J'entends bien vos réponses. Le problème pour ce qui me concerne c'est qu'objectivement je suis plus dans un traitement qui améliore mon quotidien (de confort en somme) qu'autre chose. Si demain il devait s'arrêter, je ne serais pas forcément en train de chercher de la
came par tous les moyens, mais je pense juste que je prendrais quelques néo-codions pour faciliter la transition au
sevrage complet, et ensuite pour agrémenter quelques soirées.
Une fois clean, je sais que je regretterais ce confort dont je jouis, cette stabilité émotionnelle que me procure mon traitement. Je pense que mon toubib a bien compris mon état d'esprit et que c'est pour ça qu'il tâche de me pousser vers le
sevrage. Mais franchement la pression est légère, il fait son boulot. Quand il m'a demandé de couper le comprimé en deux, je l'ai fait une fois ou deux mais ça ne m'a pas plu, même si je n'ai pas été malade ni rien de ce genre. Je crois que j'avais même passé une bonne nuit, comme d'habitude. Pourtant je n'ai pas voulu continuer l'expérience. Du point de vue psychologique, je ne tiens pas à me placer dans une optique de
sevrage. Je préfère me dire que c'est une option possible si un jour je le sens. Mais ce n'est pas évident de s'auto-analyser, c'est pour ça que je posais la question du soutien psychologique. Alors qu'objectivement, je ne suis pas en détresse ou dans le malheur. Ma vie a des hauts et des bas, comme tout le monde. Il y a des cas bien plus problématiques que le mien.
Merci encore de vos réponses.
PS : Pardon Prescripteur mais profitant de ce que tu suis le sujet, j'aimerais te poser la question que j'ai déjà posée sur le forum (mais hélas sans réponse). Est-ce que qu'en transférant le mélange salive/suboxone au bout de quelques minutes d'action en sub-lingual dans un spray et en l'inhalant, il peut agir deux fois ?