis quand ils servent juste a soulager le manque, mais perso en une semaine de conso journalière le soir avec quelque extras des fois l'aprem, quand je stoppe je ne me sens pas en manque mais je sais que j'ai passé une semaine sans me prendre la tête sur mes états d’âme.

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Topmax homme
Psycho junior
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Et bien, c'est formidable pour vous. Néanmoins, je suis d'avis qu'il ne faut jamais baisser sa garde (façon de parler) et tenir à  l'esprit que ce sont souvent des accidents majeurs de la vie (comme une rupture pénible, un deuil, une perte d'autonomie, etc.) qui peuvent faire basculer cet usage récréatif en addiction sévère servant à  masquer les symptômes de la grande souffrance.

Tôt ou tard, nous sommes tous confrontés à  des deuils touchant des parents ou des amis proches, la façon dont nous allons réagir à  ces disparitions qui peuvent sembler très injustes (accident de voiture, décès d'une personne très jeune, HIV, etc.) parfois, nous apprendra plus sur nous-mêmes que bien des leçons...

On peut consommer des drogues illégales pour échapper quelques jours à  cette pénible réalité, mais c'est une illusion de penser qu'une addiction quotidienne sévère règlera n'importe quel problème d'après mon expérience. Encore une fois, je ne parle que de mon ressenti et n'essaye nullement de convaincre qui que ce soit que c'est la seule voie possible.

Amicalement

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Amaranthe femme
Ancienne consommatrice
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Merci à  tous pour vos réponses :).

Foxyfire a écrit

Pour les drogues illégales ça a souvent l’air facile et super efficace au début, mais ça peut pas soigner sur du long terme, à  cause de leur illégalité justement. Les maladies psy des fois c’est toute la vie. Alors même si tu réussis à  contrôler ta conso, t’auras toujours le problème de la qualité aléatoire, des coupes, du prix, de l’approvisionnement, bref, tous ces paramètres qui rendent une stabilisation impossible.

C'est vrai... Pour les truffes je suis sûre de la qualité, mais il m'est impossible de connaître le dosage naturel en psylocybine contenu dans chaque sclérote, donc il y a toujours l'aléatoire.
La MD, même si je sais où en avoir de la très bonne, rien ne me dit qu'elle est vraiment pure et donc que le dosage sera toujours exact.

Ton dernier commentaire Topmax me fait réfléchir.
Pour moi les prises à  tout petit dosage correspondent vraiment à  quelque chose comme un benzo ou un AD, mais au final, même si ce n'est pas pour "me défoncer" ça entre dans la consommation comme béquille, comme soulagement, au lieu de la conso avec pour objectif le divertissement, l'envie de juste se faire plaisir, ou encore l'inspiration et l'exploration de sensations nouvelles.
C'est une démarche très différente, et je crois que je serais plus vigilante que prévu du coup ^^.

Merci YLT pour ta réponse :). 
Je crois que j'ai parlé de produits "illicites" car les substances auxquelles je pensais ont ce statut devant la loi,  ma question portait plus sur les substances sans application thérapeutique reconnue, sur les gens qui ont comme moi eu l'idée de "traitement un peu insolite" .
Mais effectivement, l'usage détourné de produits médicaux et donc légaux en soi ça rejoint un peu tout ça ^^.


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YourLatestTrick homme
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Amaranthe : OK je comprend mieux le sens de ta question. Je pense que mon usage du DXM correspond un peu à  ce que tu évoques alors !

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