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TPB et depression : echec du parcour conventionnel + mes experiences avec le zopiclone 



Je suis un homme de 20 ans et cela fait 2 ans que je souffre de problèmes psychologiques et psychiatriques lié à mon vécu. Je vais raconter cette période de deux ans de douleur, la façon dont les moyens mis en place en France mon aidé puis la façon que j'ai adopté pour m'en sortir.

     Arrivé à la vie adulte vers mes 18 ans, les troubles qui s'était construit durant mon enfance arrive brutalement dans ma vie, ici un trouble de la personnalité borderline.

      Pour ceux qui ne voient pas ce que c'est : (Le trouble de la personnalité borderline se manifeste par les symptômes principaux suivant : Une très grande vulnérabilité à la solitude et une sensation de solitude facilité    Un trouble de la gestion des humeur, un peu comme la bipolarité, mais surtout avec des changement d'humeur brutaux au cour de la journée à cause d'élément externe. Et des grandes phase successives de quelque semaine durant lesquelles l'état d'esprit changera à chaque fois.    Une très grande peur de l'abandon    Ce qui amène à ce que j'appelle des "crises borderlines": des moment ou face à une sensation d'abandon souvent exagérer la personne va avoir un changement d'humeur ultra brutal et rentrer dans des crises d'angoisses et des crises de jalousies.        Tout ces symptôme amenant à une vie social difficile et  des amitiés instables ce qui est ce que craint le borderline et vas le faire se sentir encore plus mal.)


      Donc en deux jour j'ai toute ma vie qui s'effondre devant mes yeux je suis vide dès que je suis chez moi c'est positions fœtale à pleuré. Au bout de deux mois, n'ayant alors aucune idées de ce qu'il m'arrive ma situation s’aggrave à cause de mes symptômes de borderline et je suis admis en urgence psychiatrique pour pensées suicidaires.
      A partir d'ici mon parcours de soins commence techniquement. On me fait passer quelques interrogatoire de 15 min par des psy et psychiatres et on me met sous prozac et xanax. Un traitement absolument pas personnalisé puisque les moyens en France ne sont pas suffisent à faire des examen poussé pour les patient psy, alors qu'avec le recul à ce moment là on aurait facilement pue se douter d'un trouble de la personalité.
On me prescrit également du zopiclone puisque j'avais des problème de sommeille et de fatigue ce qui n'aide pas.
Je considère à partir de la être également dépressif.

      Pendant les mois qui suivent je n'ai d'autre suivit que psychologique puisque le rendez-vous psychiatrique prévue après le séjours à l’hôpital est 8 MOIS PLUS TARD. Le xanax et le prozac ne m'aide absolument pas au contraire il me fatigue encore plus, je fini par les arrété moi même. Et mon psychologue ne cherche pas à déceler des trouble ou des solution mais juste à me faire me sentir mieux entre deux rendez-vous.
Cependant par moi même et par pur hasard je trouve sur internet que j'ai des signes de trouble de la personnalité et potentiellement borderline. Avec toute la prudence et l'humilité je demande à mon psy si ce ne serait pas possible et si il fallait pas chercher sur cette voie, et ... pas de réponse il m'a dit genre "oui oui on verra ". J'ai arrêté de le voir après ça de toute façon il ne m’aidait pas .
      Les 8 mois passé et deux tentative de suicides plus tard je peux rencontré un psychiatre. Je lui pose la même question sur un trouble de la personnalité avec l'humilité nécessaire et après que l'on ai parlé de mes problèmes durant un moment, et ... il me répond pas non plus, il esquive plus ou moins la question.


      Après ça je change de ville pour mes études grâce à un médecin j’obtiens un suivi dans un CMP. Je ne parle alors pas à ma psychiatre de mes soupçons de trouble de la personnalité et je ne considère pas non plus que c'est ce que je pourrait avoir suite à mes dernière expériences avec des professionnels.
Pourtant après multiple rendez-vous et test on me fait savoir qu'il est très probable que je sois atteint d'un trouble de la personnalité borderline.("Très probable" sous entendu flemme de faire un diagnostique.

     Avec ce suivit régulier on peut chercher des solutions et des traitements adaptés. On me prescrit de la lamotrigine pour les trouble bipolaire.
Et étant toujours aussi dépressif on test des antidépresseur et anxiolytique : à peu près tout les benzo qui existe. Jamais assez d'effet je les prend à 5 fois la doses et sa suffit pas donc je développe une accoutumance aux benzo.
En plus ils ont tous comme effet secondaire de fatigué alors que je demande l'inverse et on me dit que ça n'existe pas.

    C'est la qu'entre en scène le zopiclone. Depuis tout ce temps je m’étais fais prescrire du zopiclone hors de la durée limite. C'était pour pouvoir dormir à la base mais au bout d'autant de temps je me suis bien rendu compte des effets possible si on ne dormait pas. Et je me suis rendu compte des effets paradoxaux qu'il pouvait avoir sur moi.

    Je vais donc décrire les effet du zopiclone tel que je le prend :Je le prend le plus à jeun possible et je mange 5 à 10 min après la prise. Résultat une monté ultra rapide en une ou deux bouché avec une défonce de 15 à 30 descendante, après ça pendant 6 à 8 heure des effets proche du speed: pas de fatigue, pas de faim mais pas de satiété non plus, plus d'énergie, plus d'angoisse ni de peur social etc. avec les effet secondaire de transpi soif et légère perte de contrôle, mais aussi perte de mémoire très grande pour le moment de défonce puis minime pour le reste .

    Et même si ça me met dans un état légèrement éloigné de la réalité c'est un état déjà plus proche que celui dans lequel je suis sans rien.

     Au départ je le prenais uniquement le soir avant de me coucher ,(puisque ces effet ne m’empêche pas de dormir contrairement au speed ça améliore même sa qualité.), histoire d'avoir une bonne défonce et d'oublié la journée d'envie de crever que je venez d'avoir, et aussi parce que j'étais quelqu'un de très sage et je voulais pas que sa sorte du cadre de mes ordonnance. C'est que en prenant durant les très rare soiré que j'ai fais que je me suis rendus compte de la perte de fatigue.
     Mais un jour après des semaine de descente aux enfer avec des idées suicidaire toujours plus forte et des retard de travaux à rendre qui augmenté que j'ai commencé à en prendre en journée, et là c'est le coup de foudre. J'ai rattrapé tout mon travail aisément et mon angoisse social ultra handicapent été atténué.
De plus la lamotrigine censé réglé mes problème de bipolarité ne fonctionnait pas réellement alors que le zopiclone parfaitement.

     Quand j'en ai parlé à ma psychiatre elle ma forcé à arrêter, qu'il y'avait des risque de dépendance et que de toute façon j'allais m'accoutumer, plutôt logique sauf si on connait mon état dépressif et que c'est elle même qui m'avait prescrit et dit d'en prendre tout les soir juste avant pour éviter que je ne me tue.

    Au final mon parcours au CMP ne m'a conduit à aucune solutions ni orienté vers une thérapie adapté et j'avais le sentiment de perdre mon temps et limite qu'on me faisait culpabilisé de pas m'en sortir sans medoc. Du coup j'ai arrêté.

    J'ai eu une période très sombre durant laquelle j'essayais par tout les moyens d'atténué mon mal-être: je prenais tout mes benzo d'un coup, quand j'avais plus de benzo je passer au antidépresseur même si ça limite juste me fatiguais. Je prenais de l'alcool à jeun le matin. Et au fond j'ai même pris de la lamotrigine en surdose juste pour m'éteindre parfois de fatigue, parfois littéral.


    J'ai fini par prendre du zopiclone sur le darknet n'ayant pas la force social de demander ça à des médecins. Et depuis j'en prend tout les jours autrement c'est impossible de bougé et même des douleurs venant de je ne sais où, à savoir que c'est des problème que j'ai depuis avant d'avoir commencé le zopiclone et non des effets de manques. L'accoutumance est étonnamment plutôt faible.
    Maintenant je teste d'autre drogues pour chercher des trucs en plus du zopiclone afin d'éviter l'accoutumance mais aussi juste pour avoir quelques moment de bonheur dans ma vie qu'est toujours pas ouf: le zopi ça evite surtout que je ne me tue au bout de trois jours et que je travail.



     Vous pouvez me poser toutes les questions que vous voulez,
Je suis plutôt calé sur les troubles de la personnalités (surtout borderline et dépendent) et j'ai vue plusieurs personnes sur ce forum se faire des fausse idées sur ce que c'est ou alors penser qu'il le sont sans forcement avoir toute les ressource nécessaires.

et pour ceux qui ont des utilisation similaire du zopiclone je peux faire des retour sur différente combinaisons de drogues avec.

Catégorie : Tranche de vie - 01 décembre 2023 à  17:20

#santé mental #zopiclone #dépression #borderline



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