Mélange à  une soirée, anxiété / mal-être généralisé depuis 3 semaines

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vincent62 homme
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Inscrit le 09 Nov 2016
3 messages
Bonjour à  tous,

Je poste aujourd'hui, j'espère dans la bonne rubrique, afin d'avoir des avis et des recommandations sur mon expérience.

Pour me présenter brièvement, j'ai 25 ans, j'ai été un consommateur régulier de cannabis (2-3 joints par jours) de mes 17 à  21 ans environ. Suite au "joint de trop" (bad trip avec montée d'angoisses, peur de mourir etc), j'ai arrêté de consommer régulièrement (quelques lattes de temps en temps sur un joint qui tourne, mais la sensation ne me plait plus vraiment, mauvaises pensées et pas bien dans ma peau, donc ca reste assez rare. Je vous raconte ceci car je ne sais pas si ca peut avoir un rapport avec mon problème aujourd'hui.

Je suis (j'étais..) un consommateur occasionnel de drogues en milieu festif. De façon espacé (tous les 1 ou 2 mois), je consommais coke, mdma et ecsta.

Depuis début septembre, je suis arrivé dans une nouvelle ville (Paris) afin d'y rejoindre ma copine et démarrer un nouveau travail vraiment intéressant (en banque). Pas mal de stress / pression de par la ville, la période de validation etc. Mais j'étais quand même bien dans ma vie et dans mes pompes, le travail se passant bien et avec ma copine pareil.

Jusqu'à  il y a 3 semaines (soirée Animalz à  Saint Denis pour ceux qui connaissent) ou j'ai peut être fait un peu fort. Je n'avais pas fait la fête, consommé de la drogue depuis longtemps. J'ai donc un peu abusé avec conso d'alcool, coke, ecsta, joint, et de souvenir vague, un gars la bas que je ne connaissais absolument pas m'a donné un "truc" à  ingérer. Je ne sais absolument pas ce que c'était... (oui je suis très con sur le coup).

La soirée en elle même se passe très bien, je suis défoncé mais d'après mes potes j'étais joyeux, content et pas du tout en bad. Pas d'halu ou de délires bizarre non plus. J'ai même des souvenirs du retour et quand on est rentrés, j'étais vraiment bien quoi.

On dort 4-5 heures, je suis un peu dans le brouillard mais pas plus que ca quoi. Je vais me coucher vers 20h et je fais une nuit de 15h jusqu'au lundi matin (dans la nuit je me réveille pour prendre un ibuprofene car gros mal de crâne).

Le lundi je me sens comme déréalisé, vraiment une sensation chelou difficile à  expliquer mais en tout cas j'arrive à  faire tout se que j'ai à  faire sans problème, je parais juste un peu "fatigué". Je me dis normal j'ai un peu abusé mais ca va passer.

Le mardi même sensation, j'arrive à  faire mon taff sans exces mais ca passe.

Sauf que le truc passant pas, je commence a faire des grosses poussées d'angoisses, au point de pas pouvoir travailler et de devoir quitter le taff prétextant la gastro... Pas des crises de panique mais plus un etat d'anxiété profond et de mal etre (même sensation lorsque j'avais été quitté salement par une ex).

Le médecin me prescrit de l'alprazolam 0.25, mais ca me calme pas forcement mais plutot me relaxe, avec toujours cette sensation de malaise. Un psychiatre que je vois entre temps me dit juste d'arrêter d'y penser et de prendre les médocs, que ca va passer...

Bref je prends pas forcement les médicaments ou du moins pas sérieusement (juste en cas de grosses angoisses) et je rentre dans ma famille. sauf que l'anxiété ne passe pas et reste toujours présente.

Forcement incapable de travailler, je reprends 10 jours d'arrêt maladie (ils se terminent Lundi ci) et vais voir mon médecin de famille qui me confirme les dires des 2 autres médecins que je me fais une fixette et que je dois prendre mon traitement de façon sérieuse sur 5 jours, en réduisant progressivement les doses.

Je me plis donc au corps médical et prends les cachets (3/ jours les 2/3 premiers jours) puis comme je commence à  aller mieux (même si toujours du mal à  me concentrer et que ca reste toujours dans un coin de ma tête) je réduis les doses assez vite (1 cachet et demi il y a deux jours puis un demi hier).
Mais le mal être est revenu en force aujourd'hui, après une courte rechute hier soir.

J'essaye de réviser un test que je passe Mardi prochain, mais impossible de me concentrer dessus, je ressens une angoisse profonde et continue avec idées noires ("je vais rester comme ca toute ma vie, je vais louper ma période de validation, ma copine va me quitter pour ca etc.). Ce test je précise l'avoir déjà  fait avant sans difficultés et aujourd'hui j'arrive plus à  bien saisir le sens des phrases. C'est un test censé être très facile (je confirme) mais éliminatoire si je ne l'ai pas Mardi.

Bref plus je pense à  la reprise du travail Lundi et plus j'angoisse. Pas forcement car je n'aime pas ce travail, mais plus par peur de l'échec à  cause de ces angoisses.

Petit détail j'ai la bouche extrêmement sèche toute la journée, ce qui pourrait confirmer que c'est bien de l'anxiété.

Je ne sais plus quoi faire, je pense retourner voir mon médecin demain car ca fera une semaine. J'ai mis ma vie professionnelle et sociale en danger à  cause de ça et je m'en veux terriblement d'avoir fait cette "soirée de trop"

Ce pavé est mal rédigé et je m'en excuse d'avance, mais si vous aviez quelques avis ou reco à  me faire ce serait génial.

Merci

Vincent

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nokkloom
Psycho junior
Inscrit le 27 May 2015
358 messages
Hello Vincent. :)

Fixette ou pas, tu as un souci qui te gène et c'est ça qui est important.
Peu importe si tu "y penses trop et donc c'est de pire en pire", peu importe si "ça va passer" etc.

J'ai peur que ce que je m'apprête à  te dire te paraisse très simple, mais sache que je suis consciente de ton souci (j'ai déjà  eu plus ou moins le même). En gros, je pense que tu as surtout besoin de repos, et éventuellement d'un suivi psychologique, et pourquoi pas d'une ou plusieurs séance/s d'hypnose simple (pas celle qu'on voit dans les films; mais celle qui se passe avec les gens de confiance, où, dans le principe, le professionnel va utiliser des techniques de relaxation afin de te mettre dans un état d'apaisement très fort où tu pourra lâcher les brides et laisser "parler" ton inconscient, en étant, pourtant, pleinement conscient de ce que tu diras. Une sorte de désinhibition très saine.)

Tu as demandé beaucoup à  ton corps et je pense qu'il n'a pas complètement compris; et surtout, tu as eu la mai lourde sur les stimulants. Ca a peut-être été la goutte de trop pour du stress & de l'angoisse qui "dormait" déjà  en toi depuis quelque temps.

Evidemment, l'angoisse est peut-être accentuée par sa propre existence, dans la mesure où, vu que tu angoisses / as des idées noires désagréables etc., tu as encore plus peur que ça devienne de pire en pire, donc ça s'empire... Bref, un cercle vicieux.
Pour le moment, essaie d'éviter de te prendre la tête en te replongeant dans le réel (ça t'aidera aussi à  tromper la déréalisation) et organisant des choses concrètes (rdv avec le psy, trucs entre amis etc., bref, des trucs qui t'aident à  arrêter de gamberger et de mariner dans tes idées noires) qui te permettront d'avoir une compréhension de toi-même, de ton propre souci et de la façon dont tu devrait l'appréhender.

Je ne sais pas si tu en as parlé avec ton entourage, mais dans tous les cas, n'hésite pas à  le faire.
Je te conseille aussi de chercher un/e bon/ne psychologue et de commencer avec une séance par semaine. Si tu as peur de ne pas avoir les moyens, tu peux toujours aller dans un CMP (centre médico-psychologique), qui est gratuit ou un CMU (centre médical universitaire, si tu es en situation d'étudiant).
Si tu penses aux séances d'hypnoses, fais surtout attention à  contacter un pratiquant qui a une bonne réputation.

Ne pas s'éterniser dans la même merde, car même si la merde est une bonne école, on en connaît qu'elle a engloutis pour toujours. | Bukowski.

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vincent62 homme
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Inscrit le 09 Nov 2016
3 messages
Salut Nokkloom,

Tout d'abord merci pour ta réponse qui se veut rassurante.

Le repos j'en ai eu depuis bientôt 3 semaines mais aujourd'hui je n'ai pas le choix je dois retourner au travail, et cette simple idée m'angoisse par peur de ne pas me contrôler, alors qu'avant ca j'aimais bien y aller et découvrir ce nouveau métier...

Toi qui a eu plus ou moins le même problème, penses tu que je devrais continuer a prendre les benzo conseillés par mon médecin (en fonction de ce qu'il me dira à  notre rdv de demain) ? Je dois dire que je suis très méfiant sur ces médicaments, mais il faut avouer qu'ils m'aident à  m'apaiser, avec quelques effets négatifs : faible déréalisation (qui n'est plus vraiment présente aujourd'hui), problème de concentration (mais ca de toute façon j'en ai déjà  avec l'anxiété). J'ai même essayé de lire mais impossible de rentrer dedans, je comprenais les mots mais je n'arrivais pas à  avoir le fil.

Je suis allez voir un psychologue la semaine dernière, mais les tarifs sont très chers et je me demande si c'est vraiment efficace. Pendant cette première séance j'ai juste exposé mes problèmes et la psy m'a simplement donné des conseils de respiration et un fichier audio d'hypnose (je l'ai essayé une fois pendant un moment difficile et je n'arrivais pas à  rester attentif).

Je ne suis pas contre essayer l'hypnose, mais comment trouver une bonne adresse ?

J'en ai effectivement parlé à  toutes les personnes de confiance de mon entourage, de toute façon je suis habituellement de nature avenante et tout le monde s'est vite rendu compte de mon changement d'état.

Merci pour tes réponses

Vincent

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nokkloom
Psycho junior
Inscrit le 27 May 2015
358 messages
Quand je parle de repos, je parle surtout de repos psychologique. D'accord, tu as arrêté le travail mais apparemment, ça ne t'a pas empêché de continuer à  être angoissé et à  te sentir mal.

Pour les médicaments, je pense que tu devrais surtout te fier à  ton ressenti - même si je comprends que c'est compliqué vu que ça doit être assez biaisé par l'angoisse. Mais si ça te fait du bien temporairement, pourquoi pas ! Je te conseille aussi de parler au médecin du fait que tu te méfies des médicaments (même si lui, son boulot c'est de vendre le plus de médocs possible donc bon; mais on sait jamais, on peut tomber sur des bons parfois ! :p).
Après voilà , si ça te fait du bien, c'est très bien mais il faut que ça reste temporaire (voire ponctuel; mais ça, ce n'est pas moi qui décide de tes prescriptions ni de tes doses) et que tu ne t'appuies pas complètement dessus pour abandonner l'idée d'une aide extérieure non médicamenteuse, où tu participerais activement à  te guérison.

A mon avis, le fichier audio d'hypnose c'est vraiment n'importe quoi. Il faut que tu sois avec un professionnel qui s'assure que tu es en état d'être réceptif à  l'hypnose et, si ce n'est pas le cas, qu'il puisse t'aider à  être mieux disposer.
Pour cherche une bonne adresse, il n'y a pas de miracle; je pense qu'il faut juste faire beaucoup de recherches, notamment en se renseignant à  des amateurs de médecine chinoise, énergéticiens etc., en demandant des retours d'expérience à  des amis (si tu en as qui sont branchés là -dessus). Avant de payer une séance, vu le prix que ça coûte, il vaut mieux être sûr de la personne que tu vas voir.

Et par rapport au prix des psy, c'est pour ça que je te conseillais les CMP. wink

C'est une super chose si tu as pu parler à  ton entourage !

Ne pas s'éterniser dans la même merde, car même si la merde est une bonne école, on en connaît qu'elle a engloutis pour toujours. | Bukowski.

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vincent62 homme
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Inscrit le 09 Nov 2016
3 messages
Merci pour ces bons conseils, ca fait vraiment plaisir de se sentir écouté et comprendre par quelqu'un qui a déjà  vécu la même chose. Car niveau entourage j'ai énormément d'attention et de soutien, mais je sens bien que personne ne comprend vraiment ce qu'il m'arrive et du mal être que ça procure...

Une dernière chose, si tu veux en parler bien sur, qu'elle a été ta / tes expériences difficiles dont tu me parlais ? Arrivais tu à  te concentrer sur autre chose comme le travail ou ne serait-ce que lire un livre ? Et si oui quels étaient tes astuces pour réussir à  laisser de côtés tes idées malsaines et te concentrer sur l'instant présent ?

Dernière modification par vincent62 (09 novembre 2016 à  23:01)

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