Tomboy, Tomboy Tomboy, un peu de respect envers toi même, je vois que tu n'as pas sevré la méchanceté sur ta personne.
Et si toute la vie n'était faite que de chimie et que la volonté personnelle ne serait qu'une simple illusion ? Et si en réalité, tout arrivé spontanément sans aucun contrôle possible, est-ce que cela changerait ta perception des choses et t'accorderais un peu de compassion, pour ton corps et ton esprit ?
Rien ne se perd Tomboy, rien du tout et personne ne peut juger l'équilibre de la vie, car la comprendre n'est pas possible. Lâche toi la grappe un peu. Comprend bien que la consommation est comme une vague de fond, qui arrive sans qu'elle ne soit attendue et que personne n'y peut rien.
Penses-tu que les gens qui sont morts dans le tsunami, avaient prémédité la vague ou même le tremblement de terre, qui en fut la cause ?
Si l'envie d'arrêter doit surgir dans ta vie, crois moi que cela arrivera et c'est la même chose pour le
craving.
Tout n'est qu'une question de chimie, d'enchainements mystérieux. Je ne ferai que me répéter inlassablement, mais je vois ce que peut de gens voient, sans que cela fasse de moi, quelqu'un de différent, car les voiles ont occupés mon esprit longuement, mais lorsqu'ils te quittent comme par enchantement, tu y vois clair et tout redevient évident. Cela ne veut pas dire que tu changes pour autant, non. C'est juste la vision de ton monde qui change. Et les voiles peuvent revenir, mais qui s'en soucis ?
Nous sommes ce que nous sommes. Qui donc a décidé de devenir une femme, alors que la vie à donnée naissance à un homme ?
La vie n'est pas une histoire mental, cela dépasse totalement l'entendement, rien ne se contrôle par la pensée, car même les pensées sont de nature spontanées. Elles émergent d'un puits sans fond, arrivent comme une bulle dans le mental et sont traduite par l'intellect conditionné. Conditionné par qui ? Par soi-même ou par un ensemble ?
Est-ce que l'enfant de deux ans, qui apprend la langue maternelle, est partie sur les bancs de la fac, pour bûcher les sons, les mots, les phrases et les expressions. Est ce qu'il a apprit à avoir envie de pisser ou de chier ? D'hurler car son corps commande sa pitance ?
Nous sommes vécu, simplement vécu, mystérieusement vécu et c'est tout, c'est tout, c'est tout.
Tu peux avoir du mal à croire ce que je t'expose, mais pourtant, sans les lunettes qui teintent le monde, tout cela devient évident. Si simple.
De nouvelles drogues sont arrivées dans nos sociétés pour réveiller les âmes endormies. Je pense aux
dissociatifs par exemple, qui peuvent donner un aperçue de la vision réelle. Percevoir le corps qui se meut dans l'espace, cet espace de conscience que nous sommes. Certaines drogues aux effets que décrivent des consommateurs sur ce forum, me font voir que cette réalité éveillée, est la vision naturelle de tous, mais elle est voilée par des centaines pensées, comme des moucherons sur un pare-brise, après des kilomètres de route.
Fais un break dans ta tête, laisse la vie respirer et te montrer qui elle est, qui tu es. Tu es la vie.
Le conditionnement est un bien commun, non choisie, qui apparait sur l'existence pour permettre un jeu universel, intitulé : j'ai oublié qui je suis et la recherche se cherche, dans tout les sens, dans les objets des sens.
Les choses arrivent ainsi et repartent ainsi.
Oui tu as consommé et oui la redescente est difficile, mais tu n'es pas né ainsi, c'est une chose qui arrive et qui repartira.
Accordes toi le pardon, l'amour et accepte le mouvement vivant et changeant. Rien n'est figé. 5 grammes aujourd'hui, peut-être dix grammes demain et zéro après demain.
Tu peux te dire : "ce n'est pas moi qui décide, ok, et bien je vais commander 100 grammes !"
Tu commandes, et bam, le site est fermé par la police et ton argent disparait !
Les drogues sont un puissant révélateur d'impuissance, un accélérateur de conscience sur l'absence de contrôle.
Que celui qui pense que le contrôle est possible, fasse un bras d'honneur à la mort quand elle viendra chercher sa viande. Quand le corps tombera inanimé et que la vie grouillante le transformera en milliards de micro organisme, présent pour nourrir le monde, personne ne pourra empêcher ce processus.
Comme le spermatozoïde qui rencontre un ovule, comme la toute première inspiration qui brûle les alvéoles pulmonaire et fait hurler l'enfant. Comme le premier éclat de rire, qui fend le silence. Comme la première nourriture solide, comme le premier shoote. Tout se coordonne autour d'un axe inexplicable, telle la planète Terre en rotation sur elle même. Viendrait-elle se juger, pensant qu'elle tourne trop vite ?
Le produit est venu à toi cette fois-ci ! Mais il en a toujours était ainsi, que l'on en soit conscient ou non, c'est ainsi que la vie fonctionne, jusqu'au jour ou le contraire se manifeste en apparence.
Tomboy un jour, Tomgirl un autre, et alors, Tom est toujours là !
Si le produit doit te quitter, rien ne pourra empêcher ce processus, tout comme celui de passer du temps dans un Hôpital pour sevrer.
Combien de fois dans la vie, les choses se sont déroulées comme tu l'avais pensé ?
Voilà , peu importe que tu entendes ou pas ce qui s'écrit ici, cela non plus n'est pas de ton ressort, ni du mien. Personne ne peut être sûr de pouvoir respirer encore, dans la seconde suivante, alors à quoi bon se prendre la tête sur quoi que ce soit.
Arrêtes de t'inquiéter, un jour à la fois. Si tu n'aimes pas ce que tu as fais, alors peut-être qu'une énergie de changement arrivera. Mais est-ce que la méchanceté morale apportera un mieux être à ta situation ?
Pourquoi prendre de la drogue si ce n'est pour ce sentir bien. Alors pourquoi se blesser pour avoir pris de la drogue. C'est sans queue ni tête.
Si tu n'aimes pas ce que la drogue fais de toi, alors il est possible que les choses bougent, ou pas.
Tomboy, il est possible que la consommation de drogue à outrance, existe souvent chez les êtres qui se sentent mal aimés, alors n'ajoute pas de détestation, si tu veux que puisse se régler un jour, ce qui te fais réagir négativement.
Amicalement
Amarnath, qui risque de se prendre une avalanche de réactions, car le sujet exposé peut faire remonter de nombreuses souffrances.