Après la
came, c’est le retour à la vie, la renaissance du junki endormi.
C’est la période où l’on redécouvre son corps, et ceux des femmes. Des sensations oubliées.
J’avais de la chance d’avoir du succès. Mais la chance, c’est pour le physique, génétique, par contre, le comportement, savoir qui, quand et comment aborder une inconnue, non. Je pourrais écrire un guide!
Paris en septembre, avec toutes les étudiantes étrangères, et de province, les Parisiennes revenant bronzées de La Baule. C’est le seul moment de l’année où les Parisiens mettent du blanc, pour faire ressortir le bronzage. Celui qu’on se fait en mer, est différent, et on le voit.
Après un mois en mer, à tirer sur des bouts, barrer 10h d’affilée, j’étais affûté, et je faisais un carton.
Mon voisin voyait défiler les «conquêtes».
Quand j’avais peur de faire souffrir, faire fuir, je laissais traîner une seringue.
Et bien ça ne marchait pas, tandis que l’inverse (être quitté pour cela, mais contre ma volonté), souvent, guettait dans la relation naissante.
Je partais seul et, dès que je sentais l’ambiance propice je me lançais.
Les trucs comme Tinder, vont à l’encontre de toutes les
bases de la séduction.
J’avais remarqué, qu’à part une profession cool et une bonne tête, la fille ne s’intéresse pas spécialement à ta vie. La plus grosse erreur commise par les amateurs, c’est de parler, parler, parler, de soi. Je peux dire si une affaire est dans le sac ou pas, rien que par ce critère là. Si la fille parle tout le temps, c’est très bon signe, au pire nerveuse, au mieux à l’aise. Dans les deux cas c’est toi qui écoutes.
La voix, est plus importante, que ce qu’elle exprime.
Quand on s’approche d’une fille, si elle est attirée un minimum, elle se fout du blaba, comme nous. Mais pas du langage corporel.
Il m’est arrivé qu’une nana vienne à moi, 4 du mat, sortie de boite, et dise «tu viens chez moi on baise».
J’ai dis non, et ce malgré le fait, qu’habituellement j’en aurais rêvé. Rêvé seulement, car on voit bien qu’une approche nulle, agressive, qu’elle vienne d’un homme ou d’une femme ne fonctionne pas.
Il faut se mettre à la place de l’autre, se positionner de son côté, face à un événement extérieur, n’importe quoi, et avec humour, puis en venir à des présentation du style, «au fait moi c’est Cathy».
Pardon il n’y a pas de «il faut», si c’est déjà une contrainte, non, votre humeur est le vecteur de la rencontre. C’est ce que vous avez à vendre.
Toujours les femmes seules, ou avec des amis mixtes, les copines ne se séparent pas comme ça. La fille seule, c’est roméo, les autres, mode mâle dominant, mais pas flippant.
Spoiler Imaginez :
-Tu baises?
-Oui on va où?
Bah non.
Bon, dit autrement ça peut le faire. Mais là... A part certains endroits à certaines heures, pour certaines pratiques…
Avant de chercher le jouir, cherchez le désir.
D’abord il faut (oui il y en a quand même) identifier la personne disposée, en choisissant on perd pas de temps, et on prend moins de vents. Certains draguent à la chaîne, et sont donc grillés à dire les même mots à chacune, «vous êtes charmante». Qui les voient passer de l’une à l’autre, comme les mecs likent toutes les meufs sur tinder. Sur un malentendu on peut conclure…
Moi je dis «t’as une belle robe» «de jolis poignets» et même des belles dents! Biensur, c’est autre chose mais tout est question de code, le message est codé, et la fille décide toujours. Elle est toujours gagnante, on l’espère, et garde la main (où elle veut), jusqu’à la fin. Jusqu’au lit, à tout moment elle doit être en mesure de choisir, refuser ou au contraire en vouloir. Et je veux qu’elle me veuille.
Je parlerai du top, la drague passive, active. Mais là c’est une attitude, au début ce ne sont que des postures. Sublimer la technique, et oui c’est un art.
Et on fait avec ce qu’on a. C’est, quand tu deviens «la belle fille que tu cherches», dans les yeux de celle-ci, qui va venir à toi, parce que tu es toi.
En Allemagne c’est comme ça. Te faire draguer par une nana n’est pas rare. Mais le côté latin a son charme.
Les phéromones et la voix, sont les atouts virils. Ouïe et odorat. Alors que nous, hommes, avons besoin de la vue, qui est le sens qui nous excite le plus. Faire l’amour dans le noir, bof
La voix, bon c’est mieux d’avoir une voix puissante, basse, grave, quand même, mais il faut simplement que votre interlocutrice l’entende.
Un très grand séducteur (celui sur la photo hyper connu d’un homme torse nu, avec un bébé, la photo sexy de toutes les femmes des années 80) conseillait de ne pas trop se laver, pour avoir une odeur (sentie inconsciemment) plus forte. Ca marche oui, sauf pour les pieds, les dents, les cheveux…
Bon je parlerai des «techniques» (qui n’en sont pas), en écrivant un autre article, consacré à l’addiction aux femmes et le manuel pour devenir accro au sexe, la seule addiction qu’on vous envie. Spoil, ici-bas
Après la Marylin de Concarneau, un exemple parisien, au Mac Do de porte de Clignancourt. J’arrive en bleu de travail (qui pue l’égout). La combinaison est très seyante, moule les fesses, fait ressortir les épaules, et la couleur des yeux. Sachez le, le bleu, c’est sexy.
Je remarque que, depuis l’arrivée, une fille, très jolie kabyle, ne me quitte pas de ses grands yeux, noirs, aux longs cils.
Je suis avec un collègue. Et elle avec un mec. Vu la façon dont elle me regarde, c’est sur, il y a une ouverture, large.
Mais le mec? Quel mec? J’ai tout de suite vu, que ce n’était pas son homme.
Trop moche, et surtout les regards disent tout. En partant je lui montre, par la vitre, un papier avec mon numéro.
Elle sort, là c’est certain c’est pas son gars, et note le numéro, dit s’appeler Waffa Je vais dire un truc horrible, mais c’était drôle, je lui fais voir un papier, elle sort et fait waf waf, waffa. Vous l’auriez vu, acquise, fébrile!
Très belle.
(Le gars qui m’a piqué mon téléphone a du voir une belle galerie!)C
On pense que donner son numéro ne marche jamais.
Oui, mais non. Car si la fille rappelle, elle est vraiment intéressée. Si tu essaie deux sms et un message vocal plus un mms sans réponse, t’es vex. Turbovex (saï saï)!
C’est pour ça qu’il vaut mieux courir deux lapines à la fois. Donner l’impression que c’est après toi qu’elles courent, même si tu baises «comme des lapins, oui les lapins, ça baise bien» (Ludwig von 88), tu peux te retrouver en chien.
Un vent par une inconnue n’est rien, après un rendez-vous, c’est décourageant.
La plupart du temps, c’est oui ou non. La vie, l'instinct, le destin.
Noui? Ouin. Ca c'est tinder.
Et tout de suite, en vrai, pas après deux cent likes, un super match, deux boules de cristal, dix photos, une conversation téléphonique (tu ne connais même pas la fille, et tu lui dis des choses intimes?), et ciao, déconnexion.
Dans ta face.
(information de deuxième main, droite).
Dans la rue, tu ne te fatigues pas pour une fille que tu ne sens pas. Et là tu sens pas, tu te fais humilier. Sauf pour le 1/1000 pour qui ça marche. Chez moi, j’ai essayé, trouvé personne à liker. Désolé je peux pas trier des photos. Ah oui, je les connais toutes de vue. Les belles sont rares, et chères, par contre se tapent tout Biarritz, si elles le veulent.
Wafa me téléphone le lendemain. «on peut se voir demain?» «bah oui» (il fallait souvent changer les draps, jusqu’à ce que je comprenne que non, sentant une odeur rivale, la femme a une motivation inconsciente due à la lutte pour la reproduction).
Cet exemple est parlant, quant à la misère sexuelle.
La fille me rappelle une minute après le dernier coup de fil. «Je peux venir chez toi, tout de suite?».
On fera l’amour au dessus des draps…
Elle m’explique qu’elle est en couple, que son mec est musulman (d’origine chrétienne), et l’empêche de regarder «sex and the city», ne lui a jamais fait de bisous en bas. Un coincé qui n’a rien compris, celui-ci méritait d’être trompé!
La faute avouée ne sera jamais pardonnée. Ne pas avouer, pourquoi faire, le mec bien? Erreur, en étant franc, tu passes pour un menteur! Trompé, je ne voudrais pas le savoir, même si, je ne suis tellement pas jaloux, que cela en a vexé certaines. Les jaloux doivent se rendre malades, les pauvres.
N’avoues, jamais, jamais, que tu l’aimes, elle t’aimeras moins, c’est ma superstition, et jamais elle ne s’est rendu compte que je ne disais jamais «je t’aime». Celles à qui je l’ai dit, sont parties!
Waffa était frustrée et je pense qu’elle n’a pas regretté. De me voir éjaculer, sur son bustier... Elle m’a dit avoir flashé sur moi, que dans mon bleu j’avais l’air d’un prince! Je sortais des égouts.
Mon collègue n’en croyait pas ses yeux, «t’es gonflé, si ça avait été son mec».
Et ma réputation de vantard, fut confirmée par la démonstration.
Plus tard, marié, je draguais, brisais la glace, pour les copains. C’est le plus dur, le premier pas. Si on pense trop, c’est mort. Les femmes envoient des signaux, il faut «simplement» les voir. Mais, et c’est heureux car communicatif, on a pas la tête froide, on est en mode reptilien exactement comme sous drogue.
Le feeling est si important qu’il y a des coups de foudre, et des rejets instinctifs.
Donc passer des heures sur Tinder, alors que, même après une discussion, la rencontre, est vite vue, en quelques secondes, on sait si, oui non, il y a quelque chose.
Pour moi c’est terrible, la mort de la drague?
La drague permet de rencontrer n’importe qui, de n’importe quel niveau social, origine. Les critères et le choix virtuel cassent tout.
Combien de mecs seraient capables de faire ce que je faisais, avec succès? Combien de likes pour un match, et d’humiliations? Une appli addictive et qui fabrique de la frustration.
Dans la rue, si on a le bon état d’esprit et une bonne analyse de son environnement, les refus seront polis.
Je ne suis pas un cynique, mais un vrai romantique, je souhaitais provoquer le destin, faire du hasard une opportunité de chaque instant. Chaque femme, chaque regard, peut être une nuit, une vie. Ne pas passer à côté, être ouvert et vorace. Avoir un maintenant qui peut tout changer, en un instant.
J’ai voulu rattraper le temps perdu, et quand d’un coup, vous vous rendez compte que vous avez le mojo, il faut en profiter pendant que c’est chaud (c’est fini) il serait dommage de ne pas en profiter. Et pas que moi, il faut être deux. Le côté «chasse» est là, mais sans l’esprit dégueulasse, misogyne de certains. Il y a le bon chasseur, et le mauvais chasseur…
Par contre c’est pour un addict, un autre circuit de la récompense, on est accro aux numéros. Non je plaisante, à la rencontre.
Je n’étais pas, sex-addict, ni lover. Séducteur? Un peu.
Séduisant, certainement,
dur mais gentil, un peu d’esprit mais surtout pas trop, et beaucoup d’appétit.
Je vous le dis en toute modestie, darling.
Un exemple, d’addiction, de souffrance, je vois une belle femme sur la plage.
Situation 1, je n’y vais pas, je ne me suis pas lancé, je suis bloqué.
Mais ça m’obsède, me rend vraiment malade, j’ai raté une opportunité, quand cela ne se fait pas, j’en ai mal. Vraiment mal. Sérieux.
Situation 2, un canon sur la plage, mais là j’y vais. Ca fait trois ans que je n’ai pas fait ça.
Elle galère avec sa combi, c’est le moment!
J’ai passé 15 minutes avec cette danseuse, aux fessiers plus hauts que la taille! Et c’est moi qui suis parti (quel con).
Numéro de téléphone , et même un rendez-vous! Qui n’aura pas lieu, mais quand même je n’avais pas perdu la main. Par contre j’étais déçu, pas la première fois.
On ne transforme pas toujours l’essai.
Depuis rien, et un homme en manque, ça sent le chien. Contradictoire mais les femmes n’aiment pas les hommes disponibles. Si celui là n’attire pas les autres femmes, il n’a pas d’intérêt. Faut pas oublier que ce n’est que depuis peu que la femme vit en dehors de la sociabilité que lui permet le mari. Depuis peu, elle choisit, elle a bien raison de ne pas s’en priver!
Mais peu d’hommes y gagnent, toujours les mêmes. Sport de bourgeois oisif, de l’élite, démocratisé au temps des femmes à voyous et des métrosexuels, et de la masse, qui elle aussi a ses champions.
"Charmante! C'est quoi ton petit non? On va boire un verre? Moi c'est Jean Pierre"
«Ton père doit être un voleur...pour avoir mis tant d'étoiles dans tes yeux» «trois baffes dans ta gueule et fous tes étoiles dans tes yeux vitreux».
Oui là si vous pensez que c’est une bonne idée le compliment non sur mesure, non. Taylored for hipsterophones.
Le compliment doit être naturel, à propos, pas faux flatteur, et très original (j’adoooore tes ongles de pieds, wa tu fait du 37 trooop génial!!!!), peut être pas mais oui, plus drôle que sexy, le sexy c’est en dernier, quandtu ne dois plus dire que «je te trouve très, ça te dirais qu’avec moi tu, et que» «embrasse moi». Dis-donc ça fait longtemps que j’ai plus entendu ça, j’ai du penser à un film avec Gabin...
je ne parle jamais de sexe. Dans aucune occasion (sauf une).
Etre naturel. Etre dans une gloire, comme ça, permet des choses incroyables, comme se retrouver en deux minutes de connaissances, les mains sur les seins d’une jeune fille, dans un vestiaire.
Ou dans le TGV, rencontrer au bar, une femme, et finir aux toilettes, en levrette (sic), deux minutes après. J'ai vu ses pupilles se dilater, elle a un trop peu bu, «on va aux WC, j’hésite à mettre un point d’interrogation» «OK»!
J’ai parlé de ça à mon psy, qui était jaloux «comment faites vous?», il veut rencontrer ma femme «comment faites vous pour avoir une femme aussi...». Le gars est jaloux mais moi je souffre!
Je sais que ça paraît abusé, et aujourd’hui me paraît une autre vie, je serais scié comme lui, si je n’étais pas moi. On est le seul a connaître vraiment sa misère. Quelqu'elle soit, s'ils savaient tous, pas vrai?
Je ne vois plus de thérapeutes masculins, même homo, c'est pire.
Quatre ans, quarante huit mois, sans autre chaleur, que l'opiacé radiateur. Les peaux douce des vivantes, était comme des vallées à explorer, découvrir, littéralement.
J’aimais découvrir les filles, le meilleur moment était le dépiautage, la surprise d’un corps ferme,
de seins ronds et de peaux douces. Pas toujours mieux, mais souvent, on va vers ce qui nous va. Elles viennent vers toi.
Plus on te désire, plus tu es désiré. C’est le truc du mâle alpha. Quand tu es dans ce cercle vertueux, tu croies en dieu.
J’avais plongé dans l’héro, «à cause» d’une femme, et je revenais à la surface, attiré par les jambes des filles, qui barbotent dans l’eau. S’exposaient au soleil, dévoilant leurs seins, pleins, jeunesse flamboyante, défiant la pesanteur. Toutes les femmes sont belles, sur la pelouse de la piscine
Pailleron, face à mon ancien Lycée.
J’avais, pour ma part, un trou dans mon CV, un «age sexuel» de 20 ans! Donc j’allais vers des filles de 6 ans de moins, au moins.
Aaah Paris, les plus belles femmes y viennent, rêveuses, y naissent, fortes et romantiques Je suis trop vieux aujourd’hui, enfin non, elles sont trop jeunes. Mais très libérées!
En draguant comme ça, je ne cherchais pas l’amour, ce sentiment absurde, passion, addiction, union sans garantie. Avec la drogue, tu paies, point, une vraie putain, aimer fait trop souffrir.
Pourtant un soir, devant l’hôtel du nord, je vois une ravissante jeune femme, portant une robe blanche, virginale (la robe) et originale. Je l’ai abordée, c’était une Américaine. Je lui ai donné mon numéro.
Elle est devenue ma femme.
Les gens, au départ, disaient qu’on ne peut pas épouser un homme qui drague dans la rue! Un ouvrier, de plus!
C’était la rencontre la moins romantique qui soit. Une jeune et blonde héritière américaine, qui se fait draguer par drogué sans blé.
Pourtant, aujourd’hui, c’est tout ce qu’il y a de plus romantique.
Cette fille, de 21 ans, a vu en moi un mari et un père. Alors que je me sentais vulnérable, elle admirait ma force, je la trouvais confortable.
Une autre vie était possible, avec un futur, plus de no future. No passé. La
came était une tentative de combler un vide, abyme affectif, mais aussi de suspendre temps.
Est-ce que je pouvais prendre le risque d’aimer? Non, mais elle m’a bien manipulé,
tel épris qui croyait prendre!