Dernière modification par Ratounette (19 juillet 2018 à 21:35)
Catégorie : L'enfer c'est les autres - 19 juillet 2018 à 20:27
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janis a écrit
Ratounette, je regarde ça demain d'un vrai ordi et pas de mon téléphone.
Bisous
Janis
Pas de soucis, ça urge pas
leodric :
"" Je pence pas t avoir plus aider mais bon je partage juste une experience"
ben c'est le but du post, partager les expériences.
Tu es fortiche d'arriver à gérer sans péter les plombs.
Comment tu fais ça ???
C4est juste l'amour où c'est un travail que tu fais dans ta tête ???
(je suis indiscrète mais ça m'intéresse...)
Anonyme1756 a écrit
Ratounette, mon avis : il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour.
Ce qui signifie, non pas que l'amour n'existe pas, mais que se contenter de le décréter ne le prouve pas, qu'une déclaration seule est vide.
A toi te trouver, en dépit de la situation, comment lui témoigner par des actes que tu l'aimes et prends en compte sa propre souffrance - étant donné que lui semble s'être énormément adapté à la tienne.
Je suis désoler de venir mettre mon grains de sel mais c'est qui qui a un soucis dans ce cas elle ou sont Marie . D'après moi ça serait plus à son Marie de trouver le moyen de comprendre son addiction le pourquoi du comment et arrêter de la blâmer un peu à chaque fois qu'elle fait un faux pas ou qu'elle dérape . C'est elle qui a besoin d'elle pas son Marie . Désoler mais je trouve que ça la rabaisse un peu ce que ti dis comme si après tout le soucis venez d'elle . C'est pas mon avis
Pomminic a écrit
Je suis désoler de venir mettre mon grains de sel mais c'est qui qui a un soucis dans ce cas elle ou sont Marie . D'après moi ça serait plus à son Marie de trouver le moyen de comprendre son addiction le pourquoi du comment et arrêter de la blâmer un peu à chaque fois qu'elle fait un faux pas ou qu'elle dérape . C'est elle qui a besoin d'elle pas son Marie . Désoler mais je trouve que ça la rabaisse un peu ce que ti dis comme si après tout le soucis venez d'elle . C'est pas mon avis
Hello Pomminic,
Je n'ai pas l'impression que la situation soit celle que tu caricatures. ce n'est pas parce que l'un souffre énormément que l'autre ne peut pas être en souffrance et est nécessairement un surhomme qui doit rester stoïque.
Le mari de Ratounette, si j'ai bien compris, est très compréhensif et aidant, mais à certains moments c'est trop pour lui, ce qui prouve bien qu'il a aussi sa part de souffrance.
Dans ce genre de situation il a aussi besoin d'être aidé à supporter les difficultés qui peuvent émerger. Ce peuvent être des petites choses, des petits gestes, des petites intentions qui rééquilibrent la relation, en accord avec les sentiments de Ratounette, ou je ne sais quoi d'autre.
Après, amha, l'apaisement verbal fonctionnera si la situation est temporaire, qu'elle est en voie de résolution, pas si elle s'installe de façon durable.
ILE
Pomminic a écrit
Anonyme1756 a écrit
Ratounette, mon avis : il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour.
Ce qui signifie, non pas que l'amour n'existe pas, mais que se contenter de le décréter ne le prouve pas, qu'une déclaration seule est vide.
A toi te trouver, en dépit de la situation, comment lui témoigner par des actes que tu l'aimes et prends en compte sa propre souffrance - étant donné que lui semble s'être énormément adapté à la tienne.Je suis désoler de venir mettre mon grains de sel mais c'est qui qui a un soucis dans ce cas elle ou sont Marie . D'après moi ça serait plus à son Marie de trouver le moyen de comprendre son addiction le pourquoi du comment et arrêter de la blâmer un peu à chaque fois qu'elle fait un faux pas ou qu'elle dérape . C'est elle qui a besoin d'elle pas son Marie . Désoler mais je trouve que ça la rabaisse un peu ce que ti dis comme si après tout le soucis venez d'elle . C'est pas mon avis
Vous avez raison, vous deux.
en fait, je me rerouve face à un mari qui, devant mon état, oscille entre compréhension et " Ru devrais faire ci et ça, lèves toi plus tôt , tu dormiras mieuxn fais du sport etc"
J'ai jamais pensé que faire du sport avec les jambe tremblantes, les litres de sueurs, les boyaux à la retourne soit la solution.
Perso, lorsque je fais le trajet WC - douche- sortir chiens- , il me faut deux heures pour récupérer.
Avant mes problèmes dents, j'avais un soucis d'alcool ( mari pense que j'exagère, car nous avions le pinard festif) et une dépendance à Lexomil et Imovane).
Tramadol a remplacé en partie alcool.
Le but de cet post n'est pas de dire qui doit faire des efforts car on fait avec les forces qu'on a.
Ce que j'espérais, c'était la mise en place d'une boite à outils, de manière à éviter ce qui se produit chez moi depuis 72 heures.
Je me suis sans doute mal exprimée au départ.
Câloutre à vous !
Co-dep? a écrit
ratounette :
Bonjour à toi (et à tous en fait) déjà et merci, bravo pour tes interventions ; on ne se connait pas encore parce que je n’interviens plus depuis un certain temps mais je continue à lire. Ton blog et une réponse précise me font sortir du bois de la tentative d’oubli… Les larmes qui perlent déjà me disent bien à quel point, j’en suis loin…
Je suis, ou plutôt j’étais à la place de ton mari… Et cette boite à outils, je trouve très intéressant de tenter de la créer, d’en parler, que ça vienne à l’idée aussi de toute la sphère des ud, non-ud, compagnon d’ud, médecin d’ud…
Ce que j’aurai aimé ? Je vais faire direct et très raccourci : être encore moins formatée sur ce qu’est la drogue. D’ailleurs, c’est pas une, mais des drogues, avec de multiples ramifications, effets, selon une pleïade de facteurs. Quand déjà cette simple information sera un peu plus une réalité aux yeux de tout un chacun, la RDR aura avancée d’un grand pas. Et dans la RDR, je mets les conséquences sur les proches. Ce que la société actuelle ne prépare absolument pas auprès du quidam moyen, qui se retrouve confronté aux affres de la consommation d’un proche.
C'est totalement ça. En fait, j'ai l'impression d'âtre embrigadée dans une secte, avec un mari qui n'a pas les renseignements nécessaires pour y faire face
Vétéran : non, la seule demande du conjoint n’est pas forcément comment le faire arrêter. Elle peut être "comment pouvez-vous m’aider à l’aider". Et parfois, la question n’est même pas entendue. ça ne reste que mon expérience, c’est certain, mais l’aide que j’ai trouvée au csapa où je suis allée quand j’ai compris que je me trouvais devant un problème bien plus grand que moi, ça a été,grosso modo : « comment on va vous faire réfléchir et évoluer pour le quitter ». Même en creux, ça n’a jamais été ma demande, j’en suis sûre. J’aurai souhaité un groupe de paroles : rien, à priori. J’ai appris par ce site, que si y’en aurait eu un à peu près accessible, disons bien 2 ans trop tard. Mais un truc comme ça doit y’en avoir 4 en France, quoi ! (mode caricature ironique cynique). J’ai demandé à avoir une idée de comment agissent les produits pour comprendre en partie ses réactions, m’aider à repérer l’aspect manque, montée, descente, et quoi faire ou pas justement, pour ne pas empirer, pour se faire comprendre… "ah oui, je pourrai en parler au médecin..." 2 fois. Décourageant.
Oui, je suis amère. Très amère. Parce que 3 ans et demi après la séparation et ses conséquences difficiles pour moi à différents niveaux, et un an après l’avoir enterré, ça passe toujours pas.
J'ai beaucoup de peine pour toi en te lisant. Sizncèrement. Je souhaite que tu ne te sentes pas coupable.
Dans les ardennes, c'est le désert psy et addictologie. Je ne pense pas que l'on puisse agir de manière constructive en séparant les deux aspects.
J'aimerais faire comprendre à Mari qu'il n'est pas responsable et que ne lui demande pas de gérer mon état.
J'aimerais tant que nous puissions prler de façon non agressive !
C'était de but de ce post.
Merci à toi, reviens ou pas, fais comme tu le sens, tu m'as été d'un grand secours, car tu m'as apporté le point de vue de "l'autre côté".
Merci tout plein.
Ratounette, j’espère pouvoir revenir pour tenter d’en trouver un ou deux d’outils avec toi. Mais je te promets rien. ça reste si douloureux d’en parler. Parce que, aussi, dans la vie de tous les jours, pas facile de dire à quelqu’un que ton conjoint est usager de drogues vu la connotation que ça prend aussitôt et donc tu finis par garder ton vécu pour toi.
Mais cependant, ce dont je suis sûre c’est que cette boite à outils est aussi propre à chaque couple et dans l’échange de ce que chacun ressent, avant si possible d’être dans les impasses. Car une fois pris dans les filets du trop émotionnel, c’est impossible de dire ou d’entendre sereinement, sans trop grosses distorsions ou interprétations.
Courage et pensées à toi.
Tu as encore une fois raison.
Une formule fonctionnera pour un couple et fera foirer tout pour un autre.
Je vais réfléchir et reformuler :
Il serait plus utile d'avoir des outils communs aux usagers pour arriver à gérer la montée de la colère face à l'incompréhension et aux humiliations ( non voulues !!! je le répète !) de la part du compagnon qui ne sait comment réagir.
Je te souhaite le meilleur. Je te recommanderais aux Grandes déesses des arbres.
Caïn a écrit
L'idéal serait selon moi une sorte d'ignorance bienveillante de certains domaines. Je ne suis pas persuadé qu'il faille tout dire, tout partager dans un couple. Peut-être faut-il respecter des domaines secrets, accepter que l'autre ne soit pas complètement transparent.
Je ne suis pas tout à fait d accord avec toi Caïn, pas si la consommation de l un impacte la vie de l autre.
Puis la transparence ça peut être important dans un couple.
Après chaque cas est singulier et adopte les fonctionnements qui lui conviennent.
Néanmoins la moitié concernée par l addiction de l autre moitié devient souvent aidante malgré elle
Je trouve aussi que des rdv avec les aidants devraient être prévus, si souhaites évidemment.
Janis
Caïn a écrit
Je pense que malheureusement l'expérience de l'addiction, elle n'est pas entièrement compréhensible par qui ne l'a pas éprouvée. Du coup, c'est source de gros malentendus.
Mais c'est évidemment variable.
Bonjour Caïn,
Qui n éprouve pas l expérience de l adiction dans sa vie? Je n essaye pas de diluer le concept au point de lui faire perdre son sens, au contraire.
Qui n est pas adict à quelque chose: le sport , le travail, l alcool, le sexe, les sexualités alternatives, les médicaments, la nourriture... souvent au point de mettre en danger sa santé, sa situation ....
Peu de personnes ne comprennent pas ce qu est l adiction.
Après malheureusement, il y en a qui sont socialement mieux acceptées que d autres (le workolisme), ce qui nécessite de remettre les choses à plat sur le fait que l adiction soit un trait comportemental extrêmement fréquent.
Bonne journée à toi
Janis
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