Je t'ai rencontrée, toi ma Reine, tu m'as fait perdre pieds mais ta montée est tellement sereine....que j'ai du mal à décrocher, j'ai vraiment du mal, et comme un animal, je me sens piégée.
Qu'est-ce que je t'ai aimé, mais qu'est-ce que je te déteste, sérieux, pourquoi je t'ai testée ??
Marcher, acheter, préparer, consommer, ma belle princesse, qui fait couler mon nez sans cesse car j'ai trop tapé.
Je vais te quitter, c'est décider. Toute seule je n'y arrive pas, mais je vais me faire aider.
Tu es mon chagrin d'amour, ma nostalgie du passée, tes sensations d'euphorie me manqueront à jamais. Mon amour, tes grammes sont trop lourd à inhaler.
Qu'ai-je appris grâce à toi ? Que puis-je en retirer ?
Tu m'a ouvert des espaces, tu m'a fait ressentir des sensations jusque là refoulées. Si c'est possible avec le produit, c'est bien possible sans lui ?
Avec toi j'étais à l'aise socialement, plus d'anxiété, plus de phobie sociale, j'arrivais à parler normalement.
Cette impression d'avoir toutes mes capacités, d'être plus performante, plus aimante. Plus, toujours plus, j'en veux toujours plus quand je suis en pleine montée.
Mais parfois il faut se faire à l'idée, que les bonnes choses ont une fin, même si tu m'a pris la main, je peux les délier. Malgré l'euphorie j'ai aussi sombré dans l'excès. Je fais souffrir mon nez, je fais souffrir mes proches, je perds aussi du temps à force de te sniffer, ma belle, ma belle
cocaïne.
Petite coquine qui aime me blesser.