Rotterdam et son quartier du trafic,
Feyenoord
Beaucoup connaissent, pour les autres je vais vous dire, vite fait, comment c’est.
Les Pays-Bas, depuis Paris ne sont pas loin, on peut faire l’aller retour.
Ca doit prendre...la journée.
Si vous venez acheter une bonne quantité de H et de C, mais ne connaissez personne, comment faire?
Sur l’autoroute, dès la frontière belge, des véhicules font des appels de phares, et collent derrière et parfois forcent à ralentir, en freinant devant!
Si agressif ces mecs, qu’ils font flipper.
Si on stoppe à une station, lui aussi. Il propose des drogues, toutes, à des
prix dégressifs.
Comment lui faire confiance jusqu'à le suivre dans une direction inconnue?
Ils se doutent bien qu’on a du liquide, comment faire, se séparer, un avec l’argent attendrait le signal de celui qui a la
came?
Ou allons nous nous faire dépouiller, par une arme sortie ou de faux policiers (classique)?
Plus simple, racket sur l’autoroute.
Bon celui-ci a vraiment une
sale tête. Quand je n’allais qu’au coffe-shop, je me demandais ce qu’il voulaient, à part un accident de voiture…
Les rabatteurs, travaillent pour des dealers installés à
Rotterdam. Ils sont en concurrence, les voitures balais de la poudre, doivent ramasser le client avant les autres. Drague,
racolage agressif.
Ils bossent pour leur boss, et roulent leur bosse de dromadaire. Le biller vert (ou jaune). En travers de ta route, te mettent le doute, quant à leurs intentions.
Ils vont donc de plus en plus loin, jusqu’en France. Où la
came, vendue est, à Lille, a 1Oe. Le gramme! Pas la peine de sortir du territoire!
Comment cela se passe t-il?Si vous êtes décidés, que vous souhaitez faire l’achat de, mettons 100g de H, et 20 de C.
Il faut suivre le gars, souvent marocain, jusqu’à
Rotterdam. C’est là-bas que tout ce passe.
Le quartier de
Feyenoord, est une sorte de
zone de tolérance (en fait un quartier commerçant de stupéfiants, plus facile à contrôler). On est emmené dans un appartement. Dedans, il n’y a pas un meuble, tout juste une table et une cuisine. Loué en commun, pour les transactions.
Quand on connaît les gens, on peut dormir et manger avec eux, Zaïrois et Marocains le plus souvent. Au niveau supérieur? Des Hollandais bien sûr. Rois du commerce depuis 1664.
Un jour j’y suis allé en car, le vendeur m’attendait à l’arrivé.
Nous sommes allé dans un
appartement/boutique, loué uniquement pour
le biz. C’est le début, je lui fais miroiter une collaboration future, à
base de 100g/mois.
Pour l’heure
5 de marron et un de C. Autant dire, rien.
Avant de payer je la goutte, sors mon
stéribox, mon silica, et me voilà en train, de faire un fix.
Le gars n’aime pas du tout ça (dangereux)! Mais je le fais quand même.
Elle est OK, l’euphorie succède au mal-être du manque
Mais la C, en
sniff est super forte, 50 e aussi, ça va de 20 à 60. Celle a 60 vaut 90e à Paris, 12 shoots, on peut faire, avec
un vrai gramme, plus dans un
speed-ball (c’est gros un g) de vrai bonne. Un matin, après un simple taquet de
Coke, je vais vomir dehors! Alors qu’avec la H jamais, depuis les mois d’acclimatation. Sauf avec bière et
weed, après j’arrêterai tout, à part l
’héroïne de toutes,
la reine Hélène.
Les rabatteurs touchent une com’, mais pas sur toi, sur le dealer.
Qui lui a tout intérêt à ce que tu reviennes. Au contraire des arnaqueurs à la petite semaine, ils comptent te vendre pendant un an ou deux. Ils y vont même à l’affect, on mange et dort ensemble, on se connaît, chaque mec a son propre biz. Concurrence, même entre cousins.
Donc il te servent bien, dans leur intérêt, tu reviens, et la fois suivante, c’est moins bien. Une fois revenu, si c’est nul, tu y retournes, il te la change. Il faut bien la
goûter, donc rester sur place, le temps d’être sorti des effets de l’ancienne, pour juger.
Après il y a au moins deux qualités, avec le prix selon la
pureté. Le prix de
base est dix ou 20e. Pour dix, on
coupe ça fait 40 à,la
revente. Sinon tu prends la qualité (de H toujours) supérieure, à 20e, celle-ci peut être dangereuse donc attention, la couper (je sais c’est bizarre mais sauve des vies), pour faire 100% de bénef. 40e.
Quand on vend des
«stupéfiants» il faut toujours
doubler le prix, 100%. Si tu ne peux pas, tu n’as pas un assez bon plan. Si tu ne veux pas arnaquer, fais la bonne, et 10e de moins dans la poche.
Je ne vendrais pas ce que je n’achetais pas. La
coupe est donnée avec. Important. Il y a surtout de la
caféine (ne jamais sniffer de
caféine pure, ça existe, pour les mollassons du fion, mous du bulbe).
Les prix (à mon époque, 18ème siècle) 10 g de C à 2500 francs, 5000 francs à la revente. C’est comme ça normalement.
500e font 1000, mais de CA. Donc 500 d’Exédent Brut d'Exploitation (programme de seconde), bénéfice quoi, sans les frais, et les risques. Et la conso, mais mais là…c'est autre chose.
Dealer est un sale boulot, qui fait baver d’envie les clients, qui ne se rendent pas compte de la difficulté de gérer stocks,
fournisseurs, clientèle azimutée et policiers…
Bon, les gars de
Rotterdam, ne te lâchent pas, ils te téléphonent pour te proposer des promos (ils le font tous aujourd’hui), et surtout, au dessus de 200g
il te livrent, chez toi, en Auvergne ou ailleurs.
Une fille qui était en post cure avec moi, organisait des teufs où elle vendait beaucoup. Les gars de là-haut lui livrait la
came chez elle, à Aurillac, centre du pays!.
Quand elle a arrêté elle a vendu le numéro de téléphone du
Hollandais volant…
Vendre un plan!
Voilà un aperçu de la Hollande du trafic...routier.
Plus pour une prochaine fois, jusque dans les chiottes de la gare de la seringue,
Rotterdam voit passer des tonnes de poudre en containers. Le plus grand port d’Europe, seulement 1% de contrôles douaniers.
Ils sont fous, ces Hollandais!Merci amis lecteurs!,Je voulais ajouter une photo "de couverture" dans la page blog, je n'y arrive pas, même si vous êtes là...