Je bois plus depuis bien longtemps, mais c'est clair que l'on s'emmerde puissance 10000 à picoler en compagnie de gens "propres sur eux", ou qui tiennent à donner une image de respectabilité + réussite sociale, à faire semblant de prendre plaisir à participer à des conversations prétendument intellectuelles et d'une (soi-disant) profondeur spirituelle... En + les hipsters prennent toujours soin d'arrêter de tiser pour être surs de pas gerber dans leur barbe .
Alors que picoler dans la rue avec des gens de la rue, quelle rigolade !!!
Moi aussi, vers 17,18, 19 ans je faisais comme toi, j'allais picôler avec des gens de la zone, et quels moments !!! J'avais le sentiment très grisant (avant même d'avoir bû) de partir à l'aventure !!!
C'est aussi durant cette période que j'ai tâté pour la toute 1ère fois (comme dirait Jeanne Mas) les effets
opiacés via l'élixir parégorique quand c'était encore en vente libre et qu'un flacon standard valait autour des 10-12 francs (1.5, 2 €). C'était autre chose que la codeïne que l'on trouvait en vente libre à peu près au même tarif (néo codion). Quel fluidité, quelle subtilité dans l'effet... Sentiment de profondeur, vision brillante sans pour autant être assommé... Un effet opiacé hyper "propre" par rapport au reste de ce qui était aussi en vente libre
Puis j'ai appris quelques choses en compagnie de ces gars; comment dormir "à la dure" de la manière la moins dure, comment se nourrir sans argent et en particulier faire une soupe de légumes correctes avec ce que l'on glanait en fin de marché, décapsuler une canette avec à peu près tout (excepté les dents).
J'aurais pû aller me mettre ma cuite dans les bars à kékés et autres fils à papa, mais pour moi l'
alcool rimait avec rigolade, exubérance, déconnade illimitée.... L' Aventure éthylique, mais Aventure quand même