Bonjour à tous,
Je vous retranscris ici un devoir de français que j'ai retrouvé datant de mes 17 ans.
Pour vous remettre dans le contexte, il s'agissait d'un écrit d'invention, dans lequel il fallait écrire un récit métaphorique, retranscrivant une émotion.
Pour ma part, j'étais en pleine période d'abus extrême d'ecsta, j'étais mal vu dans mon établissement, et n'était qu'au plus mal moralement.Ces mots sont ceux d'un jeune adolescent perdu et souffrant, ne soyez pas trop durs sur la forme, bonne lecture, prenez soin de vous.
"J’ai reçu la vie comme blessure, de tous temps, hommes et femmes, me méprisent, me rejettent, depuis toujours cela dure.
Du simple « dégoutant » à la semelle d’une chaussure, mes semblables ont toujours ressenti de leur part, un dédain certain, mais aussi moult injures.
Vie de labeur, peurs à toutes heures, qui sait si j’atteindrai le bout de l’allée ?
Stoppé avant par un enfant qui court ou une femme effrayée, ma simple existence, à leurs yeux est un affront, je le sais.
Que fais-je ici ? Quel est mon rôle dans ce monde ?
La vie m’ayant été donnée, à présent j’en ai peur.
C’est assez, cette existence m’exaspère, vivant dans la solitude à ruminer herbes et pensées, attendant, impassible, de voir en ce monde, un semblant de beauté.
C’est ainsi qu’est ma vie, paria rejeté, par lequel on est intrigué, mais rarement comblé. On m’écrase, on m’oppresse, on m’opprime, en ne laissant que de moi une coquille vide.
Mes semblables en attestent, « cette vie n’est pas humaine », c’est la vie d’un animal, rejeté, solitaire.
Tout comme ce mollusque, j’erre sans but réel, si ce n’est de laisser derrière moi une coulée de savoir, de beauté et d’amour.
Peu d’Hommes supporteraient cette vie, cette vie d’escargot, considéré au plus bas, méprisé, prit de haut, car c’est ainsi que je suis vu, moi le poète sur un radeau, comme seul au milieu d’un océan, encerclé de requins veillant à mon dernier saut.
Ainsi s’achève mon épopée, comme l’animal rampant, à la maison, rentrant, moi je m’arrête ici, fatigué des jugements.
Car je n’oublie pas que depuis toujours cela dure, j’ai reçu la vie comme blessure."