[ Actualité ]

Les champignons previendraient la depression.

Highlights

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    L'association entre la consommation de champignons et la dépression a été examinée à l'aide de NHANES .
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    La prévalence globale de la dépression était de 5,9 %.
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    Les participants ayant consommé des champignons avaient moins de chances de souffrir de dépression.

Résumé
Fond

Les champignons contiennent de nombreux composés bioactifs qui peuvent être associés à une anxiété réduite, notamment de la vitamine B12, un facteur de croissance nerveuse, des antioxydants et des agents anti-inflammatoires. Nous avons émis l'hypothèse que la consommation de champignons est associée à un risque plus faible de dépression chez les adultes américains.
Méthodes

Les données de la National Health and Nutrition Examination Survey 2005-2016 ont été utilisées. Jusqu'à deux jours de rappel alimentaire de 24 heures ont été analysés pour évaluer la fréquence de consommation de champignons. La dépression a été mesurée à l'aide du Patient Health Questionnaire (PHQ-9, score ? 10). Nous avons utilisé des modèles de régression logistique multivariés, en ajustant les facteurs de confusion potentiels.
Résultats

Parmi les 24 699 participants (âge moyen (SE) : 45,5 (0,3) ans), la prévalence pondérée de la dépression était de 5,9 %. Les champignons ont été consommés par 5,2% des participants. Par rapport au tertile le plus bas de la consommation de champignons, les participants du tertile intermédiaire (apport médian = 4,9 g/j, nombre de cas = 16) présentaient un risque de dépression plus faible (OR ajusté = 0,31 ; intervalle de confiance à 95 % [IC] 0,16 ; 0,60 ) tandis que ceux du tertile le plus élevé ne différaient pas (apport médian = 19,6 g/j, OR ajusté = 0,91 ; IC à 95 % : 0,47, 1,78, nombre de cas = 22) (tendance p = 0,42).
Limites

Données transversales et manque d'informations sur les types spécifiques de champignons consommés.
Conclusion

Les consommateurs de champignons avaient une probabilité plus faible de dépression. Cependant, nous n'avons pas observé de relation dose-réponse.