Si je ressens une fois de plus le manque ce soir c'est que je fais n'importe quoi avec mes doses de Métha... Etant donné que j'ai l'habitude du 20mg et du 60mg, je pioche toujours dans les 20. Et quand arrive la fin de semaine, ce foutu dimanche, je me retrouve parfois sans dose. Alors non, le manque pour moi n'apparait pas au bout de 38heures, mais bien sur 'un peu moins de 24 heures... car... j'ai un esprit complexe. Quand je commence à avoir mal, mon esprit imagine des choses encore plus terrible... genre: "imagines ce que doit ressentir un cancéreux en phase terminale, imagines ce que ressent une personne enterrée vive etc. etc... je souffre et j'attends que le C.S.A.P.A ouvre. 9H précise, comme tous les lundis depuis un an. Car cette sur-conso de Metha est nouvelle pour moi, quand j'étais sur Nantes je n'abusais JAMAIS, j'avais même du rab! Le problème c'est que même au toubib et aux infirmières (avec qui j'ai noué de bon liens) je cache tout. Je n'ose plus dire: Je vais mal, aidez moi. Et ce soir... je ne sais toujours pas pourquoi. Et ce soir, encore commence un voyage au bout de la nuit. La question qui me travaille le plus, évidement, c'est: Est-il possible de transcender son corps? J'aimerais croire que oui. Hélas Dieu, hélas.