Finalement, nous n'avons pas cédé. Miraculeusement, lorsque l'un était prêt à acheter, l'autre l'en a dissuadé. Les hésitations ont bien duré une demi-heure, la tentation revenant inexorablement dans la discussion. Moi, je serai bien sortie, mais lui ne voulait pas aller se balader. Et nous avions envie d'être ensemble. Du coup, j'ai mangé et je me suis plongée dans un documentaire d'Arte. J'ai pensé à l'instant présent et à rien d'autre pour chasser les mauvaises pensées. Un exercice que j'arrive à faire plus facilement depuis que j'écoute une aplli de
méditation sur smartphone. J'en avais parlé dans mes posts précédents.
Il est certain que l'hypnose est vraiment une aide dans ces moments. Cette technique engendre sur moi un dégout qui se traduit physiquement par de légères nausées, imperceptibles si on y pense pas. Lors de la dernière séance il y a 8 jours, la psy a fait des associations d'idées avec les mauvais effets de la
descente. Du coup, ça s'imprime dans le cerveau. Hier soir, j'ai bien sentie que le dégout prenait le pas sur l'envie, avec l'aide de la volonté bien sur. Pour donner une image, au lieu de soulever 50 kilos, j'en ai soulevé 20. Et j'ai réussi. Mais 20, c'est quand même très lourd...
J'ai toujours été sidérée de la facilité avec laquelle, quand j'avais envie de
coke, mon cerveau oubliait instantanément les pénibles
descentes. Et là , avec l'hypnose, ces moments sont chassés moins vite pendant le
craving (crise de manque).
Et puis, rien que de se dire, qu'il faut appeler le dealer, ou y aller, payer beaucoup pour finalement se sentir mal les jours suivants et surtout, culpabiliser d'avoir chuter, finalement ça dissuade.
Alors, nous sommes restés resté calme. Mais jusqu'à quand ? Cela fait un mois que nous avons arrêté. Jusqu'ici, on en avait pas trop envie, ayant tous les effets de la
descente pourrie (courbature, angoisse, sueur, sentiment d'être tout mou... ). Les deux dernières semaines, ces symptomes se sont calmés et ça allait de mieux en mieux, sans envie. Mais depuis quelques jours, ça se corse. Nous voyons la psy la semaine pro, mais elle nous a dit qu on pouvait la rencontrer avant, si le besoin s'en fait ressentir. Donc, si ce soir, ça recommence, demain matin, je l'appelle.