Salut à tous;
J'écris ce matin, car hier j'ai eu une journée prise de tête, et je sais bien que malheureusement je ne suis pas le seul à avoir été confronter à des médecins qui nous traitent comme de la merde.
Un vendredi sur deux je dois aller chercher mon traitement de
méthadone au
CSAPA qui me le délivre.
Mais jeudi matin j'avais rendez vous avec mon psychiatre (qui est aussi le chef de service) et vu que j'ai eu un empêchement je n'ai pas pu m'y rendre.
Je me suis dit que ce n'était pas très grave vu qu'il ne fait que remplir l'ordonnance et me la donner, j'ai penser que je verrais un autre médecin du centre.
Donc je me rend au
CSAPA, vu que j'allais chercher mon traitement j'avais un léger manque qui me faisait transpirer à grosses gouttes, mais rien d'insurmontable.
J'attend cinq minutes que l'infirmière est le temps de me recevoir, et je vois arriver mon psy l'air véner.
Il m'appelle et l'on se rend dans un bureau, là il commence à me dire que j'ai louper mon rdv et que si cela se reproduit il arrêtera mon traitement, mon hébergement, enfin tout mon suivi.
J'essaie de lui dire calmement que ce n'est que la première fois que je loupe un rdv.
Mais il ne veux pas le reconnaÎtre, il se met alors à vérifier ma dernière analyse, qui avec ma chance était positive à l'
héro.
Je lui raconte donc ce que j'explique depuis environ trois semaines aux infirmières et à mon éduc, c'est à dire que pendant le mois de juin dernier j'ai pris du Prontalgine.
Je ne sais pas si tous le monde connait c'est un anti douleur, à
base d'un peu de
Codéine, je prends cela pour mes mal de dents (ancien crackeur), je précise quand même que c'est sans ordo.
Bien sur le psy lui croit que je prend cela pour me défoncer, et me redit que si cela se reproduit il mettra fin à tout m'ont suivi.
Ce n'est pas la première fois que je tombe sur un médecin de ce style, mais depuis un an je suis vraiment honnête avec eux, à tous les niveaux( ils savent exactement ce que je consomme). Alors je n'arrive plus à accepter d'être traiter comme ça.
D'ailleurs pendant les dix minutes où je me suis fait faire une morale de merde par cet incompétent, j'ai eu peur de moi même.
A un moment dans ma tête je me suis vu me lever et lui sauter à la gueule, pourtant je vous assure que la violence c'est pas mon truc, mais là il remettait tout ce que je disais en questions.
C'est comme si tous les efforts que je faisais depuis pratiquement deux ans étaient remis en cause pour des raisons qui sont, pour moi, plus que bidon.
J'ai réussi à me raisonner à temps pour rester calme mais je me suis fait peur.
Et puis je suis tellement obliger de faire le canard pour ne pas perdre mon appartement, que je me dégoûte moi même, mais je ne veux pas retourner à la rue.
Ce que j'appréhende c'est que ce ne soit que le début du harcèlement pour que je finisse par péter un cable et que je parte de moi-même.
Je sais que je commence à les déranger, je suis loger par leur structure depuis trop longtemps enfin plus que ce qu'ils acceptent normalement, le truc c'est que je fais tout ce qu'ils me demandent, donc ils n'ont pas de raison de me renvoyer.
Hier en rentrant chez moi je me suis avaler une bonne quantité de médocs et j'ai dormis pour me calmer.
Je crois que j'avais perdu l'habitude de me faire traiter comme ça, maintenant il m'a remis dans le bain et du coup je me demande à quel moment la petite vie plus ou moins tranquille depuis un an va s'arrêter.
A bientôt les gens.