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Dernière modification par Esioul (08 février 2024 à 18:09)
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Résumé
Nous avons étudié les différences entre les groupes qui étaient divisés en fonction des caractéristiques de la personnalité en ce qui concerne la relation entre la concentration de médicaments et l'amélioration des symptômes.
Méthodes
Au total, 120 patients présentant un trouble dépressif majeur ont été traités par paroxétine pendant 6 semaines, et 89 patients ont terminé le protocole. L'échelle d'évaluation de la dépression de Montgomery-sberg (MADRS) a été utilisée pour évaluer les patients. Les concentrations plasmatiques des patients par la paroxétine à la semaine 6 ont été mesurées. Leurs personnalités ont été évaluées par l'Inventaire du Temperament and Character (TCI) lors de la première visite. Nous avons divisé les patients en deux groupes en fonction de la médiane de chaque dimension TCI. Nous avons comparé le taux de répondeur entre les groupes «élevé» et «faible» dans chaque dimension TCI et analysé les coefficients de corrélation de Pearson de la concentration plasmatique de paroxétine et la vitesse d'amélioration de MADRS.
Résultats
Au total, 62 patients ont terminé l'ICT. Les groupes à faible recherche de nouvelle écoute, à forte éviction de dommages, à faible dépendance de la récompense et à faible orientation de l'auto-orientation ont montré des corrélations négatives significatives entre la concentration plasmatique de paroxétine et l'amélioration des MADRS. Parmi les groupes ayant des traits de personnalité combinés, les groupes à haut risque d'évitement et de faible auto-d'êtes ont montré une corrélation négative nettement significative.
Conclusion
Les patients présentant une dépression présentant des traits de personnalité spécifiques, en particulier ceux présentant des taux élevés d'évitement du risque et un taux faible d'auto-direction, ont montré une association négative significative entre la concentration plasmatique de paroxétine et le taux d'amélioration de MADRS. Par conséquent, une dose plus faible pourrait convenir aux patients présentant des traits de personnalité spécifiques.
Dernière modification par prescripteur (08 février 2024 à 17:41)
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Dernière modification par Esioul (08 février 2024 à 18:02)
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Esioul a écrit
J'ai au début constaté ses effets avec des changements plutôt positifs: Mes angoisses se sont complètement apaisées.
En revanche, pour la dépression, cette dernière est rapidement revenue sous une forme beaucoup plus forte...J'avais plus aucun désir, plus d'énergie, plus de motivation, envie de pleurer tout le temps et par dessus tout des pensées très sombres (suicidaires). Je me suis dis qu'il fallait que j'attende un peu, mais constatant que les choses empiraient, j'ai pris la décision avec mon psychiatre d'arrêter le traitement (cela s'est fait progressivement début janvier). Et de fait, ça va beaucoup mieux. Comme si le traitement, en agissant sur l'angoisse, avait du même temps éliminé toute vitalité, tout désir de vie etc...
Alors je m'adresse à vous, éventuels consommateurs de cet AD, afin de savoir si mon expérience est parlante pour vous ? Est-ce que ça vous paraît envisageable qu'un AD, tel qu'il soit d'ailleurs, puisse avoir un effet paradoxal (au-delà des effets secondaires du début) ?
Oui, dans un cadre similaire (anxiété), j'ai eu certains des symptômes que tu décris et donc arrêté rapidement. En quelques semaines j'étais revenu à la normal (avec certes de l'anxiété, mais moins flippante que les effets secondaires).
C'est un effet décrit dans certaines études :
Nos résultats soutiennent les résultats de méta-analyses récentes. Les patients et les médecins doivent être avertis que l'augmentation de l'activité suicidaire observée chez les enfants et adolescents prenant certains antidépresseurs peut également être présente chez les adultes.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1198229/
Dernière modification par anonymexxx (13 février 2024 à 22:36)
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