La vie ici me rend sauvage
Apeuré par le monde et le regard de l'autre
Mon armure est trop fine , vos trous voyeurs me sondent.
Je sens l'odeur de mes peurs et mes envies..
L'animal humain renifle, frétille, me suit.
D'un retour de veste, la vitesse a mes pieds
Je te fuit , sans même regarder,
si tu es fait de loups ou d'un plumage soyeux.
Ami, amant, fou ou passant
je reste a l'abri et de la fenêtre
regarde ce monde de paraître
Où je n'est d'autre yeux ce que je suis vraiment