Yop !
Pour l’havlane, un peu les 2.
Il m’est prescrit comme somnifère, car j’ai toujours eu quelques soucis d’insomnie, j’en prends uniquement si je n’arrive pas à dormir.
Et de temps en temps, je le mélange avec loxy ou la
came, ça renforce l’effet sédatif, mais tout seul, c’est un benzo, rien de bien récréatif.
Pour la
morphine, yep ça le fait, 700mg/j puis j’ai une petite dose de metha en plus au besoin; et étant donné que lorsque je fais des extras, que ce soit
came ou
oxy par exemple, je n’prends pas ou presque pas de sken, j’ai en plus une petite réserves, qui me permet d’augmenter légèrement si j’en ressens le besoin.
Pour ce qui est du parcours, certe j’aurais aimé mettre ça en place un peu plus tôt, 1 an ou 2, mais pas plus, je pense que j’ai aussi eu besoin de tout ce parcours, que ce soit l’oxy
IV, le sub également, d’abord pour réussir à avancer dans ma relation avec le shoot, si j’avais eu du sken il y’a 4-5 ans je l’aurais sûrement shooter, puisqu’a cette époque j’étais très accrocher au geste, le sub m’a permis de me rendre compte qu’une molécule sans effets euphorisant ne me convenait pas, et ne me conviendrait sans doute pas, la
came m’a fait avancer aussi bien sur l’IV que sur la gestion des dosages ....
Donc dans leur grande majorité, toutes ces galères m’auront plutôt aidé à trouver ce qu’il me fallait qu’autre chose, mais aussi « préparer »
Au tout début, quand je suis passé sous
TSO, j’étais encore loin d’être prêt à abandonner le plaisir lié aux opi, tout en gardant les contraintes, puis petit à petit j’ai compris qu a un moment, il faudrait par la force des choses accepter que ça ne pourrait jamais durer, même en augmentant énormément les doses.
Même si je comprends que pour certaines personnes ce ne soit pas un soucis, j’ai aussi compris que je n voulais pas de l’IV au quotidien, et pour ça il aura fallu que je pratique pendant plusieurs années, avant de n pu vouloir de ces contraintes
La seule chose que j’aurais aimé ne pas avoir à vivre, ce sont les essais de
méthadone haut dosage (110mg en gelule; puis 80 en sirop quelques années plus tard) car là vraiment sur moi les effets étaient horrible, ça ne m’a rien apporté à part un état dépressif et la perte de toute envie, allant jusqu’au idées suicidaires récurentes
Et malheureusement, avec la metha, quand on est déjà passé par le sub, la solution de bcp d’addicto c’est « alors peut être qu’il faut augmenter » ce qui n’a jamais rien améliorer (chez moi)
Et encore j’ai eu la chance d’avoir un
doc cool, qui m’a re passer a loxy, ce qui pour moi était bien moins difficile à vivre, malgré que je le gère très mal, d’une autre façon
Alors bien évidemment je militerais toujours pour une palette de
TSO la plus complète possible, parce que si je n’avais pas eu l’oxy à un moment, ou le sken maintenant, je n’sais pas comment j’aurais fais à part rester à la
came; mais je pense que contrairement aux usagers plus vieux, qui on connu le début des
TSO, maintenant on est bcp à se lancer dans un traitement, alors que l’on a pas encore vmt fait le tour de l’héroïne (par ex moi j’ai commencer mon premiers
TSO, en dehors du
neocodion en automédication, bien avant d’injecter quotidiennement) et quelque part, je me répète, mais je n’étais peut être pas encore prêt à ce moment, à une dépendance physique (et donc un manque) plus hard, alors qu’on me prescrivait une molécule qui en dehors du physique ne m’apportait pas grand chose, je n’avais peut être pas encore accepté non plus que 2 ans de
came quotidienne entraînerait peut être plusieurs dizaines d’années de traitement de
substitution, alors pendant longtemps j’ai plutôt chercher de la défonce légale qu’une
Substitution comme on l’entends médicalement; même si les quelques fois ou je m’suis retrouvé vmt en galère et donc en manque m’ont plus que largement suffit, je pense que ça a été bien plus simple d’être accompagné que si j’étais né 20 ans plus tôt.
Donc dans l’ensemble, malgré les galères, il y a assez peu de choses que je regrette, la metha, pour le reste, ça m’aura permis, étape par étape, de savoir ce qui m’allait et ne m’allait pas, m’informer et comprendre, rencontrer les bonnes personnes, que ce soit via PA, ou niveau soignant, et accepter les choses, pour finir par trouver un équilibre, qui actuellement et depuis 5/6 mois maintenant me convient très bien, et pour rien au monde je n’ferais marche arrière.
Pas sûr qu’à 22-23 ans, avec de suite de la
morphine, ça ce serait passé de la même façon, que j aurai su à c moment la, apprécier cette équilibre comme c’est le cas ojd.
Mais je suis aussi content que ça n’ai pas durer plus, parce qu’à un moment j’aurais finis par désespérer je pense
Puis j’ai eu la chance, que même s’il y’avait des contraintes, j’ai quand même réussi à mener ma vie, sentimentale et professionnelle, grâce à un entourage compréhensif et ouvert (parfois à force d’explications, mais généralement ça a tjr finis par le faire)
Puis comme on n’revient pas en arrière, plutôt positiver que regretter ce qui est déjà fait
Zaz