a écrit
Le temps qu'il reviennent "à la normal" durant le sevrage, montre bien qu'il y a eu un changement de structure, qui "rechange au sevrage pour essayer de revenir à la normal. Même si le sevrage n'aurait pas été brutal c'est quand même le même mécanisme qui aurait agi, juste moins vite. Et si par la tu veux dire que post sevrage brutal tu as ressentis des effets indésirables, bah c'est pareil c'est toujours la même chose qui est à l'œuvre. Ce n'est pas que le sevrage qui t'a amoché, c'est bel et bien la drogue la cause première
Passons ce long tunnel éclairant pour tout le monde... Précision : Pesteux est un vrai pote, brillantissime, et je refuse de prendre parti. Un jour une amie à moi s'est plaint de la mentalité de son beau-père qu'elle ne trouve pas "nette". J'ai juste répondu : "mais qui est net ?" Sincèrement, entre nous, personne n'est ni "net" ni "clean". Qui est réellement/vraiment honnète ? " Tout le monde ment " disait ce bon vieux misanthrope génial que fut le Dr.House... la suite : "... et tout le monde meurt. C'est absurde." Comme je l'ai dit : nous sommes dans le cœur d'un blog et non dans un black-blog nassé (^^). J'ai lu et relu les réponses et les tirades assez éclairantes que Phitx s’est donné la peine de me faire part. Évidemment je n'ai plus envie comme dans le passé de répondre trop souvent à chaud ou trop à cœur. J'avais dit que je n'interagirais plus sur le billet en question mais le désir d'écrire est tjrs + fort, je ne fais que ça à longueur de temps, même si c'est besogneux et souvent frustrant, un vrai bordel : je sais ce que je veux créer mais je ne sais pas le moins du monde comment m'y prendre. Et cette maudite inspiration n'est jamais présente lorsque j'invoque sa présence, me faut-il lui faire des offrandes ? "Chante, ô Muse... chante ma rage, oui, ma rage, ô Muse, si petite, si insignifiante soit-elle comparée à la colère des dieux immortels ou au courroux du guerrier, tueur de dieux." Je ne suis jamais satisfait de mes textes, trop souvent darkoss/ trop souvent dans le drama/ trop souvent dans le pathos/ ça manque cruellement d'humour noir :) Le plus ouf (le plus bête) c'est que j'ai supprimé les meilleurs textes de mon blog !! "Poésie quantique" a dit un jour Pierre sur l'un de mes meilleurs billets, que pourtant j'ai jeté à la poubelle... Pourquoi ? Comme des moines Bouddhistes réalisant les mandalas, cercles de sable colorés, durant des heures et des heures de lent labeur, puis effacent tout d'un seul geste de la main. La grande et insondable vacuité. Ma peur du vide. "Nous les gens de gauche on a plein de bonnes idées. Le problème c'est qu'après on boit" (A. Lompret)
Bon pour en arriver au fait que c'est l'usage intensif des drogues qui ont ravagé mon cerveau, je ne peux adhérer à cette idée. Mais sans métha ni subu, je suis à peu près persuadé qu'on m'aurait un jour retrouvé dans mon appart raide mort, retrouvé gisant dans sa puanteur, d'un taquet sans doute mortel ou d'une mutilation crados : certaines erreurs ne pardonnent pas (il fut même un temps où je tentais de shooter de la C dans les veines de mon cou, tant j'en étais à court dans les bras, les mains ou les pieds... aujourd'hui tout est revenu à la "normale")...
C'est en fait le terme même de "structure" qui m'interroge.
Premières définitions : 1. Disposition, agencement des parties (d'un bâtiment ; d'une œuvre). 2. Agencement des parties (d'un ensemble), tel qu'il apparaît lorsqu'on l'étudie. La structure de l'atome.
Pourtant, dans le récit MétaPhrén que j'ai créé (néologisme signifiant : "ce qui va au-delà du psychisme") j'utilise rarement le terme de "structure", la fameuse rengaine du p'tit con que j'étais parlant sans cesse pour faire style de "la structure structurée structurante" de l'habitus... XD
Un cerveau peut-il vraiment "revenir à la normale" ? ça se saurait depuis tout ce temps... Comme je l'ai dit ailleurs, c'est grâce aux psychédéliques que ma vision du monde s'est approfondit jusqu'à me rendre incapable de croire en tout et n'importe quoi - au contraire : la prise des psychés à fait de moi quelqu'un de pragmatique - grand rêveur certes - mais d'hyper sceptique. On ne me raconte pas tout et n'importe quoi. Le doute chez moi est omniprésent, les certitudes je les mets en marge, je ne les condamne pas, je les mets simplement en retrait. La Terre est ronde, tourne autour d'un soleil, l'univers est en expansion et ressemble furieusement aux mécanismes du cerveau, la vie existe peut-être ailleurs, les femmes sont belles et désirables, l'eau est vitale, l'amour aussi, le sexe aussi, l'amitié, le zbeul et les teufs également... mis à part ça je doute en permanence des grands axiomes métaphysiques : "je ne crois pas en Dieu, mais j'avoue qu'il me fait peur" (tout est dit à mon sens...)
OUI ! mes sevrages ont été tellement brutaux (faut vraiment être débile profond ou totalement maso pour avoir opéré sur mon corps de telles souffrances... ai-je inconsciemment tenté de me punir ? Est-ce que ce sont les tourments de mon subconscient qui m'ont fait agir de la sorte ? "Que l'on sorte la cilice pour ce pauvre pénitent !" XD) Et oui je vis depuis bientôt trois ans un PAWS qui ne se tarit pas avec le temps. PAWS que j'essaye d'étouffer avec le valium (le seresta, le xanax chez moi montent trèèès lentement, le lexo aussi ou le témesta... seul le valium agit chez moi en à peine une dizaine de minutes... Comment comprendre cela ?) Chose dont je suis certain : mon esprit est atypique. Je l’ai dit plusieurs fois : la synesthésie chez moi est quotidienne, mes sens se convertissent à longueur de temps : j’entends les images, je vois/perçois les sons et – ça relève désormais du TOC : je convertis automatiquement les chiffres en lettres, et ça pour le coup c’est juste hyper handicapant. Ça me fait voir des signes, des signifiants partout, sans cesse, à longueur de journée. Des signifiants insondables et oppressants.
Le terme de « structure » m’interroge. Pourtant je suis en accord profond avec ce qu’avance phitx : la possibilité pour un esprit de se réinitialiser (cela fait partie des thèmes récurrents de mon récit MétaPhrén). Mais comment y parvenir ? Et pourquoi me montrer sceptique vis-à-vis de la réponse de phitx sur le fait que ce sont bien les drogues qui m’ont ravagés, pas ces p**** de cold-turkeys. Là-dessus je reste intraitable : ce sont ces sevrages à la dure qui m’ont affaiblis, rendu quasi nomade dans une concrète-jungle, en loup errant et blessé à vie. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même, et ce mur que j’ai construit autour de moi était au début un lieu protecteur, avant de se transformer progressivement en prison oppressante et dorée comme il se doit. J’ai trouvé ma place sur le forum PsychoActif : faire en sorte de toujours fortement déconseiller les décrochages à la dure de n’importe quelle substances, mais surtout des T.S.O, qui chaque jour sauvent des vies, je n’en démordrais jamais là-dessus. Je dois passer une I.R.M, simplement pour constater qu’il y a effectivement des lésions (j’en suis intimement convaincu) et pour clore ce billet je reste persuadé que ce ne sont pas les gué-dros qui ont créé ces lésions (excepté peut-être le T.H.C dont je fais une terrible intolérance > pourtant mes premiers joins ont été les XP les plus folles et excitantes de ma vie… mais il s’est passé quelque chose un jour, lorsque j’étais en seconde, j’ai fais un bad, et depuis ce jour précis, rien que l’odeur de la weed me met mal à l’aise… J’ai eu le temps de réfléchir à la question cannabis : pour moi, en ce qui me concerne, le canna ralenti le temps… ralenti mon temps, et s’il y a une chose que je ne supporte pas c’est d’être ralenti, aussi bien spatialement que corporellement… autrement dit, le canna me fait bloquer sur tout, sur le moindre détail, le moindre foutu petit détail… et c’est invivable. Les centaines, les milliers de signes indéchiffrables...)
Je stoppe ici, merci aux psychonautes de m’avoir lu, merci à Phitx pour nos éclairants échanges, merci à mon frérot Pesteux, merci à ma camarade "modo-bougeotte" et à ma camarade Akela, née dans la même ville que moi. Merci à toute la commu… ma seule vraie Commune.
Avec le talent inventif qu'elle possède, cette commu est sans nul doute belle et bien capable d’inventer « une couleur nouvelle »…
Nils (Nicolas de mon vrai prénom…)
The more we learn / The more we die
Catégorie : Tranche de vie - 26 janvier 2025 à 19:17
1
Il y a indéniablement une résistance de la vie face aux logiques du Chiffre. Que chacun de nos détracteurs, adversaires et autres stalkers se mettent en tête que nous n'étions pas que d'obscurs utopistes rêvasseurs, engagés par une « haine » des Intelligences de Synthèse. Les I.S nous sont bien au contraire d’un grand secours. Or nous, délivrances fédérées sensibles conscientes et déterminées, du nord au sud et d’est en ouest, nous croiserons les fers jusqu'au terminus de notre propre logique : exister c'est accepter l'imperfection, sa douleur inhérente et son inconfort. Leur logique à eux, celle du Chiffre, est de nous couper de cette essence. De nous priver du sang de cette essence : ne plus avoir mal c'est ne plus éprouver d'empathie. Le bonheur qu’ils nous proposent sera toujours un cauchemar. Et nous devons sauver l'empathie ! Sauver notre maintenant. En terrassant ce cauchemar.
"MétaPhrén"
MétaPhrén est et reste un hommage à Giordano Bruno...
phitx a écrit
Bonjours Nils,
Franchement je ne comprend pas l'intérêt d'évoquer la "chamaillerie" (terme qui minimise totalement ce qui a été proféré à mon encontre mais bon, je ne vais pas remettre de l'huile sur le feu) dans ton post...? Je comptais plus jamais reparler de l'épisode avec pesteux, ni de pesteux lui-même. Mais tu relances le sujet : pourquoi ?
Qui t'as demandé de faire le pacificateur ? Certainement pas moi, c'est toi-même qui t'ai positionné comme tel. Je ne t'ai rien demandé et rien dit sur lui, a part dire en réponse (publique, donc même pas a toi en particulier) que je n'étais pas l'utilisateur que pesteux pensait. J'aimerais que plus personne n'en reparle, l'histoire est réglée, enfin uniquement car l'erreur a été assumée et les post en question supprimés par les modos.
Salut, non le terme "pacificateur" n'est pas en rapport avec la discussion houleuse qu'il y a eu sur ton billet... (mais qui a déchainé les passions, ce qui pour moi est plutôt bon signe non ? + de 1100 vues en à peine 72 h... j'sais qu'on est pas là pour ça, OSEF absolu, reste que ton billet à fait mouche... qu'on le veuille ou pas, c'est ainsi...) mais le terme "pacificateur" revient de loin, il s'agit d'un truc qui remonte à loin, des blems persos que j'ai rencontré dans la rue... mais c'est exposé d'une manière assez maladroite de ma part. Pour ce qui est de la "chamaillerie" là encore ça n'a rien à voir avec le billet, mais je reconnais qu'il y a de quoi s'y perdre vu que je te cite expressément, mais simplement en rapport avec les questions assez intéressantes que tu as soulevé et auxquelles je tente de réfléchir... ne va pas croire que je me défile, j'essaye de rester autant que faire ce peu dans la probité. Mais oui je reconnais que ce billet que je balance comme ça - comme je l'ai tjrs fait - peut paraitre hyper ambiguë et rajouter de la poudre à canon dans un brasier. Ça n'était pas mon intention, d'autant plus - je le répète - que les questions que tu as émises sur ton billet restent pertinentes, soulevées pour un bon moment, et je me retrouve dans l’incapacité d'y répondre, tout simplement, ce qui est assez frustrant :) Quand tu dis explicitement "nous on prods parce que l'on souffre, et toi tu prods apparemment de façon récréative", ça me blesse, car c'est absolument faux. Ma souffrance est la même, elle est aiguë et reste insondable.
Mais il ne faut voir dans ce billet que de la littérature (enfin si j'ose dire...), un flot d'images et de ressentis mélangés et sans intention de créer une nouvelle shitstorm...
Du reste, sorry si je t'ai heurtée.
J'vais faire un break. Ce que j'essaye de véhiculer comme message ne fonctionne pas. Ma faculté d'analyse et la complexion de mes idées restent hyper limitées...
bonne nuit et tentons d'oublier tout ça...
thuthur59 a écrit
Je n'ai pas compris d'ou viens ce terme : MétaPhrén ? C'est toi qui l'a inventé ?
Salut :)
Oui j'ai inventé ce mot... en ref à schizophrène évidemment... (s'il y a une chose que je ne supporte plus ce sont les clichés sur la "schizophrénie" comme un "dédoublement de la personnalité" : ce qui est archi faux. Et ça en devient énervant à la longue.) C'est comme - pour seul exemple qui me vient au hasard à l'esprit - le terme de "manichéisme" totalement galvaudé et détourné de sa véritable signification première : le prophète Mani pleure et s'en est retourné mille fois dans sa tombe. On pourrait même - à titre d'exemple - prendre le terme "apocalypse" : qui désormais signifie catastrophe/destruction absolue. Ce qui n'est évidement pas le cas : "Apocalypse" signifie "révélation", "dévoilement"... la liste est longue : "ne banalise pas les mots, les mots ont un sens, tout vient du Verbe..." (Keny A.)... bienvenu dans la "post-vérité" où les mots sont dévoyés, détournés de leurs sens premiers... "nous faut-il inventer un nouveau langage ?" > "Je le crois..."
Pour ce qui est du texte sur "la logique du chiffre" et l'imminence pressentie d'un soulèvement, j'aurais du préciser que l'action de mon book se situe en 2100...
C'est de l'anticipation + que de la S.F (assez molle d'ailleurs, tout ceci ne reste que de la littérature... sa def: Ensemble des œuvres écrites auxquelles on reconnaît une finalité esthétique).
Et tout ce que j'ai jusqu'à présent tenté de faire depuis 2018 était un truc, un "machin" purement esthétique, billets de blogs assez barrés et assez flous, interventions dans le forum, longues tirades interminables souvent H.S... nombreuses ziques balancées à droite à gauche, dans un unique but purement esthétique, simplement... dans "la beauté du geste". Et rien d'autre... :) Mais comme dit dans le billet, je saborde tjrs ma barque, j'ai jeté le meilleur et gardé non pas le pire, mais le plus "moyen"... et j'essaye de comprendre pourquoi, et ça risque d'être long...
J'vais faire un break avec P/A, ces dernières 48 heures m'ont un peu épuisées ^^
Mais je connais la chanson... :)
thuthur59 a écrit
Très intéressant, merci pour le partage !
Si j'ai bien compris, tu évoques 2 visions qui s'opposent, celle du chiffre, qui cherche à effacer la douleur et l'inconfort au prix de déconnecter les individus de leur essence et celle de l'existence authentique, qui accepte les imperfections, les douleurs etc...comme des composantes essentielle de la vie.
Pour moi, cela s'apparente à une lutte pour sauver l'essence de la vie face à une quête de bonheur désincarnée.
On pourrait envisager une approche intermédiaire qui utilise les outils et les technologies modernes pour soulager les souffrances inutiles, tout en respectant les aspects essentiels de notre humanité, comme la sensibilité et la connexion aux autres.
En gros utiliser la vision du chiffre comme une aide et non une fin en soi. Et considérer les douleurs, coups dur etc...comme des éléments indispensables d'apprentissage pour s'approcher de l'épanouissement personnel.
Hey ! cela fait précisément ref au book que j'ai créé, quand je parle du Chiffre, je parle des sommes astronomiques d'un technoféodalisme aux puissances incommensurables (pour moi le salut nazi de Musk est un signe très clair avant-coureur) Et ça n'est que le début. Le libertarianisme a le vent en poupe, et je n'ai pas de mots assez fort pour décrire la rage qui m'anime. C'est comme si nous vivions dans une très très (très) mauvaise histoire S.F... Tout est/était tellement prévisible p**** !! ( bref, l'action de mon récit (déjà obsolète au vu des événements actuels) se déroule aux alentours de 2100 : Trois "villes-mondes" (que je nomme "cyt-forteresses") et des déserts tout autour. Les nomades tentent d'y survivre tant bien que mal, tandis que les "hacktivistes" résistent et combattent la pieuvre. Dans ces "villes-mondes", en guise de paix-sociale, est apportée la "MétaPhrèn", une réalité virtuelle immersive et idyllique ( d'où "le bonheur qu'ils nous proposent sera tjrs un cauchemar"). Tenter de résumer mon récit est compliqué pour bien des raisons, il y a énormément de néologismes et un questionnement incessant sur le transhumanisme...
Merci à toi d'avoir lu mon billet, que je ne voulais ni revanchard ni "mots à lire entre les lignes". Don't worry, c'est juste de la littérature, et de la littérature d'amateur en +
Bonne nuit :)
Intro du book : https://www.psychoactif.org/blogs/Surre … 34_1.html#
texte qu'il me faudrait retravailler... y'a du reflet mais... il manque quelque chose et je ne sais tjrs pas quoi :)
bonne journée :)