une vie "normale" possible pour une ancienne tox???

perso le sken je l'ai à  deux euros la gellule....et je sais que paris c'est la merde, ca je le sais trop d'ailleurs, le sub je l'achetais dans la rue à  l'époque, et si j'ai tapé du crack un moment c'est parcque c'est ultra accessible....paris je connais par coeur, et je sais aussi que c'est une ville dangereuse pour moi. C'est d'aileurs pour ca que je suis partie aussi loin....mais oui, sans doute trop vite. Je sais bien que le probleme de fond est toujours là , que la defonce fait parti de ma vie, la depression aussi, et je sais aussi qu'en rentrant il faut vraiment que j'essaye de soigner ca.
Mais bon, cette année d'exil qui devait me permettre de tourner la page, se transforme en cauchemard. Alors oui, un an c'était sans doute trop long. Là  je deteste ma vie, parcque justement je n'en ai aucune.
occupations??? oui certes mais quand tu bad, ca limite tes envies
mes envies??? à  part me casser d'ici....
et l'amour, bon ca va, on va pas revenir là  dessus sinon je vais pleurer....

Heureusement, j'aurai perdu sinon....

desmundo tu dis :
"D'après certains religieux du bangladesh, tu es sur un chemin d'éveil." pardon de te contredire mais le chemin de l'éveil n'est pas celui du desespoir sans fond, où les branches du pommier te tend les bras!!! et puis pour atteindre cet éveil on ne peut le faire seul; car sinon on s'y perd...
jo s'est perdu sur la voie de sortie de son autoroute...rassures toi jo on est pas mal à  se retrouver dans un état similaire!!! la route est longue qui mène à  un sentiment d'apaisement! on peut puiser dans ce forum, pour s'y aider...

Je regarde par la fenetre. Un temps étrange, froid, tempétueux. Et là  je vois le reflet de mon âme.
Une âme épuisée par ces milliers de questions sans réponse. Alors je dis stop.
Je vais travailler telle une machine, des gestes automatiques, des yeux vides d'émotion, et surtout restée dans le néant de l'esprit. Mais le soir venu, c'est une autre histoire....alors pour calmer mon âme, tel un mauvais pansement, j'attends mon sken, par la poste, prete à  égorger mon facteur qui ne met toujours rien dans ma boite aux lettres.
La patience parait irréèlle dans ces cas là .
Mais comme un mauvais pansement, une fois parti, il restera toujours une cicatrice, mais qui se refermera au moins pour un temps, avant de nouvelles écorchures.
Mon âme est pleine de cicatrices, mes bras aussi, comme pour que jamais je n'oublie qui je suis. Mais heureusement, je ne suis personne.

ne me cassez pas le morale moi j'ai 40 ans cette année à  13ans c'etait le triclhloretilene et le vin rouge et tous les medoc des copains .Et puis j'ai rencontré le pere de mes enfant et a17ans le premier shoot d'hero qui a duré entre 10 et 13 avec toutes les rechutes et puis pour avoir une vie plus stable et arreter le troitoire je suis passée au sub entre temps biensur il y a eu la separtion d'avec leur papa lorsque j'etais enceinte de la derniere parceque je ne sais pas faire les choses a moitié un enfant ça ne suffisait pas j'en ai trois.oui le sub m'a aidé il m'enlevait cette envie de came puisque avec 16 gr de toutes façon je n'aurais rien senti alors j'ai décider d'arreter au bout de 11ans quand meme et peut erte 6 ans sans avoir envie d'un homme ou sans meme m'en rendre compte .j'ai 40 ans dans ma tete je suis toujours une tox meme si personne ne le sais .vraiment j'ai craqué il y a un peu plus d'un semaine j'ai decidé d'avoir une vraie vie mais j'ai passé le tellement de temps dans toutes cette merde je me demande ce que c'est une vraie vie et cette semaine a été si dure que j'en arrive a douter de mon choix piusque je le fais a la dure chez moi.heureusement mes parents me soulage pour les enfants.est ce que vous avez vecu ces angoisse cette envie de fermer les volets pour ne voir personne??donnez moi vos avis j'ai besoin d'aide

chére sofie, je n'es pas vécu tout cela mais je vais te raconter un peu mon histoire et tu comprendras tout de suite. il y a maintenant 6ans j'en avais 17 j'étais jeunes plutôt mignonne j'avais de l'argent une vie belle et saines mais voila après une grosse consommation de cannabis j'en fus lassé et j'ai donc cherché de trouver mieux, chose que j'ai vite trouver dans mon milieu assez esé !! sachant tout de même que cela n'étais pas vraiment bon pour la santé je me suis limité a quelques consommation durant les soirée je me sentais heureuse le gens étais beau j'étais dans un état d'euphorie le plus complet et puis je ne prenais que de la md rien de très alarmant mais voila ma meilleur amie de l'époque que j'ai rencontré dans cette univers un peu malsain n'étais pas a quelques dose en soirée mais plutôt par moi petit a petit elle est tombé la dedans sans que je puisse réellement m'en rendre compte car bien sur elle le fessai sans moi sachant très bien que je ne l'aurai de toute évidence pas approuvé! c'est comme cela qu'elle s'est enfoncé en cherchant toujours plus fort et toujours plus dure je m'en suis finalement rendu compte le jour ou elle est venu chez moi en pleur , en crise me suppliant de lui avancé de l'argent et la j'ai compris ce n'étais plus un petit plaisir de soirée mais une nécessité quotidienne ! c'est a partir de la que le combat commença entre amitié, bonheur et drogues et malheur , elle ne comprenait pas que la drogues régulière était incompatible avec le fait d'être heureux !! aux bout de 3 ans nos contact étais beaucoup moins régulier oui, j'ai étais faible , je n'es pas pu être a ses cotés autant que je l'aurai du l'être , peut aitre que c'est égoïste mais cette vision de ma meilleur amie qui ce détruise m'étais insupportable glauques et flippantes , j'avais peur , pas d'elles mais de cette personne qui était en permanence contrôlé par cette substance! après avoir essayé mainte méthodes j'avais abandonné , je l'avais abandonné! 1 ans après un long silence radio de sa part j'ai décider d'aller dans son"paradis" comme elles me le disait a l'époque , un appartement dans un quartier très chic qui au final étais un scouat j'espère ne pas la trouver la bas d une certaine facon mais manques de bol je l'y ai trouver , j'avais 4 an de plus depuis notre première rencontre et je peux vous dire que en 4 ans la drogue change un visage je ne l'a reconnaissait plus! elle est arrivé devant moi m'a regardai droit dans les yeux et m'as dis " tu vois tous sa , c'est le bonheur que la vie n'a jamais voulu m'offrir alors c'est moi qui me l'offre " ! j'avais les larmes au yeux et d'un ton calme je lui est dis " tu sais la vie offre le bonheur a celui qui lui sourit" et je suis parti .
en début d'année j'ai reçu un appelle c'étais elle voila maintenant 2 an qu'elle n'y a pas touché elle a changé de pays et donc changé de contact elle est suivi et pour l'instant tout vas bien , au téléphone avant de me dire tout cela elle ma dis tu vois je n'es jamais eu foi en rien ce que tu m'as dis m'a fait tilt je m'étais toujours dis que pour s'en sortir il faudrait une énorme cause , des gens s'en sorte avec la foi de dieu et moi je me disais " qui aurai foi en moi si mémé dieu n'a pas foi en moi et j'ai compris que je devais arrêté d'attendre que quelqu'un  se préoccupe de moi ! c'étais a moi de m'en sortir et donc a moi de sourire a la vie "! voila mon histoire au dernière nouvelles elles se portent bien mêmes si ce n'es pas toujours facile elle tiens le coup et appreci la vie .


voila pour la petite histoire tout le monde peu s'en sortir , quan on veux on peut le bonheur est a la porter de tout le monde et toi aussi tu mérite d'étre heureuse, a toi de t'en donné les moyen et la drogues n'est que la toile du bonheur tendis que la vie est le modéle !
bonne chance a toi je suis convaincu que tu t'en sortiras
ps: desolée j'ai trop ecrit :)

jo tu écris :
"Le tout c'est de savoir doser, et ça j'ai très bien appris à  le faire....je crois...."

même "en sachant doser " ce que je comprends comme: je peux faire des extra sans en souffrir après...je peux te dire que cela est une utopie; craquer de façon "régulière" est la meilleure façon pour te mettre la tête à  l'envers!! et les pensées de "travers" ! les grosses déprimes de l'après fête sont redoutables et peuvent mettre en péril toute idée de vie sans came....
oui la vie sans plus rien est particulièrement ardue à  vivre!!
mais...qui oblige quiconque à  avoir "des gosses, un chien , un jardin"??? le schéma serait plutôt "un HLM, pas de terrain, peu de gosse , ou pas; rien à  faire de la journée" tout pour se sentir totalement inutile..et pendant ce temps là  des assoc n'en peuvent plus d'être déserte , sans bénévole....je sais c pas ça qui met de la bouffe dans l'assiette mais au moins ça remplit la vie ...être utile pour autrui peut aider à  vivre!!
si non à  quoi on sert en réalité???

@ sofie : grosse pensée pour toi avec tout mon soutien...accroches toi, continue à  vouloir prendre "soin de toi" mais surtout, ne fais pas la connerie que j'ai fait, c'es à  dire, lacher tout suivi après mon sevrage parce que je pensais etre guérie. Je pense qu'il est important une fois qu'on a laché tout produit ou toute substitution, d'avoir toujours un doc à  portée de main, ca évite le retour de flamme...une fois le physique soigné, c'est le mental qu'il faut guérir, et ca c'est moins évident, mais encore plus important. Jte soutien virtuellement! :)

@ clod : soignes moi cet oeil!!! etsinon, courage à  toi, la vie tu la connais mieux que moi, tu sais bien que des fois d'un coup de destin s'acharne et c'est la merde, mais ca fini toujours par s'estomper, jte soutien aussi!! (ah, et j suis pas fragile, mais plutot instable, genre nitroglycérine en faite...)

@ moi meme : tout s'embrouille dans ma tete, quand je relis ce que j'ai écrit des fois je trouve ca infiniment stupide...mon esprit est fatigué d'avoir autant cogité, ne cessant de tourner en rond et apportant un profond mal etre à  mon etre si mal....ma douleur se calme d'elle meme, je ne bois presque plus mais je remplace ce manque par les cachetons...pas mieux, mais pas pire... Mais  mes ressources medicamenteuses ne sont pas inépuisables, j'espere aller mieux avant de tomber dans le gouffre du néant.
Impatiente de la vie, qui fait son auto-caprice quand la zone de perturbation s'installe, non, je n'ai pas encore appris à  me gerer moi meme....le valium le fait à  ma place.

Et dieu créa le valium.....

Keep cool, pete un coup, ça iras mieux

Ne te prends pas la tête, si tu as bien parler a ton addicto de tes peur, ilELLE ne feras rien pour te faire rechuter.

Fais un essaie et tiens nous au courant. Mais respect bien la posologie

sofie : j'ai envie de te dire de t'accrocher, que ca vaut le coup, que les choses iront mieux un jour.....j'aimerais te dire ca....mais je ne suis plus sure de rien.....mais c'est ce que je te dirais si j'étais "guérie"....mais non.

J'ai attendu mon extra de sken pendant 3 semaines, et finalement je n'aurais rien. La pire des frustrations c'est quand tu attends ton shoot, et que RIEN...et 3 semaines c'est long. Surtout quand tu te bats contre l'alcool en parallele.
Bref. Mon desespoir va me conduire ce soir dans le quartier le plus pourrave de la ville la plus proche d'ici, cad 1h de route....pour peut etre rien. On m'a dit que là  bas on pouvait pecho, donc bah je vais tenter ma chance puisque avaler une boite de zaldiar ca peut plus durer (et puis trop de paracetamol, et pour une defonce mediocre en plus....)
Et si je chope rien.....bah là , le vide.....je sais plus.....j'ai presque plus de reserves de cachetons, donc si j'arrive à  me faire mon extra.....bah je sais pas.

J'ai été trop con de m'isoler à  ce point, alors que non, je ne suis pas guérie. Je pensais que l'arret de la metha, un boulot, un appart, plus de potes dans la came, ca pouvait me guerir. Mais NON!!!! Je suis seule dans mon mal etre, seule dans un pays où je suis pas très à  l'aise, et seule pour aller pecho dans un quartier pourrave, avant c'était mon ex qui allait au charbon.
Tout me fait peur, tout me deprime, tout me rend folle. Et si ce soir je trouve rien....je sais pas....je veux pas savoir tellement ca aussi ca me fait peur. Mon ombre me fait peur, mon reflet me fait peur, ma douleur de vivre ma fait peur, ma solitude me fait peur. Mais le pire (ou pas) c'est que je veux pas creuver, je veux juste aller mieux.

Un mois.....ca faisait un mois que j'ai attendu ce putain de moment, sans vraiment savoir comment y arriver, alors que ca a été si simple.....
Et je l'ai eu mon moment....
J'ai donc été dans ce fameux quartier pourrave, qui en faite n'est pas pourrave! j'y étais deja passer en plus! et genre en 10 minutes, c'était bon, j'avais ma came....ca a été si facile, si simple, que jme suis dit sur le chemin du retour que de toutes facons javais dû me faire arnaquer, j'aime bien voir et tester avant d'acheter, mais là ...bon bah ca c'est pas fait comme sur paris (ca me fais encore halluciné d'ailleurs!).
Par contre, et là  je suis encore choquée, j'ai eu plus de mal à  trouver des pompes que de la came!!! Ici ils ont un équivalent du steribox, mais au bout de 3 pharmacie, j'ai dû me rabattre sur un paquet de 10 insulines!!!La plupart des autres pharmacies ne voulaient meme pas me vendre de shooteuse!!! bravo la RDR, là , je trouve pas ca normal!!!

Bref. J'ai fait ma soirée "extra"....en y repensant, ca faisait bien 5 ans que j'avais pas pris de came seule, comme ca, sans coke, ou sans etre sous substitution à  coté!!
Le calme retrouvé. Enfin. J'en ai repris aussi hier matin, j'ai passé ma journée au chaud en boulle sur mon canapé, à  piquer de nez et à  me gratter....mais quel putain de bien etre!! j'avais oublier tout ca....J'avais oublier aussi comme ca pouvait me faire gerber!! n'étant plus habituée, j'ai retrouver mes vieilles habitudes, à  gerber dés que je fume une clope....mais bon....rien à  foutre de gerber...j'étais bien.....

A présent, j'en ai encore...de quoi me faire un shoot....mais non, pas envie d'y toucher....
pas envie parcque je veux etre d'attaque pour bosser, je veux que ca reste un "extra" et tant que ca ira, je vois pas l'interet d'y toucher. J'ai pas envie de replonger, et puis travailler en gerbant ttes les 5 minutes, non c'est pas possible....(enfin je devrais dire "plus"...)

En tout cas, je n'ai plus cette frustration qui me rendait tarée à  me taper la tete contre les murs....et ca.....et bien ca me fait un bien fou....

Bonsoir,

Je m'appelle Bonnie, c'est ton message qui m'a donné envie de m'inscrire comme si je ne pouvais plus rester ainsi silencieuse alors que oui la vie normale je l'ai (normale je ne sais pas trop si j'aime ce terme ;-) ), j'ai trouvé l'homme clean (il n'a jamais consommée) hors de ce milieu, il m'a soutenue dans l'arrêt du Sub, puis m'a fait une petite fille sublime, j'ai trouvé ensuite un travail épanouissant et là  nous sommes partis tous 3 vivre à  l'étranger et j'enseigne maintenant l'anglais dans un lycée.
Mon passé n'est connu que de quelques personnes car finalement ma dependance était assez bien maitrîsé enfin c'est ce que je pensais jusqu'à  ce que je souhaite stopper, j'ai ensuite échoué plusieurs sevrages avant que mon médecin me conseille le Sub (je l'ai mal vécu mais c'est personnel...) j'ai trouvé l'arrêt du Subutex (suis restée lgtmps à  2mg) bien plus dur qu'un sevrage aux opiacés....
Toujours est-il et c'est là  que je voulais en venir, j'ai beau être heureuse, commencer à  être reconnu dans la pratique de la photo, enchaîner les expos en plus de mon métier plutôt sympa de prof, être bien entourée. J'ai des moments ou tout me semble illusoire, ou je me dis que la défonce en solitaire était bien plus épanouissante après tout (eum eum)
Alors mon garde fou est ma fille mais pas uniquement, je compte en jour et non en année, j'ai eu des gros doutes au début de ma vie à  l'étranger mais pourtant je n'ai pas flanché...pour le moment je n'ai pas flanché mais j'y pense ça me tourne dans la tête j'y pense chaque jour et par période chaque heure...
Voilà  je voulais juste te répondre pour te dire oui! c'est possible!
Je t'embrasse
Bonnie
du coup je vais peut-être oser m'exprimer dans les autres discussions en cours ;-)

bonnie
super message d'espoir car il est similaire à  bcp de gens qui ont arreté les prod et les substituts: il y a obligatoirement des moments terribles où le désir ancien se renouvelle et vient de nouveau torturer l'âme, mais on n'y cède pas sachant la vacuité de ce type de passage "à  vide"!! céder serait TOUT remettre en cause...mais une certaine ambivalence demeure longtemps, puis finit peu à  peu par s'apaiser...
en tout cas bienvenue aussi !

Oui c'est possible, mais....car il y a toujours un "mais" et c'est comme ca pour tout.

D'un point de vue exterieur, oui, j'ai une vie normale aussi. J'ai un travail dans un domaine qui me plait, un appartement, de l'argent, une voiture, et je paye mes factures en temps et en heure. J'ai quelques amis, mais pas une grosse vie sociale.
Les deux seules personnes de ma famille qui "savent" pour ma toxicomanie, sont rassurées, confiantes, et me croient enfin débarassée de mes petits derapages de vie.
Mais (je disais bien qu'il y avait toujours un "mais")...

Mais plus le temps passe et plus j'ai envie de défonce....moi je n'ai aucun garde-fou, pas grand chose qui pourrait me donner une raison valable pour combattre mes envies.

Alors, depuis que ces pensées m'obsèdent, j'ai décidé encore de tout recommencer à  zéro dans ma vie.
Bonne décision, puisque en plus là , depuis mon extra de came, je me rend bien compte que je vais retourner "pécho" cette semaine, maintenant que mon abcès se guérit, et que je n'ai plus de tramadol, qui malgré tout, à  haute dose, arrivait à  calmer, ou en tout cas à  mettre en sursis mon rendez-vous avec mademoiselle heroine.

Mais est-ce que ce nouveau changement de vie m'enlevera une fois pour toute ces pulsions, ces "rechutes"....ca, c'est encore un autre débat, car tout va dépendre de ce que sera ma "nouvelle" vie dans une vie qui en compte déjà  un million...

Je me sens trop dans une phase de faiblesse, je n'ai plus la force de combattre seule mon manque psychologique, meme si je ne suis pas si seule, il y a monsieur valium...mais lui finit par ne plus suffir.

J'ai fait l'erreur de craquer une fois, d'en "reprendre", alors maintenant difficile de ne pas récidiver. Mon seul espoir, c'est mon retour "chez moi", car là  au moins, je pourrais reprendre un suivi, dans mon ancien centre ou ailleurs, mais au moins avoir un suivi me permettra de reprendre le combat.

Très étrange tout ca. Je trouve presque plus difficile ce que je vis actuelement que mon sevrage au sub, ou à  la métha....car là , j'étais remontée à  bloc, et le combat était dur mais j'avais un véritable ennemi en face de moi à  combattre. A présent c'est drolement plus incidieux. Et nettement plus difficile (incroyable à  imaginer quand on connait le sevrage au sub ou à  la métha....). Et pourtant.

Oui je vais m'en sortir....mais pas tout de suite....un jour peut etre....surement....

jo a écrit

Oui c'est possible, mais....car il y a toujours un "mais" et c'est comme ca pour tout... [...]

MERCI. Ceci est un "best-off" de sincérité, du plus profond du coeur... Merci à  toi Jo... Que ce forum serve à  ça lorsque l'occasion se présente me... rassure... Ne t'inquiètes pas pour le reste... Comprenne qui voudra bien...