Suite à une recommandation, je viens ici publier ce texte, préalablement posté sur le forum
tramadol, au 7 novembre dernier.
Bonne lecture à vous
Bonsoir à vous tous, en cette douce et froide nuit de novembre ou l'on commence à nouveau à savourer la douceur d'une couette, d'une douche, ou d'autre substances.
J'avoue écrire cela sur un coup de tête, complètement, et cela s'annonce être assez brouillon, mêlant certainement
TR et confessions. Je suis éclaté, et ces mots sortent tout seuls.
Je ne vais pas à nouveau me présenter en détail, je vous laisse le soin d'aller checker mes précédent
TR ou loooongues explications sur un passif avec la
MD. Mais en vitesse, je suis un étudiant de 19 ans, fasciné par les substances psychoactives, et plus précisément, l'altération du jugement.
Quoi qu'il en soit, j'en viens au fait, et au commencement plus exactement. Oui, vous me direz c'est certainement un peu cliché, mais qu'importe, un peu de contexte ne fait jamais de mal !
J'ai fraichement emménagé dans mon appartement, quittant le cocon familial, duquel est né ma consommation de ce doux opiacé. J'ai commencé à prendre du
tramadol un peu par hasard, il y a deux ans encore, je riais au nez de mes amis qui en consommaient, les considérant comme à consommer un produit nul, sans potentiel.
En fait non, pour être tout à fait honnête, tout à commencé chez un ami, il avait dans son tiroir magique des trama 100mg, pour son dos. Un jour, par un heureux(?) hasard, voila que j'en gobe un. Deux heures passent, nous étions sortis acheter quelques victuailles et autres bouffes lui, un autre ami et moi, et là, d'un coup, je me suis arrêté, j'ai interpellé mes potes, et j'ai dis "les mecs, j'me sens bien, vraiment bien". Je me sentais si bien, une euphorie aussi douce que la chaleur qu'elle amenait avec elle. C'était doux, et je ne le savais pas encore, mais je commençais là à peine à effleurer le potentiel de la chose.
Ainsi, ayant par surprise trouvé des
tramadol xprim chez moi, j'ai réitéré. J'ai toujours pris soin de ne jamais dépasser le dosage de 1g de
paracetamol par prise, donc 3 cachets, et ce espacés de quelques heures.
J'ai alors passé quelques week-end, en un hiver froid, à prendre mes cachets en fumant, dans la chaleur d'un doux pull, devant X vidéos ou X musique, que j'apprécie tant sous
tramadol. La musique, clean, me fait beaucoup ressentir (vive le mineur), et je suis très sensible à la perception de celle-ci avec certaines molécules.
Mais ce n'est pas tout, soudain, suite une prise, L A R E V E L AT I O N :
Le
cannabis, consommé lors d'une prise de tramdol, crée une synergie IIIIINCROYABLE ! Du moins pour ma part, chacun réagira différemment au trama, d'autant plus mixé avec autre d'après ce que j'ai pu observer chez des amis.
Enfin donc, c'était le bonheur, et ainsi s'en est suivie mon exploration dans les abysses opiaciales du
tramadol, veillant toujours au grain, espaçant mes prises dans le but d'éviter une possible addiction. Je ne suis pas prêt de me débarasser du
THC, alors une addiction aux
Opiacés X niveau psychologique via la
sérotonine, non merci.
Et j'aimerai d'ailleurs donner tout le courage du monde a ceux qui en sont sous le joug, rien que ces petits
craving me laissent entre-apercevoir une si fine partie de ce que cela peut-être, mais cela suffit à vouloir l'éviter.
Actuellement, il est 3h15, et bien sûr l'action serotoninergique qui me fait bouger dans tous les sens ajouté à l'euphorie dûe à la combinaison avec le canna, je ne suis pas prêt de dormir. Oui, à 14h j'ai pris 2 de 50mg, rebellote à 19h, puis 50mg à 23h.
Mon mood actuel
Je me sens bien, terriblement bien, et j'avais envie de partager cela. Je ne sais pas si ce texte aura une quelconque forme, et s'il signifiera vraiment quelque chose, mais voila, mon histoire avec le
tramadol, brièvement.
Faites attention à vous, et n'oubliez jamais de profitez de ces petits moments d'euphorie, et je ne parle pas là nécessairement sous une substance, car ces moments, ils sont rares.
Bien à vous,
Sociophrenic.