Salut Rob,
Je partage également cette sensation de faiblesse et surtout de flemme intense de bouger quand je suis sous psilo. C’est aussi une des raisons pour lesquelles je préfère tripper en solo la grande majorité du temps.
Ça va te sembler bête, mais le seul truc que j’ai trouvé pour bouger c’est la volonté.
Je me souviens de ma première fois aux
truffes avec un ami, pendant la montée j’avais qu’une envie c’était de m’étaler dans le canapé pour profiter de la sensation de bien-être qui s’imposait à moi. Mais je me suis contenue pour ne pas “abandonner” mon pote. J’étais clouée assise sur le canap’ et pensais que je serai incapable de me lever et que ça me coûterait trop. Mon pote m’a suggéré d’initier un mouvement, une idée, n’importe quoi histoire d’avoir un objectif.
J’ai fini par dire que ça pourrait être chouette d’aller dans la forêt à côté, et une fois qu’on s’est levé et qu’on s’est retrouvé dehors, à l’inverse une sensation d’énergie de feu et de motivation m’a submergé.
Je suis passée en un court laps de temps d’un état flegmatique total à une irrésistible envie de marcher et de ne plus m’arrêter!
Le truc avec les psychédéliques, c’est que ça te fait vivre des sensations de façon entière. Pour ma part sous psilo quand je suis triste je suis totalement triste, quand je suis heureuse je suis la plus heureuse, quand j’ai la flemme je me ramollis et fusionne avec le canap, et quand je veux marcher je ne veux plus m’arrêter et deviens légère.
Dans tous les cas si je veux marcher, généralement comme toi durant les 2-3h de montée et plateau je m’y sens pas d’y aller, je préfère quand ça se stabilise ou que ça redescend.
Bref ça dépend des gens mais il n’y a pas de raison tu devrais y arriver si tu le veux, le plus dur est d’impulser le mouvement, une fois en selles ça roule tout seul!