Salut,
Pour ma part, au 4ème mois je n'avais plus de déprimes, plus rien lié au
sevrage, au 3ème j'ai ressenti une amélioration significative, mais aussi ce que je dois avouer c'est que je m'étais bien préparé émotionnellement et spirituellement à attaquer ce
sevrage long, éprouvant et douloureux...
Lorsque je dis préparé, ça veut dire qu'avant d'entamer ce
sevrage j'étais équipé spirituellement par diverses techniques de maîtrise de soi, si bien que tout ce que tu cites Lola comme manque de plaisir, manque de ceci et cela, ou la sensation de subir son quotidien je l'ai aussi traversé, mais chaque petite chose prenait sens, chaque prise de conscience de mon mal-être était nécessaire pour que j'avance...
Je ne bloquais pas sur les choses, je les passais, je les traversais parfois avec force et virulence, et plusieurs fois ensuite, ou après à en avoir des larmes de libération, je comprenais à chaque fois que je passais des paliers. Bloquer sur des petites choses peut donc grandement rallonger la durée du
sevrage.
Avant que j'entame ce
sevrage, j'ai appris plein de choses, notamment à écouter ma petite voix, j'avais aussi ce que j'appelle un Maître Spirituel, et peu de temps avant que quelque part les circonstances se mettent en place pour lâcher mon
TSO, le lien avait été rompu avec ce maître
(comme par hasard?), de ce fait, le
sevrage aura été pour moi l'examen final...
J'étais seule, seule de chez seule, même physiquement, le seul endroit où j'en parlais c'était ici, mais j'avais retenu tout ce que j'avais appris avec lui, et je l'ai mit en application... même si franchement j'ai quand même un peu parfois lâcher des absences de maîtrise des maux, des erreurs quoi....
N'attends pas que les choses s'arrangent comme par enchantement, le temps ne fera pas tout, c'est aussi un pas vers toi.... C'est normal que tu aies envie de te reposer, et de souvent être seule. La culpabilité vire là, affirme des choses positives, cultives des pensées positives, sors dans la nature, même si t'en a pas envie, fais quelque chose. La marche dans la nature aide à rétablir les endorphines, et puis aussi à lâcher prise sur le quotidien, ou bien à méditer sur des situations, des maux qui ont besoin d'attention, d'amour etc.
Ces périodes c'est un peu le désert quoi, mais tu sais, ces périodes là, quasiment tout le monde les vit à un moment ou un autre, avec ou sans rapport avec un
TSO !
Mais comme dis plus haut, c'est aussi possible qu'un petit dosage opiacé te soit une aide afin de recommencer plus tard un
sevrage définitif...
Ecoute toi intérieurement afin d'entendre les actions nécessaires à ton prompt rétablissement... je te souhaite de y arriver, parce que ça marche comme ça.
Et parfois, ça peut redemander
temporairement un opiacé (codéine, sub, ou autre )... en ce cas, il faut foncer.
Bises, Bon courage.