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Dernière modification par pierre (20 avril 2024 à 21:43)
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joel92 a écrit
Hey,
Pour la question 2 : oui les antipsychotiques vont bloquer les effets des psychédéliques. Donc une pause est nécessaire, en laissant plusieurs demi-vies passer... Je ne t'incite pas forcément à faire ça.. Si tu sens que tu as besoin de ce traitement au quotidien et qu'un arrêt pourrait te mettre en difficulté alors on oublie.
Après j'ai déja pris des (grosses) doses de LSD alors que j'étais sous abilify (un autre antipsychotique), et j'ai trippé, juste pas très fort.
A savoir : un sevrage brutal d'antipsychotiques peut générer un épisode psychotique chez une personne qui n'en a jamais vécu, donc si tu envisages ça... Bin faut réduire progressivement les doses avant d'arrêter ! :
https://www.cairn.info/revue-l-informat … ge-219.htm
"quelques jours sous antipsychotiques peuvent suffire pour sensibiliser durablement les récepteurs post-synaptiques, de sorte que leur arrêt entraîne une hyper-dopaminergie fonctionnelle pouvant occasionner des psychoses de sevrage même chez des individus sans antécédents de trouble psychotique."
Concernant la première question.. Je ne suis pas du tout du tout expert en thérapies psychédéliques, mais je pense pas qu'on puisse te donner une réponse.. J'imagine que peut-être ça peut générer une amélioration, ou au contraire aggraver tes symptômes, ou ne rien faire..
As-tu regardé sur google "troubles obsessionnels compulsif + thérapie psychédélique" ?
Si tu veux quand j'aurais un peu le temps je peux regarder aussi.
Bon courage, bonne soirée
jojo
salut et merci
de base j'envisage le micro dosage
mais je ne comprends pas comment fonctionne le bien être de cette substance, ça ne repose que sur le fait d'apprécier d'avoir des hallucinations pour que le xeroquel soit un soucis ?
et je prends le xeroquel que pour dormir, son effet sédatif pour dormir
Dernière modification par fostilo (18 avril 2024 à 20:45)
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fostilo a écrit
je ne comprends pas comment fonctionne le bien être de cette substance, ça ne repose que sur le fait d'apprécier d'avoir des hallucinations
Pas du tout, mais vraiment pas du tout.
D'ailleurs au sens strict, la psilocybine et les autres psychédéliques courants ne procurent que rarement des hallucinations. On parlera plutôt d'hallucinoses, de déformations ou de distorsions de la réalité. Mais surtout, celles-ci ne constituent pas la part la plus significative d'un trip. Elles en sont plutôt la surface, le décorum. L'essentiel de l'action d'une substance comme la psilocybine consiste surtout à modifier l'état de conscience, la compréhension que le sujet a de lui-même et de son rapport à son environnement.
Par exemple parfois, l'ego, la notion d'être un individu distinct peut disparaître, et on peut alors expérimenter la sensation d'être à la fois tout, et rien. Il arrive de ressentir une sensation d'unité, de communion avec tout ce qui existe, particulièrement avec la nature. Des émotions, des souvenirs profondément enfouis peuvent remonter à la surface. On peut éprouver des sensations de mort et de renaissance. Parfois on atteint une compréhension soudaine de certains de nos schémas mentaux répétitifs, du pourquoi de certains de nos comportements, ce qui peut s'avérer utile pour traiter certains troubles, comme la dépression ou l'addiction...
Ce ne sont que quelques exemples des effets psychiques possibles des psychédéliques. Effets qui peuvent procurer euphorie et bien-être, mais pas nécessairement, l'expérience peut parfois être très pénible voire traumatisante, le plus souvent elle n'est ni totalement agréable ni parfaitement horrible, mais évolue plutôt dans un entre-deux avec des moments très agréables et lumineux et d'autres assez angoissants exigeant de lâcher-prise pour pouvoir être dépassés (ce qui peut également avoir pas mal d'intérêt d'un point de vue thérapeutique). On ne peut en tout cas pas dire que ce sont des substances garantissant une expérience de bien-être. C'est même souvent lorsque le voyage se termine, et que l'on revient à la normale avec le sentiment d'avoir surmonté des obstacles importants et de s'être rencontré soi-même, que l'on ressent un véritable bien-être, un sentiment de sérénité et de gratitude, même (et peut-être surtout) quand l'expérience en elle-même a été un gros challenge.
La science redécouvre progressivement le potentiel thérapeutique de ces substances, on voit actuellement un vrai regain d'intérêt et un certain enthousiasme pour les psychédéliques dans les milieux médicaux (il faut dire que les résultats des études sont plutôt prometteurs). Ça ne signifie pas non plus qu'il s'agit d'un remède miracle à toutes les souffrances psychiques.
J'ai lu que quelques études avaient été menées sur un impact positif de la psilocybine sur les TOC, avec des résultats apparemment assez encourageants, mais les auteurs semblaient regretter un certain manque de recul pour vraiment pouvoir tirer des conclusions sur le long-terme, ainsi qu'une cohorte de sujets assez limitée, ne permettant pas de se faire une idée de l'efficacité à grande échelle de telles thérapies sur les troubles obsessionnels.
Dans tous les cas ces études sont menées dans un cadre très pensé, avec un protocole hyper sécurisé, leurs résultats ne garantissent pas du tout qu'une automédication puisse être efficace et sûre. En automédication, le microdosing ou du moins l'utilisation de doses faibles à moyennes pourrait être pensée comme une stratégie pour expérimenter les possibles effets bénéfiques d'une expérience psychédélique sur les TOC, tout en limitant le risque de faire une expérience traumatisante susceptible d'aggraver la condition psychique.
Ceci-dit, les protocoles thérapeutiques encadrés (malheureusement à ce jour pas accessibles en France) utilisent souvent de gros dosages, plus à même de susciter une expérience vraiment significative, ou un effet de reset psychique.
Dernière modification par Cub3000 (18 avril 2024 à 22:47)
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Dernière modification par fostilo (20 avril 2024 à 21:33)
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Para de papel a écrit
Oui ces médicaments vont poser modifier l'effet de la psilo, les neuroleptique et antipsychotiques comme le Zolpidem et le Zeroquel vont diminuer de beaucoup l'effet de la psilo et l'Effexor qui est un inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline va au contraire amplifier l'effet. mais savoir dans quels proportions est compliquer..
Précision : le Zolpidem n'est pas un neuroleptique, c'est une benzodiazépine avec des propriétés hypnotiques, prescrit pour les troubles du sommeil. Il a une demi-vie assez courte, en fonction de laquelle, par exemple en programmant une prise de psilocybine à mi-journée, il ne devrait pas y avoir d'interaction. La demi-vie de la venlafaxine (effexor) et celle de la quétiapine (Xeroquel) sont nettement plus longues ce qui rend l'interaction beaucoup plus probable (dans le sens d'une réduction voire annulation des effets de la psilocybine), d'autant qu'effectivement l'interruption brutale de ces traitements est déconseillée.
Dernière modification par Cub3000 (22 avril 2024 à 11:26)
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Cub3000 a écrit
Précision : le Zolpidem n'est pas un neuroleptique, c'est une benzodiazépine avec des propriétés hypnotiques, prescrit pour les troubles du sommeil.
J'ai toujours cru que le Zolpidem n'était pas une benzodiazépine, je la pensais classée parmis les "non-benzodiazépines"
J'aime bien leur attribuer le doux nom de "Z-drugs":
* Zolpidem
* Zopiclone
* Zaleplon
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zuzu a écrit
Cub3000 a écrit
Précision : le Zolpidem n'est pas un neuroleptique, c'est une benzodiazépine avec des propriétés hypnotiques, prescrit pour les troubles du sommeil.
J'ai toujours cru que le Zolpidem n'était pas une benzodiazépine, je la pensais classée parmis les "non-benzodiazépines"
J'aime bien leur attribuer le doux nom de "Z-drugs":
* Zolpidem
* Zopiclone
* Zaleplon
Selon le Vidal : " Le zolpidem est une imidazopyridine hypnotique apparentée aux benzodiazépines et a une activité pharmacodynamique qualitativement semblable à celle des autres composés de cette classe : myorelaxante, anxiolytique, sédative, hypnotique, anticonvulsivante et amnésiante."
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fostilo a écrit
y'a quoi en somnifère pour dormir qui pourrait ne pas poser soucis par rapport à la psylo vous pensez svp?
Pour moi le Zolpidem est un hypnotique à action et demi-vie courte, à moins de le prendre au même moment que la psilocybine je pense pas que l'interaction soit caractérisée. C'est surtout avec le neuroleptique et l'antidépresseur que ça va interagir.
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Cub3000 a écrit
fostilo a écrit
y'a quoi en somnifère pour dormir qui pourrait ne pas poser soucis par rapport à la psylo vous pensez svp?
Pour moi le Zolpidem est un hypnotique à action et demi-vie courte, à moins de le prendre au même moment que la psilocybine je pense pas que l'interaction soit caractérisée. C'est surtout avec le neuroleptique et l'antidépresseur que ça va interagir.
merci à toi
admettons que je m'en sorte avec
reste la question de l'arrêt de l'effexor
même en stoppant petit à petit je finis toujours avec une dépression assez balèze somme toute
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Dernière modification par Cub3000 (23 avril 2024 à 17:39)
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Bonjour Fostilo
fostilo a écrit
Je souffre de tocs depuis + de 13 ans et ils sont revenus en force depuis peu.
(...)
Inutile d'essayer de lutter, cette croyance est ancrée dans mon inconscient et je ne peux pas lui parler. Me demander d'arrêter d'y croire c'est demander à un prisonnier de négocier une remise de peine avec un gardien.
Cette chose est faite sur mesure pour me broyer.
13 ans ?! Et toujours pas de progrès ? Waouh, le cauchemar... Ton message me replonge 25 ans en arrière. Compassion : les pensées invasives, c'est vraiment l'enfer ! J'ai eu des TOC pendant des années, au point de vouloir en finir tellement c'était envahissant. Ensuite, les TS sont devenues elles-mêmes des TOC, m'entraînant dans une logique d'automutilation. La pensée compulsive peut devenir une vraie cage, non concrète, mais bel et bien réelle... Je trouve que tes quelques lignes décrivent admirablement bien le vécu obsessionnel. C'est une pépite, je suis impressionné : on pourrait les reprendre pour un manuel de psychopathologie.
Perso, je vois les drogues psychiatriques comme les antidouleurs : c'est très utile pour atténuer la souffrance, mais ça ne change rien à sa cause (le truc dont tu parles en disant "cette chose est faite sur mesure pour me broyer"). C'est une aide précieuse, mais ça ne règle pas le fond du problème. J'imagine que, comme de nombreuses personnes perdues dans le labyrinthe de la souffrance psychique, tu as essayé de nombreux ADs, anxiolytiques et somnifères depuis tout ce temps, et que tu vois très bien de quoi je parle.
Pour moi, si la logique de l'aide que tu reçois depuis 13 ans (c'est énorme !) repose uniquement sur la prescription de drogues, fussent-elles psychiatriques et durement estampillées "médicaments", je doute que changer une drogue par une autre soit un facteur déterminant dans ton parcours. C'est pourtant la même logique que tu sembles suivre en espérant que "consommer de la psilo" pourrait t'aider pour tes TOC, et en recherchant "le bien être de la psilo". Pour moi, les psychédéliques ne seront jamais des médicaments psy, ni en mieux ni en moins bien. C'est juste complètement autre chose...
Mon message ne cherche pas du tout à te décourager de consommer, mais à te dissuader d'en attendre trop, ou plutôt, d'espérer quelque chose qui est complètement à côté de ce que la psilocybine peut t'apporter. J'abonde 1000x dans le sens de l'excellent message de Cub3000 : les psychédéliques ne fonctionnent pas du tout comme ça, leur effet ne peut pas du tout être résumé à un "bien-être " ni aux "hallucinations", qui ne sont d'ailleurs pas toujours présentes. Et j'ajouterais qu'ils peuvent encore moins être assimilés à la conception habituelle qu'on se fait d'un "médicament", au sens d'un truc qu'on prend pour soigner une maladie. (je développe longuement en 2eme partie de ce message).
Ta situation m'amène à interroger ton suivi psy. Y a-t-il une dimension "psychothérapeutique" à ton suivi, ou bien est-ce que ça consiste uniquement à te prescrire des médicaments contre la douleur d'exister ? Est-ce qu'il ou elle s'intéresse vraiment à ce que tu lui racontes ? Est-ce qu'il te prend au sérieux ? Est-ce qu'il te suppose un savoir ? Ou bien se contente-t-il de rationaliser ton vécu, en tentant de te rassurer/consoler avec ses propres explications ? Est-ce que tu t'ennuies pendant les séances, ou bien est-ce que c'est enthousiasmant ? T'aidera-t-il à travailler sur les impressions que tu as eues pendant l'expérience de la Psilo ? Qu'est-ce qui te retient vers ce praticien si tu n'enregistres aucun progrès depuis 13 ans ? En as-tu essayé d'autres qui s'y prenaient différemment ? A mon avis, ce sont là les questions centrales à te poser dans ta situation.
J'ai envie de te dire : si ça ne marche pas, essaye autre chose ! Ce qui ne t'empêche pas du tout de te lancer dans l'aventure psychédélique. Bien au contraire, un vrai travail sur toi te permettrait d'en tirer le meilleur profit. Mais à attendre des psychédéliques la même chose que ce que tu attends des médicaments psy, tu risques d'obtenir le même genre de résultat qu'avec les médicaments psy : pas grand chose de neuf pour ton principal problème...
fostilo a écrit
j'arrête les irs je vais me farcir une dépression même en coupant petit à petit c'est du déjà fait + pas de zolpidem je dors comment ? lol
D'accord avec Zuzu pour la précision : en effet, le Zolpidem est une Z-Drug, pas une Benzo. Mais c'est très proche, dans ce contexte ça ne change pas grand-chose, je rejoins la conclusion de Cub3000 : sa demi-vie est si courte que si tu en as pris la veille, je doute fort que ça gêne ton trip en quoi que ce soit. On ne peut pas dire la même chose de l'Effexor et du Xeroquel, malheureusement.
Sans les arrêter, tu peux prendre ton traitement à distance du trip. Perso, quand j'étais sous Effexor + Tranxène + Zolpidem + Tercian + Chloral, je pouvais sauter 24H de traitement sans ressentir de manque. A l'époque, je faisais ça pour pouvoir boire sans modération le week-end. Ca n'est pas forcément généralisable à toutes les drogues psy, ni à toutes les personnes. Mais je t'invite à explorer les limites de ton manque, sans te faire mal bien sûr. Savoir combien de temps tu peux tenir avant d'être dans le mal t'aiderait à limiter l'impact de ton traitement sur tes trips.
Par exemple, tu pourrais prévoir un trip le soir, en te passant de Xeroquel et d'Effexor la journée du trip. Tu pourrais les prendre avant de te coucher, une fois ton voyage terminé. Ca ne supprimera pas complètement leur effet inhibiteur sur ton trip, mais ça devrait le diminuer significativement.
De nombreux témoignages sur le forum rapportent qu'il est possible de tripper même sous traitement, à condition d'augmenter un peu (beaucoup ?) les doses. Au bout du compte, la démarche de rechercher la dose de champis qui te permet de décoller malgré le traitement n'est pas très différente de la recherche de la dose de confort quand on ne prend pas de traitement.
Plusieurs essais à doses croissantes sont nécessaires si on veut éviter que ça soit trop déstabilisant, afin de limiter le risque d'expérience traumatisante. Cette progressivité permet également de se familiariser petit à petit avec l'effet, et de tâtonner pour déterminer le meilleur "set and settings" pour toi. C'est une précaution précieuse pour les personnes qui se sentent fragiles psychiquement. Il ne suffit pas d'avoir lu et compris que le "set and settings" était primordial, encore faut-il savoir ce qui te conviendra à TOI pour tripper confortablement. Même si tu peux avoir de bonnes intuitions, tu ne peux pas vraiment le savoir avant d'avoir fait l'expérience. Il ne suffit pas de bien te connaître, il faut bien te connaître "quand tu as pris des champis", ce qui peut être très différent.
Perso, ayant un passé psychiatrique assez lourd, j'ai été prudent, et j'ai mis un an en augmentant la quantité régulièrement avant d'atteindre des doses qui me permettent de sortir de mon corps et de parler à la musique C'était long, mais ça valait le coût !
fostilo a écrit
est ce que consommer de la psilo ça pourrait m'aider pour les tocs ou au contraire l'amplifier ?
Pour moi, le risque numéro 1, c'est que ça ne change rien à moyen-long terme. C'est une tâche ardue que de déloger une logique psychique profondément ancrée comme celle que tu décris. Certaines personnes rapportent des modifications de leur vie vraiment durables suite à une expérience particulièrement intense, mais ce genre témoignage reste exceptionnel. Le plus souvent, le changement se limite au court terme, quand il y en a un.
D'un côté, c'est tant mieux, sinon l'enjeu de chaque trip serait trop grand pour permettre une utilisation récréative et sans conséquence durable sur nos vies. Mais d'un autre côté, si c'est un changement profond de la vie psychique qui est désiré, ben ça le rend plus difficile à obtenir.
Que tu vives une expérience merveilleuse ou un bad trip, dans la plupart des cas, t'auras beau bousculer ton esprit aussi durement que tu pourras, la logique du symptôme finira par se remettre en place, en à peine quelques heures/semaines après l'expérience, comme un culbuto qui retombe toujours sur sa base, même si tu lui mets la tête à l'envers. Hélas, le symptôme se répète toujours : c'est même à ça qu'on le reconnaît.
Je te souhaite de parvenir à te libérer du tien. C'est possible, je l'ai vécu, et j'ai vu d'autres personnes en sortir. Mais je t'invite à ne pas trop de focaliser sur ça lors de tes expériences avec la Psilocybine. La déception pourrait être à la hauteur attentes que tu y places. Pour moi, c'est ça le risque principal. Je te suggère de voir ça comme une conso récréative, ou comme un travail de très long terme.
Ton message m'a inspiré un long développement sur l'apport des psychédéliques en psychothérapies. Tout en partageant l'enthousiasme pour leur usage, je me sens en décalage par rapport aux conceptions défendues ici et là. Et j'y vois certains risques individuels et macro sociaux qui sont trop rarement évoqués à mon goût.
Spoiler
Amicalement.
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Dernière modification par fostilo (11 juin 2024 à 22:54)
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Dernière modification par fostilo (26 juin 2024 à 16:17)
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