Catégorie : Tranche de vie - 31 juillet 2023 à 20:29
#accro #désespoir #incompréhension #solitude #triste
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Je plussoie, ça n'avance à rien, bien au contraire c'est contre productif, d'avoir une culpabilité, ou même pour certaines personnes d'être dans une auto stigmatisation ( Violence Symbolique).
Et puis , perso j'ai plus qu'une seule dépendance / Addiction , et bien je le vis plutôt bien , depuis le jour où je n'ai penséqu'àmon seul bien être ( alors certes j'ai juste quelques effets secondaires, parfois un peu relou , comme pour tous les médocs en somme ).
Amicalement
AnonLect a écrit
Salut,
Alors, tout d'abord tu parles d'addiction, mais ne dis pas à quoi. Partons du principe qu'il s'agit de Coke au vu de ton poste de blog précédent.
Alors déjà, tu consommés depuis combien de temps, quel dosages etc. Etc.
Et enfin, je vais faire bref pour une fois : et si ton addiction et surtout me fait de ne pas parvenir à l'arrêter venait tout simplement... du parcours "parfait" (qui sonne comme un cauchemar pour moi je t'avoue haha ) que tu résumes dans ton poste ?
En somme, toute ta vie tu t'es démenées nuit et jour, t'as fait que bosser dur, toute ra vie, piur correspondre à ce qu'on attendait de toi.
Et vu comme tu le raconte, il n'y a/avait aucune place pour ce que TOI tu voulais. De ce dont TOI tu avais envie. Je me trompe ?
Puis honnêtement, passer toute une vie à bosser et à assurer, sans se plaindre, fusse dans la souffrance... sans tenir compte de ses besoins en somme, c'est un bon truc pour développer une addiction, er avoir du mal à s'en débarrasser.
Surtout si c'est également cette addiction qui a permis d'y arriver, c'est juste intégré dans ton fonctionnement pour tenir cette vie ; dès lors comment s'en débarrasser sans changer de contexte... ?
Puis tout simplement, t'en a peut être marre de faire preuve de volonter sans faille pour faire tout ce que tout le monde a toujours attendu de toi. Ce qui est parfaitement compréhensible au regard de ton récit AMHA .
Puis cette culpabilité incessante, et insensée au vu de ton parcours, qu'on lit en sous texte dans tout ton récit... n'a d'une part pas lieu d'être, et d'autre part est totalement contre-productive. Il faut t'en débarrasser et... juste t'aimer bordel ; ce sera déjà un grand pas pour se stabiliser/diminuer à mon avis .
Bref, voilà quelque piste à lecture de ton poste... éventuellement éronnées, peut être fais-je erreur sur toute la ligne :)....
Prend soin de toi.
(je ne sais pas si j'utilise le bon process pour répondre à un post de quelqu'un en particlier, n'hésitez pas à recadrer la novice que je suis)
Cher Anon....
D'abord merci... c'est surréaliste de découvrir une longue réponse comme ça, de quelqu'un qui ne te connait pas mais qui est visiblement plein de bienveillance, car me donnant des pistes.
Tes mots sonnent tellement juste...
Disons que tu as crit noir sur blanc ce qui rodaille dans ma tête mais que je fais semblant de ne pas formaliser.
D'abord de façon concrète, tu as vu juste, addiction à cocaine de puis 10 ans 1g/1,5g par jour.... oui je sais... 180 000 euros depuis que j'ai commencé... 3000 euros par mois... plus de 2 smics par mois... je n'ose même pas imaginer tout ce que je pourrais faire et m'acheter avec 700 en plus par semaine. Je suis une folle du shopping, des sacs, des shues... je me prive de ça parce que je dois payer ma c. C'est dire si je suis accro. J'aurais pu partir dans les iles au soleil ou faire des voyages inbcroyables chaque année.. tu te rends compte de la force de mon addiction? bon c'était une pmarenthèse financière juste pour montrer à quel point ce truc de merde dirrige ma vie.
Mais j'adore quand tu dis que ma vie parfaite tu n'en voudrais pour rien au mon ... au début j'étais fiere, satisfaite de cette vie de réussites, mais tu vois au sens négatif du termes. Jétais fiere pour l'image que je renvoyais. Mais maintenant seulement je me rends compte que je me suis colle une pression surréaliste, là où les autres "se contentent" de vivre, comme ils ont envie de vivre. Et ça ça m'épuise et surtout ça me rend pas heureuse, en vrai je ne suis pas heureuse dans la vie...
Et si je synthètise, la cocaine ne me sert pas à me sentir surpuissante, à être plus extravertie, à sublimer mes moments de sexe (parfois c'est quand même un dommage collatéral pas désagréable mais c'est un détail), à me déshiniber, la c me sert juste... à être heureuse.
Non, en fait en te relisant, ce n'est pas ça.
Elle me sert à CROIRE que je suis heureuse...
Et il y a l'épuisement de courir aprés cette perfection.
Je dois savoir dire merdre à tous ces gens qui me demandent inconsiciemment d'être parfaite. ça vient essentiellement de mes parents qui voulaient faire de moi la petite fille parfaite en robe à smocks, puis la jeune fille parfaire acec des 20/20, puis la femme parfaite sachant mener avec aisance carrière, enfants, vie sociale... et puis les gens, mes amis, ce sont mis à aimer cette fille là... alors j'ose plus changer
Sauf que je n'y arrive pas encore à dire merde à tout le monde.
Je ne sais pas encore par quels moyens je peux le faire
Et puis il y a l'épuisement... le jour où j'ai découvert ce truc qui me permettait de bosser toute la nuit sur mes slides pour la présentation au comité exécutif du lendemain, je me suis dit waaouhhh c'est dingue..
Et puis chaque année, un peu plus d'épuisement
Un peu plus de tristesse
Un peu plus d'emprisonnement dans la c car mon corps en a besoin àn crevrer
Un peu de plus de culpabilité
Pour arriver aujourd'hui me sentant une merde, en dépression, tellement fatigue, et obligée de planquer ça à la majeure partie des gens
J'aimerais tellement parler comme toi
Quand je lis tes lignes.. je ne sais pas comment dire.. on sent que tu es toi
On sent que tu es bien, juste bien
Que tu construis ta vie avec comme unique driver, toi
Et tu n'es pas rien à foutre si ta vie est simple, parce qu'elle te va très bien
Je dirais même que tu sais jongler avec légreté et sérieux
Pour TOI
Moi je voudrais ça, ce que j'ai écrit juste au dessus
Mais moi je fais les choses pour LES AUTRES
Ton message m'a fait du bien.. j'ai ressenti comme une sorte de jalousie, mais positive.. je ne sais pas comment l'exprimer
Je sais ce que je dois faire, mais je sais pas comment je vais le faire
Et là c'est horrible... ça fait une demie heure que j'écris et je commence à savoir ce que je dois faire pour ne pas me retrouver en craving qui fait mordre son oreiller. En plus j'ai aucun oreiller sous la main là.
Merci beaucoup à toi..
Au delà de te lire, ce que tu m'as fait écrire m'a aidée
Je commence une psychothérapie en septembre... j'ai abandonné en cours de route toutes les autres.. celle là je vais ml'accrocher
Merci de ton temps et de ta bienveillance
A trés vite
meumeuh a écrit
Je plussoie, ça n'avance à rien, bien au contraire c'est contre productif, d'avoir une culpabilité, ou même pour certaines personnes d'être dans une auto stigmatisation ( Violence Symbolique).
Et puis , perso j'ai plus qu'une seule dépendance / Addiction , et bien je le vis plutôt bien , depuis le jour où je n'ai penséqu'àmon seul bien être ( alors certes j'ai juste quelques effets secondaires, parfois un peu relou , comme pour tous les médocs en somme ).
Amicalement
Hello meumeuh... il y a 2 choses qui m'interpelles grave dans on message...
Je crois que tu n'es pas du tout à côté de la plaque quand tu parles de violence symbolique..; alors je ne sais pas si je comprends tes termes dans le bon sens, lais je pense que oui, car tu emplie le mot "auto" ce qui veut bien dire que tu te fais quelque chose à toi même
moi je me fais mal à moi même avec cette addiction, évidemment...
mais surtout j'ai une terrible tendance à me faire mal, à moi-même, concrétement, ce qui inconsciement signifie certainement que je ne m'aime pas.
Je te jure c'est un truc de dingue, pas un jour où je ne me casse pas la gueule dans la rue, où je ne me brûle pas en buvant mon safé, où je ne me cogne pas dans une porte, où je ne me retourne pas un ongle pourtant ils sont courts, où je ne casse pas mon téléphone, où je me coupe pas en coupant un oignon,.... bref tu as compris. pas un jour où je ne me fais pas mal à moi même
à la fois, il y a aussi les effets de la c qui amplifient ça certainement..
alors ce qui me parait dingue, c'est quand tu dis que tu as en quelque sorte "accepter ton addiction". Tu en as une seule, moi aussi... mais comment fais-tu pour l'accepter, sans culpabiliser, même s'il y a quelques effets indésirables..
Peut-être que c'est moins "grave" ou moins stigmatisée en tout cas que la coke?
Je me doute bien que tu n'es pas à accro au sport sinon tu ne serais peut être pas sur le bon forum )) mais là en effet; facile d'accepter
Du coup j'aimerais bien te poser 2 quesions
La 1ere est peut-être indiscréte, je comprendrais que tu ne répondes pas : tu es addict à quoi?
et la seconde, plus globalement quel a été le process, je cheminement dans ta tête pour "l'accepter", pour te sentir à l'aise avec ce truc qui fait partie de ta vie et qui en aucun cas te donne de toi l'image d'une loque humaine (iimage que j'ai de moi...) ???
Merci de ce que tu ùe diras si toutefois tu as l'opportunité de répondre
et merci de ta réponse à mon post
amicalement,
Anaco a écrit
Du coup j'aimerais bien te poser 2 quesions
La 1ere est peut-être indiscréte, je comprendrais que tu ne répondes pas : tu es addict à quoi
Re,
Oui alors jusqu'à il y a 4 ou 5 ans en arrière j'étais encore addict à la coke, cependant j'en consommait moins, il y a une période pje prenais 50g par mois voir plus, et sinon à ce jour, aux opiacés ( héroïne puis sous TSO maintenant depuis 12/13 ans)
Pour la coke et freebase j'ai réussi à revenir sur une conso très ponctuelle et donc seulement récréative, grâce à la 3-MMC et d'autres RC ou j'ai mal.commencer avec des binjes , mais j'ai réussi à gérer plus ou moins bien mes conso , notamment celle des cathinones que je ne prends qu'en sniff, après avoir essayé en iv quand même.
Pour la 3-MMC même si c'est plus compliqué d'en trouver aujourd'hui, je n'ai pas repris une conso de coke problématique, peut être aussi du fait que j'en ai consommé sur plus de 25ans et que les effets , et dans certains cas le plaisir n'est plus le même au fil des années, dans mon cas.
Sauf si c'est ponctuel, car si je consomme c'est d'abord pour le plaisir que cela me procure, et d'en tirer aussi des bénéfices, et de m'assumer en tant que PUD, en étant transparent avec un maximum de personnes...
Anaco a écrit
t la seconde, plus globalement quel a été le process, je cheminement dans ta tête pour "l'accepter", pour te sentir à l'aise avec ce truc qui fait partie de ta vie et qui en aucun cas te donne de toi l'image d'une loque humaine (iimage que j'ai de moi...) ???
Je pourrais pas te dire , précisément ,mais avant de venir m'inscrire sur PA, j'avais déjà entamé ce processus, d'être en.medecine de ville , ma peut-être aidé, car j'ai jamais étais ďans un csapa , sauf pour le switch metha sirop vers gélules.
Car il y a beaucoup de stigmatisation dans les structures RDR et de soins , mais pas toutes non plus.
Et qui dit stigmatisation, l'auto stigmatisation est souvent là en parallèle
Psychoactif aussi ma aidé sûrement à enfoncé le clou , en 2019 lors d'un atelier car de base je ne connaissais pas la RdR.
Édit :
Il y a un événement, quand même qui a peut-être joué, c'est une ex compagne qui m'a tej en me disant : t'es qu'un tox!
Depuis ce jour là, je me suis juré que jamais on ne me jetterais comme elle l'avait fais , car elle ne savait pas que je taper de la came depuis peu mais pourtant elle aimait bien taper la coke...
Amicalement
Anaco a écrit
AnonLect a écrit
Salut,
Alors, tout d'abord tu parles d'addiction, mais ne dis pas à quoi. Partons du principe qu'il s'agit de Coke au vu de ton poste de blog précédent.
Alors déjà, tu consommés depuis combien de temps, quel dosages etc. Etc.
Et enfin, je vais faire bref pour une fois : et si ton addiction et surtout me fait de ne pas parvenir à l'arrêter venait tout simplement... du parcours "parfait" (qui sonne comme un cauchemar pour moi je t'avoue haha ) que tu résumes dans ton poste ?
En somme, toute ta vie tu t'es démenées nuit et jour, t'as fait que bosser dur, toute ra vie, piur correspondre à ce qu'on attendait de toi.
Et vu comme tu le raconte, il n'y a/avait aucune place pour ce que TOI tu voulais. De ce dont TOI tu avais envie. Je me trompe ?
Puis honnêtement, passer toute une vie à bosser et à assurer, sans se plaindre, fusse dans la souffrance... sans tenir compte de ses besoins en somme, c'est un bon truc pour développer une addiction, er avoir du mal à s'en débarrasser.
Surtout si c'est également cette addiction qui a permis d'y arriver, c'est juste intégré dans ton fonctionnement pour tenir cette vie ; dès lors comment s'en débarrasser sans changer de contexte... ?
Puis tout simplement, t'en a peut être marre de faire preuve de volonter sans faille pour faire tout ce que tout le monde a toujours attendu de toi. Ce qui est parfaitement compréhensible au regard de ton récit AMHA .
Puis cette culpabilité incessante, et insensée au vu de ton parcours, qu'on lit en sous texte dans tout ton récit... n'a d'une part pas lieu d'être, et d'autre part est totalement contre-productive. Il faut t'en débarrasser et... juste t'aimer bordel ; ce sera déjà un grand pas pour se stabiliser/diminuer à mon avis .
Bref, voilà quelque piste à lecture de ton poste... éventuellement éronnées, peut être fais-je erreur sur toute la ligne :)....
Prend soin de toi.(je ne sais pas si j'utilise le bon process pour répondre à un post de quelqu'un en particlier, n'hésitez pas à recadrer la novice que je suis)
Cher Anon....
D'abord merci... c'est surréaliste de découvrir une longue réponse comme ça, de quelqu'un qui ne te connait pas mais qui est visiblement plein de bienveillance, car me donnant des pistes.
Tes mots sonnent tellement juste...
Disons que tu as crit noir sur blanc ce qui rodaille dans ma tête mais que je fais semblant de ne pas formaliser.
D'abord de façon concrète, tu as vu juste, addiction à cocaine de puis 10 ans 1g/1,5g par jour.... oui je sais... 180 000 euros depuis que j'ai commencé... 3000 euros par mois... plus de 2 smics par mois... je n'ose même pas imaginer tout ce que je pourrais faire et m'acheter avec 700 en plus par semaine. Je suis une folle du shopping, des sacs, des shues... je me prive de ça parce que je dois payer ma c. C'est dire si je suis accro. J'aurais pu partir dans les iles au soleil ou faire des voyages inbcroyables chaque année.. tu te rends compte de la force de mon addiction? bon c'était une pmarenthèse financière juste pour montrer à quel point ce truc de merde dirrige ma vie.
Mais j'adore quand tu dis que ma vie parfaite tu n'en voudrais pour rien au mon ... au début j'étais fiere, satisfaite de cette vie de réussites, mais tu vois au sens négatif du termes. Jétais fiere pour l'image que je renvoyais. Mais maintenant seulement je me rends compte que je me suis colle une pression surréaliste, là où les autres "se contentent" de vivre, comme ils ont envie de vivre. Et ça ça m'épuise et surtout ça me rend pas heureuse, en vrai je ne suis pas heureuse dans la vie...
Et si je synthètise, la cocaine ne me sert pas à me sentir surpuissante, à être plus extravertie, à sublimer mes moments de sexe (parfois c'est quand même un dommage collatéral pas désagréable mais c'est un détail), à me déshiniber, la c me sert juste... à être heureuse.
Non, en fait en te relisant, ce n'est pas ça.
Elle me sert à CROIRE que je suis heureuse...
Et il y a l'épuisement de courir aprés cette perfection.
Je dois savoir dire merdre à tous ces gens qui me demandent inconsiciemment d'être parfaite. ça vient essentiellement de mes parents qui voulaient faire de moi la petite fille parfaite en robe à smocks, puis la jeune fille parfaire acec des 20/20, puis la femme parfaite sachant mener avec aisance carrière, enfants, vie sociale... et puis les gens, mes amis, ce sont mis à aimer cette fille là... alors j'ose plus changer
Sauf que je n'y arrive pas encore à dire merde à tout le monde.
Je ne sais pas encore par quels moyens je peux le faire
Et puis il y a l'épuisement... le jour où j'ai découvert ce truc qui me permettait de bosser toute la nuit sur mes slides pour la présentation au comité exécutif du lendemain, je me suis dit waaouhhh c'est dingue..
Et puis chaque année, un peu plus d'épuisement
Un peu plus de tristesse
Un peu plus d'emprisonnement dans la c car mon corps en a besoin àn crevrer
Un peu de plus de culpabilité
Pour arriver aujourd'hui me sentant une merde, en dépression, tellement fatigue, et obligée de planquer ça à la majeure partie des gens
J'aimerais tellement parler comme toi
Quand je lis tes lignes.. je ne sais pas comment dire.. on sent que tu es toi
On sent que tu es bien, juste bien
Que tu construis ta vie avec comme unique driver, toi
Et tu n'es pas rien à foutre si ta vie est simple, parce qu'elle te va très bien
Je dirais même que tu sais jongler avec légreté et sérieux
Pour TOI
Moi je voudrais ça, ce que j'ai écrit juste au dessus
Mais moi je fais les choses pour LES AUTRES
Ton message m'a fait du bien.. j'ai ressenti comme une sorte de jalousie, mais positive.. je ne sais pas comment l'exprimer
Je sais ce que je dois faire, mais je sais pas comment je vais le faire
Et là c'est horrible... ça fait une demie heure que j'écris et je commence à savoir ce que je dois faire pour ne pas me retrouver en craving qui fait mordre son oreiller. En plus j'ai aucun oreiller sous la main là.
Merci beaucoup à toi..
Au delà de te lire, ce que tu m'as fait écrire m'a aidée
Je commence une psychothérapie en septembre... j'ai abandonné en cours de route toutes les autres.. celle là je vais ml'accrocher
Merci de ton temps et de ta bienveillance
A trés vite
Salut :)
Tout d'abord, merci pour le temps consacré à ta (tes) réponse(s) ! Oui, donc c'est ça, ça fait quand même un bon moment que la C est pleinement intégré au fonctionnement normal et habituel de ta vie :). Donc l'enlevé, ce n'est pas qu'une question de volonté, car je pense que, mine de rien, la C est un aspect plus ou moins central pour l'équilibre (plus ou moins bancal, j'entend bien... ) de ta vie actuelle !
Mais bon, donc tu savais déjà tout ça en fait, et tu as déjà commencé plus ou moins les démarches... j'espère que ça va aller dans le sens que tu souhaites :). Mais oui, en gros c'est ça, en très grossièrement résumé qu'on peut deviner dans la façon dont tu décrit le truc : ta vie actuelle ne te convient pas/plus, et la coke en est à la fois le moyen, et ce qui te permet de continuer sans trop craquer, mais sans être satisfaite pour autant quoi
Sinon, c'est pas ta vie en soi que je voudrais pas ; je parlais surtout de ta description du parcours en tant que tel, de comment toi tu l'a apparemment vécu... j'avoue ce qui est frappant à mon sens c'est qu'il n'y a pas un mot qui indique que TOI tu es fière de ta réussite, de ce que tu as fait... par exemple : "que c'était très dur, mais que TU est satisfaite du chemin parcouru" etc. . A l'inverse il n'y a que des mots évoquant TA "souffrance", mais pour la satisfaction des AUTRES.
L'important est que TA vie TE convienne. Et même si c'eût été le cas en passant ta vie à trimmer, hé bien... je ne jugerais sûrement pas ! Et je te dirais même sûrement que, décidément, vu comme tu en parles, ça à l'air vraiment super de bosser 80h par semaine en tant que (au hasard hein) : avocat/architecte/médecin/brocanteur... haha !
Mais donc bref, oui, tout ça pour dire in fine que AMHA, et au vu de ce que tu dis :
- ta vie ne te convient manifestement pas ;
- mais coke ou pas coke bon, c'est pas s'attaquer frontalement et exclusivement à ça qui va te permettre de diminuer/contrôler/arrêter/, paradoxalement.
- car en effet, de toute façon, c'est quasi mission impossible d'arrêter la C dans ces conditions... à moins de prendre potentiellement le risque, notamment, de finir en burn-out + dépression lourde et longue durée ; dans le cas où tu userais de ta seule volonté (de fer, j'insiste) pour arrêter d'un coup, et sans autre forme de procès...
En l'espèce faut vraiment te sortir de la tête que c'est une histoire de volonté AMHA. Ça peut l'être, parfois, ou en tout cas la réelle volonté est nécessaire pour faire à peut près quoi que ce soit correctement... mais clairement, tu ne manques pas de volonté, donc le problème est manifestement ailleurs... .
Bref, je vais pas continuer à tourner en rond en écrivant 15 fois la même chose de différentes façons... 05 fois c'est déjà bien assez !
Prend soin de toi
EDIT :
Oooh, mais javais pas vu les petites appréciation sur ma personne, fort agréables au demeurant... et très touchantes :). Merci :).
Et ma foi plutôt clairvoyante, il faut l'avouer... ; bien que comme tout le monde, JE NE SUIS PAS TOUT LE TEMPS BIEN, haha ! Et n'oublie pas qu'un apparent détachement, ne veut pas dire nécessairement un REEL détachement de tout non plus, haha .
Puis aussi, pour le coup, j'ai la chance qu'on m'ait absolument JAMAIS cassé les couilles sur mes choix de vie "centraux" disons... ; enfin, je ne suis pas d'un milieu qui valorise la réussite "apparente", financière, ou le fait par principe d'être "le premier", d'être "le meilleur" ; ou autre... pardon, mais... BULLSHIT du genre .
Et, enfin, je n'ai pas non plus à assumer des choix de vie... extrême ou marginaux non plus disons haha ! Ça va, j'ai un M2 de Droit social, je taff en tant que juriste dans une boite, je suis payé relativement correctement, je passe assez bien socialement... .
Et personne n'attend de moi que je me couvre de gloire ou que je dispose de conditions matérielles d'existence d'un niveau autrement plus élevées que la plupart de mes contemporains... donc pour le coup je n'ai pas à composer avec cette pression non plus, faut dire... ! .
A bientôt :)
EDIT 2 :
Bon dernier promos : juste sur la culpabilité... très hônnetement, je n'arrive pas à comprendre le concept de ressentir de la culpabilité de manière intrinsèque dans le fait de "se droguer"... ... !
Nan, mais genre... alors peut être suis-je un connard... ou bizzarre... Mais en gros, perso, je ne peux pas ressentir de culpabilité pour quelque chose qui... n'emmerde personne. Vraiment, expliquez moi ce concept... !
La culpabilité à mon sens doit être liée au fait de faire du mal aux autres, ou de les emmerder serieusement... non ? Ou pas ? Je dois être bizarre alors... .
En fait, si, chaque fois après avoir pris de la coke, tu vas dans des bars pour tabasser des mecs... tu peux ressentir de la culpabilité. Car, objectivement, tu es un connard qui prend de la coke pour ensuite allez tabasser des gens.
Mais si on remplace la fin par ex : " si chaque fois après avoir pris de la coke... tu te dis que, quand, même, c'est plutôt sympas les soirées sous C !" Bon ben... par rapport à quoi veux tu ressentir de culpabilité exactement, je vois pas ?
Le simple "plaisir coupable" d'aimer la coke ? Mais ça existe encore au sens premier ce concept... ?
Bref ; non, en vrai, je suis pas cablé pour ressentir de la culpabilité de cette manière donc je capte difficilement j'avoue mais... dans tous les cas, en gros, tant que tu ne fais de mal, ou ne nuit à personne... . Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faille pas ralentir ou diminuer pour 10 000 autres raisons qui peuvent être tiennes (thune, pour acheter autre chose à la place ; santé ; épuisement physique ; mental ; impactes sérieux sur la vie sociale etc; etc). Mais bordel, d'OU VIENT CETTE CULPABILITE ?
Cependant et Meu² ont 1000 fois raisons !
Anaco a écrit
quel a été le jour ou enfin, vous vous êtes regardé dans le miroir et vous vous êtes dit : putain... je suis fier de moi
Salut à toi
Je vis avec et donc ne peux pas te guider vers comment faire sans. Et je crois justement que j'ai eu un jour comme tu décris une fois... Et ce que je me disais qui avait créé ce moment c'est justement que je n'aurai plus à devoir faire sans... Et que je réalisais finalement que je pouvais avec, je savais faire avec, que je ferai avec. Que je n'aurai plus à devoir faire sans... Ça m'a libéré... "Faire face sans s'en sortir"
Je te souhaite mille agréables moments
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