¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥
Petit HS uniquement destiné à CynderCynder a écrit
J'ai pas regardé la vidéo. C'est pas mon combat tout ça.
Le document m'a fait rire car j'ai du mal à concevoir que certains ont besoin de ce genre de choses.
Aller, je file.
¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥
Ce qui est sûr, c’est que le présumé consentement n’existe pas
Réflexions de Sandrine:
Et rappeler un enseignement majeur d’un film majeur dont je suis prête à vous rebattre les oreilles le temps qu’il faudra, « NO! The rape documentary », d’Aishah Shahidah Simmons (voir bande-annonce ci-dessous). Pour que, alors que l’on risque de parler pendant des semaines sur le consentement ou non d’une femme de chambre dans un hôtel new-yorkais, on aie bien en tête la chose suivante : il n’y a pas de présumé consentement .
Une femme qui dit non ne consent pas.
Une femme qui ne dit rien ne consent pas.
Une femme qui est en situation quelconque d’infériorité (d’âge, de classe, de rapports de pouvoir) ne peut pas consentir.
Une mineure (ou un mineur) ne consent pas à un rapport avec un-e adulte.
Une femme à qui on veut extorquer du sexe contre de l’argent ne consent pas.
Une femme qui porte une mini jupe n’exprime pas par là son consentement.
Une femme qui a bu ou est droguée ne consent pas.
Une femme violée alors qu’elle portait un jean serré n’a pas « forcément » consenti.
Une femme mariée qui ne veut pas faire l’amour ne consent pas.
Une femme mariée de force ne consent pas.
Une femme ne consent pas parce qu’elle a accepté de monter dans la chambre ou dans la voiture d’un homme.
Une femme qui a commencé à avoir un rapport avec un homme mais qui n’en est pas satisfaite et veut arrêter ne consent pas.
Une femme qui a déjà couché avec un homme mais ne veut pas recommencer ne consent pas.
Une femme qui couche avec beaucoup d’hommes n’exprime pas ainsi son consentement de coucher avec n’importe qui n’importe quand.
Et si des hommes, et en particulier des jeunes hommes, ont des doutes sur le consentement de leur partenaire, ça serait peut-être bien qu’on commence à leur expliquer que ce n’est pas très compliqué. Il suffit de s’en assurer. En demandant. Et si la réponse n’est pas claire, alors ça veut dire NON. Tout simplement .
¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥
Zazou2A a écrit
"Mais c’est vrai que pour bcp de gens; qu’on considère normaux (c’est à dire comme nous dans l’inconscient collectif ou en tout cas pour bcp)".
"Je comprend que se dire que certain ont « besoin de ça » pour comprendre ce qu est le consentement, quand on a un peu idée de ce que c est réellement et que tout ça nous semble naturel et normal , ça peut parraittre « ridicule » au point d en rire (très jaune)."
Franchement tant mieux pour vous , et surtout pour vos partenaires si vous avez toujours étés irréprochables à ce sujet ..... bah un peu comme tous les hommes qu'on interogerraient sur ce sujet ...
Par contre quand on écoute les nanas en parler , en comparaison c'est bizarre le nombre de leurs partenaires qui ont au moins "merdé" une fois .... ( et t'inquiète je ne m'estime pas irréprochable ...)
Depuis des mois qu’on s’embrassait
j’étais impatient de coucher avec toi
après un temps t’as accepté
par la suite t’en demandais bien moins que moi
ça ne m’est jamais venu à l’esprit
que tu n’approuves plus ce qu’on faisait la
dès lors que tu l’avais consenti
je pensais que c’était ok à chaque fois
ton nom est gravé dans la roche
quand est-ce que tu reviendras?
je t’aimais mais je t’ai pas respectée
quand est-ce qu’on se reverra?
ton nom est inscrit sur l’écorce
reviendras-tu dans ces bois?
je t’aimais et j’ai tout fait foirer
quand est ce qu’on se reverra?
maintenant en y réfléchissant `
je comprends mieux ce qui t’a poussé à partir
j’ai mal agi sexuellement
en insistant quand c'était pas nécessaire
après le bac t’as déménagé
depuis des mois déjà t’étais froide et distante
mes abus m’ont été révélés
j’en avais vraiment pas conscience .
Dernière modification par La lie (02 avril 2018 à 01:06)
Hors ligne
La lie a écrit
[...]
Une femme qui est en situation quelconque d’infériorité (d’âge, de classe, de rapports de pouvoir) ne peut pas consentir.
Une mineure (ou un mineur) ne consent pas à un rapport avec un-e adulte.
Heu... Une fille de 17 ans ne peut pas vouloir coucher avec un homme de 19 .. ? Une employée avec son patron ?
C'est moi ou alors c'est hyper mal tourné.
La lie a écrit
Franchement tant mieux pour vous , et surtout pour vos partenaires si vous avez toujours étés irréprochables à ce sujet ..... bah un peu comme tous les hommes qu'on interogerraient sur ce sujet ...
Par contre quand on écoute les nanas en parler , en comparaison c'est bizarre le nombre de leurs partenaires qui ont au moins "merdé" une fois .... ( et t'inquiète je ne m'estime pas irréprochable ...)
Je suis ici, par contre relativement d'accord avec toi. J'ai déjà merdé/transgressé plusieurs des règles au dessus... et pas fier. Ca fait d'ailleurs plusieurs années que certains regrets me poursuivent.
***********************
Malgré tout, la défense des femmes et cet "hyper feminisme" (désolé, je le sens comme ça) est très exacerbé chez toi. Je pense que beaucoup de choses sont à défendre en effet (perso: le droit des femmes, la cause animale, le respect de l'orientation sexuelle, sont les 3 sujets en tête chez moi).
Mais être dans l'excès dessert toujours un combat.
Je lis tes interventions, et ce avec beaucoup de respect, crois moi. C'est toujours agréable, littéraire, on apprend aussi des choses.
Mais bon sang, c'est... trop. Un peu plus et t'es un(e) extrèmiste à mes yeux
C'est bizarre ces sujets récurrents:
Pour la cause animale (alimentaire): Les végans en font des tonnes, ont désignés leur ennemis par le terme "viandars". Les consommateurs de chair envoient des blagues comiques à tout bout de champ sur le massacre animal.
Pour la défense de chaque sexe: Certains hommes prônent encore la femme à la vaisselle, tandis que les féministes sautent sur la moindre occasion, le moindre regard d'un homme pour en faire un procès publique ("balancetonporc" par exemple...).
Y a donc aucune médiété dans ces sujets ... ?
PS: pour les rares personnes qui ne connaissent pas: regardez "Calmos" de Blier. Un chef d'oeuvre.
La bise ! (même à LaLie)
:)
Dernière modification par FunkyHunk (02 avril 2018 à 02:30)
Hors ligne
La lie a écrit
[...]
Une femme qui est en situation quelconque d’infériorité (d’âge, de classe, de rapports de pouvoir) ne peut pas consentir.
Une mineure (ou un mineur) ne consent pas à un rapport avec un-e adulte.FunkyHunk a écrit
Heu ... ... Une fille de 17 ans ne peut pas vouloir coucher avec un homme de 19 .. ? Une employée avec son patron ?
C'est moi ou alors c'est hyper mal tourné.
Ce ne sont pas de moi ces réflexions et j'ai mis les liens amenant au blog de son auteur , Sandrine .
Et je te concède qu'avec la différence d'âge telle que tu l'as présente , nous sommes en droit de dire au moins que c'est "pas forcément tourné au mieux" ...
Il faut tout de même rappeler que sous couvert de "liberté" certains prônent des relations sexuelles avec des enfants , sous prétexte que ceux ci si pourraient consentir !
Les milieux anars que je fréquente ne sont pas épargnés de tels abjectes personnages , il n'y 'a qu'à se référer à certains écrits de Claude Guillon ...
Pour ce qui est de ton deuxième exemple ,c'est de mon point de vue plus problématique , car effectivement je ne nierai pas qu'il y'a sûrement à l'évidence des cas où la relation entre un-e supérieur-e hiérarchique et son/sa subordonné-e qui puissent totalement consenties et affranchies de toutes contraintes , mais cependant j'affirme qu'un refus émanant de la personne "draguée" est très pernicieux , et que beaucoup (la majorité ?) de relations de ce genre , ne le sont que par crainte d'une quelconque représaille de la part de la hiérarchie qui se serait vu essuyer un refus .....
FunkyHunk a écrit
Y a donc aucune médiété dans ces sujets ... ?
Nous voyons tous les choses à travers un prisme qui déforme pas aussi intésement pour chacun-e ....
Je concluerai donc par un coquin :
- "tu sais moi , FunkyHunk , je me trouve extrêmement tempéré à chaque fois que j'interviens sur PA ... surtout comparé à d'autres endroits où l'on peut m'entendre..."
( pour de qui est de "Calmos" , je l'ai vu mais il y'a trop longtemps pour en avoir de réels souvenir .... Je le note donc dans un coin et à l'occasion m'en referait le visionnage en pensant à toi .)
La bise ! (même à LaLie)
Je t'embrasse aussi .
Bonne continuation .
Amicalement.
La lie
Dernière modification par La lie (02 avril 2018 à 03:34)
Hors ligne
---------------------------------------------
Je ne me serais sans doute pas affronté à un sujet aussi difficile si je n’y avais pas été entraîné par toute la logique de ma recherche. Je n’ai jamais cessé, en effet, de m’étonner devant ce que l’on pourrait appeler le paradoxe de la doxa : le fait que l’ordre du monde tel qu’il est, avec ses sens uniques et ses sens interdits, au sens propre ou au sens figuré, ses obligations et ses sanctions, soit grosso modo respecté, qu’il n’y ait pas davantage de transgressions ou de subversions, de délits et de « folies » (il suffit de penser à l’extraordinaire accord de milliers de dispositions — ou de volontés — que supposent cinq minutes de circulation automobile sur la place de la Bastille ou sur celle de la Concorde, à Paris). Ou, plus surprenant encore, que l’ordre établi, avec ses rapports de domination, ses droits et ses passe-droits, ses privilèges et ses injustices, se perpétue en définitive aussi facilement, mis à part quelques accidents historiques, et que les conditions d’existence les plus intolérables puissent si souvent apparaître comme acceptables et même naturelles.
Et j’ai aussi toujours vu dans la domination masculine, et dans la manière dont elle est imposée et subie, l’exemple par excellence de cette soumission paradoxale, effet de ce que j’appelle la violence symbolique, violence douce, insensible, invisible pour ses victimes mêmes, qui s’exerce pour l’essentiel par les voies purement symboliques de la communication et de la connaissance — ou, plus précisément, de la méconnaissance, de la reconnaissance ou, à la limite, du sentiment.
Cette relation sociale extraordinairement ordinaire offre ainsi une occasion privilégiée de saisir la logique de la domination exercée au nom d’un principe symbolique connu et reconnu par le dominant comme par le dominé, une langue (ou une prononciation), un style de vie (ou une manière de penser, de parler ou d’agir) et, plus généralement, une propriété distinctive, emblème ou stigmate, dont la plus efficiente symboliquement est cette propriété corporelle parfaitement arbitraire et non prédictive qu’est la couleur de la peau.
On voit bien qu’en ces matières il s’agit avant tout de restituer à la doxa son caractère paradoxal en même temps que de démonter les mécanismes qui sont responsables de la transformation de l’histoire en nature, de l’arbitraire culturel en naturel. Et, pour ce faire, d’être en mesure de prendre, sur notre propre univers et notre propre vision du monde, le point de vue de l’anthropologue capable à la fois de rendre au principe de vision et de division (nomos) qui fonde la différence entre le masculin et le féminin telle que nous la (mé)connaissons, son caractère arbitraire, contingent, et aussi, simultanément, sa nécessité sociologique.
Ce n’est pas par hasard que, lorsqu’elle veut mettre en suspens ce qu’elle appelle magnifiquement « le pouvoir hypnotique de la domination », Virginia Woolf s’arme d’une analogie ethnographique, rattachant génétiquement la ségrégation des femmes aux rituels d’une société archaïque : « Inévitablement, nous considérons la société comme un lieu de conspiration qui engloutit le frère que beaucoup d’entre nous ont des raisons de respecter dans la vie privée, et qui impose à sa place un mâle monstrueux, à la voix tonitruante, au poing dur, qui, d’une façon puérile, inscrit dans le sol des signes à la craie, ces lignes de démarcation mystiques entre lesquelles sont fixés, rigides, séparés, artificiels, les êtres humains. Ces lieux où, paré d’or et de pourpre, décoré de plumes comme un sauvage, il poursuit ses rites mystiques et jouit des plaisirs suspects du pouvoir et de la domination, tandis que nous, “ses” femmes, nous sommes enfermées dans la maison de famille sans qu’il nous soit permis de participer à aucune des nombreuses sociétés dont est composée sa société. »
« Lignes de démarcation mystiques », « rites mystiques », ce langage, celui de la transfiguration magique et de la conversion symbolique que produit la consécration rituelle, principe d’une nouvelle naissance, encourage à diriger la recherche vers une approche capable d’appréhender la dimension proprement symbolique de la domination masculine.
Une stratégie de transformation
Il faudra donc demander à une analyse matérialiste de l’économie des biens symboliques les moyens d’échapper à l’alternative ruineuse entre le « matériel » et le « spirituel » ou l’« idéel » (perpétuée aujourd’hui à travers l’opposition entre les études dites « matérialistes », qui expliquent l’asymétrie entre les sexes par les conditions de production, et les études dites « symboliques », souvent remarquables mais partielles). Mais, auparavant, seul un usage très particulier de l’ethnologie peut permettre de réaliser le projet, suggéré par Virginia Woolf, d’objectiver scientifiquement l’opération proprement mystique dont la division entre les sexes telle que nous la connaissons est le produit, ou, en d’autres termes, de traiter l’analyse objective d’une société de part en part organisée selon le principe androcentrique — la tradition kabyle — comme une archéologie objective de notre inconscient, c’est-à-dire comme l’instrument d’une véritable socioanalyse.
Ce détour par une tradition exotique est indispensable pour briser la relation de familiarité trompeuse qui nous unit à notre propre tradition. Les apparences biologiques et les effets bien réels qu’a produits, dans les corps et dans les cerveaux, un long travail collectif de socialisation du biologique et de biologisation du social se conjuguent pour renverser la relation entre les causes et les effets et faire apparaître une construction sociale naturalisée (les « genres » en tant qu’ habitus sexués) comme le fondement en nature de la division arbitraire qui est au principe et de la réalité et de la représentation de la réalité, et qui s’impose parfois à la recherche elle-même.
Ainsi n’est-il pas rare que les psychologues reprennent à leur compte la vision commune des sexes comme ensembles radicalement séparés, sans intersections, et ignorent le degré de recouvrement entre les distributions des performances masculines et féminines, et les différences (de grandeur) entre les différences constatées dans les divers domaines (depuis l’anatomie sexuelle jusqu’à l’intelligence). Ou, chose plus grave, ils se laissent maintes fois guider, dans la construction et la description de leur objet, par les principes de vision et de division inscrits dans le langage ordinaire, soit qu’ils s’efforcent de mesurer des différences évoquées dans le langage — comme le fait que les hommes seraient plus « agressifs » et les femmes plus « craintives » —, soit qu’ils emploient des termes ordinaires, donc gros de jugements de valeur, pour décrire ces différences.
Mais cet usage quasi analytique de l’ethnographie qui dénaturalise, en l’historicisant, ce qui apparaît comme le plus naturel dans l’ordre social, la division entre les sexes, ne risque-t-il pas de mettre en lumière des constances et des invariants — qui sont au principe même de son efficacité socioanalytique —, et, par là, d’éterniser, en la ratifiant, une représentation conservatrice de la relation entre les sexes, celle-là même que condense le mythe de « l’éternel féminin » ?
C’est là qu’il faut affronter un nouveau paradoxe, propre à contraindre à une révolution complète de la manière d’aborder ce que l’on a voulu étudier sous les espèces de « l’histoire des femmes » : les invariants qui, par-delà tous les changements visibles de la condition féminine, s’observent dans les rapports de domination entre les sexes n’obligent-ils pas à prendre pour objet privilégié les mécanismes et les institutions historiques qui, au cours de l’histoire, n’ont pas cessé d’arracher ces invariants à l’histoire ?
Cette révolution dans la connaissance ne serait pas sans conséquence dans la pratique, et en particulier dans la conception des stratégies destinées à transformer l’état actuel du rapport de force matériel et symbolique entre les sexes.
S’il est vrai que le principe de la perpétuation de ce rapport de domination ne réside pas véritablement — ou, en tout cas, principalement — dans un des lieux les plus visibles de son exercice, c’est-à-dire au sein de l’unité domestique, sur laquelle un certain discours féministe a concentré tous ses regards, mais dans des instances telles que l’École ou l’État, lieux d’élaboration et d’imposition de principes de domination qui s’exercent au sein même de l’univers le plus privé, c’est un champ d’action immense qui se trouve ouvert aux luttes féministes, ainsi appelées à prendre une place originale, et bien affirmée, au sein des luttes politiques contre toutes les formes de domination.
Pierre Bourdieu
Hors ligne
La lie a écrit
Franchement tant mieux pour vous , et surtout pour vos partenaires si vous avez toujours étés irréprochables à ce sujet super ..... bah un peu comme tous les hommes qu'on interogerraient sur ce sujet neutral ...
Par contre quand on écoute les nanas en parler , en comparaison c'est bizarre le nombre de leurs partenaires qui ont au moins "merdé" une fois .... hmm ( et t'inquiète je ne m'estime pas irréprochable neutral ...)FunkyHunk a écrit
Je suis ici, par contre relativement d'accord avec toi. J'ai déjà merdé/transgressé plusieurs des règles au dessus... et pas fier. Ca fait d'ailleurs plusieurs années que certains regrets me poursuivent.
Les gars qui acceptent de reconnaitre qu'ils ont déjà +/- merdé à ce sujet , en général ne sont pas légion , et c'est d'autant + à ton honneur que tu étrenne le sujet ...
Je reconnais également avoir fait du "pas beau du tout" :
-coucher avec une fille qui n'aurait peut-être pas acceptée si moins défoncée ....
- Après un "non" essuyé , continuer de tentatives relous en jouant l'insistance sur le mode de l'humour graveleux ...
Merci à toi encore vraiment FunkyHunk pour ta sincerité ! ( je m'en vais de ce pas t'en mettre un vert de champote , il est pas volé çui-là !!!)
Dernière modification par La lie (02 avril 2018 à 04:19)
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par charliz (02 avril 2018 à 11:06)
Hors ligne
Mascarpone a écrit
Ton histoire d'infactus c'est aussi surtout parce que les femmes ont souvent des symptômes qui sont beaucoup moins évocateurs d'un infarctus que les hommes, voire pas de symptômes du tout...Pas de douleur à la poitrine, ni à gauche, pas de douleur ni à la machoire ni dans le bras gauche...Mais plutôt des nausées ou des maux d'estomac...C'est aussi pour ça qu'elles sont moins vite diagnostiquées...
Sinon, pour les pompes à talons hors de prix, j'ai jamais pigé pourquoi les meufs s'infligent des tortures pareilles...
Franchement, marcher sur des échasses du matin au soir...
ChampiJaune a écrit
"mon histoire"? Nous sommes 79 380 femmes en France chaque année. Tatami [Tatami]
Je supprime ce champi jaune car le "Ton histoire" a été sur-interprété, non Tatami ? Je ne pense pas que mascarpone voulait te manquer de respect ou sous entendait que "ton infarctus" était rare. Tu peux m'envoyer un MP si tu n'es pas d'accord :)
@FunkyHunk : Un champi ?? j'ai raté un épisode ou on te l'a supprimé??
~~~~
Pour revenir au sujet du féminisme (même si je trouve ça plutôt fun de voir des mecs parler de féminsme haha, heureusement qu'on est là ^^' ...oupa )
-"Feminism is only dangerous if you are invested in patriarchy"
Personellement j'adore cette "quote". Et j'ajouterai même : un féminisme qui ne met pas en danger les hommes a relativement peu d'intérêt, il serai mou du genoux et ne changerai pas grand chose au sein de notre société. Pour moi ce mouvement politique a de l'intérêt quand il met en dangers les nombreux privilèges masculins, qui sont à l'origine du patriarcat. Par exemple : la sexualité hétéro des hommes cis est plus libre, on peut enchaîner les partenaires sans être rejeté par la société. Le salariat, l'apparence vestimentaire, la capacité à rester en sécurité, à être respecté dans la rue etc. etc.
Sinon @ La Lie quelle est ta position sur la pornographie et la prostitution ? et te considère tu comme un féministe?
@Charliz :
méthodes rhétoriques de légitimations totalitaristes.
Là pour le coup ,les usagers de twitter se sont permis de faire justice sur internet en public car il s'agissait de victimes souvent féminines, d'affaires d'harcèlement, attouchements, viols, impunis généralment. C'est triste de voir que notre société est incapable d'éviter que les victimes se fassent justice elles mêmes mais ça met le doigt sur un problème.
Mais si on met de coté le sujet des messages sur twitter et que l'on se concentre sur la méthode, cela peut être très problématique de faire justice sur la place publique car on s'est habitué de penser que seule la violence de l'état est légitime (justice, peines , prison , amendes etc.) . Il est quasiment impossible d'être innocenté et cela est globalement inutile car la peine est immédiate, tous tes amis/collègues pensent que tu as commis un délit ou un crime. Forcément cela peu avoir des conséquences gravissimes sur ta vie pro ou perso. Si en plus tu es coupable, personne ne viendra te défendre et l'humiliation publique est généralement irréparable.
Cependant ce n'est pas du totalitarisme car le procédé se base sur la liberté d'expression, il n'y a rien de total là dedans.
Le féminisme peut être dangereux, comme le communisme peut l’être (et pas seulement pour des capitalistes) etc...
L'eau aussi peut être dangereux non je déconne... Mais quand tu penses au danger, tu parles pour l'avenir de l'humanité ou pour toi? perso j'ai aucun mal avec le fait que certains mouvements politiques menacent mon petit confort, mon standing de vie (décroissance, communisme, féminisme, écologie etc) après quand on le fait contre ton gré ça marche pas en général et tenté de t'enfoncer des doctrines politiques dans la gorge est souvent couronné de défaites. Pour le patriarcat, je ne pense pas qu'on vive dans une société égalitaire ou quasi égalitaire ni matriarcale alors c'est pour ça que je considère cela juste
Concernant le consentement dans un couple , il est loin d'être garantis. Toucher son partenaire sans avoir au préalable échangé ou communiqué peut mener à des situations problématiques. Un homme peut être violé par sa copine parce qu'elle s'est dit que lui faire une féllation pendant son sommeil était une bonne idée, idem dans l'autre sens et si il y a pénétration c'est encore plus dangereux.
Hors ligne
groovie a écrit
(...) Personellement j'adore cette "quote". Et j'ajouterai même : un féminisme qui ne met pas en danger les hommes (...)
Ce que tu dis se vaut mais le probleme dans cette phrase est le "only". C'est à dire qu'il balaie toute critique, discours de prudence, de nuance sous couvert de faire alliance avec l'ennemi. Un argument qui est souvent ressorti ces derniers temps quand certains ont émis des critiques. Et c'est là le totalitarisme : "On a pas 100% raison? tu es dans le camp du mal donc". "méthodes rhétoriques de légitimations totalitaristes" visait le procédé rhétorique en question, pas les délations
Quant à #balancetonporc*, je suis content de t'entendre le critiquer, meme à demi-mot. Je l'ai pris en exemple car récent et parlant à tout le monde, pour illustrer le fait que ce qui est feministe peut, comme tout, etre dangereux. Et c'est d'ailleurs pourquoi j'ai réagis : récemment ceux qui dénoncaient ce genre de methode se voyait répondre qu'ils étaient les alliées des porcs. Comme dénoncer les goulags serait etre l'allié du capitalisme..
*Personnelement, j'ai critiqué le truc dès que l'affaire weinstein a éclaté et que les media faisaient le procès weinstein, notamment en dénoncant le modèle vehiculé et le risque de voir les réseaux sociaux copier ce modèle de "justice". J'avais malheureusement prédit la suite.
Et pour etre clair : est ce que je pense que le feminisme est totalitariste, non; qu'il a sa place, oui.
groovie a écrit
Pour le patriarcat, je ne pense pas qu'on vive dans une société égalitaire ou quasi égalitaire ni matriarcale alors c'est pour ça que je considère cela juste
Ici on diverge clairement sur le patriarcat (et 10 c'est bcp :)) - je pense vivre dans une société quasi égalitaire et évoluant vers plus d'égalité ho-fe chaque jour- mais comme je dis plus haut le souci n'est pas là
groovie a écrit
Concernant le consentement dans un couple , il est loin d'être garantis. Toucher son partenaire sans avoir au préalable échangé ou communiqué peut mener à des situations problématiques. Un homme peut être violé par sa copine parce qu'elle s'est dit que lui faire une féllation pendant son sommeil était une bonne idée, idem dans l'autre sens et si il y a pénétration c'est encore plus dangereux.
on est d'accord. je n'étais juste pas d'accord de dire "Ce qui est sûr, c’est que le présumé consentement n’existe pas". Il existe, je rappelais qu'on le connais sous certaines formes mais comme tu le dis c'est effectivement un terrain dangereux.
Hors ligne
Quant à #balancetonporc*, je suis content de t'entendre le critiquer, meme à demi-mot.
Je n'ai pas un avis tranché sur la question, je trouve le hashtag #balancetonporc trop complexe pour moi. J'en critique certains points, j'en soutient d'autre mais je ne sais pas si je suis pour ou contre à ce jour.
J'aimerai avoir le temps pour m'y pencher et sinon je suis modérateur depuis relativement peu de temps.
Mais je ne pense pas que nous pouvons te punir, te sanctionner, pour avoir des opinions politiques masculinistes. A ma connaissance on accueil tous le monde tant que ce n'est pas illégal (antisémitisme,nazisme,etc) mais ce type de position sont généralement accueillis avec peu d'entrain. Je le précise au cas où, même si ne crois pas personnellement, que tu es un mascu'.
Ce que tu dis se vaut mais le probleme dans cette phrase est le "only". C'est à dire qu'il balaie toute critique, discours de prudence, de nuance sous couvert de faire alliance avec l'ennemi.
Oui le "only" / seulement est dommage, car pour moi il y a de nombreux autres moyens d'être mis en danger par le féminisme en tant qu'homme. Par exemple, ne rien faire suffit pour être "mis en danger" car les droits fes femmes progressent tout doucement voir trop lentement et donc... nos privileges à nous diminuent, notre situation asymétrique est mise en danger ce qui est pour moi une bonne nouvelle par exemple avant les 60's une femme ne pouvait pas prendre des décisions financière seule. Il fallait l'accord du mari et c'était nul.
Ai Désormais , grâce à ce mouvement politique qui a influencé profondèment l'europe au 20ième siècle, les femmes ont les même droits que les hommes (sur le papier).
Sinon je ne comprend pas pourqoi ils auraient un pass anticritiques. Après oui le postulat de cette phrase a quelques soucis AMHA : ça me fait penser au très célèbre "si tu es pour l'égalité h/f , tu es féministe monsieur" alors que c'est plus compliqué que ça... un homme peut il s'approprier le combat des autres et tenté de s'intégrer dans cette grande famille? pour moi , la réponse est non. A la limite il peut être un allié, pas plus. Ensuite comme je le disais avant, j'espère qu'il y aura bien plus que les hommes qui sont "investit" dans le patriarcat qui perdront des privilèges.
Et c'est là le totalitarisme : "On a pas 100% raison? tu es dans le camp du mal donc". "méthodes rhétoriques de légitimations totalitaristes" visait le procédé rhétorique en question, pas les délations wink
Je ne pense pas qu'il y ait des personnes qui pensent que : "ne pas être d'accord avec moi = tu es dans le camp du mal" + que tu ne devrais plus avoir le droit de t'exprimer
Ici on diverge clairement sur le patriarcat (et 10 c'est bcp smile) - je pense vivre dans une société quasi égalitaire et évoluant vers plus d'égalité ho-fe chaque jour- mais comme je dis plus haut le souci n'est pas là
Pourtant si les hommes n'avaient plus leurs privilèges au dépend des femmes, le féminisme n'aurait plus lieux d'être vu qu'on vivrait dans une société égalitaire, non?
Une vidéo 3ieme degrés sur les privilèges (ethnie, économique, genre, etc):
Et si tu pense vivre dans une société quasi égalitaire, je pense que tu devrais vivre dans la peau d'une femme pendant un bon mois pour te rendre compte à quel point leur vie est différente. a mon avis tu vas te prendre une grosse douche froide. Nier les inégalités hommes femmes, c'est assez fort quand même, non?
bonne soirée
Hors ligne
groovie a écrit
Mais je ne pense pas que nous pouvons te punir, te sanctionner, pour avoir des opinions politiques masculinistes. A ma connaissance on accueil tous le monde tant que ce n'est pas illégal (antisémitisme,nazisme,etc) mais ce type de position sont généralement accueillis avec peu d'entrain. Je le précise au cas où, même si ne crois pas personnellement, que tu es un mascu'.
Je ne comprends pas...Tu dis ne pas croire que je sois masculiniste, mais si toi tu le penses pas, pourquoi tu dis ça alors? la question se pose apparament?
Merci car tu illustres parfaitement ce dont je parlais...critiquer ou nuancer une certaine vision et certaines pratiques du féminisme ne me fait pas etre, ou présumé être, dans le camp adverse pour autant (ni même opposé au féminisme). Dénoncer les goulags ferait de moi un présumé capitaliste?
groovie a écrit
Je ne pense pas qu'il y ait des personnes qui pensent que : "ne pas être d'accord avec moi = tu es dans le camp du mal" + que tu ne devrais plus avoir le droit de t'exprimer
"le camp du mal" était une image pour dire le camp adverse, masculiniste comme tu dis ou patriarcal... - je me referais ici au postulat que je critiquais et à la façon dont furent traiter récemment toute les personnes qui ont exprimé des critiques envers #balancetonporc, à savoir "d’alliés des porcs" - une forme de censure morale et de totalitarisme.
groovie a écrit
Et si tu pense vivre dans une société quasi égalitaire, je pense que tu devrais vivre dans la peau d'une femme pendant un bon mois pour te rendre compte à quel point leur vie est différente. a mon avis tu vas te prendre une grosse douche froide. Nier les inégalités hommes femmes, c'est assez fort quand même, non?
Je ne nie aucune inégalité. Les mots ont leurs importances, "quasi'' ici a toute son importance, comme je disais plus haut dans le topic, nous vivons dans une société où des vestiges patriarcaux persistent et que dans ce contexte le feminisme aujourd’hui a toujours sa place. Maintenant la comprehension de 'quasi' d'une personne à l'autre peut varier mais je maintiens ne pas penser que le mot 'patriarcat soit d'actualité par chez nous, même s'il existe indéniablement encore des inégalités à palier.
Pour faire un parallèle, on peut avoir égard de certaines inégalités raciales sans qualifier la société dans laquelle nous vivons de ségrégationniste ou de raciste, et même estimer vivre dans une société égalitariste et progressiste à ce niveau là, non?
Dernière modification par charliz (03 avril 2018 à 07:01)
Hors ligne
la question se pose apparament?
Oui quand on pense qu'il n'y a pas des priviléges clairs et massifs (donc loin du quasi) en faveur des H et en défaveurs des femmes, la question peut se poser. Certains vont penser que tu es sexiste ou masculiniste, moi je me garde d'un tel jugement. Honnêtement même quand un mec est un gros beauf raciste et misogyne ,je vois pas trop l'intérêt de penser que tu es comme ci ou comme ça
idem ici :
Je ne nie aucune inégalité. Les mots ont leurs importances, "quasi'' ici a toute son importance, comme je disais plus haut dans le topic, nous vivons dans une société où des vestiges patriarcaux persistent et que dans ce contexte le feminisme aujourd’hui a toujours sa place.
Vestige c'est un peu comme des reliquats des traces etc. Quasi égalitaire etc.
Généralement dans les divers courants féministes (bon il y en a des dizaines)
- on reconnait les discriminations et on part du postulat que la société se nourrit de celles ci (ex: femmes au foyer, aide soignante, ménage, textiles, les petites mains de la nation, le salariat sans responsabilité quoi.)
- on crois au patriarcat et dans le fait que les femmes ont une position de dominées et on tente de lutter contre cet structure en étant pour l'égalité HF et on tente ausis de lutter contre les rôles et les stéréotypes qu'on impose aux hommes et aux femmes.
Après je pense aussi qu'on peut ajouter le rejet des théories sur l'essentialisme , comme quoi les femmes et les hommes ont des natures différentes et que le fait d'avoir un vagin ou un pénis va influencer ta personnalité, tes goûts, etc.
Donc oui dans ce cas ,on pourrait t'en vouloir car tu ne crois pas au patriarcat vivant, actifà 100% ni aux privileges fougueux et hargneux ^^ Après si tu compares à des sociétés comme le pakistan, j'imagine que oui ça fait relativiser l'europe et son confort de vie ^^
Hors ligne
groovie a écrit
Oui quand on pense qu'il n'y a pas des priviléges clairs et massifs (donc loin du quasi) en faveur des H et en défaveurs des femmes, la question peut se poser. Certains vont penser que tu es sexiste ou masculiniste, moi je me garde d'un tel jugement. Honnêtement même quand un mec est un gros beauf raciste et misogyne ,je vois pas trop l'intérêt de penser que tu es comme ci ou comme ça
Je ne pense pas qu'elle devrait se poser: à aucun moment je ne fais l'apologie de privilèges, ne dénigre les femmes ou l'égalité ho-fe.
Tu te gardes d'un tel jugement mais tu en as fait planer l'ombre et as évoqué même l'impossibilité de me sanctionner etc...mais bref.
groovie a écrit
Donc oui dans ce cas ,on pourrait t'en vouloir car tu ne crois pas au patriarcat vivant, actifà 100% ni aux privileges fougueux et hargneux ^^
Je vais rappeler donc qu'on est sur un lieu de débat et que le sujet est "Le sexisme au quotidien , ou les différentes façon de le percevoir." Dans ce contexte, je ne vois pas pourquoi on m'en voudrait d'exprimer que pour moi il s'agisse de vestige de patriarcat (tu omets de quote la partie où je parle d'inegalités indéniables) et pas d'un patriarcat "vivant 100% actif" comme tu dis. Ca dépeint encore une fois ce que je critiquais plus haut.
La définition du patriarcat est "une forme d’organisation sociale et juridique fondée sur la détention de l’autorité par les hommes" Ce n'est pas ce que je constate ni dans la vie de tous les jours, ni dans les institutions, ni dans le discours dominant contemporain (avec des exceptions bien sur, ce que j'appelle les vestiges). Je ne pense pas que l'on puisse considérer que les fe vivent sous le joug des décisions d'hommes, ni même que nos mœurs le sont. Si un homme dit aujourd’hui à une femme "va faire la vaisselle", les gens seront globalement choquéq et y verrons un pauvre type aux moeurs préhistoriques. Angela, Theresa et Hillary se portent au mieux. L'égalité des droits est une notion acquise et même si l'égalité salariale est à parfaire, personne ne monte au créneau pour défendre "attend patriarcat ici, on prefere payer les hommes, sont plus sympa et ils jouent au foot", c'est la machine économique qui retarde l'avancé.
Du sexisme il y en a, comme du racisme, parfois ancré profondément dans les mentalités mais notre société et sa structure ne sont plus activement patriarcales dans leurs majorités. Au contraire, l'égalité s'inscrit tous les jours de plus en plus en son coeur.
groovie a écrit
on reconnait les discriminations et on part du postulat que la société se nourrit de celles ci (ex: femmes au foyer, aide soignante, ménage, textiles, les petites mains de la nation, le salariat sans responsabilité quoi.)
- on crois au patriarcat et dans le fait que les femmes ont une position de dominées et on tente de lutter contre cet structure en étant pour l'égalité HF et on tente ausis de lutter contre les rôles et les stéréotypes qu'on impose aux hommes et aux femmes.
Après je pense aussi qu'on peut ajouter le rejet des théories sur l'essentialisme , comme quoi les femmes et les hommes ont des natures différentes et que le fait d'avoir un vagin ou un pénis va influencer ta personnalité, tes goûts, etc.
Les "discriminations" que tu cites sont en partie des inégalités liées à l'histoire avec un effort constant pour le palier (societe egalitariste) sans qu'il y ait en contre-partie une organisation "patriarcale active" voulant maintenir ces inégalités.
*Edit : J'ai retrouvé un passage que j'avais trouvé juste d'un entretien de P.Bruckner sur #metoo.
-Le mouvement ne prend qu'en Occident. La ou est né l’émancipation des femmes.
-Il prouve que le patriarcat est très sérieusement écorné dans nos sociétés. C'est la fameuse loi de Tocqueville : ce ne sont pas les peuples miséreux qui se révoltent mais ceux qui vont mieux. Les femmes s'insurgent à juste titre contre les agressions dont elles sont victimes parce qu'elles jouissent déjà d'un pouvoir et de droits considérables. Le progrès de la liberté des femmes va de pair avec la haine envers la femme libre de la part de ceux qui veulent les punir de relever la tête.
Dernière modification par charliz (04 avril 2018 à 21:15)
Hors ligne
Dernière modification par FunkyHunk (04 avril 2018 à 03:46)
Hors ligne
La lie a écrit
Petit HS uniquement destiné à Cynder
J'ai fais l'impasse faute de temps et de motivation. 55 minutes quand même le doc!
Je ne me moque ni ne me fiche des luttes évoquées dans ce sujet. C'est que de façon pas modeste, je me considère pas comme un oppresseur des femmes. C'est ça ma pierre à l'édifice de cette "lutte".
Le petit document à bulle de la page précédente me fait rire jaune, attestant que certains ont besoin de ce genre de chose élémentaire. C'est comme un document qui m'apprendrais à me tenir debout c'est ridicule. (pour moi)
Le second degrés se comprends mal sur le net, hélas. Si tu me coupes en rondelles, fais-en un bon ragout au moins. :)
@funky : chaud les chiffres.
Bonne nuitée,
Féministiquement,
Bastet-Cynderella
Hors ligne
Dernière modification par Recklinghausen (04 avril 2018 à 07:27)
Hors ligne
A été publié hier, un article qui a fait la synthèse, d'un demi millier de plaintes, déposées par des femmes, pour agressions sexuelles, viol ou harcélement.
Ceci afin de montrer les couacs, et aberrations.
Lien vers l'article: https://legroupef.fr/payetaplainte-500- … missariat/ (site féministe, mais je pense qu'on peut lui accorder un minimum de crédit)
Résumé de l'article : les problèmes avec les flics cons sont un problème exclusivement féminin, c'est bien connu.
Sans offense j'ai rarement lu un article aussi bidon et orienté, c'est incroyable. J'aimerais que ce soit une parodie mais non, c'est bien ça le féminisme en 2018, du sophisme, des chiffres bidons et surtout 0 réflexion. Par contre dès qu'on peut faire pleurer dans les chaumière y'a du monde #MeToo sérieusement...
Si vous voulez moi j'ai de VRAIS stats (pas une sois disant enquête mené auprès de 500 féministes, ça en dit long sur leur sérieux...) qui montrent que les femmes sont avantagées par la justice, mais elle en parle pas dans l'article c'est bizarre, on dirait que tout le monde se ligue contre les femmes alors que les chiffres prouvent le contraire :
72,7 % des dispenses de peines pénales sont attribuées à des femmes !
69,2 % des peines d’emprisonnement s’appliquent à des hommes ! C'est bien la preuve qu'on vit dans une société totalement injuste envers les hommes non ?!
49% des hommes sont poursuivis par la justice après une infraction, tandis que 69,9 % des affaires concernant des femmes sont classées sans suites ! Mais quelle injustice c'est honteux !
Lorsqu’un homme et une femme sont jugés ensemble pour le même crime mais avec une condamnation en prison ferme inégale (ce qui arrive dans 62% des cas), dans 83,8 % des cas c’est l’homme qui a la plus lourde.
https://www.insee.fr/fr/statistiques/2586548 je peux vous donner les pages exactes si vous voulez
8 % des hommes obtiennent la garde de leurs enfants après un divorce. 8% ! Les femmes nous volent nos enfants faut se réveiller !
https://www.insee.fr/fr/statistiques/1283568
j'en ai plein d'autre qui démontre la domination féminine à TOUT les niveau de la société si vous voulez, c'est effarant !
Bref, les femmes j'espère que vous avez bien honte.
(je précise quand même que c'est de l'humour (très drôle), je me moque juste un peu de ce grand combat intellectuel qu'est le féminisme et des arguments de certaines féministes, on sait jamais)
Hors ligne
Dernière modification par Anonyme 218797 (04 avril 2018 à 23:33)
Hors ligne
Cobe a écrit
Par contre dès qu'on peut faire pleurer dans les chaumière y'a du monde #MeToo sérieusement...
Si vous voulez moi j'ai de VRAIS stats (pas une sois disant enquête mené auprès de 500 féministes, ça en dit long sur leur sérieux...)
EUUUHHHH, really biatch???
Bon déjà ravie d'apprendre que mes déboires étaient juste dues à mon foutu féminisme! Merci, je sais comment vivre tranquille, maintenant.
(Sorry, mais c'est plutôt l'inverse, à force de problèmes et de portes fermées, oui le féminisme ne semble.pas être une simple vue de l'esprit)
Et désolée d'avoir cherché à faire pleurer dans les chaumières.
On ferme peut être bien trop nos gueule, pour que vous pensiez qu'il n'y a pas de «#MeToo» dans ta famille, tes amies....
1 femme sur 4 sera victime de violence sexuelle dans sa vie (donc pas forcément un viol = pénétration).
Mais ça doit être des chiffres inventé par un groupuscule de feminazies.
D'ailleurs nous avons déjà infiltré les hautes sphères, vu que ce chiffre est relayé par l'état.
Dsl pour le ton sec, mais là une PETITE mise au point s'imposait....
Édit: très bon conseils de Reck, si j'avais su ça plus jeune..
La police et encore moins les gendarmes, NE SONT PAS OU TRÈS PEU FORMÉS À CES PROBLÉMATIQUES.
Donc s'adresser direct au Procureur c'est le mieux.
Et ce que recommandent svnt les assos de «victimes» (je hais ce mot, mais bon... )
Dernière modification par Anonyme 218797 (05 avril 2018 à 00:19)
Hors ligne
Dernière modification par Anonyme9404 (05 avril 2018 à 00:24)
FunkyHunk a écrit
'soir,
A été publié hier, un article qui a fait la synthèse, d'un demi millier de plaintes, déposées par des femmes, pour agressions sexuelles, viol ou harcélement.
Ceci afin de montrer les couacs, et aberrations.
Voici le florilège de ce que les plaignantes ont pu entendre lors d'un dépôt de plainte,
-"En même temps, jolie comme vous êtes, vous devez avoir l'habitude"
Entendu dans un commissariat à Paris
/forum/uploads/images/1522/1522795166.png
/forum/uploads/images/1522/1522795181.png
/forum/uploads/images/1522/1522795193.png
/forum/uploads/images/1522/1522795221.png
/forum/uploads/images/1522/1522795234.png
/forum/uploads/images/1522/1522795246.png
/forum/uploads/images/1522/1522795263.png
/forum/uploads/images/1522/1522795274.png
/forum/uploads/images/1522/1522795287.png
Un point sur les stats:
/forum/uploads/images/1522/1522795308.png
En admettant qu'aucun témoignage ne soit "faux", c'est... effarant.
Là tu comprends pourquoi les mentalités n'évoluent pas, quand tu vois que même les institutions et les policières, peuvent sortir ce genre de chose.
Comment faire croire à une victime qu'elle est la coupable, en 10 leçons.
Lien vers l'article: https://legroupef.fr/payetaplainte-500- … missariat/ (site féministe, mais je pense qu'on peut lui accorder un minimum de crédit)
POUR FUNKY HUNK
LE PERIL JEUNE
Marie et Léon :
- Tu sais combien y'a de viols par jour dans le monde ? J'peux t'dire ça m'fait flipper, moi !
- Mais arrête, t'as rien à craindre, toi ! Qui c'est qui voudrait te violer ?
- Mais t'es dégueulasse. Pourquoi tu me dis ça ?
- Non... mais regarde-toi, t'es pas le genre de nana qui se fait violer...
- Parce qu'il y a un genre de nana qui se fait violer ?! Mais t'es vraiment un mec débile, toi !
- Mais non, je voulais pas dire ça, mais... je sais pas, j'imagine que les mecs qui violent des nanas, ils choisissent des nanas plus aguicheuses que toi, quoi.
- N'importe quoi, mais c'est vraiment un discours de macho, ça, t'es con ! Pourquoi je pourrais pas me faire violer, moi ? Je peux très bien me faire violer. Non mais, je m'excuse, je comprends pas pourquoi tu me dis ça... Y'a plein de mecs qui viennent me faire chier dans la rue.
- Ah bon ?
- Mais oui, qu'est-ce que tu crois, encore heureux...
Dernière modification par Cusco (05 avril 2018 à 04:33)
Hors ligne
Dernière modification par Anonyme 218797 (05 avril 2018 à 05:57)
Hors ligne
Anonyme9404 a écrit
De ma petite expérience, lorsque j'ai voulu dénoncer des actes d'abus sexuel, et même de viols, on m'a pas cru de suite.
Moi, on a commencé par me demander comment j'étais habillée et si j'étais maquillée...
Vu le discours et l'attitude, j'ai tourné les talons et suis partie de la gendarmerie sans déposer plainte ou main courante.
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par Gaeshea (05 avril 2018 à 18:52)
Hors ligne
Marla a écrit
Euh mec....
T'as un exemple en chair et en os là.
- Plainte pour agression sexuelle : revenez plus tard, il est un peu tard là (ah, ok, ben à dans 10ans qd je retrouverai le cran de venir, alors...)
- Plainte pour violence conjugale, minerve et cocard : pas de plainte sans un mot du médecin... Il a fallu qu'un travailleur social revienne Peter un câble pour que j'ai l'honneur de pour poser... une main courante. Super.
- Violences conjugales bis, jme défend pour pas finir étranglée : je finis en gav avec l'auteur. On fait pression pour que je ne porte pas plainte : ca ne mènera nulle part.
- vol avec violences en réunion, j'ai tel aux keufs 3 fois, ct dans une cité ils n'ont pas voulu venir. 3 putain d'appels quoi.
Alors je dois être une grosse poissarde.
L'exception qui confirme la règle de Cobe, mais c'est du vécu.
(A noter qu'en plus, si on t identifie comme UD, ben écoute, tu l'as sûrement un peu cherché... Les problèmes de drogués c'est pas si grave : autant qu'on ss'éradiqué entre nous, ça fera le ménage...
Et j'exagère à peine : suite à un cambriolage, les keufs ont fait demi tour qd ils ont compris que c'était un souci «entre tox» )
Résultat : aucune confiance en la justice, ma police a moi c'est ma lacrymogènes ou un taser (et le béni «coup de savate dans les burnes» ), des baskets en toutes circonstances et une bonne foulée big_smile
Oui... ba écoute je suis désolé pour toi mais je vois toujours pas le rapport avec le féminisme ou la société patriarcale... Je peux aussi te raconter toutes mes histoires de merde avec la police et t'affirmer que j'ai + peur des flics que des lascars dehors mais comme je suis un homme je pense pas que ça intéresse grand monde ici.
Je cherchais justement à souligner la haine qui aveugle totalement certaines féministes : au lieu de dire "y'a quand même de gros connard chez les flics, ça serait bien de faire un peu le ménage parce qu'ils ont un rôle important dans notre société" la féministe enragée va croire que les femmes ont le monopole de la souffrance et accuser la société patriarcale parce qu'elles sont tombées sur un flic con, alors qu'il n'y a absolument aucun rapport...
Je trouve ça très dangereux comme façon de réfléchir, ça me rappelle les gens qui accusent les arabes ou les noirs de tout les maux de la société en sortant des "80% des prisonniers sont des arabes ou des noirs, c'est bien la preuve qu'ils ont un problème non ?!". 0 logique, 0 réflexions, tout comme les féministe twitter et leurs "témoignage choc".
Et désolée d'avoir cherché à faire pleurer dans les chaumières.
On ferme peut être bien trop nos gueule, pour que vous pensiez qu'il n'y a pas de «#MeToo» dans ta famille, tes amies....
Donc enfaite le fait d'utiliser un #MeToo pour combattre... ba je sais pas trop quoi au final, ça te semble normal et utile ? Tu te sens féministe et engagée en racontant tes histoires sur twitter ? C'est quand même le niveau 0 du combat social non ? Vous prenez même plus la peine de développer des idées comme ont pu le faire les vrais féministes... c'est pas en balançant tout le monde sans aucune réflexion derrière que les choses vont s'arranger, au contraire.
J'habite Paris donc des filles qui ont des embrouilles dans la rue ou qui ont vécu des trucs pas cool j'en connais quelques unes, et c'est justement pour ça que je trouve vos combats à base de hashtag totalement ridicules. C'est juste du racontage de vie sur twitter, ça vaut rien du tout.
1 femme sur 4 sera victime de violence sexuelle dans sa vie (donc pas forcément un viol = pénétration).
Mais ça doit être des chiffres inventé par un groupuscule de feminazies.
Comme j'ai essayé de le montrer dans mon précédent poste, les chiffres on en fait ce qu'on veut et ils veulent pas dire grand chose, c'est pas parce qu'une étude à la minority report dit qu' 1 femme sur 4 va se faire agresser sexuellement dans sa vie que ça prouve quoi ce soit... c'est juste un chiffre pour faire peur et crédibiliser son combat, une technique bien connu de certains parties politiques :)
Je vais continuer ma petite liste de stats qui démontre la supériorité féminine et l'asservissement des hommes dans notre société :
96,4 % des détenus sont des hommes.
95 % des sans-abris sont des hommes.
73,6 % des auteurs de suicides sont des hommes.
64,6 % des accidentés du travail sont des hommes.
85,2 % des personnes exerçant des métiers à risques (armée, police, pompiers) sont des hommes.
95,4 % des éboueurs sont des hommes.
66,1 % des morts prématurées concernent les hommes.
80,3 % des alcooliques sont des hommes.
74,3% des personnes exerçant des métiers pénibles physiquement (ouvriers, agriculteurs, exploitants) sont des hommes.
60,7 % des victimes de violences à l'extérieur sont des hommes.
52,5% des chômeurs sont des hommes.
Seulement 44,4 % des diplômés supérieurs à bac + 2 sont des hommes.
La proportion d'hommes à l’université est de 43,2 %.
Les hommes représentent 47 % des effectifs du BAC général, contre 62 % pour les CAP, BEP et équivalents.
85,6 % de réussite des garçons à comparer avec 90,1 % de réussite pour les filles au baccalauréat.
Les hommes ne représentent que 34,4 % des cadres de la fonction publique et 18,7% des professions libérales.
63,6 % des dépenses moyennes et 76% des grosses dépenses (> 100 euros) sont assurées par les hommes lors d’un premier rendez-vous amoureux.
85 % des additions sont réglées par les hommes lors d’un premier rendez-vous amoureux. (14 % sont partagées - 4 % sont prises en charge par les femmes)
Ca donne envie d'être un homme en france non ?
Si vous avez un doute n'hésitez pas à demander la source, ça vient pas d'un blog
Dernière modification par Cobe (05 avril 2018 à 19:14)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Cobe a écrit
...qu' 1 femme sur 4 va se faire agresser sexuellement dans sa vie que ça prouve quoi ce soit...
Ah parce que pour toi, une femme "se fait" agresser, "se fait" violer??
Bah non, on ne "se fait" pas agresser, non!
On se fait un resto, un ciné, un tatouage, mais on ne se fait pas agresser!
Hors ligne
Shaolin a écrit
Cobe a écrit
...qu' 1 femme sur 4 va se faire agresser sexuellement dans sa vie que ça prouve quoi ce soit...
Ah parce que pour toi, une femme "se fait" agresser, "se fait" violer??
Bah non, on ne "se fait" pas agresser, non!
On se fait un resto, un ciné, un tatouage, mais on ne se fait pas agresser!
C'est jouer un peu sur les mots là, non.. ?
Pour le reste, oui, les chiffres sur la population masculine sont difficilement recevables.
cobe a écrit
96,4 % des détenus sont des hommes.
95 % des sans-abris sont des hommes.
73,6 % des auteurs de suicides sont des hommes.
80,3 % des alcooliques sont des hommes.
Ok, pour ça.
cobe a écrit
64,6 % des accidentés du travail sont des hommes.
85,2 % des personnes exerçant des métiers à risques (armée, police, pompiers) sont des hommes.
95,4 % des éboueurs sont des hommes.
66,1 % des morts prématurées concernent les hommes.
74,3% des personnes exerçant des métiers pénibles physiquement (ouvriers, agriculteurs, exploitants) sont des hommes.
60,7 % des victimes de violences à l'extérieur sont des hommes.
C'est lié, tu en conviendras, à la différence de morphologie entre homme et femme. Pour les métiers plus "costauds", c'est difficile de faire autrement.
l'homme vieillit et meurs prématurément pour cette raison.
Victime de violence ? Et bien oui, le mâle étant plus violent, plus buveur, et plus "chercheur de merde", en règle générale.
Hors ligne
[ Forum ] Mon marie, "sa daube" et le quotidien...
|
13 |