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Salut Tramadoloman,
il m'est arrivé une histoire qui ressemble à la tienne, accident, morphine, tramadol, tramal, un peu d'héro avant de débuter un TSO
j'ai décidé de mettre un terme à mon TSO, après avoir pris le temps de peser le pour et le contre. Mais c'est mon histoire, mon vécu, et je ne me sens pas le droit de raconter ma façon de le faire, parce qu'elle m'a été clairement déconseillée par mon addicto, et que si j'avais su j'aurais pas fait, mais j'ai réussi parce que je savais pas à quel point ça serait difficile.
moi ce que j'ai envie de te dire, c'est de ne rien décider tant que tu seras émotionnellement affecté par le comportement de ta copine, et tant que tu seras dans cet état d'esprit " t'es tox, donc tu finiras comme une merde". C'est pas ta pensée à toi, c'est ce que ton entourage te dis pour essayer de te faire réagir (selon leurs concepts d'observateurs, même s'ils sont de bonne volonté )
prends le temps de faire le tri entre ce que les autres te disent d'être, et ce que tu ressens être.
parce que sous le coup de l'émotion, on ferait n'importe quoi pour être ce que dans notre inconscient on se doit être, pour que les autres nous reconnaissent.
moi j'ai plus de TSO parce que je vis mieux sans qu'avec, mais je consomme d'autres drogues par choix, et j'emmerde ceux qui voudraient me savoir vivre selon leurs critères, au dépends de mes ressentis
je citerais A. Jacquard " les toxicomanies développées par ceux qui ne peuvent se résoudre, dans notre société, au simple rôle de consommateur-producteur "
c'est quand on va mal que la vie nous fait le cadeau merdique de différencier ceux qui nous aiment pour ce qu'ils veulent qu'on soit, et ceux qui nous aiment pour ce qu'on est
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