NOTE D'APRÈS RELECTURE :
Mon texte peut être confus, part dans tous les sens, est assez long et s'attarde souvent sur des détails . J'y raconte seulement ma situation. Bonjour à tous, j'écris aujourd'hui sur PA comme l'on peut écrire dans un journal intime. Comme j'ai pu, à une époque de ma vie, raconter mon vécu à de parfaits inconnus, un vieil homme au fond d'un bus, un type assis au coin de rue à la recherche de quelques sous, et même le taximan. Dans des moments où j'étais incapable d'écouter qui que ce soit. Je crois certains auront saisi. Parler, qu'importe les réponses si ça apaise c'est ça qui compte.
À la différence de l'anonymat, qui apporte un jugement plus purement basé sur notre manière de nous exprimer à l'écrit.
Explication de ma situation, pour vous mettre dans le bain.
Comme j'ai pu le dire dans ma présentation, je subit tous les jours des hallucinations,(dont je suis conscient vu qu'elles ne concernent qu'un seul sujet, même au moment même mais je n'arrive pas à rationaliser.) ni plus ni moins sentir que je me pisse ou me chie dessus. Kinesthésique (plus sûr, mais sensations sur ma peau) et olfactives. Ce qui me vaut 15 trajets aux pipis room par jour pour vérification.
A chaque personnes souriantes ou riant que je croise les mêmes pensées me viennent :"ai-je de la merde qui tombe de mon froc ?" "suis-je en train de me pisser dessus ?". Je ne supporte pas que quelqu'un marche derrière moi pour cette raison. Si une des situations se produit et que je n'ai par chance pas d'hallucinations, celles ci font leurs apparitions. Je les sais fausses, mais pas sur le moment, trop réaliste pour rationaliser.
Tendance hypocondriaque.
Combiné à une anxiété sociale présente depuis longtemps (qui en est aggravé par ce que je raconte ci dessus, et qui doit en être une des causes).
J'ai déjà été traité à invega, une forme lp de paliperidone qui je pense n'existe pas en France. Mais j'aimerais dans la mesure du possible ne plus reprendre de
neuroleptiques, car personnellement je deviens une loque émotionnelle et ne peux plus rassurer ma copine, pleurer avec elle, ect.. Mais jusqu'où vais-je tenir comme ça ?
Les
bases sont posées, je vais attaquer les nouveautés.
Grosse aggravation de mon anxiété dans le domicile de ma mère : peur qu'on rentre chez moi et que moi mais surtout ma mère et ma copine subissent des violences quelconques, ayant toutes deux vécus aggression(s) sexuelles.
En vacance près de Naples dernièrement j'ai vécu la douleure la plus forte de ma vie (je suis jeune mais je me suis déjà casser des dents, arraché d'autres, 2-3 maladies assez grave au Costa Rica (le pays ou jsuis né)) et mon médecins avec qui je commençais un suivi a suspecté une colique néphrétique, ayant tous les symptômes. J'avais de l'
oxycodone, je ne me remercierai jamais assez d'être prévoyant.
De retour en Belgique je me rend à mon premier rdv avec le
doc, qui ouvre grand les yeux en voyant mon dossier médical (neuroleptique et bcp bcp d'analyse, scans ect du circuit urinaire. Si vous lisez encore vous savez à quel point il m'obsède.). Il me prescrit alors les tests pour voir si de petits cailloux pourraient s'y cacher, tout en me disant que la douleur est pour lui psychosomatique, d'un air rieur. Mon ancien médecin me sortant toujours et pour toutes inquiétudes du pipi toussa "c'est dans votre tête". ET LE PIRE C'EST QUE LES DEUX VOYAIT JUSTE. Les résultats sont NÉGATIFS.
Résultats: vas voir ta psychiatre l'état mental ce serait aggravé.
Je suis démunis car seule l'
oxycodone calme la douleure, que faire ?? Je me limite à 3x par semaines pour tenir avec ce que j'ai et éviter un éventuel
sevrage mais dans une semaine je serai à court. Et quel médecin prescrira de loxy à un jeune qui en plus de cela: À UNE DOULEURE IMAGINAIRE ?
Ma mère et ma copine essayent de me rassurer et veulent m'emmener voir un nephrologue. Mais le prix m'en dissuade, et je commence à accepter que mon esprit s'emballe énormément et à tendance à se construire une réalitée et ça même sur la douleure, ce qui n'était jamais arrivé. Me voilà malin, étais persuadé être malade..
Je ne peux quasiment plus sortir sans
benzodiazepine.
Les cours reprennent bientôt, l'anxiété va y être démultiplier.
Je viens à peine de commencer la rilatine (en France
ritaline, ils se sont pas fait chier pour changer le nom :)) et veut me faire prescrire de la dexamphé (dispo en Belgique en prépa magistrale seulement, 4x moins chère
ke lisdex) . Je sais que ça ne doit pas améliorer ma situation mentale, mais je commence à peine à entrevoir une vie relativement active sans déconcentration constante et impulsivité. Et reprendre un
neuroleptique cassera le traitement en plus de me déprimer.
Hésite à demander un
ad pour anxiété, ayant essayé
Lyrica et divers benzos. Mais ça m'a l'air d'être un pansement sur une jambe de bois.
Suis de plus en plus désagréable quand j'angoisse, avec les deux dames sur lesquels je peuxe plus compter.
J'ai en ce moment l'impression que tout le monde partout parle de moi en mal (l'ego du mec lol) et stress de me pisser/chier dessus et hallus dans mon chez moi. Je ne suis plus en paix nul part.
Et pour finir je
coupe systématiquement contact avec mon entourage, je n'ai moi même pas identifié pourquoi.
Mon état mentale se détériore sûrement, mais je n'arrive pas à ne pas m'imaginer que les médecins et personnel soignant bâclent les scans, résultats ect car ils ne me prennent pas au sérieux. Je sais ces pensées ridicules mais toujours un "et si".
J'ai peut être eu une démarche égoïste aujourd'hui, vous ne vivez sûrement pas sur des longs fleuves tranquilles. Je suis comme vous, nos tempêtes sont différentes, mais ce sont des tempêtes. Si quelqu'un souhaite partagé une expérience ect sous ce post, alors qu'il soit le bienvenu,je ne vois de toutes façons que très peu de conseils à donner à un jeune homme comme moi si il n'y a pas de ressemblances de parcours. Si vous le souhaitez livrez vous, je pourrai peut être bien remplir un rôle de taxi, ou d'inconnu. Je pense que depuis le moment décris au début du texte, je suis désormais capable d'écouter et d'échanger sur nos parcours de vie. Et surtout j'ai appris à parler positif quand je ne suis pas entrain de me plaindre.
Prenez soins de vous, le monde est rempli de belles choses.