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Catégorie : Actualités - 29 mars 2020 à 13:34
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Anonyme813 a écrit
un état grippal. Je trouve qu'on y est pas du tout,
Anonyme813 a écrit
Je préfère avoir une bonne grippe, une gastro- carabinée, ou avoir plusieurs fractures complexes(g fait les 3)
Qu'un sevrage à sec (qd on est vraiment accroché) , les impatiences, la douleur généralisée, et le moral à moins que zéro, c'est juste horrible
En terme de ressenti, c pire
Et plus t'en fait moins tu le supporte
Et pourtant comme dit nils, on n'en meurt pas.. c'est tt le paradoxe
Anonyme813 a écrit
Eh ben, en comparaison d’un sevrage de métha qui n’en finit pas, c’est du pipi de chat
Au bout de dix ans ou 20 ans et même avant,
c'est mille fois pire,
jusqu'à regretter de ne pas s'être tué (ou fourni) quand on pouvait encore...faire quelque chose qui dure plus d'une demi seconde.
Pour un sevrage dans de bonnes conditions il faudrait des aides ménagères, des piles de 400 draps et infirmières aux 3/8(toutes les 10 minutes on change de toute façon le patient trempe son lit, pour en tomber en se retournant, dégoulinant, et frigorifié, les os gelés, poils hérissés, un pieu dans l'estomac, aucune force, et un désespoir qui comme la douleur envahit tout, on découvre qu'on peut avoir tous les maux en même temps. Et ne parlons pas de manger ou de quoi que ce soit on (je) ne peux même plus me faire une trace tellement mon nez coule, et un troisième jour à se pendre, enfin, là j'ai un truc assez grave, je prend 3 sortes d'antibio, 40 cachets en tout/j, et j'ai une fracture au bras, deux abcès infectés à la jambe, et ça fait très mal. Situation redouté puisque le tramadol sur moi...fait moins d'effet que le doliprane. Un problème qui n'est pas celui des médecins, qui ne cherchent pas à comprendre. Allez un catapressan et un tercian (naaaan...je supporte pas, tiens un autre, impatiences assurées, en plus des crampes, pas une partie du corps ne semble y échapper, beaucoup se mutilent pour 'concentrer' la douleur, ou les douleurs, le mal qui sort? Non les récepteurs à sec, c'est tout, pas besoin, au contraire de dolorisme christique pour se 'libérer' d'un esclavage qui n'est pas dans le produit, mais dans sa relation à lui).
Je n'ai pas le covid, je le sais car je suis testé à domicile 2 fois par jour, à moins d'être porteur sain, mais bon, heureusement, confinement respecté. Mais je suis immuno-déprimé, confinement strict, personne fragile (putain d'étiquette).
Je sors pour voir mon médecin et les flics 'allument', moi le seul éclopé, avec une raison urgente médicale, au milieu de touristes et de riches en villégiature se promenant en ville, mais eux malins, ont imprimé le papier car ils ont plusieurs maisons avec ordi et imprimante, moi il manquait la case de dessinée et cochée, sur mon papier 'mal recopié'. Après avoir courru aux toilettes (antibio) En rentrant j'ai vu que mon AH était en vacances pour le troisième mois (j'attendais depuis l'APL Macron un rappel de 3500e avec l'AH, donc c'est plutôt -2000...).
A Biarritz c'est à la gueule du client, le seul jeune pauvre, les sdf, les jeunes de cité, mais eux sont habitués, sont 'ciblés'.
Le pire est que les seuls personnes sans masque qui m'aient postillonné dessus à 30 cm et à trois, sont des flics! Et il parait que mon comportement était 'louche'...oui boiter jusqu'à la pharmacie, fermée, c'est très louche...
La violence symbolique est bien sensible..
Par contre aux urgences, nickel, je suis allé du brancard à une pièce (boxe version bien et propre) avec des soignants qui avaient tout le temps du monde! je ne suis resté que 7 heures, au lieu de deux jours!
Bon courage à tous, là en ce moment si t'as pas de medocs, de thune, de famille et de pote, de bouffe et de drogue (shit surtout) t'es un looser. Bienvenue au club.
Ici rien à changé les gens s'évitent et tout le monde reste entre soi, donc souvent seul, comme tous les ans hors saison,en saison pareil sauf que des familles squattent la plages avec les surfeurs. Biarritz est beau et sain, bon air, belle mer, mais les bourges et les kifonlagueules, dur de voir un sourire...en temps normal, là pas plus...
Alors oui on en sort, là est l'espoir, et alors, chaque sevrage a renforcé mon addiction on y retourne...parce que la vie, à sec, ça fait trop mal!