Besoin de vos conseils, de votre aide, besoin d'espoir...

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Gladys femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Feb 2014
55 messages
Bonjour à  vous tous,
(excusez moi d'avance mais j'ai repris la plupart des éléments de ma présentation en rajoutant des éléments plus poussés)

et tout d'abord, félicitations aux modérateurs qui ont fait un très beau forum, et aux inscrits de raconter leur parcours.

Je ne sais pas si je serai " la bienvenue " parmi vous car je ne consomme pas de drogues telles que celles que vous consommez . Il y'a plusieurs semaines que je suis tombée par hasard sur votre forum . Je vous ai beaucoup lu, j'ai apprécié vos échanges et votre humanité.
Drugstore Cowboy m'a conseillé d'écrire mon histoire ici afin d'obtenir des réponses et peut être de l'aide.

J'ai 19ans, un parcours assez douloureux et atypique . Suite à  des maltraitances physiques et psychologiques faites par ma mère, à  des coups d'une maîtresse petite m'ayant fait devenir gauchère contrariée,suite aux rejets des gens de mon âge et au regard méchant des autres, à  une tentative de suicide, et  à  une agression en réunion faite par des filles en classe de seconde, j'ai sombré dans une profonde dépression ou je prenais énormément de médicaments et particulièrement du lexomil. Je suis devenue parano,agoraphobe,et, de multiples crises de tétanie et d'angoisse me sont tombées dessus.
Plus aucune vie sociale, le peu d'amis que j'avais m'ont laissé mourir à  petits feux enfermée chez moi.
Je suis devenue boulimique (sans vomissements) , et je me mutilais aussi.
Le directeur du lycée m'avait radiée de l'éducation nationale (ce qui était totalement interdit car en + je n'avais pas encore 16ans) car lorsque j'essayais d'aller en cours mes crises prenaient le dessus ... il n'a rien compris, j'ai dû me battre pour suivre des cours par correspondance qui m'étaient refusés. 

J'ai réussi mon année au CNED puis je suis partie loin en internat pour me rescolariser en première et terminale,car, je ne pouvais plus sortir dans cette ville, je faisais des crises à  chaque coin de rue, je ne supportais plus les moqueries des passants qui ne comprenaient rien à  mon état.

Comme toujours depuis ma plus tendre enfance, j'ai subi du harcèlement moral car je suis une jeune fille atypique qui ne boit pas, ne fume pas, ne se drogue pas, mais qui aime l'art ( la photo surtout ), a des amis de 40ans, et souffre énormément.

Cette année, encore un échec... j'étais prise dans la meilleure école de france du domaine qui m'intéresse et me passionne, mais c'était une école de riches, et, venant d'un milieu modeste, j'ai subi du harcèlement moral de la part du directeur pédagogique,de certains profs,et de toute ma classe des menaces, de la pression ... ils ont tout fait pour que je parte de là ,et j'ai re-sombré, j'ai quitté l'école et je ne fais rien de ma vie à  part manger et pleurer et m'enfermer dans le noir ..

Ma drogue à  moi est le sexe ( et avant le lexomil, xanax,atarax que je mélangeais... et je lutte pour ne pas en reprendre ) . Mais le sexe sale où me détestant tellement j'ai laissé n'importe quel mec qui aimait mon corps en faire ce qu'il voulait .
Ce comportement sexuel étrange n'est pas dû à  la prise de ces médicaments .
Pour vous résumer la chose, depuis petite j'étais fascinée par la sexualité, et je me sentais prête, j'avais honte d'être vierge à  12ans,et, me détestant tellement je voulais vite me débarrasser de ma première fois  avec n'importe qui car je me disais sans cesse " t'es tellement moche que tu vas crever vierge " donc à  15ans, un mec m'a demandé si je voulais j'ai dit oui comme ça pour m'en débarrasser,puis j'ai enchaîner les coups d'un soir.
J'ai été violée cet été mais bizarrement je ne ressent rien, je n'y pense pas, je m'en fiche.
J'ai aussi attrapé le chlamydia car un préservatif c'était rompu ( je suis très mal chanceuse dans ma vie malgré que je sois consciente des choses me protège des risques,suis observatrice ) j'ai eu peur du VIH mais mes tests se sont révélés négatifs ouf!
j'ai beaucoup souffert du traitement chlamydia qui ne me convenait pas et n'éliminait pas ce germe. Mais maintenant ouf je suis guérie depuis octobre.

Je suis tombée folle d'un plan sexe consommateur de drogues, et, je me suis inscrite ici aussi pour avoir des réponses , en savoir plus sur les produits qu'il consomme.
Cet homme me fascine alors que c'est lui qui a organisé mon viol, lui que me frappait ...

Depuis cet été, je n'ai pas été voir d'autres garçons ( la peur avec le chlamydia? ), je n'en trouve plus, je me sens même pas capable d'en trouver... même au plus mal j'oublie tout en allant dans le lit d'un homme et là .. je n'en cherche pas même si je le voudrais...

Vendredi je pars en vacances avec mon père, je l'aime plus que tout, il voit que je souffre mais ne m'aide pas car ma sal*pe de mère le manipule. Elle m'a souvent frappé adolescente et quand j'étais petite fille et arrive toujours à  manipuler mon père pour qu'il s'éloigne de moi...

Je pleure tout le temps car mon père est la seule personne que j'ai . Je n'ai aucun contact avec les gens de ma famille : mes parents n'en ont pas non plus et c'est sûrement à  cause de cela.
Pourtant, j'avais essayé de parler avec ma tante ( soeur de mon père ) car mon internat se situait à  5km de chez elle . Ca allait être l'occasion de la connaître, de connaître mon petit cousin... Elle m'a posé plusieurs lapins,et, 2mois avant mon bac ( et donc avant la fin de mon périple dans sa ville puisque fini le lycée ) , elle m'annonce de manière sarcastique qu'elle passait devant mon lycée et essayait de me trouver (elle avait mon numéro, pourquoi de pas m'appeler et me donner rv devant l'école ? ) , elle m'a aussi dit que mon petit cousin était dans la même enceinte scolaire que moi,mais lui côté collège... en 2ans .. au dernier moment.. Je lui en veut !

Je souffre d'énormément de choses, et je lutte pour ne pas aller voir un médecin et me faire prescrire du lexomil et du xanax et atarax auxquels j'étais accroc avant et que je mélangeais..
Voilà , vous en savez un peu plus sur les raisons de ma venue, sur celle de ma souffrance, sur mon addiction au sexe et mon ex addiction aux médicaments qui reprend le dessus mais à  laquelle j'essaye de résister.

j'espère que mon statut de non ud me permettra malgré tout de m'intégrer ici et d'échanger avec vous le plus possible.

J'espère aussi que mon message ne vous a pas fait peur ou que vous ne vous dîtes pas que je pleure sur mon sort. Je suis perdue et seule ...

Et il paraît que je suis peut-être surdouée , c'est une ancienne prof qui m'a rencontactée dernièrement qui a eu le déclic sur cela ( mes tests réalisés étant petite ont montré une avance évidente en français vocabulaire et un retard inquiétant en maths et logique ( à  cause de mon statut de gauchère contrariée ).

J'ai vu 4 psys différents et je n'ai jamais constaté d'avancement dans ma situation...
Rien...
j'étais à  l'aise avec certains médecins. Certains refusaient de me donner des médicaments, d'autres m'enfonçaient encore plus dans mon "addiction" et me donnaient ordonnances sur ordonnances de lexomil et compagnie...

Je passe mon temps enfermée chez moi à  me gaver de nourriture ( je me fais pas vomir ) , et dans mon lit devant la télé,ou , sur le tchat de sos amitié..

Suis je un cas désespéré?

Pourquoi suis je toujours la victime & la fille trop gentille qui se laisse faire ?

Merci de m'avoir lue jusqu'au bout excusez moi pour les doléances le roman et tout cela...
et merci à  ceux qui me répondront et m'aideront à  surmonter cela.

Bien amicalement.

Dernière modification par Gladys (19 février 2014 à  18:11)

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Disturb homme
Anim' à  la retraite
Inscrit le 21 Aug 2013
1363 messages
ouch...

encore une histoire assez lourde concernant une jeune femme...
perso j'ai pas la force de te répondre ce soir. j'ai eu ma dose d'émotions pour la journée , et les histoires concernant les filles me blessent plus que tout autre chose...
mais je reviendrai dès que possible.

de plus , de nombreuse femmes ici même vont etre à  ton écoute et de bon conseil . j'en suis sur !

Bon courage et prends soin de toi Gladys
à  bientôt
Dstrb

Dernière modification par Disturb (19 février 2014 à  19:53)


Tout ce qui monte doit redescendre...

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Laura Zerty homme
Banni
Inscrit le 02 Feb 2014
1262 messages

Suis je un cas désespéré?

Oui et non, c'est toi qui le décide.

Pourquoi suis je toujours la victime & la fille trop gentille qui se laisse faire ?

Parce que lorsque tu décides d'être un cas désespéré tu prends le statut de victime, et c'est bien connu, les personnes trop gentilles se font toujours avoir.


Là  tu as l'air vraiment déprimé et pour t'en sortir faudrait que tu rencontres une personne prenant le temps de te tendre la main chaque matin. Vu ce que tu as écris tu as l'air d'avoir un grand besoin de soutien, mais aussi et surtout d'apprendre à  vivre par toi même, bon après ta vie à  vraiment l'air bordeline, mais tu en tireras une autant plus grande satisfaction de t'en être sortie.

Je comprends que tu cherches du réconfort au près de ta famille, être soutenu c'est très important pour s'épanouir, mais s'ils agissent comme les personnes cherchant à  t'écarter (genre l'enfoiré de directeur d'école), c'est que tu dois avoir quelque chose dans ton caractère qui dérange, désolé ce n'est pas contre toi, mais à  te lire personne ne veut de toi...donc c'est qu'il doit bien y avoir une raison.

La raison je l'ignore, mais si tu veux t'intégrer socialement et ne pas sombrer dans la déprime, faut "être" comme les gens plus normaux, ou alors faut fréquenter des personnes comme soi...en gros faut être en adéquation avec son environnement.

Tu as l'air marginale comme fille, mais j'espère que tu te trouveras un petit copain qui t'acceptera comme tu es et qui t'aidera à  t'intégrer dans la société, ainsi qu'à  vivre sans constamment chercher à  te rabaisser en te mettant dans des situations humiliantes.


Ps : si tu résistes à  la tentation des médocs c'est cool, mais si tu vas vraiment trop mal prends en juste le temps de te remettre sur pied (mais pas dans des quantités qui te légumiseront sinon tu risques de recommencer le cycle infernal...smiley-gen013)

Dernière modification par Laura Zerty (19 février 2014 à  20:25)


"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

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Gladys femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Feb 2014
55 messages

Disturb a écrit

ouch...

encore une histoire assez lourde concernant une jeune femme...
perso j'ai pas la force de te répondre ce soir. j'ai eu ma dose d'émotions pour la journée , et les histoires concernant les filles me blessent plus que tout autre chose...
mais je reviendrai dès que possible.

de plus , de nombreuse femmes ici même vont etre à  ton écoute et de bon conseil . j'en suis sur !

Bon courage et prends soin de toi Gladys
à  bientôt
Dstrb

Bonsoir Disturb,
merci d'avoir pris le temps d'écrire un petit mot...
et merci de ta sensibilité envers mon écrit.
A bientôt

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Gladys femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Feb 2014
55 messages

Laura Zerty a écrit

Suis je un cas désespéré?

Oui et non, c'est toi qui le décide.

Pourquoi suis je toujours la victime & la fille trop gentille qui se laisse faire ?

Parce que lorsque tu décides d'être un cas désespéré tu prends le statut de victime, et c'est bien connu, les personnes trop gentilles se font toujours avoir.


Là  tu as l'air vraiment déprimé et pour t'en sortir faudrait que tu rencontres une personne prenant le temps de te tendre la main chaque matin. Vu ce que tu as écris tu as l'air d'avoir un grand besoin de soutien, mais aussi et surtout d'apprendre à  vivre par toi même, bon après ta vie à  vraiment l'air bordeline, mais tu en tireras une autant plus grande satisfaction de t'en être sortie.

Je comprends que tu cherches du réconfort au près de ta famille, être soutenu c'est très important pour s'épanouir, mais s'ils agissent comme les personnes cherchant à  t'écarter (genre l'enfoiré de directeur d'école), c'est que tu dois avoir quelque chose dans ton caractère qui dérange, désolé ce n'est pas contre toi, mais à  te lire personne ne veut de toi...donc c'est qu'il doit bien y avoir une raison.

La raison je l'ignore, mais si tu veux t'intégrer socialement et ne pas sombrer dans la déprime, faut "être" comme les gens plus normaux, ou alors faut fréquenter des personnes comme soi...en gros faut être en adéquation avec son environnement.

Tu as l'air marginale comme fille, mais j'espère que tu te trouveras un petit copain qui t'acceptera comme tu es et qui t'aidera à  t'intégrer dans la société, ainsi qu'à  vivre sans constamment chercher à  te rabaisser en te mettant dans des situations humiliantes.


Ps : si tu résistes à  la tentation des médocs c'est cool, mais si tu vas vraiment trop mal prends en juste le temps de te remettre sur pied (mais pas dans des quantités qui te légumiseront sinon tu risques de recommencer le cycle infernal...smiley-gen013)

Bonsoir Laura Zerty,
merci pour ta réponse.
Comme tu dis ma marginalité me fait défaut . Ma prof qui a surligné la présence de sur-efficiensce mentale en moi m'a dit que cela dérangeais les autres et pouvait provoquer la jalousie et le rejet d'autrui. Ce que je vis donc . Les psys m'avaient dit la même chose. Selon toutes ces personnes je dégage quelque chose qui gêne ...
Pour les médicaments je prendrai RDV avec un généraliste et j'essayerai d'insister pour qu'il me donne mes médicaments... je le ferai à  mon retour de voyage. En tout cas j'ai très peur de faire des crises et d'être mal durant mon voyage avec mon père.
A bientôt

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Laura Zerty homme
Banni
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1262 messages
Et tes psys t'ont orienté dans quelle direction, où t'ont donné quels conseils, pour t'adapter et ne plus susciter de jalousie et d'hostilité à  ton égard si ce n'est pas indiscret ?

Sinon j'espère que ton voyage se passera bien.

"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

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prescripteur homme
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12147 messages
Je te conseille cet article d'un site bouddhiste , et je ne resiste pas à  l'envie de le citer en entier, car il me parait essentiel.
Amicalement

http://www.dhammadelaforet.org/sommaire … epter.html

Le Dhamma de la Forêt


S'accepter soi-même
Ayya Khema
Extrait du livre « All of Us »
Traduit par Hervé Panchaud
http://www.dhammadelaforet.org/


Il est très étrange de voir combien les gens éprouvent de la difficulté à  s'aimer. On pourrait s'imaginer qu'il s'agit là  de la chose la plus facile au monde, parce que nous sommes en permanence soucieux de nous-mêmes. Nous sommes toujours intéressés par ce que nous pouvons obtenir, par ce que nous pouvons accomplir, par ce qui peut nous rendre plus à  l'aise. Dans un discours, le Bouddha déclara que « nous sommes ce qui nous est le plus cher ». Malgré cela, pourquoi est-il si difficile de vraiment s'aimer ?

S'aimer ne veut sûrement pas dire être complaisant avec soi-même. Etre en capacité de s'aimer est une attitude envers soi que beaucoup de gens n'ont pas parce qu'ils connaissent sur eux-mêmes un certain nombre de choses dont ils pourraient se passer. Chacun a d'innombrables réactions, attitudes, attirances et répulsions qu'il préfèrerait ne pas ressentir. Nous portons des jugements sur nous-mêmes et, même si nous aimons nos attitudes positives, nous rejetons les autres. Il en découle la négation de ces aspects de nous que nous n'aimons pas. Nous ne voulons pas les voir et les reconnaître. C'est une manière de se comporter avec soi qui est préjudiciable au développement.

Une autre manière maladroite de se comporter est de détester cette partie de soi qui apparaît comme négative et de ressentir de l'hostilité à  chaque fois qu'une de ces facettes apparaît ; ce qui rend les choses deux fois plus difficiles qu'elles ne l'étaient auparavant. D'une telle réaction découlent souvent des sentiments de peur et d'agressivité. Si l'on veut vraiment se comporter envers soi-même d'une manière équilibrée, il n'est pas nécessaire de prétendre que nos penchants désagréables, nos tendances agressives, irritables, sensuelles ou vaniteuses n'existent pas. Si nous prétendons cela, nous nous écartons de la réalité et nous créons une dichotomie en nous. Même si une telle personne est tout à  fait normale, elle peut aussi paraître quelque peu irréelle. Nous avons tous rencontré de ces personnes qui deviennent trop mielleuses à  force simuler et de se contenir.

Blâmer les autres ne fonctionne pas non plus. Dans les deux cas, on transfère ses propres réactions sur les autres. On blâme les autres pour leurs insuffisances réelles ou supposées, ou bien on oublie qu’ils sont des êtres humains ordinaires. Chacun vit dans un monde irréel puisque basé sur l'idée trompeuse d’un « moi » mais celui-ci est particulièrement irréel car chaque chose y est perçue comme totalement merveilleuse ou absolument terrible.

La seule chose qui soit réelle, ce sont les six racines que nous avons en nous : les trois racines bénéfiques et les trois racines néfastes. Ces dernières sont l'avidité, la répulsion et l'ignorance ; mais il y a aussi leur contraire que sont la générosité, l'amitié bienveillante et la sagesse. Intéressez-vous à  ce sujet. Si l'on étudie cela avec un esprit serein, on peut accepter la présence de ces six racines en chacun. Il est facile d’accepter cela chez autrui, après l'avoir observé en soi. Ce sont les racines profondes du comportement de chacun de nous. Ensuite, nous pouvons nous observer de manière plus pragmatique, c'est-à -dire : ni nous blâmer pour nos racines malsaines, ni nous glorifier pour nos racines plus saines mais accepter l'existence, en nous, de ces deux types de racines. Nous pouvons aussi avoir une vision plus claire des autres et avoir de meilleures relations avec eux.

Nous ne connaîtrons pas la déception et nous n’accuserons pas les autres parce que nous ne vivrons pas dans un monde tout noir ou tout blanc, soit avec les seules racines néfastes, soit avec les seules racines bénéfiques. Un tel monde n'existe pas, et seul un Arahant ne possède en lui que les seules racines bénéfiques. Toute autre personne que l'Arahant a en en lui les six racines, à  des degrés différents. Le niveau de ce qui est bénéfique ou néfaste en chacun de nous est assez peu différent ; la différence d'un être à  l'autre est si minime qu’elle n'a que peu d'importance. Nous avons tous la même tâche à  accomplir : cultiver nos tendances saines et déraciner nos tendances malsaines.

En apparence, nous sommes tous très différents. Mais ceci n'est qu'une autre illusion. Nous avons tous les mêmes problèmes et aussi les mêmes facultés pour résoudre ces problèmes. La seule différence tient en la durée de la pratique que nous avons déjà  eue. Cette pratique, qui a pu se dérouler sur un certain nombre de vies passées, nous a apporté plus de clarté et c'est tout!

La clarté de l'esprit provient de la purification de nos émotions. C’est une tâche difficile qu'il est indispensable de réaliser, non pas au travers d'un bouleversement émotionnel, mais par un travail précis et honnête sur soi. Quand on l’aborde simplement comme cela, des affirmations telles que : « Je suis magnifique!» ou «Je suis épouvantable» sont désamorcées. Nous ne sommes ni magnifiques, ni épouvantables. Nous sommes tous des êtres humains, avec toutes leurs potentialités et leurs limites. Si l'on peut aimer cet être humain, ce « moi », avec toutes ses capacités et ses tendances, bonnes et mauvaises, alors on peut aimer tous les autres êtres d'une manière réaliste qui pourra être pratique et utile. Mais si nous maintenons la dichotomie en nous, que nous n'aimons que la facette plaisante et rejetons la facette moins agréable, nous ne serons jamais en lien avec la réalité. Un jour, nous devrons voir cette réalité pour ce qu'elle est. C'est un khammatthana, une « base de travail » directe et passionnante pour notre cœur et notre esprit.

Si nous pouvons nous voir de cette manière, nous apprendrons à  nous aimer d'une manière juste. « Comme une mère qui, au péril de sa vie, aime et protège son enfant... » Soyez comme une mère pour vous-mêmes. Si nous voulons avoir une relation à  nous-mêmes qui soit vraie et qui nous permette d’avancer sur la Voie, nous devons agir comme si nous étions notre propre mère. Une mère aimante peut savoir ce qui est bénéfique et ce qui est nuisible à  son enfant. Et elle ne cesse pas de le chérir lorsque celui-ci se conduit mal. C’est peut-être cela le plus important. Chacun de nous, à  un moment ou à  un autre, se comporte mal en pensée, en parole ou en action. Le plus souvent, c'est par la pensée, assez fréquemment par la parole et moins souvent par les actions. Que doit-on faire de cela ? Que fait une mère ? Elle dit à  son enfant de ne pas recommencer, elle continue à  l'aimer comme elle l'a toujours aimé, et elle continue à  l'éduquer. Peut-être devrions-nous commencer à  nous éduquer de la sorte.

Toute cette pratique est une question de maturation. La maturité, c’est la sagesse, laquelle, malheureusement, n'est pas liée à  l'âge. Si c'était le cas, les choses seraient simples et on serait assuré de pouvoir y parvenir. Comme la sagesse ne vient pas avec l'âge, c'est par le travail que l'on peut y parvenir. Il faut tout d'abord être conscient ; ensuite, il faut apprendre à  ne pas condamner, mais à  comprendre que les choses sont ainsi. Et, enfin, la troisième étape : changer. La prise de conscience est sans doute l'étape la plus difficile pour la plupart des gens, car il n'est pas aisé de voir ce qui se passe à  l'intérieur de soi. Mais elle est l'aspect le plus important et le plus intéressant de la contemplation.

Nous menons une vie contemplative, mais cela ne signifie pas que nous restions assis en méditation toute la journée. Mener une vie contemplative signifie observer chaque aspect de ce qui se déroule dans le présent comme une opportunité d'apprentissage. Nous maintenons l'attention intérieure en toute circonstance. Lorsque nous nous tournons vers l'extérieur, dans un élan que le Bouddha qualifiait d' « exubérance de la jeunesse », nous allons dans le monde avec nos pensées, nos paroles et nos actes. Nous devons nous reprendre et revenir vers l'introspection. La vie contemplative, dans certaines traditions religieuses, est synonyme de prière. Dans notre tradition, il s'agit d'une combinaison entre la méditation et le respect de certaines règles de vie. La vie contemplative, c'est se tenir à  l'intérieur de soi. On peut faire la même chose avec ou sans rappel extérieur. La contemplation est l'aspect le plus important de l'introspection. Il n'est pas nécessaire de s'asseoir en méditation toute la journée et d’observer sa respiration. Chaque mouvement, chaque pensée, chaque mot peut amener à  la compréhension de soi.

Ce genre de travail sur soi apportera un sentiment de profonde sécurité intérieure enracinée dans la réalité. La plupart des gens sont en recherche et espèrent cette forme de sécurité, même s'ils ne sont pas capables de formuler ce souhait. Vivre dans l'illusion, être constamment partagé entre l'espoir et la crainte est le contraire de cette force intérieure. Le sentiment de sécurité apparaît quand on voit la réalité à  l'intérieur de soi et, partant de là , quand on voit la réalité dans tous les êtres et que l'on peut se réconcilier avec cette réalité.

Admettons que le Bouddha connaissait la vérité quand il disait que chacun portait en lui les sept tendances sous-jacentes : le désir sensuel, la malveillance, les opinions spéculatives, le doute sceptique, la vanité, la convoitise pour la vie éternelle et l'ignorance. Voyez-les en vous-mêmes. Souriez-leur et ne fondez pas en larmes en les voyant. Souriez et dites : « Eh bien, vous voilà . Je vais voir ce que je peux faire de vous! »

La vie contemplative est souvent vécue avec lourdeur, comme un poids. Alors, on essaie de compenser une certaine absence de joie en se montrant extraverti. Mais cela ne fonctionne pas. On doit parvenir à  développer une légèreté de cœur, tout en restant à  l'intérieur de soi. Il n'y a là  rien d'inquiétant, rien de bien difficile non plus. Le Dhamma est la loi de la nature et nous exprimons cette loi de la nature en permanence. Hors de cela, que peut-il y avoir que nous voudrions fuir? Nous ne pouvons échapper à  la loi de la nature. Où que nous soyons, nous sommes le Dhamma, nous sommes impermanents (anicca), insatisfaits (dukkha) et n'avons pas de soi permanent (anattā). Il importe peu que nous soyons ici ou sur la lune ; c'est du pareil au même. Il faut donc pouvoir aborder nos difficultés et celles d'autrui d'un cœur léger, sans exubérance, ni excès. Il est préférable de conserver un regard constamment tourné vers l’intérieur et teinté d'une pointe d'amusement. Cela fonctionne mieux ainsi. Avec un peu d’autodérision, il est vraiment plus facile de s'aimer de manière juste. Il est aussi plus aisé d'aimer autrui.

Il y avait une émission télévisée aux Etats-Unis qui s'appelait « People are Funny » (Les gens sont drôles). Il est vrai que nous avons des réactions très fantasques. Lorsque nous prenons ces réactions, une à  une, pour les analyser, nous les trouvons souvent absurdes. Nous avons d'étranges désirs et une image irréaliste de nous-mêmes. C'est bien vrai : « Les gens sont drôles », alors pourquoi ne pas voir cette part de nous-mêmes ? Il serait ainsi plus facile d’accepter ce que nous trouvons si inacceptable en nous et chez autrui.

Il y a un autre aspect de la vie humaine que nous ne pouvons pas changer, à  savoir que tout se produit d'instant en instant. Nous avons tous passé un certain temps à  méditer ici. Le monde s'est-il soucié de nous? Non, il a continué à  tourner. La seule personne à  s'en être souciée, à  avoir pu être perturbée, c’est nous. Quand il y a des perturbations, de l’agitation, de l’irréalité et de l’absurdité, il y a aussi du malheur. Tout cela n’est absolument pas nécessaire. Les choses sont simplement comme elles sont. Si nous pouvons apprendre à  aborder tout ce qui se produit avec une plus grande équanimité, en acceptant ce qui est, notre travail de purification en sera simplifié. Il s'agit de notre travail, de notre purification, et c'est à  chacun de le faire pour soi.

Un des aspects les plus intéressants de la pratique est que, si l'on parvient à  se souvenir, jour après jour, de ce que l’on fait et que l'on persévère dans la pratique de la méditation, sans en attendre de grands résultats, alors peu à  peu, les choses se mettent à  changer. C'est ainsi. Pendant que nous nous appliquons, il se produit une diminution constante de nos imperfections et de nos pensées erronées, parce que celles-ci ne sont pas porteuses de bonheur et que peu de gens souhaitent se cramponner au malheur. On finit par ne plus rien avoir à  faire : les livres racontent tous la même chose, toutes les lettres ont déjà  été écrites, les fleurs ont toutes été arrosées – il ne reste rien à  faire si ce n'est la contemplation intérieure. Tandis que cela se produit, encore et encore, un changement a lieu. Il peut prendre du temps ; mais, quand on pense que nous sommes là  depuis tant de vies, qu'est-ce qu'une journée, un mois, une année ou même dix? Elles arrivent, tout simplement.

Il n'y a rien d'autre à  faire, ni nulle part où aller. La terre tourne sur son orbite et la vie s'écoule depuis la naissance jusqu'à  la mort sans que nous n'ayons à  intervenir. La seule chose que nous ayons à  faire est d'observer « ce qui est ». Ce faisant, nous verrons que l'amour pour soi et l'amour pour autrui découlent naturellement de cette observation. Parce que nous recherchons la vérité et que le travail véritable du cœur est d'aimer. Mais cela n'est possible que si nous avons aussi vu notre face obscure et que nous avons réalisé le travail de purification. Dès lors, notre tâche n’est plus un effort ni une tentative volontariste. Elle devient une fonction naturelle de notre ressenti intérieur : dirigée vers l’intérieur mais rayonnant vers l’extérieur.

Le travail intérieur est un aspect important de la vie contemplative. Ce qui se produit intérieurement a une répercussion immédiate sur ce qui se passe hors de nous. La lumière et la pureté intérieures ne peuvent être cachées, pas plus que les imperfections.

Nous pensons souvent pouvoir donner de nous-mêmes une image différente de ce que nous sommes. Ce n'est pas possible. Le Bouddha a dit que l'on ne pouvait connaître une personne qu’après l'avoir souvent écoutée et vécu longtemps avec elle. Les gens cherchent généralement à  se montrer sous un jour meilleur qu'ils ne sont réellement. Et bien sûr, ils se déçoivent eux-mêmes quand ils échouent, et ils sont aussi déçus par les autres. Se voir tel que l'on est vraiment rend possible le véritable amour. C’est un sentiment qui apporte la légèreté de cœur nécessaire pour accomplir la tâche à  laquelle nous nous sommes engagés. En acceptant nous-mêmes et autrui tels que nous sommes vraiment, nous rendons plus aisé notre travail de purification et la dissolution de nos imperfections.

Reputation de ce post
 
Bon article !
 
tres bien ! DC
 
j'ai trouvé un bout de ma Voie!

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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drugstore cowboy homme
Repose en Paix
Inscrit le 27 Feb 2013
1744 messages
Tu vois Gladys, mettre "ton récit" sur une rubrique t'apporte beaucoup + de réponses.
Fais attention à  toi on aura l'occasion de se reparler, sans aucun doute.
Tu es toute jeune, rien est perdu, l'avenir est devant et à  toi wink fais en bon usage.

DC

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Gladys femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Feb 2014
55 messages

Laura Zerty a écrit

Et tes psys t'ont orienté dans quelle direction, où t'ont donné quels conseils, pour t'adapter et ne plus susciter de jalousie et d'hostilité à  ton égard si ce n'est pas indiscret ?

Sinon j'espère que ton voyage se passera bien.

Eh bien en fait aucun conseils car enfait selon eux je suis une jeune femme qui a un gros décalage entre son âge, sa façon de parler ses passions etc ...
et j'ai beaucoup de valeurs : je respecte les autres, toujours polie et toujours correcte envers tous etc et selon les psys cela gêne et fait jalouser mais c'est mon éducation, ma façon d'être...
pour te dire je rêve d'aller en Inde pour sauver les enfants des bidonvilles et les femmes, et, à  9ans j'ai fais du bénévolat à  la SPA pour les chats.
Atypique et cela dérange..
Merci pour le voyage.. j'espère aussi... j'y place beaucoup d'espoir.

Dernière modification par Gladys (20 février 2014 à  11:34)

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Gladys femme
Nouveau Psycho
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Prescripteur, merci pour ce bel article . C'est vrai qu'il est fondamental de le lire pour "mieux comprendre" autrui.

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Gladys femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Feb 2014
55 messages

drugstore cowboy a écrit

Tu vois Gladys, mettre "ton récit" sur une rubrique t'apporte beaucoup + de réponses.
Fais attention à  toi on aura l'occasion de se reparler, sans aucun doute.
Tu es toute jeune, rien est perdu, l'avenir est devant et à  toi wink fais en bon usage.

DC

Merci DC, tu es vraiment très gentil avec moi

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
Si je puis me permettre (j'espère que tu ne m'an voudras pas de ma franchise), je pense qu'autrui c'est aussi ta mère. Même si tu as contre elle des griefs que je ne jugerai pas (puisque je ne les connais que par ce que tu en évoques) je pense que ta colère contre elle et celle que tu peux avoir contre toi sont liées et s'alimentent mutuellement. Je pense que si tu arrives à  une sorte de paix avec l'image de ta mère (ou mieux avec ta mère) ta colère s'amoindrira et tu te sentiras mieux.
Mais peut etre les psys te l'ont ils deja dit.
Quant aux produits ils peuvent être des béquilles utiles à  un moment mais ils ne sont certainement pas LA solution en eux même.
Pour reprendre l'image des béquilles ils sont utiles quand tu cicatrises d'une fracture mais ce qui te permet de marcher par la suite c'est la réparation de la fracture. Et, comme chacun sait, quand on n'a plus de fracture c'est plus facile de marcher sans béquilles que de s'encombrer de béquilles inutiles.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (20 février 2014 à  12:32)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Gladys femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Feb 2014
55 messages
Bonjour Prescripteur et merci de ton message.
je suis d'accord avec toi mais ma mère me fait peur elle me déteste et je la déteste.
elle m'a frappé tant de fois étant petite et pendant mon adolescence..
je fais toujours le cauchemar d'elle me disant que j'étais une grosse c*nne et que personne ne viendrait à  mes fêtes d'anniversaire et que je devais rester seule et elle m'a cognée. j'avais 6ans , mon père était absent comme d'habitude...
je crois qu'après mon séjour en Espagne je vais consulter un généraliste pour essayer d'avoir mon ordonnance de lexomil atarax xanax et puis je vais lui demander qu'il m'oriente vers un psychiatre, une autre tentative de thérapie .. mais sans vraiment y croire
amicalement

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Snoop' femme
Modératrice à  la retraite
Inscrit le 09 Jul 2012
2280 messages
salut gladys,
pffffiou, par où commencer?
peur de partir trop loin, de pondre un pavé illisible, etc....
ta situation me touche (personnellement), et c'est d'autant plus dur de te repondre.....
tu es en decalage avec les autres.....ok, c'est super chiant, mais j'ai appris que c'etait plus une force qu'une faiblesse....
tu as un grand coeur, tu as l'air "en avance" (intellectuellement parlant), oui, ca aussi, ca peut etre un handicap.....comme une force !!
sur le fait que tu ai subi des mauvais traitements, ca a été mon cas aussi, et je me suis renfermée voire oubliée/denigrée pendant de longues années, puis tentée avec un certain succés de me detruire par tous les moyens possibles et imaginables (drogues licites "medocs", illicites, troubles alimentaires, mutilations,t.s, etc etc.....la liste est longue)
et puis un jour, j'ai eu un declic : tout le monde est contre moi? tout le monde pense ca de moi? ou est ce tout simplement moi qui laisse les autres faire de ma vie un enfer??
j'ai retenu la seconde option (avec pas mal d'aide et te longues années de therapies), ai fais des sessions-mental intensives, et decidé de changer MA vie !! ne plus supporter les choses, les paroles, les actes et les visions des choses que les autres avaient decidés pour moi !!
pas facile a faire, c'est sur...... (suffit de regarder ma "signature" : born by accident, bastard by choice)
quand on grandit en entendant "tu es comme ca, tu merites que ca, etc.....", c'est sur que se sortir du moule c'est hard, mais pas du tout impossible !!
moi, c'est le rejet de ces avis de merde qu'on avait de moi qui m'a été salvateur!!
j'ai dis fuck a tous les "juges" de ma vie, ai dis a mes "bourreaux" physiques et psychologiques leurs 4 verités, l'impact negatif qu'ils avaient eus sur moi sans attendre de reponse, et leur ai dis que desormais c'etait TERMINE !! que leur but de me detruire et me faire me detester avait echoué, que je leur pardonnai leurs atrocités (le plus dur) et ADIEU ET A JAMAIS !!
et si tu savais a quel point je me sens mieux maintenant !!
bref, tu es seule maitresse de ta vie et de ce que tu en fais, le reste n'a aucune importance !!
alors ne te changes pas pour d'autres, qui ne seront de toute facon jamais satisfaits, continues a frequenter des personnes plus agées (qui ont souvent bien plus a nous apprendre), continues a t'impliquer dans le benevolat, pars en Inde meme !! rien ne t'en empeches !! TU tiens les renes de TA vie, ne laisses personne diriger a ta place, et mets toi a l'abri des membres nocifs de ta famille, ou de ton entourage, qui savent sur quels boutons appuyer pour te rabaisser et te mettre a terre !!
et, personnellement, je pense que ce serait sans doute une bonne idée de consulter un(e) psy, mais pas que pour les "bequilles", se confier et obtenir de l'aide de quelqu'un d'objectif et de competent (là , reste a trouver un bon psy), ca ne peux etre QUE positif......
bon voyage, et reviens nous dire où tu en es
salut

Born by accident, Bastard by choice, just...Bad seed...

"Si chaque personne savait ce que les uns disaient sur les autres, il n'y aurait pas deux amis au monde"

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medea femme
Nouveau membre
Inscrit le 26 Feb 2014
39 messages
Bonjour Gladys.
Ce que tu ressens aujourd'hui est terrible(à  un autre niveau, j'ai longtemps ressentis la même chose).
J'ai été boulimique aussi. Presque toujours, je me faisais vomir. Parfois, jusqu'à  13 X par jour.
Et, entre autres choses, j'étais addict aux xanax, plus tard au temesta.
J'ai testé pas mal d'antidépresseurs (sous les conseils d'un psychiatre).
Dans mon cas, ces médicaments n'ont pas vraiment été efficaces car d'après un professeur en psychiatrie de renommée, mon problème était comportemental.
Le diagnostic était "troubles de la personnalité " et pour être plus précise "borderline ".
La seule chose qui m'a été recommandée par ce professeur c'était la psychothérapie.
Malgré ce diagnostic, les autres psychiatres m'ont prescrit différents antidépresseurs et anxyolitiques.
Ça peut, effectivement, être une béquille utile, à  partir du moment où un travail de psychothérapie est fait en parallèle. Ça peut être long et douloureux.
Mais moi, j'etais soutenue par bcp de personnes de ma famille. et c'est, apparement, ce qui te fais défaut.
Alors, même si je suis moi-même nouvelle sur ce forum, bienvenue parmi nous et j'espère que tu trouveras, ici, le soutien qui te manques.
A ta dispo, si tu as besoin de parler.

"La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu'il n'existe pas".
   Charles Baudelaire

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Gladys femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Feb 2014
55 messages

snoopy a écrit

salut gladys,
pffffiou, par où commencer?
peur de partir trop loin, de pondre un pavé illisible, etc....
ta situation me touche (personnellement), et c'est d'autant plus dur de te repondre.....
tu es en decalage avec les autres.....ok, c'est super chiant, mais j'ai appris que c'etait plus une force qu'une faiblesse....
tu as un grand coeur, tu as l'air "en avance" (intellectuellement parlant), oui, ca aussi, ca peut etre un handicap.....comme une force !!
sur le fait que tu ai subi des mauvais traitements, ca a été mon cas aussi, et je me suis renfermée voire oubliée/denigrée pendant de longues années, puis tentée avec un certain succés de me detruire par tous les moyens possibles et imaginables (drogues licites "medocs", illicites, troubles alimentaires, mutilations,t.s, etc etc.....la liste est longue)
et puis un jour, j'ai eu un declic : tout le monde est contre moi? tout le monde pense ca de moi? ou est ce tout simplement moi qui laisse les autres faire de ma vie un enfer??
j'ai retenu la seconde option (avec pas mal d'aide et te longues années de therapies), ai fais des sessions-mental intensives, et decidé de changer MA vie !! ne plus supporter les choses, les paroles, les actes et les visions des choses que les autres avaient decidés pour moi !!
pas facile a faire, c'est sur...... (suffit de regarder ma "signature" : born by accident, bastard by choice)
quand on grandit en entendant "tu es comme ca, tu merites que ca, etc.....", c'est sur que se sortir du moule c'est hard, mais pas du tout impossible !!
moi, c'est le rejet de ces avis de merde qu'on avait de moi qui m'a été salvateur!!
j'ai dis fuck a tous les "juges" de ma vie, ai dis a mes "bourreaux" physiques et psychologiques leurs 4 verités, l'impact negatif qu'ils avaient eus sur moi sans attendre de reponse, et leur ai dis que desormais c'etait TERMINE !! que leur but de me detruire et me faire me detester avait echoué, que je leur pardonnai leurs atrocités (le plus dur) et ADIEU ET A JAMAIS !!
et si tu savais a quel point je me sens mieux maintenant !!
bref, tu es seule maitresse de ta vie et de ce que tu en fais, le reste n'a aucune importance !!
alors ne te changes pas pour d'autres, qui ne seront de toute facon jamais satisfaits, continues a frequenter des personnes plus agées (qui ont souvent bien plus a nous apprendre), continues a t'impliquer dans le benevolat, pars en Inde meme !! rien ne t'en empeches !! TU tiens les renes de TA vie, ne laisses personne diriger a ta place, et mets toi a l'abri des membres nocifs de ta famille, ou de ton entourage, qui savent sur quels boutons appuyer pour te rabaisser et te mettre a terre !!
et, personnellement, je pense que ce serait sans doute une bonne idée de consulter un(e) psy, mais pas que pour les "bequilles", se confier et obtenir de l'aide de quelqu'un d'objectif et de competent (là , reste a trouver un bon psy), ca ne peux etre QUE positif......
bon voyage, et reviens nous dire où tu en es
salut

Bonjour Snoopy, merci beaucoup de ta réponse et excuses le retard de la mienne, je reviens de vacances.
Bof mon voyage, mon moral toujours plombé et mon père m'a déçu...
ton histoire me touche, tout autant que ta force. Tu es une jeune femme exceptionnelle.
Dans un sens je me dis tandis pour le moule ( je n'ai pas changé mon style vestimentaire qui dérange, et , en aucun cas je le ferai , par exemple ) .
Cependant je souffre d'être une fille "trop gentille","trop fragile" qui reste dans son coin et ne demande rien à  personne et certaines personnes me font du mal, viennent me chercher des noises, ne me respectent pas et en profitent car ils savent que je ne rétorquerai pas car je ne suis pas une fille à  problèmes, et, que je prends du recul et justement laisse les c*ns dans leurs me*rde .
Mais je me dis que c'est moi la m*rde, moi la petite fille maltraitée par sa mère, mal aimée, détestée par les gens de son âge, aimée par les pervers qui utilisent mon cul .
Mais ça je l'accepte. Je ne me vois pas aimer un homme, passer mon temps à  souffrir, à  jalouser de toutes ces filles tellement plus belles que moi... j'ai assez souffert en amitié,alors je m'évite les souffrances inutiles avec les mecs.
Merci pour ta réponse en tout cas. J'espère avoir l'occasion de plus échanger avec toi, car j'ai l'impression que nos souffrances sont similaires...

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Gladys femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Feb 2014
55 messages

medea a écrit

Bonjour Gladys.
Ce que tu ressens aujourd'hui est terrible(à  un autre niveau, j'ai longtemps ressentis la même chose).
J'ai été boulimique aussi. Presque toujours, je me faisais vomir. Parfois, jusqu'à  13 X par jour.
Et, entre autres choses, j'étais addict aux xanax, plus tard au temesta.
J'ai testé pas mal d'antidépresseurs (sous les conseils d'un psychiatre).
Dans mon cas, ces médicaments n'ont pas vraiment été efficaces car d'après un professeur en psychiatrie de renommée, mon problème était comportemental.
Le diagnostic était "troubles de la personnalité " et pour être plus précise "borderline ".
La seule chose qui m'a été recommandée par ce professeur c'était la psychothérapie.
Malgré ce diagnostic, les autres psychiatres m'ont prescrit différents antidépresseurs et anxyolitiques.
Ça peut, effectivement, être une béquille utile, à  partir du moment où un travail de psychothérapie est fait en parallèle. Ça peut être long et douloureux.
Mais moi, j'etais soutenue par bcp de personnes de ma famille. et c'est, apparement, ce qui te fais défaut.
Alors, même si je suis moi-même nouvelle sur ce forum, bienvenue parmi nous et j'espère que tu trouveras, ici, le soutien qui te manques.
A ta dispo, si tu as besoin de parler.

Bonjour Medea,
et merci d'avoir pris le temps de m'écrire .
ta maladie me touche. Je vois que toi aussi tu as été le cobaye des psychiatres par rapport à  la prescriptions de médicaments inutiles dans ton cas .
Je ne sais pas comment je peux me qualifier vraiment psychologiquement parlant .
Une fille atypique, sérieuse dans son mode de vie ( ni cigarette,ni alcool,ni drogue) mais à  la fois pas sérieuse du tout au niveau sexuel . Ca me procure du plaisir ce que je fais mais à  la fois je me dis "mais merd* je suis pas normale à  16ans un plan à  3 avec deux mecs..." et j'en passe...
Comme je le disais à  Snoopy plus haut, je souffre tellement sentimentalement parlant sur tout les plans ( amical,familial ) que je ne vois pas l'utilité de souffrir avec un homme .

D'autre part, je te félicite vraiment pour ton bébé ! J'ai lu ton topic avec attention. Je n'ai pas osé commenter car je ne suis pas UD, jamais été enceinte,et,pour être honnête avec toi,aussi affreux que cela puisse paraître,je n'aime pas les enfants.
Tout mon "instinct maternel" je l'ai mis sur mon petit chat... c'est comme un fils pour moi . Je l'aime de tout mon coeur. Il se fait opérer cette semaine et j'appelle déjà  la véto tout les jours pour savoir si je dois le couvrir,si je peux rester dans la salle d'attente pendant l'opération etc...
C'est bizarre non ? Je sais peut-être encore un truc qui cloche chez moi.

J'aimerais beaucoup échanger avec toi en mp mais je n'ose pas te déranger.
je t'embrasse et encore merci.

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medea femme
Nouveau membre
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39 messages
Salut Gladys.
En tout premier, je voudrais te dire que tu ne me déranges pas du tout et, sans problèmes, on peut communiquer en mp. Donc, n'hésite pas !  :)

Au niveau sexuel, si ce que tu fais te procure du plaisir et c'est en accord avec toi-même, pourquoi pas?
Il faut seulement distinguer ce que tu fais pour ton plaisir et ce que tu fais pour te nuire (je sais, pas évident du tout, vu que c'est au niveau inconscient).
Peut -être qu'un des indicateurs pour faire cette distinction, c'est, simplement, la façon dont tu te sens après coup(?)...Il n'y a pas que les drogues pour se faire du mal et s'autodétruire.
Certains actes dirigés contre nous sont tout aussi destructeurs.
Si tu n'as pas confiance en toi peut-être que le sexe représente (c'est une hypothèse, je ne suis pas une spécialiste) une façon de te valoriser (du fait que l'on te désire), d'avoir le contrôle (peut-être d'avoir un pouvoir sur qqun,  comme on a pu avoir le pouvoir sur toi à  un moment donné de ta vie) et surtout de tenir à  distance les sentiments. Beaucoup de femmes se font du mal à  travers le sexe (et oui, j'ai lu des bouquins là -dessus).

Mais tu es très jeune, tu es en pleine adolescence et tout ça se bouscule en toi.
C'est inutile que je te dise qu'un jour, tu auras plus de recul sur tout ça car en attendant tu es en souffrance.
Le seul conseil que je puisse te donner, c'est le très banal "il faut te faire aider " par un spécialiste de la parole, qqun d'extérieur, qui saura t'aider à  te trouver.

Mais en connaissance de cause, je sais que trouver un psychothérapeute qui te conviennes n'est pas une mince affaire.
Personnellement, j'en ai vu beaucoup et un jour, j'ai eu la chance d'en trouver un très doué. Je le vois toujours.
Et les bons ne se trouvent pas toujours, comme on pourrait le croire, dans le privé.
Le mien travaille dans un planning familial et avant ça j'avais commencé à  le voir dans un centre pour toxicos. Je t'encourage dans cette voie-là .

Je te remercie pour tes félicitations pour ma première et (vu que j'ai eu du mal à  tomber enceinte), peut-être, ma dernière grossesse(?).
J'ai mis du temps à  me décider à  faire un enfant.
D'abord parce que ma vie était compliquée et je ne voulais pas imposer ça à  un enfant.
Ensuite, parce que malgré que j'ai pu avoir des relations "sérieuses", je sentais que ce n'était pas la bonne personne.

Ne t'en fait pas si tu n'aimes pas les enfants, c'est pas parce qu'on est une femme qu'on doit forcément aimer les enfants, on est pas des "pondeuses "!
Pour moi, ça, c'est des idées sexistes et de "biens pensants".
En plus tu es très jeune et tu as tout le temps de changer d'avis. Et même si ça n'arrive pas, personne n'a à  t'imposer ta façon d'être femme.
On est avant tout des personnes avec, chacun(es), un vécu différents, je n'aime pas qu'on nous dise ce que l'on doit penser ou ressentir.

Si, un jour lointain, tu decides d'avoir un enfant, ce sera parce que tu le voudras vraiment et pas pour faire comme tout le monde.

D'ailleurs j'ai cru, jusqu'à  il n'y a pas si longtemps, que ce serait mes chats qui feraient office d'enfants.
J'ai toujours aimé les chats, et j'en aurais toujours car je ne peux vivre sans cet animal fascinant.

Et le fait de beaucoup t'inquiéter pour le tien, ne fait pas de toi qqun de bizarre non-plus. Ou alors, on peut se donner la main car je suis comme ça aussi !

Ça me fait plaisir d'échanger avec toi et en attendant de tes nouvelles (si tu souhaites en donner), je te fais de gros bisous
salut

Dernière modification par medea (02 mars 2014 à  00:27)


"La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu'il n'existe pas".
   Charles Baudelaire

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Gladys femme
Nouveau Psycho
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55 messages
Bonsoir Medea,

100000 mercis pour ta réponse.. C'est agréable de ne pas se faire juger...
Je me souviens avoir vu un psy qui me disait être folle d'avoir fait 1 plan à  3 dans une voiture paumée au milieu d'un terrain.
Je crois que la bonne personne (psy) se trouve là  où on y pense le moins. En tout cas j'essayerai de creuser.
J'ai pas la frite ce soir (comme d'habitude mais en pire), je me suis douchée en fermant les yeux. Je déteste mes seins plats et mon ventre rebondi,depuis toujours,et, mes mutilations ont témoigné de ma haine envers ce sal corps. Un jour un mec m'a frappé à  cause de ma petite poitrine. Ce n'était pas ce qu'il avait commandé... Je me sens pas femme physiquement. Tellement différente mentalement et intellectuellement, pas facile... Pardon pour toutes mes doléances.
Mon chat est comme mon fils. Quand je parle de lui je dis toujours "mon fils,mon bébé" . Je lui ai parlé tout les jours au téléphone durant mon voyage. Je le gate toujours beaucoup... Ce petit est un cadeau pour moi. J'ai perdu un fils (chat) pendant mon bac. Il est mort pendant mes épreuves. L'éleveuse me l'a tué. Ce nouveau bébé m'a fait faire le deuil de ce petit. Il a des problemes de santé et je suis toujours là ... Je m'inquiète sans cesse...
Sinon c'est bientôt mon anniversaire. 19ans.. Comme d'hab je serai solo sans fête,sans amis. J'essaye d'y penser le - possible. Après tout... Je peux toujours aller dans un bar à  chippendales seule ou bien trouver un plan cul sur internet.... C'est ça ma vie.

Je n'hésiterai pas à  t'écrire alors . Ca me fait très plaisir de ne pas te déranger !
Je t'embrasse.

Ps : pardon pour les fautes d'accent ou de frappe, mais mon pc est mort, je me débrouille avec mon portable.

Dernière modification par Gladys (02 mars 2014 à  00:50)

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medea femme
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Inscrit le 26 Feb 2014
39 messages
Salut Gladys.
Ton histoire de maltraitance m'as rappelé que quand j'étais au lycée (il y a de ça une éternité), j'avais une amie qui subissait des maltraitances de la part de sa mère. Le papa n'intervenait jamais en faveur de sa fille, c'était un lâche. Parfois, lui-même était frappé par sa femme, il en avait peur.
Bien que c'eût été dur de la convaincre, j'ai fait le nécessaire pour l'aider à  s'en aller de chez elle. J'ai sollicité l'aide d'adultes de mon entourage et elle a été éloignée de ce milieu familial défavorable.
En fait, je me demandais si tu vivais seule ou tjs en famille...

"Je me souviens avoir vu un psy qui me disait être folle..."

Des psychologues qui m'ont sortis des énormités, j'en ai eu aussi.
Ceux -là , ils faut les envoyer chier très vite. Mais bon,c'est sûr que c'est pas évident d'en trouver un bon. thinking

"Je me sens pas femme physiquement. Tellement différente mentalement et intellectuellement, pas facile...."

Des Je me suis denigrée la plus grande partie de ma vie (à  tort). Des problèmes avec ma féminité mais surtout, tout simplement, avec le fait d'exister.
J'avais l'impression d'être invisible et insignifiante.
Ce qui m'a fait du bien (à  part d'avoir trouvé un bon psy), c'est l'éloignement du milieu familial (c'est tjs ce que conseillent les spécialiste à  des cas de jeunes qui se font du mal) et le faire de m'être fait de nouveaux amis. Car je voyais qu'on pouvait m'aprecier.
Et ainsi, j'ai pu apprendre à  me connaître et (avec des hauts et des bas) commencer à  m'apprecier un peu.
Ça a été un travail de longue haleine car malgré tout c'est à  cette époque que j'ai commencé à  me droguer. J'avais plus de 20 ans.
Encore aujourd'hui l'évolution continue, car je n'arrive pas à  croire que je suis enceinte, que je suis bien une femme comme une autre (bien que la féminité ne se résume pas du tout à  ça!), je me dis que cette fois-ci je réussirai, peut-être, qqch.

..."J'ai perdu un fils (chat) pendant mon bac. Il est mort pendant mes épreuves..".

Il y a qques années, j'ai perdu une chatte que j'aimais bcp et de temps en temps je ne peux m'empêcher de me sentir, à  nouveau, mal quand j'y repense. D'autant plus que je me sens responsable.
J'avais avec cet animal une relation privilégiée.
Je l'avais trouvée dans une rue de Sicile et je l'ai ramenée en Belgique, avec moi.
Les gens étaient dégoûtés (elle était sale et malade) et criaient à  leurs enfants de ne pas s'approcher.
Alors que cette pauvre créature (5mois), demandait qu'on s'occupe d'elle.
Tous mes amis ont essayé de me dissuader mais je l'ai prise avec moi (même si j'ai attrapé une maladie de la peu,ça a été vite et facilement soigné).
Aujourd'hui, ce chat me manque(même si j'en ai un autre)et j'aurai tjs une pensée pour elle.

Sinon c'est bientôt mon anniversaire. 19ans..

Si tu me fais part du jour de ton annif, je ne manquerai pas de te faire un petit "coucou interactif". big_smile

Sur ce, je te dis "à  bientôt" et écris-moi à  peine tu en ressens le besoin.
Bises. salut

Dernière modification par medea (02 mars 2014 à  18:38)


"La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu'il n'existe pas".
   Charles Baudelaire

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Gladys femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Feb 2014
55 messages
Bonjour medea,

Je te remercie pour ta gentillesse, et pour ta participation active sur mon topic pour m'apporter témoignages sur ton vécu et conseils.

Ce que tu décris pour ton amie est exactement ce que je vis avec mes parents.
Mon père ne se fait pas frapper à  ma connaissance,mais, il se fait insulter par cette vieille sorcière,et quand elle me frappe ou me menace devant lui il n'agit pas... ou la défend même ...

Mes rituels ne me quittent pas ... lorsque je me déshabille pour aller me laver, je me regarde longuement et je pleure, je me déteste,je prends un marqueur , et je repasse sur les zones qui me gênent, celles que je voudrais changer, ainsi, tout mon corps est rempli de feutre... puis je pleure encore, je me gave de nourriture, je me mets au lit et désespérément j'envoie des sms à  tout les mecs que je connais et je leur demande si ils veulent me b*iser ...
je fais toujours autant de crise de tétanie et d'angoisse...

excusez moi , sur ce j'arrête de me plaindre..
j'ai trop lâché mes sentiments.

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medea femme
Nouveau membre
Inscrit le 26 Feb 2014
39 messages
Au contraire, plus tu "laches tes sentiments" et moins ce sera nocif pour toi.
Tout garder ronge de l'intérieur, doucement mais sûrement...
Et puis , ça ne me dérange pas que tu exteriorises tes mauvaises pensées.
Bises.

"La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu'il n'existe pas".
   Charles Baudelaire

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Gladys femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Feb 2014
55 messages
Merci Medea, tu es adorable.
Je n'ose pas tout dire dans mon topic, la peur de déranger, de décevoir, de choquer....

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Joss82160 homme
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Inscrit le 14 Apr 2017
14 messages
Je vois que ton topic est vieux , mais je me demandais si des choses c'etait ameliorer avec le temps , ne sachant pas si j aurais une reponse , je l'espere de tout mon coeur pour toi , tout commence pour toi , meme si le debut n'a pas etait bien pour toi , j'espere que cela s'arrange...FORCE&COURAGE a toi

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