La classe des
amphétamines comporte des substances
psychotropes, de structure dérivée des
phényléthylamines.
Elles peuvent exercer des effets anorexigènes, psychédéliques, stimulants, ou encore plusieurs de ces effets à la fois.
La première synthèse d'
amphétamines fut réalisée le 18 janvier 1887 par le chimiste roumain Lazăr Edeleanu qui lui donna le nom de phénylisopropylamine5 mais cette découverte tomba dans l'oubli.
En 1914, un chimiste allemand re-découvrit cette molécule et l'utilisa durant la guerre comme sérum de vérité. Les recherches reprirent de nombreuses années plus tard et l'
amphétamine fut à nouveau découverte lors de recherches d'un produit ayant des propriétés bronchodilatatrices. En 1932, après le rachat du brevet, elle fut lancée sur le marché, par le laboratoire Smith, Kline & French, sous le nom générique de « Benzédrine » et prescrite comme bronchodilatateur. En 1935, son action stimulante est constatée et utilisée pour des prescriptions concernant la narcolepsie.
Elle fut largement utilisée pendant la Seconde Guerre mondiale pour améliorer les performances et surtout l'endurance des soldats (par l'ensemble des belligérants) et c'est alors que les premiers excès seront constatés, avec des effets d'accoutumance.
Classées comme
psychotrope par la Convention sur les substances
psychotropes de 1971, elle fut progressivement déclarée illégale à mesure que les pays adaptaient leur législation, réduisant l'usage médical au traitement limité de quelques maladies.
Leur usage, désormais clandestin, concerne principalement l'augmentation des performances en sport et la résistance à la fatigue (lors de soirées festives ou lors de période de travail intense).Les «
amphétamines » (au pluriel) sont un groupe de molécules apparentées à l'
amphétamine de structure
phényléthylamine. On peut distinguer trois grands types de dérivés amphétaminiques selon leur effet principal, psychostimulant, hallucinogène ou anorexigène. En modifiant plus ou moins la molécule de
phényléthylamine, il a été possible d'obtenir des produits dont l'un des effets (stimulant, hallucinogène ou anorexigène) est renforcé au détriment des autres. On a pu ainsi mettre au point des anorexigènes comme la fenfluramine qui ne présente pas d'effet psychostimulant ou des hallucinogènes puissants comme le STP.
Les trois types de dérivés peuvent donner lieu à abus et connaissent des modes de consommation différents selon la nature des produits et les effets recherchés. Jusqu'aux années 1970, le commerce illicite des
amphétamines concernait essentiellement des dérivés psychostimulants. Depuis, des dérivés hallucinogènes s'y sont ajoutés, en particulier l'
ecstasy qui fait l'objet d'une importante consommation. En outre, certains dérivés anorexigènes, dont l'effet psychostimulant n'est pas totalement absent, sont détournés de leur usage médical.
Elle est principalement employée en Amérique du Nord pour traiter les troubles de l'attention, la narcolepsie et parfois dans le traitement de l'obésité. Même si la forme pure est proscrite depuis 1959, elle reste utilisée sous forme de sulfate de dextroamphétamine.
Son utilisation comme anti-fatigue dans l'armée est connue..
Les
amphétamines peuvent s' avéré très dangereuses voire mortel parfois en partie si cette dernière est associé à une consommation d'
alcool ou de plusieurs autres drogues comme la
cocaïne ou l'
héroïne ainsi que l'interaction avec des antidrepresseur et anti psychotique augmente considérablement les risques.