Ô opiacé
Quelle ne fut pas notre relation
Tu as été tellement proche de moi aux pires moments,
Aimante, tu m'ouvrais toujours tes bras pour me réconforter.
J'y trouvais beaucoup de chaleur, c'était comme un cocon doux et rassurant.
Aaaah, comme je pouvais t'aimer. Tu occupais toute la place là haut dans mes pensées. Quand tu n'étais plus là je souffrais. La pire dualité que j'ai ressenti dans mes émotions tu en étais la cause. J'avoue, je t'en ai voulu, mais aujourd'hui je suis en paix avec toi. Je ne pourrais jamais oublié tout ces moments hors du temps que tu m'as offert. La paix de l'esprit, même si elle a un prix et une durée, tu m'y a donné accès. Je chéris dans mon coeur ces plus beaux cauchemars, tellement doux et paisibles. Tu m'as fait me sentir vivant lorsque dans ma vie tout était noir. Tu m'as donné du plaisir, de l'amour, du bien-être, des euphories, bien plus que ce qu'un homme pourrait rêver. Dans tes bras j'étais comblé.
Ses sorties insensées, la nuit, juste avec toi, à recherché à être vivant, juste une nuit ca me suffisait. Je savais que cela avait un prix mais ca ne m'empêchais pas de recommencer la nuit d'après. Celle d'après et encore après :-).
Oh oui tu m'as beaucoup apporté. Tu ouvrais les portes de mon âmes, celles qui d'ordinaires sont cloisonnées. Avec toi, la vie à l'intérieur de moi pouvait s'exprimer. Et c'est pas grave même si c'était le chaos, même si c'était noir et sombre, dans cette paix je me sentais en sécurité. Je me sentais bien avec moi même, je me sentais bien avec cette proximité avec moi même et mon intériorité. Tu donnais plus de couleurs et d'intensité à mes émotions, un tour de vélo en pleine nuit était exaltant. La vie avec toi est si belle et riche. Je pourrais passer des heures à repenser à nos moments d'intimités. Comment chaque moment que tu m'offrais était teint d'une douceur paisible.
On ferme la nostalgie...
Malheureusement cela ne dure qu'un temps. :'(
Après la retombée, il faut affronter la réalité.
Ce que j'ai laissé derrière moi pour toi, se fait encore plus dur à regarder en face après. Comment me suis-je fourvoyer. J'ai pris des vacances à ma vie, tout revient encore plus fort. Je ne me sens pas capable de surmonter ces difficultés. Je ne comprends pas ce qui m'arrive. La lucidité, la lumière, ce qui éclaire les ténèbres, est ce qu'il me reste maintenant sevré. Maintenant je peux dire que j'honore notre passé mais tu n'es pas ce dont j'ai besoin pour avancer. J'ai besoin de voir clair à l'intérieur de moi, un peu comme ce que tu m'as offert, mais sans artifice.
Cette dualité est difficile à supporter.
_____________________
Je voulais rendre hommage à ma relation avec les
opiacés.