Hey :)
Je vis en plein cœur battant de Lyon, ici ce sont les chants des moineaux et les croisements des corbeaux qui font régner la chaotique harmonie, souvent je tente de les écouter quand je ressens le changement de saison, quand je parcours en solo à 4-5 heures du mat' les ruelles désertes de la Part-Dieu... et c'est étrange, parce que plus on tend l'oreille plus on s’aperçoit que chaque son, chaque chant d'un oiseau a d'une micro-seconde à l'autre une structure, une intonation, complètement divergente/différente de celui qui précède. Yep, un
véritable langage. Ici on passe de froid hivernal à coups de chaud extrême, il n'y a plus réellement de "transition". De quoi s'y perdre, labyrinthe de chaud et de froid. J'aimerais vraiment vivre à la campagne, ou m'adosser un long moment sous un saule, et ne plus me fighter avec les
heures/heurts qui passent...
"... aux cotés de toute forme de solennité dans le geste, la parole, le ton, le regard, la morale, la tâche comme s'il en était la parodie involontaire en chair et en os - et avec lequel, malgré tout, débute peut-être pour la première fois le grand sérieux, est posé pour la première fois le véritable point d’interrogation, s'infléchit le destin de l'âme,
avance l'aiguille de l'horloge, commence la tragédie..."
J'aime tes billets, du fait que j'ai vécu la même problématique durant quatre ans de vie de couple : je voulais stopper, elle était déter' à poursuivre... (inutile de préciser de quoi il est question... tu l'auras compris...)

(allez, un dernier titre juste pour la route... c'est la douce/double pénibilité de la synesthésie : à chaque impression, sa conversion, à chaque mot, sa mélodie, à chaque mélodie, son sens, à chaque sens, ses chiffres, à chaque chiffre...
trois petits points...)