Enorme bad trip.. Flashback? Psychose?

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Faraji non binaire
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Bonjour,

(Attention maxi pavé en vue, reconnaissance à ceux et celles qui arriveront à tout se farcir).

Je voulais vous faire part d’un puissant bad trip, une détresse physique et psychique énorme vécue il y a deux nuits, et qui a réveillé en moi de grandes inquiétudes. Donc j’espère avoir des avis qui pourraient m’éclaircir sur ce que j’ai vécu, et des retours d’expériences.

Déjà pour tracer le contexte, je ne fume pas du tout régulièrement de cannabis, mais très ponctuellement (pour donner une idée, mon grand maximum en fréquence c’est une fois par mois, et max 1 ou 2 joints en quantité).

Je consomme de l’alcool régulièrement mais modérément (1 à 3 fois par semaine max avec 1 à 3 verres max, un peu plus exceptionnellement)

Et surtout depuis 4 ans je consomme de la psilocybine (au début j’étais à une fois tous les 3-4 mois, mais depuis 2023 je suis passée à une fois par mois), ou du LSD, surtout les derniers mois.

Alors voilà, jeudi à minuit je décides d’écouter et de découvrir l’album « Nini » de Bonnie Banane tout fraichement sorti en ligne. Et vu que cette chanteuse est une figure sacrée à mes yeux, je décide pour l’occasion de sortir un joint qu’un copain m’avait donné il y a quelques mois.

Je fume ça, d’abord à l’intérieur puis sur le balcon, avec la musique diffusée par l'enceinte en me sentant tellement privilégiée de ce moment.

Je le fume surement un peu vite, et sans faire de grandes pauses, car généralement il faut que j’y aille vraiment si je veux sentir un peu d’effet.

Petit détail qui a peut-être son importance, c’est la première fois que je fumais du cannabis en solo.

Une fois mon joint fini, comme d’hab j’ai l’impression de ne sentir que des effets légers, relaxants, ce qui me va très bien. J’aère mon appart à fond puisque je n’aime pas les odeurs résiduelles de fumées les lendemains.

Je m’assois sur mon fauteuil entre les courants d’airs, la musique et l’atmosphère de la nuit.

Et voilà, dans mon champ de vision commence à apparaitre, d’abord de façon discrète et incertaine, des points clignotants verts et rouge. C’est si discret qu’au début j’y prête à peine attention et me dis que je dois juste être drôlement fatiguée. Mais je me concentre un peu plus dessus, et très vite le phénomène s’intensifie. Donc je me dis whaoo, j’ai dû y aller un peu fort pour avoir des effets visuels.

Je commence à avoir des petits tremblements incontrôlés qui parcours l’ensemble de mon corps (que j’attribuais d’abord au froid), et surtout une lourdeur incroyable qui m’écrase contre mon fauteuil et me paralyse.

Les effets visuels vont crescendo, les points lumineux verts et rouges clignotants ne sont plus ambiguës et recouvrent tout, je ressens très vite cette sensation du temps qui se suspend caractéristique de ce que j’expérimente sous psychédéliques. Mais je suis rassurée d’entendre la musique qui continue à un rythme « normal » sans subir de distorsions, qui reste ainsi un indicateur du temps qui passe.

Je réalise que je suis brusquement en train de me prendre un « flashback » psychédélique dans la gueule.

Dans un premier temps, j’arrive à me dire pas de panique, prends-le comme une opportunité et savoure cette espèce d’étrange remontée, aussi inattendu soit-elle. La musique devient un repère très important qui me tient par la main, la vue de l’intérieur sur les rebords de ma fenêtre deviennent cartoonesques, ça passe du noir et blanc pour revenir en couleurs. Les petits barreaux de mon balcon font de jolis effets, on croirait du liquide qui y circule comme une fontaine inversée en harmonie avec la musique, toujours avec ce design cartoon vraiment sympa à voir mais pas du tout réaliste. J’ai tout une série de pseudo hallucinations, mais c’est « bizarre », ça n’a pas la même saveur que tout ce que j’ai expérimenté jusqu’à maintenant avec les psychés.

Mes symptômes physiques ne font qu’empirer, mes tremblements deviennent complètement incontrôlés et puissants, j’ai si froid, et cette lourdeur à laquelle je me laissais aller au début commençait très franchement à devenir oppressante. Des sensations désagréables, et de pressions sur mon visage et mon crâne. L’impression d’avoir un petit cœur d’hamster qui palpite à la vitesse d’un marteau piqueur. 

Inévitablement je focus sur ces sensations envahissantes ; n’y a-t-il pas un truc qui est sérieusement en train de merder dans mon corps ? Je me dis que je suis peut-être en train de faire un avc, je teste des mouvements, j’arrive à bouger doucement mes bras et jambes des deux côtés ainsi qu’à mobiliser les muscles de mon visage.

Je rentre dans une lutte intérieure où je veux essayer de me convaincre qu’il faut que j’accueille toutes les choses comme elles arrivent, et ne pas céder à la panique totale des réactions physiques, je me concentre pour respirer en faisant des inspirations profondes, ce qui me permet de préserver un minimum de contrôle.

Je suis particulièrement marquée par le passage de la chanson « The Nap song ». Des émotions se superposent, je me vois partir, sa voix teinte le moment d’une poésie inouïe. Je suis là avec une sensation de mort imminente jamais vécue de cette manière auparavant, et sa voix qui m’accompagne comme une caresse sur la joue au milieu de la terreur, plongée dans une nuit éternelle, qui sera peut-être ma dernière.

Je finis par céder à mon intuition qui me dit que ce qui se passe est complètement anormal et que je dois prendre au sérieux mon pronostic vital.

Je connaissais la possible existence de ces flashbacks, mais n’ayant jamais cherché à lire des témoignages à ce propos, et ayant entendu de loin que ce phénomène ne serait pas vraiment sourcé (sans que je ne vérifie rien), je le voyais plus comme un mythe pour effrayer les usagers. Et je me souvenais avoir vaguement lu sur ce forum par-ci par-là qu’il pouvait justement être favorisé par la prise de THC lorsque l’on a déjà goûté aux psychédéliques auparavant.

Eh ben voilà, le mythe devenait réalité pour moi en cet instant. Et dire qu’initialement je me projetais simplement dans une délectation des nouveaux sons de Bonnie accompagnée des douces vapeurs, pour ensuite me coucher comblée. Je me retrouvais finalement tétanisée, frigorifiée et tremblante comme une démente sur mon fauteuil, lourde et à moitié paralysée, le cœur battant en furie, la tête sous pression, des hallus, et un état de conscience clairement modifié.

J’ai « compris » qu’il n’y avait rien de bon dans cette expérience, que j’avais dépassé un cap.

Ma raison est agnostique, mais mon cœur est croyant. Alors souvent quand j’éprouve des sentiments vifs de reconnaissances envers la vie et sa poésie, j’ai besoin de remercier quelqu’un, quelque chose, c’est comme une prière que je lance au hasard dans les airs et mon for intérieur. Ou à l’inverse lorsque je cède à une détresse profonde, j’en appelle à « Dieu ». L’idée de m’adresser à une entité qui recouvre tout et nous habite me rassure. Je me fiche de connaitre le vrai du faux à ce niveau, j’aime surtout le sentiment de partage que cela confère quand on est face à de l’ineffable, et éviter de s’engouffrer dans une solitude profonde. C’est bon de croire au fait que quelque chose peut entendre et soutenir, et donner des leçons. Je me sens accompagnée, avec une espèce d’ange gardien, je crois que rien en ce monde n’est fondamentalement seul.

Donc je « prie » que ça s’arrête, je me dis que j’ai compris la leçon, que je ne fumerais plus jamais, mais qu’en échange je souhaitais continuer de vivre et sortir de cet état. Comme un pacte.

Je finis par trouver la force de me lever pour fermer les fenêtres qui faisaient passer des courants d’air frais, dans l’espoir de retrouver un peu de chaleur et diminuer les tremblements frénétiques.

Un détail étonnant et rassurant, une fois que j’ai lancé les mouvements, ça parait beaucoup plus simple que prévu. Mais dès lors que je suis de nouveau immobile la lourdeur et l’impression d’être paralysée s’abattent aussitôt.

J’étais déjà couverte d’un poncho douillet, je m’allonge sur le canapé et me recouvre en plus d’un plaid.

Je parviens avec peine à faire une recherche internet sur mon portable (entre l’angoisse, la confusion, les lettres qui se distordent, comme peut le faire les psychédéliques d’ailleurs, mais ce n’est quand même pas pareil, ça n’a pas le même « style », c’est plus anxiogène). Je tombe sur un article au sujet de la tremblote après avoir fumé du cannabis, qui indique que ce phénomène ne présente pas un danger mortel. Ça me rassure intensément.

Mais en parallèle de ça j’avais des hallus en périphérique, je voyais des formes qui n’avaient rien à voir avec ce qui était censé être réellement là. Je me souviens d’une ombre grossièrement en forme d’humain sur mon angle périphérique droit qui se rapprochait de moi. Des choses de ce genre.

Au moins j’étais maintenant convaincue que je n’allai pas mourir dans l’instant.
Mais une autre peur qui résonnait seulement du fond de ma conscience au démarrage, se gonflait et est venue à la surface me recouvrir entièrement comme une vague ; si je n’étais certes pas entrain de mourir physiquement, j’étais en revanche probablement en train de sombrer dans une folie totale. Ça y est, à moi la psychose.

Il n’était plus du tout question pour moi d’essayer de savourer les effets, je les jugeais tellement anormaux dans leur caractère soudain et inattendu, leur style, leur aura, que ma seule préoccupation était de sortir de cet enfer.

Ça me semblait long, beaucoup trop long, et ça n’avait pas l’air de s’atténuer, je n’avais aucune idée du temps qu’il m’était réservé à vivre dans cet état modifié angoissant.
Je prenais énormément sur moi, je sentais que d’un instant à l’autre j’étais à un fil de céder à une violente attaque de panique, que j’allai finir par exploser, me rouler par terre et hurler comme une possédée.

Je ne sais pas tout à fait comment, mais j’ai réussi à accepter de me manger et ravaler toute la terreur subie (probablement avec l’aide de l’enseignement des psychédéliques à la longue).

La perspective de finir en HP me terrifiait et me semblait de plus en plus envisageable. Je pensais à mes proches et l’amour que je leur porte. A l’amour que je porte à la vie, ses mystères et ses expériences.
Je faisais le bilan de tout ce que je chérissais tant, les envies de nouvelles découvertes, d’expériences, d’apprentissages, de voyages, de projets qui m’habitent. J’avais honte des fortes répercussions qui semblaient se dessiner, surtout aussi bêtement, et qui allaient probablement fracasser le reste de mon existence.

Comment expliquer que j’ai clairement ressenti avoir déverrouillé quelque chose dans mon esprit qu’il ne fallait pas, quelque chose d’irréversible. Comme si cette fois j’avais pris une bonne fois pour toute un billet aller sans jamais de retour.

Je sais que le cannabis et les psychédéliques peuvent révéler des psychoses latentes. Franchement je m’étais sentie plutôt hors de danger à ce niveau-là jusqu’à maintenant. Les truffes à psilocybine me faisaient souvent « comprendre » que j’étais plus terrienne que je le pensais, j’ai seulement un penchant pour les arabesques célestes, mes les pieds bien au sol. Symboliquement girafe quoi.
Eh bien cette fois-ci j’ai vraiment perdu pied..

Je commençais à entendre des bruits qui n’existaient pas, qui n’avaient aucune source dans le réel, des vrais hallus quoi. Puis ma voix. Mon Dieu ma voix. Dans ma tête, celle avec qui je pense chaque jour. Ce n’était plus seulement de la pensée, elle était montée à un fort niveau sonore, avec de la reverb, une spatialisation mouvante, et des effets qui la faisait passer du grave à l’aigu et inversement. Cela se faisait sans que je ne le contrôle. J’étais absolument tétanisée.
Ça y est je le sentais que j’étais à 2 doigts d’entendre des voix. En attendant c’était toujours MA pensée, je perdais le contrôle de sa forme mais pas de son contenu. J’avais très peur d’en perdre le contrôle à son tour et que ça finisse par ne plus provenir de moi, comme une/des voix étrangères, la possibilité de cette perspective était palpable.

Je me concentrais sur ma pensée, dieu merci je constatais que je restais pilote du contenu, mais ça ne cessait de partir en vrille dans le timbre et l’intonation. Ma voix/pensée prenais du caractère dans la forme.
C’était très étonnant, d’ailleurs j’aurai pu prendre les choses autrement et essayer de jouer avec ça. Mais je n’avais pas le cœur à m’amuser tant que je n’étais pas sûre que je n’étais pas en train de développer une psychose.
J’avais ma pensée/voix plus sobre et familière qui tentait de me rassurer, je me disais aller, tu es capable d’être bienveillante et de prendre soin de toi, ça va aller, reste calme et attentive. Puis ça partait dans quelque chose de plus « groovy », une intonation plus riche et exagérée, moqueuse mais gentiment. Puis ça partait dans les graves qui aurait pu être terrifiant, mais je suis parvenue à la rendre risible. J’essayais de reprendre un peu le contrôle sur les intonations et les effets, un peu comme quelqu’un qui s’amuserait à jouer avec les effets vocaux de micros spéciaux dans une fête foraine.

Je ne savais plus quoi faire entre appeler les urgences ou aller me coucher avec l’espoir que tout cela cesse aussi spontanément que c’était apparu (j’étais crevée, réveillée depuis 4h du mat de la nuit d’avant).

J’ai réussi tant bien que mal à me brosser les dents avant de me coucher, même si la moindre tâche m’était devenu compliquée avec toute l’attention que prenait ma pensée/voix.
J’ai gobé 2 cachés d’Atarax et 2 de mélatonine en essayant de m’auto-persuader que tout allait rentrer dans l’ordre avec le sommeil.

Curieusement dès que je me suis enfin installée dans mon lit, je sentais que les hallus s’amoindrissaient, et qu’une immense fatigue prenait leur place (étrangement j’étais contente de me sentir aussi fatiguée, à ce point que rien ne pouvait lui résister, pas même les hallus). J’ai vite sombré dans un sommeil profond.

Au réveil tout semblait être revenu à la norme. J’étais tellement soulagée.
En marchant en journée au soleil, j’étais si heureuse, reconnaissante, comme une rescapée des enfers qui retrouvait la vie, je souriais malgré moi, j’avais envie de serrer tous les gens que je croisais dans mes bras.

Mais je garde bien en tête que j’ai comme déverrouillé quelque chose en moi, que j’ai ouvert des fragilités psychiques loin d’être anodines. Que j’allais devoir veiller à être vigilante et bientraitante vis-à-vis de mes états mentaux.

Le jour même j’ai ressenti du stress remonté en soirée, j’ai eu très peur que ça fasse remonter des visus sans aucun produit cette fois. Ça n’a pas été le cas, mais j’ai l’impression que la possibilité est toute proche.

Ce soir en voyant des proches, en marchant j’ai eu une soudaine montée d’angoisse, je n’arrivais plus trop à me concentrer sur ce qu’ils disaient, et je crois avoir eu une très légère et brève distorsion sur leur visage. Encore une fois je sentais qu’il ne fallait surtout pas que j’accorde trop d’attention à ces angoisses soudaines au risque de les alimenter et de tout faire empirer. Donc tout est très vite rentrer dans la « norme ».

En tout cas depuis les deux jours qui sont passés suite à cet épisode de bad, j’ai des petites montées de stress qui arrivent de façon aléatoire, ça me fait froid dans le dos. Je ne me sens plus en sécurité comme avant dans mon esprit.
Pas très rassurant .. Et ça me questionne sur l’éventuel développement d’une psychose avec le temps (que je n’aurais pas soupçonné avant).

En tout cas c’est sûr que je ne prendrais plus la moindre taff de THC jusqu’à ma mort.

Mais je ne me vois pas dire adieu à la psilocybine. En plus c’est con j’ai commandé un kit pour en cultiver pour la première fois. Mais bon déjà le temps que ça pousse, et en faisant sécher la récolte ça me permettra de prendre le temps de réfléchir à une éventuelle prise plus tard.

La psilo s’est toujours montrée avec un esprit bienfaiteur envers moi. Mais j’ai vraiment peur de mettre désormais ma santé mentale en sérieux danger la prochaine fois que j’en consommerai, maintenant que j’ai ouvert des verrous psychiques inconnus jusqu’à aujourd’hui.
Évidemment ça ne sera pas pour tout de suite, ça me semble déraisonnable d’en prendre ce mois-ci. Mais je serai tellement triste de ne plus jamais pouvoir goûter au royaume des psychédéliques, à leurs philosophies, leurs effets réparateurs, réconciliateur avec soi et le monde, leurs fantaisies, leurs regards inédits, leur poésie, leurs vagues cosmiques..

Merci à ceux qui ont eu le courage de tout lire. Que pensez-vous de tout ça ? Ce serait juste un flashback ? Ou ça ressemble plutôt à des signes avant-coureurs d’une éventuelle entrée dans la psychose ? Avez-vous déjà vécu des expériences similaires ?

Très bonne journée à vous

Le soleil est rare Et le bonheur aussi
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Eric 44 homme
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Bonjour.
Quelle age as tu? Ça peut paraître indiscret comme question, mais comme tu dois le savoir la plupart des problèmes psychiatriques débutent à un certain âge.
Tu dis fumer rarement de plus tu étais fatiguée. C'est dernière années le cannabis à considérablement monté en taux de thc ce qui explique le bad.
Quand on tape un bad trip il faut un certain temps pour le digérer. A ta place j'eviterai la psilo ou le L pendant un certain temps.
Bonne journée.
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SillyCone homme
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D’abord, merci pour ton témoignage, très bien écrit et bien articulé.
D’ici, la première chose qui m’est venu, c’est : rien à voir avec un flashback ou un épisode psychotique, y avait quelque chose de pas net dans son joint
Je suis pas spécialiste de la santé, aucun diplôme, mais je connais super bien le cannabis et les champignons.

Je ne réponds pas aux demandes d'information par MP.
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Faraji non binaire
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Eric 44 a écrit

Bonjour.
Quelle age as tu? Ça peut paraître indiscret comme question, mais comme tu dois le savoir la plupart des problèmes psychiatriques débutent à un certain âge.
Tu dis fumer rarement de plus tu étais fatiguée. C'est dernière années le cannabis à considérablement monté en taux de thc ce qui explique le bad.
Quand on tape un bad trip il faut un certain temps pour le digérer. A ta place j'eviterai la psilo ou le L pendant un certain temps.
Bonne journée.

Salut, merci pour ta réponse.

J’ai 30 ans, je pensais donc que j’arrivais à un âge où la possibilité de développer une psychose était derrière moi. Surtout qu’il n’y a personne dans ma famille proche qui est atteint de psychose. Nous c’est plutôt les névroses lambdas (angoisses, dépression..)

Le seul truc que je vois qui aurait pû jouer en termes d’événements, c’est ma dernière expérience au boulot sur un an qui a été plutôt catastrophique. Aussi bien niveau relationnel que fonctionnement. J’ai frôlé le burn-out et j’ai fini par partir. Ça m’a quand même un peu bousillée, grosse perte de confiance. Alors que mon job d’avant avait duré plus de 4 ans, et rien à voir, je m’y étais bien sentie à ma place, j’étais en confiance et me sentais légitime, avec des relations sympathique avec les collègues, globalement tout roulait.

Ça fait un mois mais je suis toujours en train de digérer cette mauvaise expérience de boulot, un peu traumatisante (sur mon échelle bien sûre avec ma sensibilité à fleur de peau, je suis bien consciente qu’il y a des gens qui vivent de vrais traumas avec la guerre, le viol, la perte d’un être cher etc).

Mais pourtant je ne me replie pas complètement sur moi et ne tombe pas dans la déprime. Je suis certes dans un moment d’incertitude qui me stress un peu, mais ça ne prend pas non des proportions affolantes, et j’avais l’impression que je me rétablissait doucement jusqu’à maintenant.
J’ai foi en la vie et je reste optimiste pour la suite. Je sais que je ne suis pas condamnée à revivre ça.

Mais bon peut-être que ce genre d’événements suffit à ouvrir et potentialiser  des fragilités.

Tu as raison en tout cas je vais éviter de retoucher aux psilo le temps de digérer ce bad, de retrouver une situation stable professionnellement, et quand ces angoisses soudaines ne se manifesteront plus.


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Eric 44 homme
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Faraji a écrit

Eric 44 a écrit

Bonjour.
Quelle age as tu? Ça peut paraître indiscret comme question, mais comme tu dois le savoir la plupart des problèmes psychiatriques débutent à un certain âge.
Tu dis fumer rarement de plus tu étais fatiguée. C'est dernière années le cannabis à considérablement monté en taux de thc ce qui explique le bad.
Quand on tape un bad trip il faut un certain temps pour le digérer. A ta place j'eviterai la psilo ou le L pendant un certain temps.
Bonne journée.

Salut, merci pour ta réponse.

J’ai 30 ans, je pensais donc que j’arrivais à un âge où la possibilité de développer une psychose était derrière moi. Surtout qu’il n’y a personne dans ma famille proche qui est atteint de psychose. Nous c’est plutôt les névroses lambdas (angoisses, dépression..)

Le seul truc que je vois qui aurait pû jouer en termes d’événements, c’est ma dernière expérience au boulot sur un an qui a été plutôt catastrophique. Aussi bien niveau relationnel que fonctionnement. J’ai frôlé le burn-out et j’ai fini par partir. Ça m’a quand même un peu bousillée, grosse perte de confiance. Alors que mon job d’avant avait duré plus de 4 ans, et rien à voir, je m’y étais bien sentie à ma place, j’étais en confiance et me sentais légitime, avec des relations sympathique avec les collègues, globalement tout roulait.

Ça fait un mois mais je suis toujours en train de digérer cette mauvaise expérience de boulot, un peu traumatisante (sur mon échelle bien sûre avec ma sensibilité à fleur de peau, je suis bien consciente qu’il y a des gens qui vivent de vrais traumas avec la guerre, le viol, la perte d’un être cher etc).

Mais pourtant je ne me replie pas complètement sur moi et ne tombe pas dans la déprime. Je suis certes dans un moment d’incertitude qui me stress un peu, mais ça ne prend pas non des proportions affolantes, et j’avais l’impression que je me rétablissait doucement jusqu’à maintenant.
J’ai foi en la vie et je reste optimiste pour la suite. Je sais que je ne suis pas condamnée à revivre ça.

Mais bon peut-être que ce genre d’événements suffit à ouvrir et potentialiser  des fragilités.

Tu as raison en tout cas je vais éviter de retoucher aux psilo le temps de digérer ce bad, de retrouver une situation stable professionnellement, et quand ces angoisses soudaines ne se manifesteront plus.

Oui effectivement tu arrives à un âge où il est rare de développer des pathologies psychiatre grave bien que ça peut arriver. Par contre pour la dépression et où les crises d'angoisse il n'y a pas d'âge pour que ça arrive.
De forte angoisses sous thc peuvent donner des hallus, il faut pas oublier que le thc à un potentiel psychédélique.
Maintenant il faut que tu vives normalement sans avoir peur que ça se reproduise car autrement ça risque de se reproduire c'est ce qu'on appelle le trouble panique qui lui est bien plus handicapant que les crises d'angoisse en elle même.

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Merci pour tes conseils, c’est rassurant

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Faraji non binaire
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SillyCone a écrit

D’abord, merci pour ton témoignage, très bien écrit et bien articulé.
D’ici, la première chose qui m’est venu, c’est : rien à voir avec un flashback ou un épisode psychotique, y avait quelque chose de pas net dans son joint
Je suis pas spécialiste de la santé, aucun diplôme, mais je connais super bien le cannabis et les champignons.

Merci pour ton avis,

Mais non il n’y avait rien d’autre qu’un mélange de cannabis et de cbd dans ce joint.
On en avait fumé ensemble avec ce pote fin décembre 2023, on a bien apprécié et rigolé. Et vu que j’avais aimé et qu’il est sympa il a roulé un autre joint sous mes yeux  avec le même mélange qu’on venait de se faire ensemble pour que je me fasse ça à l’occasion. Il m’a également laissé un peu de sa plante cannabis, de quoi rouler un ou deux joints.

Et justement j’avais ramené ça à une soirée en février pour qu’on s’en roule et fume un. On se les fait tourner à 3 et c’était bon et doux.

Donc malheureusement je pense vraiment que ça vient de moi, j’ai complètement déconné simplement avec du cannabis, ce n’était pas un produit suspect.


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Agartha homme
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SillyCone a écrit

y avait quelque chose de pas net dans son joint
Je suis pas spécialiste de la santé, aucun diplôme, mais je connais super bien le cannabis et les champignons.

imo cette expérience veut pas dire que "y'avait quelque chose de pas net dans son joint".

T'étais fatiguée, levée depuis 4h du matin le jour-même. T'as fumé le joint en one-shot sans faire de pause donc t'as mangé une méga montée cannabique, et comme eric le dit plus haut, le THC vendu dans la rue a tendance à être bien chargé en THC, et déchargé d'autres cannabinoïdes. Et même dans les coffees/dispensaries de cannabis, tu peux trouver des weeds à 30+% THC qui sont mal équilibrées.

Donc en fait tu peux vite te retrouver avec une beuh qui a de quoi terrasser n'importe qui sans tolérance si on fume trop.  Le cannabis est un hallucinogène et les hallus périphériques que tu décris, j'en ai déjà eu (rien à voir encore avec les hallus de space cake qui peuvent êtres vraiment impressionnantes!), mais j'ai des souvenirs de moi sans tolérance à 16 ans qui a des hallus périphériques après 5 barres sur un joint.


je pense que c'est juste une claque d'humilité cannabique qui fait comprendre que comme n'importe quelle autre molécule, si t'en prends une quantité x habituellement, si tu cultives pas de tolérance, alors prendre cette quantité x et la multiplier par 5 into manque de sommeil into être seule into avoir des tendances à un peu sur-interprêter des symptômes (tu trembles /=/ mourir hahah) ça peut vite déraper.

Pareil, pour le flow de pensée un peu ingérable, ou tu le contrôles mais pas vraiment, où tu te dis "attend j'suis schizo ou?", j'ai déjà eu en ayant consommé un peu trop de cannabis pour ma tolérance quand j'étais plus jeune


Continue d'écouter ton corps, mais quoi qu'il en soit je pense pas que tu aies "débloqué " quelque chose en toi, enfin, si tu dis ça seulement par rapport à ce que tu décris. Parce que ce que tu décris je l'ai déjà vécu, bien que mes souvenirs remontent bien maintenant et que le temps a du les lisser, et ça m'a jamais rien "débloqué" ^^' par contre j'ai déjà pu avoir cette interprétation dans le passé, un peu choqué après-coup des expériences que j'avais vécues


bon courage!

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Nineta femme
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Faraji a écrit

à ceux qui ont eu le courage de tout lire. Que pensez-vous de tout ça ? Ce serait juste un flashback ? Ou ça ressemble plutôt à des signes avant-coureurs d’une éventuelle entrée dans la psychose ? Avez-vous déjà vécu des expériences similaires ?

Coucou !

J' ai un TPST COMPLEXE  et je vis des flashbacks régulièrement (avec ou sans psyché).Par contre je n'ai jamais vécu de flashback de trip mais j'ai eu beaucoup de retours qui vont dans ton sens.

Dans ton cas, ça me semble tout a fait possible que ça ait pu être un flashback psychédéliques qui a engendré une méchante crise de panique (un bad quoi) ...Après je rejoins Agartha sur tout son post et encore plus sur cette partie;



Agartha a écrit

je pense que c'est juste une claque d'humilité cannabique qui fait comprendre que comme n'importe quelle autre molécule, si t'en prends une quantité x habituellement, si tu cultives pas de tolérance, alors prendre cette quantité x et la multiplier par 5 into manque de sommeil into être seule into avoir des tendances à un peu sur-interprêter des symptômes (tu trembles /=/ mourir hahah) ça peut vite déraper

= forte probabilité de faire une crise d'angoisse.

Le cannabis est une drogue sacrée et puissante pour moi. C'est vrai qu'on est pas toujours prêt à prendre aussi cher mais ça arrive. Et le positif dans ton expérience pour moi c'est ça,

Faraji a écrit

Mais je garde bien en tête que j’ai comme déverrouillé quelque chose en moi, que j’ai ouvert des fragilités psychiques loin d’être anodines. Que j’allais devoir veiller à être vigilante et bientraitante vis-à-vis de mes états mentaux.

En tout cas je pense que tu peux te rassurer pour la psychose, ce n'est pas une décompensation psychotique ce que tu as vécu.

Ce qui serait super maintenant ça serait de peut-être travailler dessus si tu le souhaites (ce qui semble être le cas).

Pour moi un bad ça reste toujours une expérience intéressante et constructive, quand faut que ça  sorte, faut que ça sorte quoi!

Je pense qu'une crise d'angoisse a du sens et vient réveiller qqch de pas digéré ou de bien plus complexe et enfoui. C'est un process normal selon moi.... sans entrer dans la peur d'etre devenu fou ou que ça représente la preuve dune fragilité psychologique grave chez la personne concernée! On se détend....
Ça fait 20 ans que je prends toutes sortes de psychédéliques ( surtout LSD) et grosse consommatrice de weed.
Je tenais juste à te dire que j'ai moi aussi passée  plusieurs étapes.. donc vraiment rassure toi, il n'y a, selon moi, rien d'inquiétant dans ta situation.

Faraji a écrit

Le seul truc que je vois qui aurait pû jouer en termes d’événements, c’est ma dernière expérience au boulot sur un an qui a été plutôt catastrophique. Aussi bien niveau relationnel que fonctionnement. J’ai frôlé le burn-out et j’ai fini par partir. Ça m’a quand même un peu bousillée, grosse perte de confiance

Très bon contexte pour un bad effectivement.

Faraji a écrit

Tu as raison en tout cas je vais éviter de retoucher aux psilo le temps de digérer ce bad

Surtout écoute toi avant tout, ne te mets pas en danger si tu sens qu'il y en a un.

Faraji a écrit

J’ai foi en la vie et je reste optimiste pour la suite.

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Dernière modification par Nineta (07 avril 2024 à  16:53)

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Agartha a écrit

SillyCone a écrit

y avait quelque chose de pas net dans son joint
Je suis pas spécialiste de la santé, aucun diplôme, mais je connais super bien le cannabis et les champignons.

imo cette expérience veut pas dire que "y'avait quelque chose de pas net dans son joint".

T'étais fatiguée, levée depuis 4h du matin le jour-même. T'as fumé le joint en one-shot sans faire de pause donc t'as mangé une méga montée cannabique, et comme eric le dit plus haut, le THC vendu dans la rue a tendance à être bien chargé en THC, et déchargé d'autres cannabinoïdes. Et même dans les coffees/dispensaries de cannabis, tu peux trouver des weeds à 30+% THC qui sont mal équilibrées.

Donc en fait tu peux vite te retrouver avec une beuh qui a de quoi terrasser n'importe qui sans tolérance si on fume trop.  Le cannabis est un hallucinogène et les hallus périphériques que tu décris, j'en ai déjà eu (rien à voir encore avec les hallus de space cake qui peuvent êtres vraiment impressionnantes!), mais j'ai des souvenirs de moi sans tolérance à 16 ans qui a des hallus périphériques après 5 barres sur un joint.


je pense que c'est juste une claque d'humilité cannabique qui fait comprendre que comme n'importe quelle autre molécule, si t'en prends une quantité x habituellement, si tu cultives pas de tolérance, alors prendre cette quantité x et la multiplier par 5 into manque de sommeil into être seule into avoir des tendances à un peu sur-interprêter des symptômes (tu trembles /=/ mourir hahah) ça peut vite déraper.

Pareil, pour le flow de pensée un peu ingérable, ou tu le contrôles mais pas vraiment, où tu te dis "attend j'suis schizo ou?", j'ai déjà eu en ayant consommé un peu trop de cannabis pour ma tolérance quand j'étais plus jeune


Continue d'écouter ton corps, mais quoi qu'il en soit je pense pas que tu aies "débloqué " quelque chose en toi, enfin, si tu dis ça seulement par rapport à ce que tu décris. Parce que ce que tu décris je l'ai déjà vécu, bien que mes souvenirs remontent bien maintenant et que le temps a du les lisser, et ça m'a jamais rien "débloqué" ^^' par contre j'ai déjà pu avoir cette interprétation dans le passé, un peu choqué après-coup des expériences que j'avais vécues


bon courage!

Merci c’est très rassurant comme retour, ça m’aide à tout remettre en perspective et relativiser :)


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Faraji non binaire
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Nineta a écrit

Dans ton cas, ça me semble tout a fait possible que ça ait pu être un flashback psychédéliques qui a engendré une méchante crise de panique (un bad quoi) ...Après je rejoins Agartha sur tout son post et encore plus sur cette partie;



Agartha a écrit

je pense que c'est juste une claque d'humilité cannabique qui fait comprendre que comme n'importe quelle autre molécule, si t'en prends une quantité x habituellement, si tu cultives pas de tolérance, alors prendre cette quantité x et la multiplier par 5 into manque de sommeil into être seule into avoir des tendances à un peu sur-interprêter des symptômes (tu trembles /=/ mourir hahah) ça peut vite déraper

= forte probabilité de faire une crise d'angoisse.

Le cannabis est une drogue sacrée et puissante pour moi. C'est vrai qu'on est pas toujours prêt à prendre aussi cher mais ça arrive. Et le positif dans ton expérience pour moi c'est ça,

Faraji a écrit

Mais je garde bien en tête que j’ai comme déverrouillé quelque chose en moi, que j’ai ouvert des fragilités psychiques loin d’être anodines. Que j’allais devoir veiller à être vigilante et bientraitante vis-à-vis de mes états mentaux.

En tout cas je pense que tu peux te rassurer pour la psychose, ce n'est pas une décompensation psychotique ce que tu as vécu.

Ce qui serait super maintenant ça serait de peut-être travailler dessus si tu le souhaites (ce qui semble être le cas).

Pour moi un bad ça reste toujours une expérience intéressante et constructive, quand faut que ça  sorte, faut que ça sorte quoi!

Je pense qu'une crise d'angoisse a du sens et vient réveiller qqch de pas digéré ou de bien plus complexe et enfoui. C'est un process normal selon moi.... sans entrer dans la peur d'etre devenu fou ou que ça représente la preuve dune fragilité psychologique grave chez la personne concernée! On se détend....
Ça fait 20 ans que je prends toutes sortes de psychédéliques ( surtout LSD) et grosse consommatrice de weed.
Je tenais juste à te dire que j'ai moi aussi passée  plusieurs étapes.. donc vraiment rassure toi, il n'y a, selon moi, rien d'inquiétant dans ta situation.

Faraji a écrit

Le seul truc que je vois qui aurait pû jouer en termes d’événements, c’est ma dernière expérience au boulot sur un an qui a été plutôt catastrophique. Aussi bien niveau relationnel que fonctionnement. J’ai frôlé le burn-out et j’ai fini par partir. Ça m’a quand même un peu bousillée, grosse perte de confiance

Très bon contexte pour un bad effectivement.

Faraji a écrit

Tu as raison en tout cas je vais éviter de retoucher aux psilo le temps de digérer ce bad

Surtout écoute toi avant tout, ne te mets pas en danger si tu sens qu'il y en a un.

Faraji a écrit

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Nineta a écrit

Faraji a écrit

à ceux qui ont eu le courage de tout lire. Que pensez-vous de tout ça ? Ce serait juste un flashback ? Ou ça ressemble plutôt à des signes avant-coureurs d’une éventuelle entrée dans la psychose ? Avez-vous déjà vécu des expériences similaires ?

Coucou !

J' ai un TPST COMPLEXE  et je vis des flashbacks régulièrement (avec ou sans psyché).Par contre je n'ai jamais vécu de flashback de trip mais j'ai eu beaucoup de retours qui vont dans ton sens.

Dans ton cas, ça me semble tout a fait possible que ça ait pu être un flashback psychédéliques qui a engendré une méchante crise de panique (un bad quoi) ...Après je rejoins Agartha sur tout son post et encore plus sur cette partie;



Agartha a écrit

je pense que c'est juste une claque d'humilité cannabique qui fait comprendre que comme n'importe quelle autre molécule, si t'en prends une quantité x habituellement, si tu cultives pas de tolérance, alors prendre cette quantité x et la multiplier par 5 into manque de sommeil into être seule into avoir des tendances à un peu sur-interprêter des symptômes (tu trembles /=/ mourir hahah) ça peut vite déraper

= forte probabilité de faire une crise d'angoisse.

Le cannabis est une drogue sacrée et puissante pour moi. C'est vrai qu'on est pas toujours prêt à prendre aussi cher mais ça arrive. Et le positif dans ton expérience pour moi c'est ça,

Faraji a écrit

Mais je garde bien en tête que j’ai comme déverrouillé quelque chose en moi, que j’ai ouvert des fragilités psychiques loin d’être anodines. Que j’allais devoir veiller à être vigilante et bientraitante vis-à-vis de mes états mentaux.

En tout cas je pense que tu peux te rassurer pour la psychose, ce n'est pas une décompensation psychotique ce que tu as vécu.

Ce qui serait super maintenant ça serait de peut-être travailler dessus si tu le souhaites (ce qui semble être le cas).

Pour moi un bad ça reste toujours une expérience intéressante et constructive, quand faut que ça  sorte, faut que ça sorte quoi!

Je pense qu'une crise d'angoisse a du sens et vient réveiller qqch de pas digéré ou de bien plus complexe et enfoui. C'est un process normal selon moi.... sans entrer dans la peur d'etre devenu fou ou que ça représente la preuve dune fragilité psychologique grave chez la personne concernée! On se détend....
Ça fait 20 ans que je prends toutes sortes de psychédéliques ( surtout LSD) et grosse consommatrice de weed.
Je tenais juste à te dire que j'ai moi aussi passée  plusieurs étapes.. donc vraiment rassure toi, il n'y a, selon moi, rien d'inquiétant dans ta situation.

Faraji a écrit

Le seul truc que je vois qui aurait pû jouer en termes d’événements, c’est ma dernière expérience au boulot sur un an qui a été plutôt catastrophique. Aussi bien niveau relationnel que fonctionnement. J’ai frôlé le burn-out et j’ai fini par partir. Ça m’a quand même un peu bousillée, grosse perte de confiance

Très bon contexte pour un bad effectivement.

Faraji a écrit

Tu as raison en tout cas je vais éviter de retoucher aux psilo le temps de digérer ce bad

Surtout écoute toi avant tout, ne te mets pas en danger si tu sens qu'il y en a un.

Faraji a écrit

J’ai foi en la vie et je reste optimiste pour la suite.

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Merci beaucoup, ça n’a peut-être l’air de rien pour vous, mais vos retours me font un grand bien.
Je suis déjà moins persuadée de potentiellement perdre la raison.

Et c’est vrai qu’en y repensant il m’arrivait de faire des attaques de panique violentes de mes 18 à 23ans. Ça a fini par s’arrêter et ne plus jamais se manifester ensuite. Mais je suis toujours d’un tempérament facilement stressée, même si j’y travaille et qu’avec l’âge c’est bien moins intense que lorsque j’étais plus jeune.

Donc effectivement je dois sûrement me concentrer sur des difficultés d’angoisses qui ressurgissent, et laisser tomber la piste psychotique. La psychose passagère est peut-être possible, mais poussée par une angoisse à son paroxysme, qui est peut-être la vrai source du problème.

Donc va falloir que je me calme ouais lol

Et puis je crois en une espèce de sagesse des plantes.
Ça fait un petit moment que je me questionne sur la fréquence mensuelle de ma conso de psychédéliques.
Je commençais à me demander si ça ne faisait pas trop et si malgré l’absence de pharmaco-dépendance de ces substances, je n’étais pas en train de développer une dépendance psychologique.

Eh ben ce bad à la weed semble m’avoir montré qu’il va effectivement falloir que je  prenne un peu de distance avec ces prises de psychédéliques (et plus rien du tout avec elle lol apparement mon esprit n’est pas fait pour collaborer avec la weed. Je l’ai souvent un peu méprisé en la considérant comme une plante sans grand intérêt qui permettait d’avoir une p’tite défonce qui varie de l’alcool, mais sans plus. Je pense que j’ai effectivement eu le droit à une claque de l’espace pour m’apprendre l’humilité ^^)

Je vais suivre le message que ça a inscrit en moi, je retournerai à mes psilo uniquement quand je sentirai que les signaux sont ok.

Merci prenez soin de vous


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Cub3000 homme
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On oublie facilement le potentiel hallucinogène du THC quand les conditions pour que ça cogne fort sont réunies.

Ton témoignage me rappelle un truc que j'ai vécu assez récemment avec une rose des sables au beurre de Marrakech préparée par un pote, qui avait clairement eu la main un peu lourde et oublié de me prévenir. Particulièrement, la sensation d'être à deux doigts d'entendre des voix, comme toi c'était n'importe quoi au niveau de la "modulation" de ma voix intérieure, et en plus pour le coup je perdais clairement le contrôle de ma pensée donc sensation très flippante que quelqu'un d'autre parlait dans ma tête. Et vu mon état de flip général, évidemment c'était pas pour me dire des trucs cools.

Ajoute à ça un sentiment de dépersonnalisation assez puissant, pas loin de l'ego-death, j'ai passé un sale quart d'heure. J'ai un petit peu d'expérience avec les psychés et la gestion des bads donc j'ai réussi à m'extraire de la boucle infernale sans paniquer mais honnêtement je ne faisais pas le fier.

Tout ça pour te dire que ce type d'expérience, si elle sort un peu du spectre habituel des effets attendus du cannabis, n'est pas non plus si rare ou surprenante, et a priori ne doit pas amener à conclure à l'épisode psychotique ou autre auto-diagnostic psy anxiogène. Il n'en reste pas moins qu'en effet ça peut faire très peur et s'avérer assez traumatisant, donc pour ma part je pense que lorsque ça se produit, c'est effectivement bien d'en profiter pour questionner son rapport à la substance qu'on a visiblement sous-estimée.

Je trouve que ça s'avère souvent profitable finalement, personnellement ce sont des expériences de ce type qui m'ont conduit sur la voie du respect de la substance (qui est en réalité avant tout respect de soi-même), d'une consommation plus conscientisée, et m'ont aidé à affiner mes protocoles personnels de réduction des risques. Ça peut aussi être comme tu le mentionnes un petit signal d'alerte indiquant le bon moment pour faire une pause. En tout cas même si ça a pu mettre à jour des vulnérabilités (on en a tous et ça peut-être l'occasion d'y regarder de plus près), je pense que tu peux d'emblée écarter l'hypothèse psychotique, à mon avis tu as plutôt fait une "crise blanche" assez classique wink
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Intéressant merci :) T'as raison les plantes enseignent + qu'elle ne fracassent

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Nineta femme
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Cub3000 a écrit

Je trouve que ça s'avère souvent profitable finalement, personnellement ce sont des expériences de ce type qui m'ont conduit sur la voie du respect de la substance (qui est en réalité avant tout respect de soi-même), d'une consommation plus conscientisée, et m'ont aidé à affiner mes protocoles personnels de réduction des risques.

Salut,

J'adore cette partie de ton post! Les substances psychédéliques n'ont pas que des propriétés récréatives.

Je sais qu'on parle cannabis sur ce post mais ces propriétés psychédéliques rejoignent les autres psychédéliques qui n'agissent pourtant pas sur les mêmes récepteurs. Bref je vais parler de mon psychédélique préféré le LSD. Hoffman déplorait dans son livre "LSD mon enfant terrible" que sa trouvaille sois détournée en usage récréatif. Dans le sens où, avec l'expansion de  cette molécule magique dans le milieu hippie à fait qu'elle a rapidement été classifié en drogue illégale.
Je fais un énorme raccourci car son inquiétude allait beaucoup plus loin que ça...

La science s'en est egalement séparée, contre son gré, après 20 ans d'études sur ce produit. L'armée n'en parlons pas! trop de prises de consciences nuisent au bon conditionnement des soldats. Pas un bon outil pour faire la guerre XD

Parfois j'ai l'impression que certains consommateurs oublient les vertues multiples de son produit, notamment au niveau de l'aide que ça pourrait apporter aux personnes à la psyché en souffrance.

Il en est de même pour tous les autres psychédéliques. Ils ont une forte propriété thérapeutique (on est tous au courant des étude actuelles sur le sujet) et si on a déjà fait une thérapie on est censé savoir que c'est pas franchement toujours le kiff...

pour ma part et grâce à mon expérience, je mets toujours un pouvoir d'intention sur le produit en lui proposant une direction à suivre (récréative, thérapeutique..) la plupart du temps cela fonctionne mais, ces hallucinogènes sont, à mon sens, en contact avec ton inconscient pendant ta perche.
Donc clairement, ça n'est pas toujours ce qu'on attend du produit qui arrivera.... et je pense que c'est la même chose pour toutes les drogues.

Et pour moi, c'est là que ça devient intéressant.

Je sais c'est un peu perché comme message mais je suis une psychonaute passionnée et engagée et tout vos retours sont super intéressants, donc je me suis permise de développer un peu plus ma vision des psychédéliques en général.

Cub3000 a écrit

Ton témoignage me rappelle un truc que j'ai vécu assez récemment avec une rose des sables au beurre de Marrakech préparée par un pote, qui avait clairement eu la main un peu lourde et oublié de me prévenir

Perso je ne touche plus au space cake à cause de tout ce que tu as décrit. Le cannabis ingéré ça reste pour moi un effet très difficile à maîtriser et clairement ça peut t'envoyer dans l'espace !!! J'ai lâché l'affaire il y a longtemps....la fameuse crise blanche dont tu parles c'est vraiment ce que tous les consommateurs de cannabis ne veulent pas vivre. L'enfer.

Merci de m'avoir lue.

Bon courage Faraji, même si tu sembles déjà plus rassurée et merci pour tes gentils messages.

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Dernière modification par Nineta (07 avril 2024 à  20:09)

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Nineta a écrit

Hoffman déplorait dans son livre "LSD mon enfant terrible" que sa trouvaille sois détournée en usage récréatif.

Pour ne rien te cacher c'est un truc qui m'a toujours un peu barbé chez Hofmann, essentiellement parce que je trouve la distinction entre l'usage "récréatif" et les autres types d'usage, un peu factice et empreinte de moralisme. Les plus grosses calottes existentielles que j'aie pu vivre sous trip, c'était en teknival, dans un contexte qu'on qualifierait sans doute de "récréatif" (même si je pense que le terme est très réducteur). Pour moi il est évident que la réflexion, la sagesse, la spiritualité, la communion, l'introspection, et même le soin, peuvent tout à fait s'inviter dans une session de LSD "hédoniste". Et ça me semble valable pour toutes les substances psychédéliques, enthéogènes, empathogènes.

Ça m'est arrivé de dénouer des noeuds relationnels complexes, de me réconcilier avec des potes, bref des expériences assez significatives humainement, en montée de MDMA devant un mur de son par exemple wink Je ne peux pas m'empêcher de penser que derrière la distinction courante entre les usages considérés comme "nobles" et l'usage dit "récréatif", avec un jugement dépréciatif sur ce dernier, se cache en réalité la bonne vieille culpabilité judéo-chrétienne et son aversion pour tout ce qui a trait au plaisir.

Au fond je crois qu'au delà de ces distinctions à mon avis pas très fondées, l'essentiel est que les personnes qui s'approchent de ces substances puissent le faire en sécurité et en connaissance de cause, c'est à dire en sachant que leur usage peut, sans que ça soit automatique, avoir des effets très profonds et souvent durables sur la psyché, que ça soit dans le cadre sécurisé d'une étude sur le potentiel thérapeutique des psychédéliques ou dans une clairière sur un set de techno hardcore.

Dernière modification par Cub3000 (07 avril 2024 à  20:23)


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Cub3000 a écrit

Les plus grosses calottes existentielles que j'aie pu vivre sous trip, c'était en teknival, dans un contexte qu'on qualifierait sans doute de "récréatif" (même si je pense que le terme est très réducteur).

Carrément ça peut arriver dans n'importe quel contexte, ça ne va pas à l'encontre de ce que j'ai écrit.

Cub3000 a écrit

Pour moi il est évident que la réflexion, la sagesse, la spiritualité, la communion, l'introspection, et même le soin, peuvent tout à fait s'inviter dans une session de LSD "hédoniste". Et ça me semble valable pour toutes les substances psychédéliques, enthéogènes, empathogènes.

Encore heureux !!! On en serait pas là sinon.

Cub3000 a écrit

Je ne peux pas m'empêcher de penser que derrière la distinction courante entre les usages considérés comme "nobles" et l'usage dit "récréatif", avec un jugement dépréciatif sur ce dernier, se cache en réalité la bonne vieille culpabilité judéo-chrétienne et son aversion pour tout ce qui a trait au plaisir.

Je suis passée par plusieurs étapes et ma relation actuelle avec les psychédéliques tourne plus autour de la transmission d'énergie (encore plus cool en contexte festif). C'est une phase assez spirituelle, il y a  qqs mois ct dans un but thérapeutique.

Je ne suis pas élitiste Cub chacun fait comme bon lui semble c'est une évidence. Je ne conseille personne, je parle juste de mon point de vue et de mon rapport au produit.


Bref ce que je veux dire c'est que c'est par période, il ya des moments où je suis plus en mode introspection, parfois lorsque j'ai besoin de me retrouver en nature, pour être en mode rigolus avec mes potes, m'évader devant un mur de son et plein d'autres situations. J'essaie d'exploiter tout son potentiel. Et la majorité du temps c'est bel et bien du plaisir que je recherche. J'irai encore plus loin je cherche un mieux être sur du long terme.


Cub3000 a écrit

l'essentiel est que les personnes qui s'approchent de ces substances puissent le faire en sécurité et en connaissance de cause, c'est à dire en sachant que leur usage peut, sans que ça soit automatique, avoir des effets très profonds et souvent durables sur la psyché, que ça soit dans le cadre sécurisé d'une étude sur le potentiel thérapeutique des psychédéliques ou dans une clairière sur un set de techno hardcore.

On est bien d'accord wink

Cub3000 a écrit

Au fond je crois qu'au delà de ces distinctions à mon avis pas très fondées

Merci et bonne soirée à toi.

Dernière modification par pierre (07 avril 2024 à  22:45)

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Nineta a écrit

Désolée grosse fausse manipulation, je suis crevée, j'ai signalé pour que mon post soit remis. Je veux pas arrêter le débat et je tenais juste à te dire Cub que je ne suis pas du tout dans l'élitisme. Chacun s'approprie le produit comme bon lui semble. Je donnais juste ma vision des choses et j'ai voulu parler de ma relation avec les psychédéliques.

no probs wink je comprends bien ton point de vue (et je pense qu'on peut quand-même arrêter le débat, vu que ce n'est pas le sujet initial du fil, mais ça serait intéressant de le reprendre une autre fois ailleurs.)


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Nineta femme
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Cub3000 a écrit

no probs  je comprends bien ton point de vue (et je pense qu'on peut quand-même arrêter le débat, vu que ce n'est pas le sujet initial du fil, mais ça serait intéressant de le reprendre une autre fois ailleurs.

Carrément on rentre dans le HS complet à reprendre sur un topic dédié.

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Yo

Oui j'avais déjà vu des débats sur ces distinctions récréatif ou non.

Pour ma part je ne fais pas non plus cette distinction avec les psychédéliques classiques. Les intentions varient, mais à mon sens il n'y en a aucune qui vaille d'être jugée avec une valeur hiérarchique. Je trouve même que c'est la pluralité des approches qui sont d'autant plus enrichissantes.

Mes trips en solo chez moi avec des intentions posés m'ont amené sur des terres que je n'aurais pas exploré avec mes trips modérés dans un environnement festif + en freestyle, et inversement.

Il me semble ne jamais avoir pris de psychédéliques (psilo ou lsd), quel qu'en soit le contexte ou la quantité, sans que ça n'a été source d'un minimum d'apprentissages, de perspectives, d'idées et sensations inédites et originales. Une augmentation des possibilités aussi infime soit-elle.

En fait je pense que les psychédéliques sont non récréatifs par essence (car par récréatif ça sous-entend une distraction sans au moins un intérêt thérapeutique, philosophique, poétique, spirituel, social etc..).

Enfin on chipote avec des termes, mais effectivement je crois qu'Hoffmann critiquait le fait que le LSD soit sortie de son cadre initial qui était celui de la recherche en psychiatrie, pour arriver à la portée de tout le monde dans des cadres moins voir pas du tout contrôlés, et qui débouchent inévitablement sur quelques accidents et drames. Ce qui a contribué à l'interdiction de leur usage.

Donc oui au fond ce qui est critiquable c'est d'en prendre absolument n'importe comment avec zéro précautions, sans respect ni pour soi ni pour la substance.

Mais aujourd'hui on a beaucoup plus de reculs, plein d'informations sur tout ce qui favorise une bonne rdr et un bon set & setting. Il y a de la matière pour savoir comment éviter les risques de faire n'importe quoi. Donc plus trop de raisons de penser que ça ne peut pas être à la portée de plus ou moins tout le monde dès lors que chacun agit de façon responsable :)

Bon sinon encore une fois je vous remercie.
A j + 4 de mon bad trip je me sens à nouveau stable et sécure.
Le fait de l'avoir écrit, de l'avoir partagé ici, et d'avoir eu vos retours d'expériences, vos points de vue bienveillants et rassurants, ça a permit de désamorcer ma détresse efficacement.
Je suis quasi sûre que je ne serai pas redevenue sereine aussi rapidement sans ça.
Ce forum est formidable.

Je vous suis sincèrement reconnaissante.

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