Ce matin j'écris car c'est la première fois depuis une longue semaine que je me sent à peu près bien.
J'ai l'impression que depuis mon
sevrage, je n'arrête pas de passer par des périodes où soit tout va à peu près bien, soit je change complètement et je deviens déprimer, triste, angoissé.
Quand je dis que je passe d'un état à l'autre j'exagère un peu, mais pas tant que ça.
Je sais que ça va surement faire gueuler des gens mais il y a des jours où je me dis que c'était moins difficile quand l'
héro était avec moi, pourtant je ne ressent pas l'envie de taper de la
came.
Parfois certains soirs j'ai grave envie de boire mais pour le moment j'arrive à me contrôler avec le
bédo.
Pour essayer d'aller mieux j'essaie de garder un suivi psy et social, et puis vu que je suis en apart thérapeutique j'ai pas trop le choix; mais j'ai vraiment pas l'impression que ça m'aide, ça m'a aider au départ mais maintenant j'ai l'impression que ce n'est pas de ce genre de suivi dont j'ai besoin.
J'ai vu mon psy jeudi dernier je lui ai expliqué que je ressentais le besoin d'augmenter un peu mon dosage de métha (ne serait ce que de 10mg) mais au lieu de faire ça il m'a changer mon traitement anti-dépresseurs en me passant de la paroxétine à l'
effexor.
J'ai rien dit et j'ai accepter de toute façon j'ai pas trop le choix vu qu'il ont mon appart dans les mains je peux rien dire ou presque.
Tellement blazer je ne suis pas aller chercher mon
effexor et je suis rentrer m'écrouler chez moi, résultat hier je me suis retrouver dans un état que je pourrais presque comparé à un léger état de manque même si je pense que c'était surement plus psychologique qu'autre chose.
Hier soir j'ai quand même été chercher mon
effexor, et bizarrement ce matin ça va mieux je crois que ce médoc fasse effet aussi vite mais bon je me pose plus trop de question mon corps et mon cerveaux réagissent tellement bizarrement parfois.
Vu que j'ai un peu plus la pêche je vais sortir pour aller au
CAARUD, franchement c'est surtout pour voir des gens avec qui je peux discuter car la solitude c'est, pour moi, la chose qui me paraÎt la plus difficile à vivre.
Je n'arrive plus à me dire que ma situation va s'améliorer, malgré les belles paroles que certains éducs ou médecins me disent: "il faut garder la pêche; je suis sur le bon chemin ...."