Pourquoi ?
Pourquoi mes émotions sont-elles décuplés à l’infini à m’en faire voir de toutes les couleurs pour ensuite passer par des périodes de vide intenses où mon coeur ne répond plus à ma tête ?
Pourquoi ai-je ce besoin permanent de détester et d’aimer en même temps ?
Ces heures passées à l’introspection pour quoi ? Pour finalement n’avoir jamais l’impression de pouvoir sortir de cette boucle d’émotions envahissantes.
Ces instants si plaisant, un
joint posé sur le rebord de mon cendrier, un stylo, et mes carnets.
J’y partage mes états d’âme, dessine ce qui me passe dans la tête, un vrai moment d’apaisement et de sérénité.
Ça vous arrive vous aussi de sentir une espèce de pression de souffrance sur vos épaules ? Tant bien, qu’il n’y est pas de cause.
Alors je me dis que je dois arrêter. Arrêter cette intellectualisation de tout ce que je ressens et juste d’accepter. Arrêter de chercher à voyager dans mon esprit.
Peut être que la réalité est là sous mes yeux, au lieu de vouloir la chercher ailleurs.
Je me suis souvent demander si les gens simples, et non bêtes, sont plus heureux. Ça paraît logique, lorsque tu cherches tu trouves. Alors si au lieu de toujours chercher des réponses partout, et de poser chaque émotion comme une question existentielle, le bonheur ne serait-il pas de tout simplement accepter et apprécier le moment ?
Ces heures à me regarder dans le miroir, scruter mes défauts, envisager non pas de la chirurgie plastique mais émotionnelle. Ces heures à faire des listes, de mes défauts, mes qualités, mes rêves, mes choix, mes envies …
Ces heures perdues à essayer d’être heureux.
Peut être un peu caliméro, je dois le dire.