Suite à mon hospitalisation en Décembre, on m'a orienté vers une psychologue qui fait de la Thérapie Comportementale et Cognitive.
J'ai dit au revoir à ma psychothérapeute adorée à Paris, n'habitant plus là bas, et bonjour à la nouvelle.
Ca faisait un an et demie que j'étais suivie par la même personne. J'avais une confiance absolue en elle, j'ai parcouru beaucoup de chemin avec son aide ... D'ailleurs, je la conseille à toute personne cherchant une psy à Paris ... !!!
Hier, j'ai eu mon deuxième rendez vous avec la nouvelle.
C'est dur de changer de psy.
Je regrette mon ancienne psy, je dois me réadapter.
Et puis, ce n'est pas du tout la même méthode.
Je ressors épuisée de la deuxième séance.
Elle me pose énormément de questions.
Nous avons travaillé sur la sensation de "malaise" que j'ai, et qui me pousse à avoir des comportements extrêmes, et à me tourner vers les substances.
Quel est ce malaise ? Comment se manifeste t il physiquement ? A quel moment il commence ? Comment il se termine ? Comment je me sens avant ? et après ? et quand il n'est pas là ?
Je ne savais pas répondre à toutes ses questions. Ca m'a donné les larmes aux yeux. Je n'ai pas vraiment compris mon émotion.
En rentrant, je me suis mise à pleurer.
Pourtant, c'était des questions assez abstraites, mais parler de ce "mal aise" que j'ai, c'était vraiment dur.
Je me demande où cette thérapie va me mener ... Mais je crois que c'est un réel travail.
Ce mal aise, c'est un peu le "mal de vivre" que chante Barbara ...
Ça ne prévient pas quand ça arrive
Ça vient de loin
Ça c´est trainé de rive en rive
La gueule en coin
Et puis un matin, au réveil
C´est presque rien, mais c´est là
Ça vous ensommeille
Au creux des reins
Le mal de vivre
Le mal de vivre
Qu´il faut bien vivre
Vaille que vivre
On peut le mettre en bandoulière
Ou comme un bijou à la main
Comme une fleur en boutonnière
Ou juste à la pointe du sein
C´est pas forcément la misère
C´est pas Valmy, c´est pas Verdun
Mais c´est des larmes aux paupières
Au jour qui meurt, au jour qui vient
Le mal de vivre
Le mal de vivre
Qu´il faut bien vivre
Vaille que vivre
(...)