Devant moi
J'cours après l'temps perdu,
Approche-toi de mon cœur est-ce que tu le sens battre ?
La mélodie de mes erreurs fait danser mes semblables...
Toujours la main sur le coeur,
J'porte ma croix comme Jésus, ne pas juger la vie de chacun
Regarde-moi, diamants noirs en guise de pupille.
Ma philosophie, plus complexe que celle de Socrate
Arrosé par la haine, la rose de ma vie est fanée..
La maladie du coeur, incurable, ne t'accroche pas.
Si seulement tu pouvais lire dans mes pensées
Entre les lignes de mon coeur, se cachent des paroles sensées.
Attendre un don du ciel, c'est mourir en le contemplant.
Y'a pas d'victoire sans échec, pas d'chute sans échelle.
J'ai misé sur ma Prose,
Mais au fond je me pose un tas de questions sans réponses.
Me rongent, me tuent et peut-être même sans raison.
Seule dans ma bulle, prisonnière de mes complexes
Mes blessures sont profondes, faudra bien plus que des compresses...
Catégorie : En passant - 01 octobre 2018 à 02:05
Commentaires
1
#1 Posté par : Bootspoppers 01 octobre 2018 à 05:35
Tu as misé sur ta prose
Belle dans ta bulle
Et nous libellules
Miserere nobis
Ceux qui osent
In idem nunquam bis
Belle dans ta bulle
Et nous libellules
Miserere nobis
Ceux qui osent
In idem nunquam bis
#2 Posté par : Lilas24 01 octobre 2018 à 10:59
Je ne vais pas te répondre en poème, je n'ai aucun talent pour ça.
Tu n'es pas seule à te sentir seule dans ta bulle. C'est une sensation que j'ai expérimentée pendante des années et qui est encore là.
Est-ce que c'est le propre des hypersensibles, des anxieux, des gens qui passent tous leurs instants de libres à réfléchir, mouliner sans pouvoir contrôler le flux de leurs pensées ou bien est-ce que tout le monde est pareil?
Je me suis 1.000 fois posée cette question dans le métro en me demandant si chacun de nous était un univers-ile qui se frôle parfois sans se toucher. C'est à ce souvenir d'étudiante que ton joli poème me fait penser Luciole.
Ces questions qui rongent, c'est le prolongement de cette énervante faculté à penser aux choses sérieuses alors que moi je rêverais être occupée par ma liste de courses, la météo, ou mon prochain WE mais malheureusement ça ne marche pas comme ça. Cette furieuse impression de vivre une grande partie de sa vie en soi est parfois réconfortante mais très anxiogène aussi.
Il faut avancer jusqu'à trouver comment aller mieux. Moi j'ai essayé des années, j'ai testé la dépendance à la codéine, une béquille chimique plaisante mais inutile, puis au bout du rouleau, j'ai soigné mon addiction et commencer à avancer sur mon anxiété entre un AD ultra efficace et surtout une TCC avec un psychologue.
Mine de rien, c'est très dur d'affronter ses peurs, j'en sors laminée des séances avec le psychologue mais je me dis que si je ne le fais pas, je finirai toute seule, prisonnière de ma bulle, mon univers-ile qui pourrait m'engloutir à jamais. Et puis, j'ai fini par admettre que pour mettre du champ avec ses peurs, il ne faut pas qu'elles vous écrasent, donc j'ai accepté que l'AD m'aide à me sentir mieux, même si ce n'est qu'un couvercle. Au moins, il me permet de travailler sur mes peurs et mes questions.
Ne perds surtout pas courage Luciole. Prends cette faculté de trop penser au point de te faire mal du bon côté car un jour elle t'aideras à trouver une porte vers un mieux être, j'en suis sure.
Tu n'es pas seule à te sentir seule dans ta bulle. C'est une sensation que j'ai expérimentée pendante des années et qui est encore là.
Est-ce que c'est le propre des hypersensibles, des anxieux, des gens qui passent tous leurs instants de libres à réfléchir, mouliner sans pouvoir contrôler le flux de leurs pensées ou bien est-ce que tout le monde est pareil?
Je me suis 1.000 fois posée cette question dans le métro en me demandant si chacun de nous était un univers-ile qui se frôle parfois sans se toucher. C'est à ce souvenir d'étudiante que ton joli poème me fait penser Luciole.
Ces questions qui rongent, c'est le prolongement de cette énervante faculté à penser aux choses sérieuses alors que moi je rêverais être occupée par ma liste de courses, la météo, ou mon prochain WE mais malheureusement ça ne marche pas comme ça. Cette furieuse impression de vivre une grande partie de sa vie en soi est parfois réconfortante mais très anxiogène aussi.
Il faut avancer jusqu'à trouver comment aller mieux. Moi j'ai essayé des années, j'ai testé la dépendance à la codéine, une béquille chimique plaisante mais inutile, puis au bout du rouleau, j'ai soigné mon addiction et commencer à avancer sur mon anxiété entre un AD ultra efficace et surtout une TCC avec un psychologue.
Mine de rien, c'est très dur d'affronter ses peurs, j'en sors laminée des séances avec le psychologue mais je me dis que si je ne le fais pas, je finirai toute seule, prisonnière de ma bulle, mon univers-ile qui pourrait m'engloutir à jamais. Et puis, j'ai fini par admettre que pour mettre du champ avec ses peurs, il ne faut pas qu'elles vous écrasent, donc j'ai accepté que l'AD m'aide à me sentir mieux, même si ce n'est qu'un couvercle. Au moins, il me permet de travailler sur mes peurs et mes questions.
Ne perds surtout pas courage Luciole. Prends cette faculté de trop penser au point de te faire mal du bon côté car un jour elle t'aideras à trouver une porte vers un mieux être, j'en suis sure.
#3 Posté par : DOT 02 octobre 2018 à 15:11
coucou Luci'
Pas de contraste sombre / lumineux :)
serais-tu en harmonie en ce moment ??
Je l'espère en tout cas.
(Joli tes cheveux bien lissés....)
D.
Pas de contraste sombre / lumineux :)
serais-tu en harmonie en ce moment ??
Je l'espère en tout cas.
(Joli tes cheveux bien lissés....)
D.
#4 Posté par : Luci0le 02 octobre 2018 à 16:19
DOT a écrit
coucou Luci'
Pas de contraste sombre / lumineux :)
serais-tu en harmonie en ce moment ??
Je l'espère en tout cas.
(Joli tes cheveux bien lissés....)
D.
Coucou,
Je suis très étonnée quand je te lis, tu as tout à fait compris ma vision de la photographie, ainsi que de l’harmonie part d’ombre et de lumière...
On peut dire que cela est mieux, mais tu peux appercevoir que sur la photo il y a quand même un léger contraste... mais plus doux...
Bises
Luci
#5 Posté par : DOT 02 octobre 2018 à 16:31
Effectivement, cela s'est adoucie et est plus centré sur toi (on le constate sur les bras) que sur la pièce.
J'en avais déduis une harmonie (puisque moins explosif), un équilibre, le ying et le yang :)
Mais ça n'est pas tout à fait cela ( " on peut dire que cela est mieux" sous entend qu'il y a encore du chemin à parcourir. Mais ne retenons que le positif...).
J'espère que ça continuera à aller dans ce sens.
Bises à toi.
D.
J'en avais déduis une harmonie (puisque moins explosif), un équilibre, le ying et le yang :)
Mais ça n'est pas tout à fait cela ( " on peut dire que cela est mieux" sous entend qu'il y a encore du chemin à parcourir. Mais ne retenons que le positif...).
J'espère que ça continuera à aller dans ce sens.
Bises à toi.
D.
#6 Posté par : janis 02 octobre 2018 à 23:21
Je te lis LuciOle et je me demande comment te soulager ?
La vie intérieure est un labyrinthe qu il faut sans cesse arriver a canaliser. Nous y composons avec la personne que nous avons été a 10 ans, a 15 ans, ..., avec celle que nous aimerions être, avec celle que nous croyons que nous sommes et il ne faut négliger aucune de ses parts de nous-mêmes...qui savent toutes se rappeler aux névroses de nos souvenirs, passes et futurs.
Et il faut toutes les aimer, les cajoler, les pardonner parfois, pour avancer, ne plus trébucher.
Courage, tu es unique, sauvage (venant de moi c est un compliment) et capable de surmonter tes mal êtres.
Les pires maux sont ceux que nous nous infligeons.
Bisous
Janis
La vie intérieure est un labyrinthe qu il faut sans cesse arriver a canaliser. Nous y composons avec la personne que nous avons été a 10 ans, a 15 ans, ..., avec celle que nous aimerions être, avec celle que nous croyons que nous sommes et il ne faut négliger aucune de ses parts de nous-mêmes...qui savent toutes se rappeler aux névroses de nos souvenirs, passes et futurs.
Et il faut toutes les aimer, les cajoler, les pardonner parfois, pour avancer, ne plus trébucher.
Courage, tu es unique, sauvage (venant de moi c est un compliment) et capable de surmonter tes mal êtres.
Les pires maux sont ceux que nous nous infligeons.
Bisous
Janis
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