Catégorie : Carnet de bord - 15 juin 2019 à 22:38
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Thelma a écrit
'"jamais fais de break, l'appel du prod trop forte ha, les opiacés dès la 1ere fois j'ai senti que c'était MON prod tout était oublié, tout passait mieux"
Quand je te lis je vois le parcours de tous ce qui ne sont plus là, pote du centre metha.. Et je me vois moi..
Ca fait 20 ans que je me bats pour arrêter. M'epuisant de breaks et de rechute, vivant dans l'obsession de l'arrêt ou l'obsession dans prendre.
O'vieilli, on s'essoufle.. C'est de plus en plus dur.. Les sevrage deviennent insupportables et les prises deviennent des heures de galères à essayer de se shooter.. Pour finir désabusé dans les deux cas..
J'ai essayé d'oublier le produit, de vivre, travailler, fonder une famille.. Ca à presque marché.. jusqu'au jour où je me suis réveiller en me regardant avec vérité.. Hors de question que j'aille chercher ma metha le s cheveux blanc, le dos courbé ..
Ca m'asthenie, annilié dans ma tête et dans mon corps qui peine à aimer..
J'ai pas là solution, mais je ne veux pas continuer à être gérer par des substances..
Je me battrai, Je perdrai encore, j'en crèverai peut etre mais je n'accepterai jamais une vie sous produiT
Salut
C'est triste je trouve comme message, un énorme soutien et plein de bisous!!
Pourquoi tu n'acceptera jamais une vie sous produit?
Anonyme813 a écrit
Pourquoi tu n'acceptera jamais une vie sous produit?
Parce que je suis toxico. Et remplacer une dépendance par une autre, ce n'est pas une solution !!!
Une TSO est une dépendance , et très contraignante elle aussi !
Etant ni diabetique ou atteintes d'une maladie nécessitant une prise de médicament régulier, Je ne comprend pas qu'on puisse envisager un traitement à vie.!!
Ne croyez pas qu'il n'y a aucun effet secondaire.. Sexuellement par exemple, îl est compliqué d' avoir des relations stables. Donc compliqué d'aimer.
Je ne comprend pas là question "pourquoi ne pas accepté une vie sous produits !? " C'est une drôle de question non ?
Une vie sous produits ,c'est vivre par procuration, c'est aussi ne pas etre soi.
ce n'est alors u'un semblant de vie, sans vie..
Thelma a écrit
Anonyme813 a écrit
Pourquoi tu n'acceptera jamais une vie sous produit?
Parce que je suis toxico. Et remplacer une dépendance par une autre, ce n'est pas une solution !!!
Une TSO est une dépendance , et très contraignante elle aussi !
Etant ni diabetique ou atteintes d'une maladie nécessitant une prise de médicament régulier, Je ne comprend pas qu'on puisse envisager un traitement à vie.!!
Ne croyez pas qu'il n'y a aucun effet secondaire.. Sexuellement par exemple, îl est compliqué d' avoir des relations stables. Donc compliqué d'aimer.
Je ne comprend pas là question "pourquoi ne pas accepté une vie sous produits !? " C'est une drôle de question non ?
Une vie sous produits ,c'est vivre par procuration, c'est aussi ne pas etre soi.
ce n'est alors u'un semblant de vie, sans vie..
Tu es rempli de préjugés et tu ne comprends pas du tout à quoi sert un TSO.
C'est un traitement médical qui ne t'est peut-être pas personnellement adapté mais il sauve la vie de bon nombre de personnes.
Il contribue à stabiliser leur existence et c'est un retour à une vie plus sereine et moins centrée sur le produit.
Les observations faites sur la réalité du terrain montrent 'un impact favorable de ces traitements sur les différentes dimensions ciblées par la prise en charge, baisse de la consommation de produits illicites ou détournés, amélioration de la situation sociale en termes d'emploi et de logement, amélioration de l'accès aux soins primaires.
Les indicateurs collectifs d'impact des traitements de substitution, malgré leurs imperfections, indiquent pour les overdoses mortelles, les interpellations pour usage et trafic d'héroïne, une chute spectaculaire depuis la mise à disposition des traitements.
A côté de ceci, les autres considérations comme le contrôle social, les visites mensuelles à ton CSAPA ou la dépendance deviennent très vite relatives et mineures. En outre, il restera toujours au patient substitué la possibilité d'arrêter son TSO, même si c'est difficile.
Je pourrais rajouter, à la lecture attentive de ton post et pour parler de "vie sous procuration" que tu n'as de leçons à donner à personne en te qualifiant toi-même de "toxico", c'est à dire d'usager de drogues.
J'ai fait partie des premiers patients à bénéficier d'un TSO à l'hôpital St Anne de Paris lors de la grande vague de 1994 et sans ce traitement je serais bien certainement décédé.
Blast.
PS: La maintenance sous substitution est un autre sujet. Je ne dis pas que je l'approuve.
Anonyme813 a écrit
procuration" que tu n'as de leçons à donner à personne en te qualifiant toi-même de "toxico", c'est à dire d'usager de drogues.
J'ai fait partie des premiers patients à bénéficier d'un TSO à l'hôpital St Anne de Paris lors de la grande vague de 1994 et sans ce traitement je serais bien certainement décédé.
Blast.
La grande différence, c'est que je parle de mon expérience et non de faits generaux.
J'ai accompagne mon conjoit ,2eme personne à entrer au programme metha à son ouverture chez nous
Ca l'a aidé, vraiment, les 6 premiers mois ..puis ce fut une descente dans la dépression. Il l'a proposait comme une solution miracle, lui était junk mais à ce moment il n'était plus qu'à 10mg dz monscotin !!
Sur les 10 premier, 1 seul est vivant, Je crois car je ne le revois plus. Aucun n'a réussi à lier vie de famille. Carreleur environnement était super compliqué..
Un pote, Dom, était obligé de se mettre en manque pour les week-end ,quand sa meuf le retrouvait, Pour pouvoir faire l amour..
C'était une autre génération, palphium à gogo, héroïne de qualité, coke pharmaceutique ..
I
Vélin mon expérience empirique, ll faut prendre en compte bcp de facteurs pour s'assurer du bénéfice d'une TSO. L'injection nz peut pas être un critère à lui seul.
Aujourd'hui on en donne si facilement ,que vous soyez à 20mg de skenan ou junk à fond, on ne prend plus en compte la durée, le dosage et la situation sociale..
Je pense que cela peut aider, au début surtout, mais ce n'est pas là solution miracle. D'ailleurs, en comparaison, c'est bien plus facile d'arrêter la came pour un jeune après 2 ans de prise en IV que la metha par voix orale dit la même durée ! Et je parle en mon nom et en la majorité des usagers du centre de metha.
N'a tu donc pas vu évoluer les centres, les budgets, les normes d'admission, les outils et les moyens d'actions qui diminussent ?
Bref, Je ne suis pas dans le jugement. La metha peut aider comme tout traitement entraînant un dépendance, mais celon moi et le Vidal, elle seront surtout bénéfique sur un usage à court ou moyen terme et inutile sans de vrai action de réinsertion derrière.
C'est une aide à la "deshabitudualisation", ca repose, donne envie e forces lors du 1er changement mais ce n'est pas une solution miracle
PS = je ne me juge pas toxico. Je le suis. Je souffre de dépendance. Il m'a fallu des années pour l'accepter mais aujourd'hui je ne veux plus me mentir.
Je ne suis ni lâche, ni sans volonté. Je suis dépendante toxicoman. Ce n'est pas un jugement, c'est ma maladie. Et ce n'est pas juger que de partager nos expériences, de partager nos ressentis... Entre toxico dont tu fait partie entre parenthèse..
La solution, c'est de retrouver joie et adrénaline dans des actes de non dépendances, de retrouver sens et but à sa vie. Les soins sont plus psychologique que médicamenteux.
Mais un patient accepterait il des soin ou aucun cachet n'est prescrit ? Bon pas des le début d'une prise e'charhe évidemment mais d'autre soins si on avait les moyens ,sont envisageables et bien plus productifs..
Prenez metha, subu, puis retournez à vos habitudes ! à vos problemes d'argent ! à votre desocialisation ! à vos démon.. Croyez vous vraiment qu'elle soignera vos dépendances et ces conséquences ?
Pour ce qui est des effets secondaires, Je n'invente rien, lit le Vidal..
La metha m'a aidé puis c'est transformé en habitude puis en poison..
Car résumé une TSO à la prise d'un traitement substitution, c'est allez droit DS le mur
Mais je suis ravie et surprise de constater que tu n'as nos problème de libido, ni suée inconfortable, ni asthénie... Qui sais tu est peut etre l'exeption qui confirme. La règle ??!
nofutureorriding85 a écrit
tjs une vie de tox la vraie à courir partout , des passions oui mais le truc qui te fait bouger n'importe quand à n'importe quelle heure choper prévoir penser qu'à ca
Des pots tous en fait on arreter une famille etc moi non j'aimais trop ce mode de vie même les galères de fou, les OD moins cool là était oublié ...
On oublie trop vite quand ta double personnalité ce réveille. Car nous sommes des mr Hyde.. Problème moi, C'est trop ça. Une obsession sous-jacente, un état que l'on veut fuir mais auquel on s'accroche par une sorte d'amour égoïste.
Ne sommes nous pas des pervers narcissiques ?
Thelma a écrit
des pervers narcissiques
Le champignon n'est pas de moi et je n'ai pas suivi la conversation mais je voulais juste vous dire de faire attention avec le concept de "pervers narcissique". C'est un non sens psychiatrique et c'est un truc qu'on utilise dans les magasines généralement féminin, pour vendre du papier. Un peu à la manière des "hauts potentiels" (qui a de la valeur scientifique mais détourné pour manipuler les parents).
En effet la majorité des lecteurs vont reconnaître dans les attributs du "pervers narcissique" leur ex petit copain par exemple. Ensuite les lecteur.ices voudront en savoir plus et vont consommer des magasines, acheter. C'est un business.
D'où viens le concept ? de la psychanalyse. Une pseudo science qui n'a jamais soigné de patients avec une pathologie. Malheureusement tout comme l'homéopathie, la psychanalyse est dramatiquement bien implanté en France, pays rétrograde et à la traîne en psychiatrie.
Donc oui, de mon point de vue (et il semble être partagé par la communauté scientifique je crois) ce n'est pas un concept très "serieux", aucune légitimité et on est nombreux à s'être fait avoir.
pierre a écrit
Bonjour les poncifs et les pseudo-généralités sur les TSO qui n'ont pas lieu d'etre ici.. Il faut vraiment parler de votre expérience. Tout le reste n'a pas lieu d’être ici.
Les TSO ne sont pas miraculeux, mais il faut les prendre pour ce qu'ils sont, un moyen de réduire les risques de la consommation d'opiacés illégaux, pas un traitement de l'addiction. Et la c'est hallucinant combien d'usagers sont en vie à l'heure actuelle alors qu'ils seraient mort dans les années 80..
Quant à l'injection, le "grand méchant loup"... ca fait vingt ans que j'injecte le subutex, ca me convient parfaitement, j'ai des veines de bébé, et pas du tout envie d'arréter. Heureusement que le subutex était la pour que je l'injecte... Ca m'a sauvé la vie. Et je suis chef de service d'un csapa, ce ne m'empeche pas d'avoir une vie sociale et sexuelle...
Bonjour Monsieur, votre message s'adresse à qui ???
Personne ne mets en doute l’efficacité de la méthadone et qu'elle a pu sauver/ aider à avoir ou essayer d'avoir une vie normale.
Les posts de ce blog ne sont que des expériences vécues, je comprends pas la pseudo-généralité ?
Des fois c'est dur de s'exprimer avec un clavier et vous avez mal compris ??
Bonne journée, on es tous des humains Chef
Anonyme813 a écrit
J'ai été "l’hôte" idéal pour les opiacés me deconnecter de cette réalité
Je reprend le "fil" et je m'excuse nofutureorriding85 . Je me suis éloignée du sujet car ce qui importe ici c'est ton post, donc TOI.
Tu dis que tu ne comprend plus ce monde actuel, que tu fuis cette société où ne compte que le paraître..
Ne t'arrête pas au côté négatif. Notre monde n'est pas que ça !
C'est une drôle planète bleu, avec de grands océans qui t'envoie un sentiment de liberté, de majestueuses montagnes qui t'apportent forcent dans toute ta fragilité.. Le monde c'est aussi un vol d'oiseaux, le sourire d'un homme, le message d'une amie..
Ne t'arrête pas a l'image de notre société. Le monde est tien et il est ce que tu accepte d'en voir ...et d'en faire.
Si c'est vraiment cette société que tu fuis, vas plus loin, Et trouve toi ta place, non dans celle ci, mais dans ton monde, à toi.
Du moin ce n'est qu'un conseil auquel j'essais de m'appliquer.
Une vie sans produit.. Je ne sais pas ce que c'est car j'ai commencé bien trop jeune. Mais je veux y arriver ou tout du moin la gérer car je doute pouvoir quitter ce monde particulier ou je me suis construite..
Tu semble prendre un nouveau chemin.. Remise en question ? Il faut dire qu'on à tout le temps de penser pendant le confinement !
Je te souhaite sincerement de parvenir à ce que tu souhaite..
Tu es conscient, tu aime la vie, tu te remet en question.. C'est pas un bon début ça ?!
Justement une petite question. Tu parle plusieurs fois de t'"être réveillé en sang" . Je pense comprendre car comme je te l'ai dit, "j'en met toujours de trop "..
Mais à ta lecture je ressens une grande émotion quand tu en parle... à fleur de peau. Comme si tu étais encore sous le choc..
Tu peux m'en dire plus ? Enfin si t en as envie biensur.
Avec tout mon soutien, fait attention à toi.
Thelma a écrit
Une vie sans produit.. Je ne sais pas ce que c'est car j'ai commencé bien trop jeune.
Cette phrase me parle grave...pour des raisons complètement contradictiores.
D'une part, c'est parce que je viens de réaliser que je consomme des prods depuis ados, ça fait partie intégrante de la construction de moi-même adulte et ma vision du monde ne peut pas s'en passer...
De l'autre, ce parce que, pendant longtemps, dans mes conso, j'étais pas dépendante.
J'étais accro au cannabis, mais je ne le vivais pas comme une contrainte. Malgré la fumette, la boisson, le speed, la coke et la md de temps à autre, j'avais toujours l'impression d'être clean par rapport à mes potes qui étaient bien dedans (came/coke).
Et ça m'empechait pas d'être putain de mal. Cette « lucidité » m'a souvent mis plus bas que terre, à pleins de moment s'est transformée en angoisse tétanisante, m'a empeché de vivre, ça m'a isolée, fait accepter des violences, opprimé dans la dépression. J'ai passé des moments cleans et ce n'est pas les meilleurs de ma vie...Sûrement c'est parce que j'ai des trucs à regler avec moi même, sûrement les consos ça ne résout rien.
Mais être clean non plus !!!
J'ai l'impression, que comme beaucoup de discussions que j'avais eu à l'époque avec mes potes, quand on est addict on fantasme un peu de cet "état clean", qui sérait le Graal, qui viendrait à résoudre tous nos problèmes...sauf que ça serait trop facile de mettre tout sur le dos d'une molécule.
Bien sûr des fois ça n'arrange pas les choses dans nos vies (et vu la société prohibitionniste dans laquelle on vit, c'est encore pire), et avoir envie de changer une conso c'est une étape importante pour changer les choses dans sa vie !
Il y a des fois des arrêts vitaux : un pancréas qui part en couille si on arrête pas de boire, un foie qui se décompose, des poumons qui s'effilochent à cause de tout ce que on leur envoit dans la gueuele, des bras qui perdent toute sensibilité et des mains qui marchent de moins en moins bien à force de scléroser les veines....bref, plein de truc qui, en passant, auraient pu avoir des effets bien moins néfastes avec l'rdr et la diffusion de matos correct, mais qui, oui, sont physiques.
Mais même en ces cas là, l'arrêt peut résoudre le problème de santé, mais souvent une maitrise de la conso permet déjà de sauver une vie. Sauf que comme la plupart des médécins et quelques addictos proposent le choix entre abstinence/conso (qui du coup est adonf) et bah, j'ai vu quelques potes ne pas arriver à s'imposer l'arrêt total et créver parce qu'il ne pensaient pas c'était possible autrement. Alors que j'en ai vu bien d'autres, et heureusement plus pour l'instant, réduire les dégats, aller doucement mieux non pas rayant le prod en question totalement de leur vie, mais en amenageant la conso. Pas facile quand on y est dedans, quand on ne peut pas s'arrêter...mais bon chacun est différent et a droit à ne pas se culpabiliser de récourir aux béquilles qu'on trouve ...
En effet, à mon avis, et de ce que j'ai vécu, la question n'est pas (uniquement) dans la dépendance à une molécule (c'est pour quoi le débat sur le TSO n'a pas de sens si limité par la critique c'est « remplacer une addiciton par une autre »).
La question c'est qu'on fait comme un peu face aux difficultés qu'on traverse.
Des consos qui nous échappent peuvent nous pourrir la vie. Mais j'ai l'impréssion que tant que j'ai pas enlevé toutes les moisissures, même si j'arrive à virer les conso je continuerai à stagner et me consumer à petit feu....
Avis perso...mais un grand courage pour faire face à ces moments difficiles !
Thelma a écrit
On oublie trop vite quand ta double personnalité ce réveille. Car nous sommes des mr Hyde..
Ca c'est par exemple une généralité qui n'a pas lieu d'etre. Que tu sois un Mr Hyde, c'est ton problème, mais les usagers ne le sont pas plus que la population générale.
pierre a écrit
Thelma a écrit
On oublie trop vite quand ta double personnalité ce réveille. Car nous sommes des mr Hyde..
Ca c'est par exemple une généralité qui n'a pas lieu d'etre. Que tu sois un Mr Hyde, c'est ton problème, mais les usagers ne le sont pas plus que la population générale.
Bon Mr webmaster, faudrait arrêter de prendre mes phrases or fil du sujet et de contredire tout ce que je dit sans essayer de comprendre.
J'ai peur être pas toujours les bons mots, les expressions adéquates. Les citations et autres références qui m'animent sont peut etre pas assez pensés, mes mots pas assez pesés. J'éssais d'expliquer ce que je ressens avec mes émotions et non un dictionnaire..
Mais sans vouloir faire de généralité , mais en suspiciant une partie d'entre nous, La drogue ne vous à jamais amené à être quelq'un d'autre ?
Braquer une pharmacie, voler un proche, être violent, tout casser..
Parfois la drogue, ou le manque de drogue, révèle en nous une partie méconnaissable, inenvisageable..
J'aurais pu employé une autre expression, parler de "la bête tapie dans l'ombre", du "démon qui sommeille en moi"..peu importe l', car généralité ou non, l'image n'est qu'une métaphore .
Et l'emploi du nous est plus pour mois une figure de style, une façon d'écrire..
Nous en avions déjà discuter avec plusieurs personnes de ce fil.. J'avais expliqué me sentir comme deux personnes différentes. Je suis parfois raisonnable, j'ai du recul et je me bat pour reprendre le contrôle sur ma conso. Et le jour d'après, Mr dépendance ou mr hylde s'eveille. Je suis assoiffée de désir, balayant tout principe, recherchant son shoot par tous moyens, j'envoie tout balader.
Et quand ce 2ème moi se réveille, il n'y a plus aucun lien avec l'autre moi même. Il l'avale, le broie, l'étouffe ..
Webmestre, j'ai trouvé abrupt ce jugement qui dit "ça n'a rien à faire ici"
Bon, Peut être est ce du à mon manque de morale des derniers jours, Je suis plus subjective.. (je devrais faire moin de généralité )
Cette phrase me rappelle en moi..
Quoique je fasse ou dise, Je ne suis jamais sentie à ma place. J'ai toujours eu l'être l'impression d'être hors Norme., incomprise, seule..
Mais peut etre le suis je vraiment..
pierre a écrit
Thelma a écrit
On oublie trop vite quand ta double personnalité ce réveille. Car nous sommes des mr Hyde..
Ca c’est par exemple une généralité qui n’a pas lieu d’etre. Que tu sois un Mr Hyde, c’est ton problème, mais les usagers ne le sont pas plus que la population générale.
Encore le « pas d’amalgame » ?
La généralisation à outrance est funeste, cela va de soi.
Mais une partie des Sciences et de la Morale en philosophie est basée sur la généralisation. Même le concept moral chrétien par excellence « Tu ne tueras point » est tiré d’une généralisation : l’homme est un loup pour l’homme. D’où l’expression courante : « l’exception qui confirme la règle » — expression que peu ont pris le temps de comprendre.
On observe des cas pour en tirer des conclusions et quelques préceptes, souvent hâtifs et fautifs. Mais comme je l’ai déjà dit autre part, il ne faudrait pas tomber dans l’excès opposé et rejeter nerveusement toutes généralités.
– Les Noirs ont un facteur commun : ils sont Noirs
– Les Grecs ont un facteur commun : ils sont Grecs
– Les femmes ont un facteur commun : elles n’ont pas de testicules
– Les scarabées ont un facteur commun : ils font partie de la famille des coléoptères
Et je vous le donne en mille, ils se trouvent aussi que les usagers de drogue ont un facteur commun : la drogue.
Loin, je suis très loin d’être un fervent partisan de l’universalisation. Mais en tant que modérateurs, appliquez un peu de « modération ».
Je pense que les opposants chroniques à la généralisation sont ceux ayant beaucoup souffert de la stigmatisation par le passé, d’où leur « ressentiment » au sens nietzschéen du terme et l’hyperémotivité de leurs réponses. En même temps, je peux comprendre leur réaction, les stigmatisations envers « les drogués » sont légion.
Mais par bienveillance, compassion et bonne foi, il serait dommageable de ne pas voir que certains héroïnomanes partagent tout de même quelques traits communs. Comme le disait notre bon vieux Bob Dylan : « You got to realize you can kill someone with kindness too. »
Et je pourrais retourner la balle à l’envoyeur. Comment se fait-il qu’il n’y ait pas un mais des héroïnomanes et que la solution générale soit presque systématiquement les TSO ? Comment insinuer : « Moi, je m’injecte le Subutex et tout va bien. De ce fait, nul souci pour les autres. » ?
Quant à ce fameux « parler en Je », le concept est si profond et voué à tant d’interprétations, rien qu’à l’idée d’en débattre, j’ai le vertige.
Ah, les TSO ! sujet hyper clivant. À mon avis, la raison se cache entre champignon vert et champignon rouge.
D’ailleurs, cette histoire de champignons est intéressante, mais peut s’avérer toxique. Perso, j’ai définitivement décidé de ne mettre que des champignons verts. Et de signer. Sinon, c’est triché. Vous voilà grandement rassuré.
Tous autant que nous sommes, nous avons une béquille. Et celui qui affirme ne pas en avoir a la plus grande.
Quant à « clean », va falloir m’expliquer ce que ça signifie exactement. Pas de TSO, pas de came, mais le café et la bêtise, on est bon ou pas ? « Clean » ne signifie pas grand-chose.
Ma philosophie : « Tu fais ce que tu veux avec tes cheveux. C’est pas moi qui vais te dire comment vivre. Regarde-moi, j’ai l’air de savoir comment vivre ?! Non. Bon. Mais viens pas me donner des leçons. »
À la différence de bien d’autres pays, je pense que la France, de par sa culture et son système de santé, a la main lourde avec les TSO.
Mon intuition sujette à discussion ? Je suis, évidemment, pour les TSO, ils sauvent des vies. Mais idéalement, si possible, dans le meilleur des cas, dans le meilleur des mondes possibles, je suis contre la maintenance à vie. Pour certains, pas de souci. Mais pour d’autres, c’est une prison, voulue ou non.
Merci, de rien, vous voici ravis d’avoir mon humble avis sur la question...
Anonyme813 a écrit
Mais sans vouloir faire de généralité , mais en suspiciant une partie d'entre nous, La drogue ne vous à jamais amené à être quelq'un d'autre ?
Braquer une pharmacie, voler un proche, être violent, tout casser..
Parfois la drogue, ou le manque de drogue, révèle en nous une partie méconnaissable, inenvisageable..
Je sais pas mais je trouve c'est un peu limite...quelqu'un d'autre...je ne sais pas.
On fait peut-être plus facilement des choses qu'on regrette, mais encore...
J'ai des potes qui préfèrent « crèver » de manque (et genre à 1g de sken en IV c'est pas exactement un petit manque) plutôt que de voler qui que soit, d'autres qui n'hésitent pas à se servir dans les boites des traitements d'autres personnes ou à piquer des thunes dans des cagnottes associatives pour quelques traces de came.
J'ai connu des alcooliques qui jamais ont été violents, des violents qui jamais ont été alcooliques et des alcooliques violents...
Je n'ai pas l'impression que c'est le prod. Oui, des fois ça nous met dans une détresse extrème, mais toute personne réagis différement...des fois ça fait juste ressortir ce qu'on a au fond de nous...
c'est sûr on a pas le même comportement sous prod ou pas, mais j'ai l'impression qu'une vision en mode Mr Jakyl/Hyde, déjà en effet c'est difficile à généraliser - et perso je ne me retrouve pas trop - , mais c'est aussi une vision très manichéenne, et moraliste en mode « bien : clean = mal : conso »...bref, c'est un peu facile, on trouve le bouc émissaire et puis hop, tout va bien...
Mais j'ai malheureusement pas l'impréssion que c'est comme ça dans la réalité...
Anonyme813 a écrit
j'ai l'impression qu'une vision en mode Mr Jakyl/Hyde, déjà en effet c'est difficile à généraliser - et perso je ne me retrouve pas trop - , mais c'est aussi une vision très manichéenne, et moraliste en mode « bien : clean = mal : conso »...bref, c'est un peu facile, on trouve le bouc émissaire et puis hop, tout va bien
...
Je regrette premièrement que mon poste soit résumé à ça.. Peut être ce mes émotions ressentis ne valaient la peine d'être lu à vos yeux..
La je trouve que c est toi qui simplifié les choses. J'Ai pas generalisé et j'ai Bien expliqué que c'était imagé .
Je dis juste que la dépendance , a l'IV d'héroïne ,palfium ou autre, nous transforme, Et nous pousse à agir de façon parfois inhabituelle .
Si il n'y avais aucun changement à nos vie en étant dépendant de droguée dur, de quoi parle t'on alors ?
Pour ce qui est de la cause réelle, Je n'ai pas parlé de ce sujet. Juste d'émotions ressentis, des états d'esprits différents entre le manque, La défonce et l'abstinence..
Ce serait bien de poser des questions, d'essayer de comprendre, plutôt que d'émettre des jugements qui, Certe pour le coup ne sont pas des généralités..
En relisant chaque poste, chacun se sent obligé d'y ajouter" à mon avis" , "celon moi"..
C'est n'importe quoi, c'est un blog ou on partage nos expériences subjectives, Je crois pas qu'on ai besoin de le préciser à chaque fois.
Restez dans votre subjectivité nombriliste, n'emettez aucune comparaison à un comportement similaire, racontez sans en tirer de leçon.. Moi ca m à saoûlé, Je quitte le fil.
On se retrouvera en MP ce qui se reconnaîtrons.
Je voulais partager mon expérience très similaire avec futurenoriding.. Notre souffrance dans l'abus d' injection, notre besoin de frôler la limite, nos réveils amochés colorés de sang, notre désir dz se retrouver, de passer à autre chose, trouver un autre louant de se sentir vivement.
Mais alors que vous épiloguer sur la généralité, peu de soutien ou d'expérience partage lui ont Été transmis. Qu'elle subjectivité !!
Merci zenon pour ce texte si bien exprimé, Tu as du trouver les mots que ma petite cervelle à été incapable de formuler. Je suis soulagée par votre réaction, à toi et noduturoriding..Merci
Peut être à une prochaine. Prenez soin de vous.
Dsl, Je suis déçue..