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Santé ou cocaïne que choisir 



Petit besoin de m'extérioriser ce soir.

Les douleurs nasales et buccale m'effraient et deviennent insupportables.

J'ai tenté de diminuer ma consommation de coke en sniff cette semaine. J'ai donc prit de plus fines et petites traces. J'ai aussi retardé d'une heure ma première prise. J'ai aussi Utilisé le kit MAD de temps en temps.

Je sais que mon nez a morflé avec mes 1,5g par jour depuis plusieurs mois. Il a même commencé à se déformer extrêmement.

Seulement moins je tape et plus j'ai des douleurs et sensation de lourdeur dans le nez.

Mais voilà, je ne me vois pas arrêté totalement ma consommation.
Je n'ai que ces petites lignes blanches comme plaisir dans ma vie. Elles m'aident dans mon taff pour échanger avec les gens. Elles me donnent la force de continuer avec un peu plus d'assurance.

Me voilà perdue à ne savoir que faire.

Catégorie : Carnet de bord - 18 août 2024 à  23:29



Commentaires
#1 Posté par : Morefreedom 27 août 2024 à  17:22
Salut CéTayLo,
Ton post me fait réagir et me donne envie de rédiger cette « réponse ».
J’ai eu des excès de consommation de cocaïne qui me font penser à ce que tu dis dans ton billet de blog. Dans mon cas ces douleurs dans le nez, la tête, nez bouché, saignements… malgré mes efforts pour me rincer au sérum physiologique et prendre soin de mes nasaux, peut être pas assez régulièrement.
Je vais dire ce qui a été dit ici plein de fois mais toujours important à mettre en place quand on consomme de la coke. On se rince le nez au sérum physiologique, le mieux c’est la douche nasale. On peut le faire 10-15mn après chaque trace, toutes les quelques traces tirées, ou alors au moins en fin de session. De mon côté le problème c’est que j’attendais souvent que mon nez me fasse souffrir à fond avant de commencer à rincer… il ne faut pas attendre d’avoir mal mais le faire plutôt avant… en prévention…
Malgré les bonnes qualités de coke que j’avais, mes abus ont à un moment ou un autre fait souffrir mes sinus.
Si tu ne le fais pas du tout tu devrais y réfléchir et ton nez t’en remerciera. N’oublie pas que la coke était utilisée comme anesthésiant et que la douleur arrive à son paroxysme souvent pendant la redescente. Si tu en reprends le lendemain bah… plus mal au pif… et ça revient, et ça repart… donc lavage nasal super important. Je ne l’ai pas assez fait mais j’ai bien senti la différence quand j’y ai fait attention.
J’ai été un consommateur quotidien de cocaïne pendant quelques mois, un consommateur hebdomadaire ou bi-hebdomadaire pendant des années et depuis début avril 2024, aujourd’hui le 27 août. J’ai consommé lors de 2 soirées et je n’en garde même pas un souvenir exceptionnel. Cette diable de vitamine C qui semblait si difficile à maîtriser commence à me laisser un peu de répit.
Je croyais vivre et réaliser mes rêves sous coke. C’était une illusion. On peut rêver mais réaliser ses rêves c’est autre chose.
Avec toute mon amitié,
Morefreedom

 
#2 Posté par : CéTayLau 04 septembre 2024 à  07:22

Morefreedom a écrit

Salut CéTayLo,
Ton post me fait réagir et me donne envie de rédiger cette « réponse ».
J’ai eu des excès de consommation de cocaïne qui me font penser à ce que tu dis dans ton billet de blog. Dans mon cas ces douleurs dans le nez, la tête, nez bouché, saignements… malgré mes efforts pour me rincer au sérum physiologique et prendre soin de mes nasaux, peut être pas assez régulièrement.
Je vais dire ce qui a été dit ici plein de fois mais toujours important à mettre en place quand on consomme de la coke. On se rince le nez au sérum physiologique, le mieux c’est la douche nasale. On peut le faire 10-15mn après chaque trace, toutes les quelques traces tirées, ou alors au moins en fin de session. De mon côté le problème c’est que j’attendais souvent que mon nez me fasse souffrir à fond avant de commencer à rincer… il ne faut pas attendre d’avoir mal mais le faire plutôt avant… en prévention…
Malgré les bonnes qualités de coke que j’avais, mes abus ont à un moment ou un autre fait souffrir mes sinus.
Si tu ne le fais pas du tout tu devrais y réfléchir et ton nez t’en remerciera. N’oublie pas que la coke était utilisée comme anesthésiant et que la douleur arrive à son paroxysme souvent pendant la redescente. Si tu en reprends le lendemain bah… plus mal au pif… et ça revient, et ça repart… donc lavage nasal super important. Je ne l’ai pas assez fait mais j’ai bien senti la différence quand j’y ai fait attention.
J’ai été un consommateur quotidien de cocaïne pendant quelques mois, un consommateur hebdomadaire ou bi-hebdomadaire pendant des années et depuis début avril 2024, aujourd’hui le 27 août. J’ai consommé lors de 2 soirées et je n’en garde même pas un souvenir exceptionnel. Cette diable de vitamine C qui semblait si difficile à maîtriser commence à me laisser un peu de répit.
Je croyais vivre et réaliser mes rêves sous coke. C’était une illusion. On peut rêver mais réaliser ses rêves c’est autre chose.
Avec toute mon amitié,
Morefreedom

Bonjour Morefreedom,

Je n'ai su que fin juin, en découvrant PA, que la coke faisait ces ravages. Personne ne m'en avait parlé avant. Du coup j'ai passé plusieurs mois en consommant mais sans aucun rinçage. A l'heure d'aujourd'hui je fais minimum une douche nasale par jour suivi d'un baume ou d'une huile nasale. C'est vrai que ça soulage et semble ralentir le processus.

Félicitations pour avoir réussi à arriver à une consommation qui te convient.

En te remerciant de ton message.


 
#3 Posté par : Cypion 05 septembre 2024 à  12:23
Salut l'ami,

Déjà permet-moi de t'envoyer mes plus sincères forces dans ces moments ou l'on se sent plus démunie que jamais. L'ayant vécu mais avec une autre substance, je sais à quel point la difficulté nous envahie et parfois, comment quelques idées malsaines peuvent envahir notre esprit.

Pour répondre à ta question, la plupart des gens mal-informée sur les psychotropes auraient sautés sur "Santé" et bien oui. Ne serait-ce pas un crime de préférer une "dr0gue" à son corps, son âme ? Si c'était si simple ah lala.

La réponse, personne ne pas te la donner. C'est une question très personnelle je trouve. Pour moi, une meilleure formulation serait "Dois-je préférer la cocaïne à ma propre santé ?".

Je peut te donner quelques conseils et ça sera au travers de mon témoignage. Petit disclaimer avant, d'autres ci-dessus et ci-dessous te donnerons des conseils peut-être bien plus adapté mais je voulais quand même t'apporter mon soutien parce que tes mots m'ont touchés.

Moi c'était le tramadol. En une année et demi, je suis passés de 100mg (une dose euphorisante) à 500 voir 600mg par jour. Avant de passer la barre des 400mg, dose considérée dangereuse en raison de risques épileptiques, mon état de santé était en chute libre et de manière très progressive.

Je n'était que l'ombre de moi-même. 10kg de perdu, une hygiène douteuse, mon intellect n'étant plus stimulé, mon vocabulaire à perdu en richesse et mes capacités de concentration n'étaient plus la, mes muscles ont fondus, j'étais constamment énervé, mon visage était marqué de cernes et bien terne, enfin bref. Je n'allais pas bien. Et pour couronner le tout, un jour de manque de stock, ma famille l'a découvert alors que j'avais, la tête dans les toilettes à me vider du peu de nourriture que j'avais, à trembler, endolori par ces satanées jambes, grossomodo par un manque désastreux.

J'était au stade ou tu trouve actuellement, sauf que tu n'as pas de symptôme physique mais entre nous, on sait que le physique c'est le plus simple sur le long-terme. Je me posait comme toi, beaucoup de question et j'étais démunie, ne savant que faire de mon état que je trouvais pitoyable.

Réunion de crise. Lendemain matin 08h chez le médecin. Substitution par tramadol en LI. D'accord. Allez je tiens bon ça va le faire... 4 à 6 mois plus tard, je gobait 500 à 600mg/J.

Encore plus démunie MAIS j'avais eu la chance de rencontrer mon addictologue. Elle me prescrivait 250mg/J (150 + 100mg/J) et j'avais un très bon dialogue avec elle.

Premier gros incident en approche. Je jouais tranquillement à DayZ, il était 14h22 et hop, bon dans le temps, il est 14h45. Je reprend connaissance et voit mon bureau completement retourné. Tout par terre, complètement agarre avec une immense envie de vomir et surtout...langue mordue.
Direction l'hôpital pour un bilan complet.
C'était mon premier surdosage au tramadol. Perte de connaissances, crise d'épilepsie.

Encore plus démunie qu'auparavant.

Je rencontre mon addictologue et la, on prévoit quelque chose, une porte de sortie possible. Un sevrage en milieu hospitalier.

Et une semaine avant de rentrer, j'étais chez ma copine, tous les deux on passe un bon moment vraiment on se régale. 10 minutes après, j'ouvre les yeux, croyant que je m'étais endormi et je vois ma copine, presque a mon chevet, à côté de moi et avec une tête horrifié. Que s'est-il passé ? D'après son témoignage, 5 minutes à convulser et 5 minutes supplémentaires à rester allongé, droit comme un bâton inconscient. Même topo, urgence et j'en sortirais avec un bilan normal mais avec comme résultat un Syndrome Sérotoninergique.

Et pour finir, je rentre en cure et en sort une semaine et demi plus tard avec un TSO buprénorphine et je suis super bien stabilisé.

------------

Ce que je vais te montrer, au travers de mon témoignage c'est que le chemin est tout le temps rempli d'embûches. Pour accepter mon TSO (et modifier ainsi ma consommation), il a fallu 2 crises d'épilepsies, plusieurs mois perdu dans le tramadol à ne savoir que faire, un sevrage de 48h le plus épouvantable que j'ai pu vivre enfin bref, un combat que j'ai du livré.

Et si j'ai pu le faire, toi aussi tu peux. Tu peux reprendre ta consommation en main. Tu peux répondre à ta question. Je suis persuadé que tu peux. On le peut tous et je le sais du plus profond de mon âme.

Tu es dans une impasse, en tout cas c'est ce que tu sembles dire. Ce qui à marché chez moi, c'est de se poser sur le trottoir de cette longue impasse et de voir les solutions qui peuvent s'offrir :

- Rester dans cette situation avec les bénéfices et les risques associées.
Si pour toi continuer te donnes plus de bénéfices, c'est une solution intéressante et tu dois le prendre en compte.
ATTENTION !!! Je ne suis ni entrain de te dire "Vas-y enfonce toi continues", bien trop hypocrite et méchant que je laisse à d'autres, ni "Continuer c'est faire de la merde", trop moralisateur et ridicule que je laisse également à d'autres.
Moi je te parles de logique. Si ce choix est le meilleur pourquoi ne pas continuer ? Après-tout, tu es maître de toi et t'empêcher de continuer t'entraînerais dans une frustration qui serait contre-productif et qui n'aurait d'autres conséquences que de te faire du mal. Personnellement, j'ai accepté de prolonger ma situation avec le tramadol parce que ça m'apportait quelque chose de bien quand même.
Donc continuer oui, si c'est ton choix, mais continuer bien !
Si c'est ton choix, je te recommande de suivre les conseils concernant l'hygiène nasale et dans ce même temps, essayer de réduire au maximum les risques pour la cocaïne. Tu pourra trouver beaucoup de conseils sur les différents forum wink
Je trouve également interessant de faire un bilan ORL pour voir les différentes solutions qui s'offrent à toi pour prendre en charge tes problèmes nasaux-pharyngés et un bilan cardiovasculaire (ECG, Protéine C réactive, Eco coronarienne, etc.) pour vérifier que tu n'es pas en danger sur ce plan la.

- Arrêter la consommation de cocaïne, donc choisir "la santé". C'est une solution interessante sur le plan "santé" mais qui ne peut pas s'opérer seul. Les résultats d'abstinence à plusieurs mois sont mauvais voir exécrable.
Je te recommande de consulter un CSAPA ou un addictologue libéral (le premier choix est AMHA le meilleur). Mais tu peux tout aussi bien voir ton généraliste pour un premier bilan et obtenir des médicaments qui peuvent t'aider.
Tu peux aussi consulter un psychologue (qlq séances remboursées par la Sécu) et/ou un psychiatre, qui pourra mieux te prendre en charge sur le plan médical, en tout cas mieux qu'un généraliste.
La route est longue, difficile mais je suis sûr que tu y arrivera.

- Choisir les deux. Consommé de la cocaïne en étant en bonne santé.
C'est un choix qui à ses bénéfices et ses risques, c'est maîtriser sa consommation.
De la même manière que dans l'arrêt total, un suivi addictologique ou, au moins médical, et pourquoi pas psychologique, est souvent nécessaire. Tu peux aussi faire un bilan ORL et CV et continuer à utiliser un kit MAD mais de manière systématique.

Tout ça pour dire l'ami, que, même si je ne peut pas saisir toute ta situation, je ne peut que te manifester mon empathie la plus sincère à ton égard.
Sans comprendre exactement tous les tenants et aboutissants, je sais néanmoins la difficulté de ces périodes charnières et c'est pourquoi je t'envoie toute ma force et mon énergie ainsi que l'espoir, l'espoir d'une vie qui te correspond mieux et ou tu te sent heureux. Et peu importe le choix que tu feras, n'oublie pas que c'est toujours le meilleur parce que c'est toi qui le formule.

Prend soin de toi et donne nous des nouvelles,

Amicalement et sincèrement,

Cyp'

 
#4 Posté par : CéTayLau 05 septembre 2024 à  22:28

Cypion a écrit

Salut l'ami,

Déjà permet-moi de t'envoyer mes plus sincères forces dans ces moments ou l'on se sent plus démunie que jamais. L'ayant vécu mais avec une autre substance, je sais à quel point la difficulté nous envahie et parfois, comment quelques idées malsaines peuvent envahir notre esprit.

Pour répondre à ta question, la plupart des gens mal-informée sur les psychotropes auraient sautés sur "Santé" et bien oui. Ne serait-ce pas un crime de préférer une "dr0gue" à son corps, son âme ? Si c'était si simple ah lala.

La réponse, personne ne pas te la donner. C'est une question très personnelle je trouve. Pour moi, une meilleure formulation serait "Dois-je préférer la cocaïne à ma propre santé ?".

Je peut te donner quelques conseils et ça sera au travers de mon témoignage. Petit disclaimer avant, d'autres ci-dessus et ci-dessous te donnerons des conseils peut-être bien plus adapté mais je voulais quand même t'apporter mon soutien parce que tes mots m'ont touchés.

Moi c'était le tramadol. En une année et demi, je suis passés de 100mg (une dose euphorisante) à 500 voir 600mg par jour. Avant de passer la barre des 400mg, dose considérée dangereuse en raison de risques épileptiques, mon état de santé était en chute libre et de manière très progressive.

Je n'était que l'ombre de moi-même. 10kg de perdu, une hygiène douteuse, mon intellect n'étant plus stimulé, mon vocabulaire à perdu en richesse et mes capacités de concentration n'étaient plus la, mes muscles ont fondus, j'étais constamment énervé, mon visage était marqué de cernes et bien terne, enfin bref. Je n'allais pas bien. Et pour couronner le tout, un jour de manque de stock, ma famille l'a découvert alors que j'avais, la tête dans les toilettes à me vider du peu de nourriture que j'avais, à trembler, endolori par ces satanées jambes, grossomodo par un manque désastreux.

J'était au stade ou tu trouve actuellement, sauf que tu n'as pas de symptôme physique mais entre nous, on sait que le physique c'est le plus simple sur le long-terme. Je me posait comme toi, beaucoup de question et j'étais démunie, ne savant que faire de mon état que je trouvais pitoyable.

Réunion de crise. Lendemain matin 08h chez le médecin. Substitution par tramadol en LI. D'accord. Allez je tiens bon ça va le faire... 4 à 6 mois plus tard, je gobait 500 à 600mg/J.

Encore plus démunie MAIS j'avais eu la chance de rencontrer mon addictologue. Elle me prescrivait 250mg/J (150 + 100mg/J) et j'avais un très bon dialogue avec elle.

Premier gros incident en approche. Je jouais tranquillement à DayZ, il était 14h22 et hop, bon dans le temps, il est 14h45. Je reprend connaissance et voit mon bureau completement retourné. Tout par terre, complètement agarre avec une immense envie de vomir et surtout...langue mordue.
Direction l'hôpital pour un bilan complet.
C'était mon premier surdosage au tramadol. Perte de connaissances, crise d'épilepsie.

Encore plus démunie qu'auparavant.

Je rencontre mon addictologue et la, on prévoit quelque chose, une porte de sortie possible. Un sevrage en milieu hospitalier.

Et une semaine avant de rentrer, j'étais chez ma copine, tous les deux on passe un bon moment vraiment on se régale. 10 minutes après, j'ouvre les yeux, croyant que je m'étais endormi et je vois ma copine, presque a mon chevet, à côté de moi et avec une tête horrifié. Que s'est-il passé ? D'après son témoignage, 5 minutes à convulser et 5 minutes supplémentaires à rester allongé, droit comme un bâton inconscient. Même topo, urgence et j'en sortirais avec un bilan normal mais avec comme résultat un Syndrome Sérotoninergique.

Et pour finir, je rentre en cure et en sort une semaine et demi plus tard avec un TSO buprénorphine et je suis super bien stabilisé.

------------

Ce que je vais te montrer, au travers de mon témoignage c'est que le chemin est tout le temps rempli d'embûches. Pour accepter mon TSO (et modifier ainsi ma consommation), il a fallu 2 crises d'épilepsies, plusieurs mois perdu dans le tramadol à ne savoir que faire, un sevrage de 48h le plus épouvantable que j'ai pu vivre enfin bref, un combat que j'ai du livré.

Et si j'ai pu le faire, toi aussi tu peux. Tu peux reprendre ta consommation en main. Tu peux répondre à ta question. Je suis persuadé que tu peux. On le peut tous et je le sais du plus profond de mon âme.

Tu es dans une impasse, en tout cas c'est ce que tu sembles dire. Ce qui à marché chez moi, c'est de se poser sur le trottoir de cette longue impasse et de voir les solutions qui peuvent s'offrir :

- Rester dans cette situation avec les bénéfices et les risques associées.
Si pour toi continuer te donnes plus de bénéfices, c'est une solution intéressante et tu dois le prendre en compte.
ATTENTION !!! Je ne suis ni entrain de te dire "Vas-y enfonce toi continues", bien trop hypocrite et méchant que je laisse à d'autres, ni "Continuer c'est faire de la merde", trop moralisateur et ridicule que je laisse également à d'autres.
Moi je te parles de logique. Si ce choix est le meilleur pourquoi ne pas continuer ? Après-tout, tu es maître de toi et t'empêcher de continuer t'entraînerais dans une frustration qui serait contre-productif et qui n'aurait d'autres conséquences que de te faire du mal. Personnellement, j'ai accepté de prolonger ma situation avec le tramadol parce que ça m'apportait quelque chose de bien quand même.
Donc continuer oui, si c'est ton choix, mais continuer bien !
Si c'est ton choix, je te recommande de suivre les conseils concernant l'hygiène nasale et dans ce même temps, essayer de réduire au maximum les risques pour la cocaïne. Tu pourra trouver beaucoup de conseils sur les différents forum wink
Je trouve également interessant de faire un bilan ORL pour voir les différentes solutions qui s'offrent à toi pour prendre en charge tes problèmes nasaux-pharyngés et un bilan cardiovasculaire (ECG, Protéine C réactive, Eco coronarienne, etc.) pour vérifier que tu n'es pas en danger sur ce plan la.

- Arrêter la consommation de cocaïne, donc choisir "la santé". C'est une solution interessante sur le plan "santé" mais qui ne peut pas s'opérer seul. Les résultats d'abstinence à plusieurs mois sont mauvais voir exécrable.
Je te recommande de consulter un CSAPA ou un addictologue libéral (le premier choix est AMHA le meilleur). Mais tu peux tout aussi bien voir ton généraliste pour un premier bilan et obtenir des médicaments qui peuvent t'aider.
Tu peux aussi consulter un psychologue (qlq séances remboursées par la Sécu) et/ou un psychiatre, qui pourra mieux te prendre en charge sur le plan médical, en tout cas mieux qu'un généraliste.
La route est longue, difficile mais je suis sûr que tu y arrivera.

- Choisir les deux. Consommé de la cocaïne en étant en bonne santé.
C'est un choix qui à ses bénéfices et ses risques, c'est maîtriser sa consommation.
De la même manière que dans l'arrêt total, un suivi addictologique ou, au moins médical, et pourquoi pas psychologique, est souvent nécessaire. Tu peux aussi faire un bilan ORL et CV et continuer à utiliser un kit MAD mais de manière systématique.

Tout ça pour dire l'ami, que, même si je ne peut pas saisir toute ta situation, je ne peut que te manifester mon empathie la plus sincère à ton égard.
Sans comprendre exactement tous les tenants et aboutissants, je sais néanmoins la difficulté de ces périodes charnières et c'est pourquoi je t'envoie toute ma force et mon énergie ainsi que l'espoir, l'espoir d'une vie qui te correspond mieux et ou tu te sent heureux. Et peu importe le choix que tu feras, n'oublie pas que c'est toujours le meilleur parce que c'est toi qui le formule.

Prend soin de toi et donne nous des nouvelles,

Amicalement et sincèrement,

Cyp'

Bonsoir Cypion.

Je te remercie énormément pour ton soutien et surtout pour ton témoignage qui m'a énormément touché.

Pour le moment j'ai prit la décision de diminuer la quantité des traces et de les espacer de plus en plus .

J'ai aussi testé de m'abstenir pendant deux fois 48h sans y toucher. Certes j'ai beaucoup dormi pendant ces deux jours, mais j'ai réussi. Et ça m'a légèrement soulagé le nez.

La douche de nez est devenue mon rituel tout les soirs.

Ton témoignage va m'apporter beaucoup, tant en réflexion quand force pour diminuer et contrôler ma consommation. Merci beaucoup de tout cœur.

Je te souhaite tout le meilleur pour la suite.


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