Moment assez difficile.
Diminution du
xanax, d'une prise de 8mg à 4mg aujourd'hui, je suis assez content de ce pallier mais je ressens les angoisses qui traînent. Et surtout que j'essaie de faire cette baisse sans être dérangé.
Rendez vous dans 10h pour une vieille histoire judiciaire, celle qui m'a décidé à arrêter l'
alcool et pour cet arrêt je suis à 3mois. 4 policiers demandent un dédommagement moral pour s'être invité chez moi sans mandat et sans y être invité et moi ivre et sous médicament qui les ai défié sans en avoir aucun souvenir. Malheureux souvenir, ma mère avait téléphoné aux urgences parce que j'étais assez loin ce soir là et que j'étais déprimé, et violent envers moi-même.
Suis-je ... Un super-héros pour avoir causé un tel émoi moral aux 4 policiers présents pour qu'ils me demandent 1000 euros. De nombreux agissements violents de la police envers moi durant cet étrange moment, où il fallait juste des ambulanciers pour me calmer. Le remou du souvenir de cette nuit où l'on refusait de me donner de l'eau en détention et où l'on ouvrait ma cellule uniquement pour me tabasser... Règlement de compte ? Vu tout le passif, j'avais pu faire n'importe quoi pour qu'un des acteurs présent m'en veuille. Mais le remou de cette affaires est bien plus souffrance pour moi et le statut de victime endossé par la police est assez abberant. Mais je ne veux me mettre plus personne à dos, et en finir avec ça et en graissant bien leur bras celà laisse mon casier vierge... Si celà était médiatisé maintenant après tout le chemin parcouru pour éviter ces crises de mélanges entre l'
alcool et les médicaments ne tombe vraiment pas bien. Pour le moral, c'est décapant. On voudrait que j'exemplifie et que la jurisprudence ait un procès qui justifie les vices de procédures et abus de pouvoir mais j'inspire au calme pour le moment. La justice, c'est le seul anxiolytique placebo qui permet à la plupart des personnes de dormir sur leur deux oreilles... Les juges sont infaillibles et les policiers honnêtes, les artistes sont perfides et vilains. Je cite "ne souhaitent pas vous rencontrer car ils savent que vous êtes quelqu'un de charmant et que c'était exceptionnel"... Merde quoi, c'est moi qui me déplace en plus. Bref, un gros morceau tout ça pour avoir le casier vierge et promis j'arrête d'ennuyer les bleus !
Ces derniers jours, la peur de ce rendez-vous de médiation totalement absurde pour moi, je suis en consommation d'
amphétamines, j'ai composé pendant 30h il y a trois jours ou bien 1, je m'embrouille, ça prouve que le rappel des faits. (défense sans armes en pijama comme un Ninja paraît-y-il ?!)
J'ai une douleur persistante à la nuque et au dos, je ne fait pas assez d'exercices extérieurs, je reste assis pour peindre, la guitare me pèse, je ne tiens pas assez droit assis.
Je suis déjà sur que cette nuit, je ne dormirai pas beaucoup, j'appréhende de trop mais je ne veux pas reprendre trop de calmants. Pêché mignon pour la douleur, deux
tramadol de plus que prescrit. Peur qu'une tolérance s'installe, ce serait ballot.
Sex Drug's & rock'n'roll ils disaient, grand fan des groupes de la période new wave/punk et suivant anglaise. La factory, Joy division, Sex pistols, les Smiths, XTC (bah tiens, groupe sous estimé d'après moi et pas assez classique et populaire à mon goût). La vague hippie/san Francisco. Janis Joplin, "And the pills that mothers givet don't do anything at all" (se retourne dans sa tombe parce que la
ritaline et l'Adderal les gosses kiffent) Jimmy Hendrix, Beatles, The Doors ensuite "The End" un chanteur fana de Ciné et de réalisme et un synthé rayonnant. Puis le blues, Jonnhy cash, "folsom prison blues", le grunge américain premier à m'avoir fasciné Kurt Cobain, Nirvana. Ou encore les Red Hot, puis Bowie, The Cure, l'expressionnisme allemands dans les films et ses bébés. Et puis The Libertines, Peter et sa sœur gentils et aidant pour mes projets. Puis en rap, français IAM, Akhenaton, Orelsan et les casseurs flowteurs sympas à mort aussi. Puis un certain coup de cœur pour arctic monkeys. L'electro et musiques sans paroles ou peu: digitalism, ratatat, le post punk avec Explosions in The sky "first Breath after coma" en tête de liste. Et bien évidemment outre la musique légère, le classique chopin, Debussy et Erik Satie "gymnopedies" régal musical. Les classiques en français et moins les morceaux populaires. L'
alcool et Le poinçonneur des Lilas du début de carrière de Gainsbourg, Boris Vian "Le déserteur" que je me suis amusé à chanter avec "Monsieur le procureur je vous fais cette lettre......" Pour parler de mon affaire de justice..
Ca fait une belle playlist déjà...
Je ne m'endors pas, je vais jouer un peu de musique pour me changer les idées...
Voilà, ma vie est loin de se limiter aux consommations.
Mais faisons un petit décompte...
____
Xanax Retard 1mg x2
Xanax 1mg x2
Prégabaline 225mg (Atypique médicament qui aide pour l'arrêt et la baisse du
Xanax)
-> ça fait une semaine que je tiens ce pallier.
Effexor 150mg
Trazolan 100mg
Tramadol 150 retard x3 TROP
Sulfate d'
amphétamine, prisée ou oral. Quantité exagérée TROP
_____
plus d'
alcool... BIEN
Il me reste la fin de
speed, après je n'en aurais plus, la
descente effraie. Manque de parcimonie pour finir en douceur...
______
Physique = douleurs, pâleur, il serait temps de couper ma barbe,
Moral = Fatigué, changeant, cauchemars, mais volonté d'avancer, préoccupé...
Merci si des gens me lisent, ça fait du bien d'écrire et je ne crois pas trop m'exposer en écrivant ici vu les préjugés sur les produits psychoactifs dans la société com temporaire occidentale... Une bonne nuit à moins que je réécrive un autre post en ce jour. Changement d'heure, de saison,..m