Baisser la métha...

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Kao
ça s'en va et ça revient
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Voilà , depuis deux ou trois mois, je suis passée du Sub à  la métha. Sub que je shootais, et qui m'a détruit veines et foie. Ma mère trouve que depuis que j'ai changé de traitement, je suis moins jaune (de teint) et aussi moins endormie, plus éveillée, qu'on peut mieux discuter de choses avec moi, que je m'énerve moins facilement. Bref elle est contente et moi aussi, parce que je me sens mieux, c'est sûr.

Malgré la rétention d'eau qui fait que tous les matins (mais ça me le faisait aussi avec les shoots de Sub, quoique en moins prononcé quand même) j'ai des mains énormes, toutes gonflées. La nausée... le fait que tous les matins (que j'ai ou non dormi) j'ai super froid même avec le chauffage à  fond, et même si j'ai pris la métha. Ca me faisait pas ça avec le Sub et me le fait pas quand j'ai de la came.

Ce ****** de Def****** (un dealer qui se fait appeler médecin, je crois avoir déjà  parlé de lui...), la première chose qu'il m'a dit : "surtout tu nous parles pas de baisser ton traitement avant un moment, c'est à  ce prix-là  que tu y arriveras"
Ce qui m'a sans doute renforcée dans mon envie.

J'ai pas envie d'être à  la métha pendant 10, 5 ou même 2 ans... j'ai envie de ma vie d'avant : être libre par rapport aux opiacés. En prendre pour le plaisir, faire gaffe, faire des pauses, serrer un peu les dents si j'ai abuser mais pas pendant longtemps. NE PAS ETRE ACCRO PHYSIQUEMENT. J'ai vécu deux ans comme ça (la période entre après un an accro à  la came et avant de commencer à  prendre du Sub, parce que mon copain de l'époque était sous Sub alors au lieu de serrer les dents deux jours j'ai choisi la facilité) et ça m'allait très bien.

Comme je peux pas en parler à  l'UTDT, je sais que y a qu'à  vous que je peux demander conseil...

J'étais à  40 milligrammes, le dosage qui semblait me convenir (c'est mon copain qui a commencé à  m'en donner, il m'a d'abord donné 20, puis on a augmenté jusqu'à  ce que je trouve le bon dosage)

Mais trop d'effets secondaires : nausées, mains qui gonflent, bouffées de chaleurs... alors j'ai diminué un peu et laissais un fond de fiole.
Et puis petit à  petit, je laisse un fond plus important... je fais ça tout naturellement, et ça ne me demande presque pas d'effort (pas de manque outre-mesure). Mais certains jours, j'ai besoin d'en reprendre plus... sinon suis pas bien.
Au fait j'ai pas de conseil particulier à  demander, juste si vous avez des avis, expériences...

J'espère (bientôt, mais sans aller trop vite non plus) pouvoir un jour leu dire, à   l'UTDT : "tenez, je vous rends vos fioles, j'en ai plus besoin. J'ai fait ce que vous m'avez dit, j'en ai pas parlé. Mais je l'ai fait parce que ça regarde que moi, et pas vous." Même si bien sûr c'est pour MOI que je le fais. J'ai vraiment pas envie de prendre de la métha sur une longue durée, d'être accro à  un opiacé dont la dépendance est aussi forte. Je le sens plus comme une transition pour arrêter en douceur (je parle pour moi bien sûr, chacun le sens ou le voit différemment, pour moi, maintenant, peut-être qu'à  une autre période de ma vie, je le verrai autrement). Pour moi, la métha ce sera ça (au début de la métha c'est bien comme ça qu'on l'utilisait). Mais c'est vrai que je supporte pas non plus qu'on essaye de m'imposer un traitement sur une longue durée, alors que c'est pas ce que je veux ; ils ne m'ont même pas proposé un choix, ils m'ont même pas parlé de cette possibilité, non, c'était posé comme impératif : tu nous parles pas de diminuer. Point. Je les emm****.
La came à  côté (niveau dépendance) c'est de la gnognotte. Niveau effets secondaires aussi. Mais j'ai pas envie d'être accro à  la came non plus. Contrôler ma conso, comme avant.

"La valeur éthique d'une société se mesure à  la manière dont elle traite ses membres les plus vulnérables" (Roland Gori)

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Alain Will homme
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Salut Kao,

Je comprends bien ta vision des choses et tes récriminations mais j'ai un peu de mal à  discerner ton objectif final quand même.

Une chose est certaine, c'est que personne ne peut t'obliger à  prendre ton traitement de méthadone. Il existe une loi à  ce sujet et je te renvoie entre autres au manuel des TSO sur le site d'Asud qui parle en détail de la  procédure et du suivi d'un traitement à  la méthadone.

http://www.asud.org/pub/TSO_net.pdf (lien vers le fichier au format pdf).

Ce qui me paraît inquiétant d'une part c'est que tu présentes des symptômes anormaux (rétention d'eau, mains énormes, nausée...) ; tu ne devrais pas avoir tous ces effets. Est-ce qu'ils sont dûs à  la métha ou pas je n'en sais rien mais ce n'est pas normal et tu devrais demander un avis médical à  ce sujet.

D'autre part, que tu prennes ta métha en la baissant à  ta manière sans boire la totalité d'un flacon, c'est ta façon de faire, mais ce n'est pas conseillé pour se stabiliser avec un produit de substitution. Car la métha est une substitution avant tout, il ne faut pas l'oublier.

Si tu l'utilises comme une drogue, je crains que tu ne cours au devant de problèmes d'addiction encore plus importants qu'avec de l'héroïne par exemple.

Il serait judicieux je pense que tu fasses des diminutions de façon précise en retirant des quantités similaires par périodes tout en les baissant progressivement si tel est ton choix et que tu le supportes mais il faudrait que tu évites de monter ou descendre ton dosage de façon aléatoire. Tu risques ainsi d'augmenter très fortement ta tolérance à  la métha et ne ne pas pouvoir t'en défaire sans augmenter les doses à  un moment donné (puis redescendre selon la procédure "classique").

Perso je sais que pour avoir considéré la métha comme un remplaçant de mon sken au départ (j'ai été substitué en trois fois, trois prises par jour correspond à  mes shoots quotidiens de l'époque) et franchement ça n'a pas "marché". C'est ma vision du produit d'une part qui a fait foiré les choses et le mode d'administration je pense. Je me suis vu augmenter mon dosage alors que j'aurai pu m'en passer je pense si le traitement avait été mieux abordé et mieux géré.

Tu peux parfaitement te sevrer de la métha en moins de deux ans. Je connais quelqu'un qui est resté sous métha moins d'une année. Mais malheureusement cette personne a fait une "rechute" en se rabattant sur le sken au marché noir (mais c'est une autre affaire). Je ne sais pas ce qu'elle est devenue depuis.

Je crois qu'il te faut simplement gérer au mieux tes diminutions, éviter des "remontées de dosage sauvages", et tout peut très bien se passer.

Tu es sûre que c'est un manque de métha qui te fait en reprendre davantage parfois ? Pas seulement un état d'angoisse, ou d'autres problèmes ?

En tout cas tu as un objectif, c'est bien. Reste à  bien le définir car perso je ne le saisis pas très bien ; je ne comprends pas si tu veux te débarasser de la métha pour pouvoir reprendre de la came ou si tu veux pouvoir utiliser la métha comme de la came un jour de temps en temps... Ou si tu veux t'écarter de tout produit et faire un sevrage de métha sans rien prendre d'autre. Dans ce cas, il te faudra sûrement respecter une certaine méthodologie avec la métha... Et puisque tu n'as pas d'antécédents importants avec ce produit, tu as toutes les chances d'y parvenir je pense. A moins que tu aies eu une très forte addiction aux opiacés de par le passé... Ce qui ne simplifiera pas les choses je crois.

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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Kao
ça s'en va et ça revient
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Alain Will a écrit

En tout cas tu as un objectif, c'est bien. Reste à  bien le définir car perso je ne le saisis pas très bien ; je ne comprends pas si tu veux te débarasser de la métha pour pouvoir reprendre de la came ou si tu veux pouvoir utiliser la métha comme de la came un jour de temps en temps... Ou si tu veux t'écarter de tout produit et faire un sevrage de métha sans rien prendre d'autre. Dans ce cas, il te faudra sûrement respecter une certaine méthodologie avec la métha... Et puisque tu n'as pas d'antécédents importants avec ce produit, tu as toutes les chances d'y parvenir je pense. A moins que tu aies eu une très forte addiction aux opiacés de par le passé... Ce qui ne simplifiera pas les choses je crois.

Pour moi, mon objectif est très clair !
Déjà , je ne considère absolument pas ma prise de métha comme d'une drogue.
Me débarrasser de la métha pour reprendre de la came : non. Je n'ai jamais cessé de prendre de la came, seulement, à  part ma première année de consommation, et quelques périodes éparses par la suite, ma consommation d'héro est plutôt "occasionnelle", du moins éparpillée. Je veux dire par là , j'achète un gramme ou deux, je les tape, j'arrête deux jours, une semaine, un mois... je tape pendant trois jours... j'arrête de nouveau... si bien que pendant deux ans je consommais de l'héro sans (trop) connaître le manque (que j'avais connu très fort la première année où je tapais tous les jours), à  part les cessions où je tapais pendant 4 jours, une semaine... mais je préférais serrer un peu les dents pendant quelques jours que me rendre accro à  un substitut. Jusqu'à  ce que je sorte avec quelqu'un sous Sub, et qu'en état de léger manque, je me mette à  prendre du Sub (Sub que, contrairement à  la métha, je voyais un peu comme une drogue, et que je shootais). Non, si je veux me débarrasser de la métha, ce n'est pas pour reprendre de la came, mais pour ne plus être physiquement dépendante d'un opiacé quelque qu'il soit. Juste taper de la came comme avant, de façon éparpillée, en faisant attention à  faire des pauses entre chaque cession afin de ne pas être en manque. quelle sensation de liberté j'avais alors ! L'héroïne, alors, n'était vraiment QU'UN plaisir.

pouvoir utiliser la métha comme de la came un jour de temps en temps : non, pouvoir utiliser la came (et pas le Sub ni la métha) comme un plaisir de temps en temps, sans être dépendante ni de l'héro, ni de la métha, ni du Sub.

m'écarter de tout produit et faire un sevrage de métha sans rien prendre d'autre : non, me sevrer de la métha mais continuer, comme je l'ai toujours fait (à  part exceptions où j'ai abusé), à  consommer de l'héroïne en essayant au mieux de gérer cette conso pour ne pas être en manque.

Rien de tout cela donc. et si je parle des moments où je prends plus que le dosage prévu (Dosage que je baisse graduellement, régulièrement, bien qu'en adaptant cette régularité (temps et diminution) à  l'état physique et psychologique où je me trouve.) c'est parce que ces remontées de dosages me gênent beaucoup, ça m'embête de devoir, certains jours, prendre plus que ma dose prévue (celle qui diminue peu à  peu) pour me sentir bien. J'associe ça à  un état de manque mais bien sûr l'angoisse, la solitude, les soucis de la vie, y jouent sûrement pour beaucoup. Quand je ressent ce besoin de reprendre une dose plus forte (légèrement, genre presque la fiole entière au lieu de presque la moitié -oui j'ai déjà  presque diminué de moitié !), le lendemain je reprends la dose que j'avais prévu, c'est juste certains jours, des pics, comme ça, qui m'embêtent. Le reste du temps je diminue, lentement (quoique, j'ai presque baissé de moitié en même pas trois mois...! je m'épate moi-même, mais le fait que je ne prends pas de la métha depuis plus de trois mois doit m'aider à  cela, c'est sûr), lentement mais sûrement.

Voilà , j'espère que là  mon second pavé a été plus clair et que ma démarche se comprend mieux (l'essentiel, c'est que moi je comprends, mais bon si j'arrive pas à  me faire comprendre vous risquez pas de m'aider...)


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bighorsse femme
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je suis persuadée que c'est toi qui a raison dans ta démarche: la métha à  long terme ne devrait etre même pas envisagé par un médecin en début de traitement! ils croyent avoir ainsi la paix sociale (tu peux lire un bon ouvrage sur la question de Claude olivenstein : la drogue, 30 ans après) et sont pret à  mettre tout le monde sous substitution à  vie!! quel bande d'ignare prétenteux!
il me semble moins "dangereux" pour toi d'etre usagere récréative, que tox à  la metha à  vie! mais ça bcp de veulent même plus le comprendre!!

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Kao
ça s'en va et ça revient
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Non seulement moins dangereux, mais en plus mon choix personnel, celui qui me fait sentir BIEN DANS MES BASKETS (et ce même si j'ai un képa planqué dedans, les baskets !)

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Alain Will homme
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Bonsoir Kao,

J'ai bien compris ton objectif. Mieux maintenant. Puisque tout se passe bien en procédant comme tu le fais toi-même, je ne peux que t'encourager à  poursuivre dans cette voie. Je n'ai pas d'avis à  te donner sur la question sinon à  te mettre en garde comme je l'ai déjà  dit : je pense qu'il est plus prudent de ne pas trop faire varier ses dosages de métha en faisant des "pics sauvages" ; mais si tu poursuis ta diminution régulièrement tu devrais pouvoir t'en débarasser. Du moins je te le souhaite sincèrement.

Et je comprends tout à  fait ton désir de liberté vis à  vis de l'héroïne. Mais il n'est pas toujours facile à  gérer...

Bon courage à  toi...

Bighorsse, les médecins ne sont pas tous une bande d'ignares prétentieux ; ce serait bien de modérer tes propos vis à  vis d'eux, même si tu n'en penses pas moins personnellement. Bon nombre d'Ud ou ex-Ud ont de bonnes relations avec leurs praticiens, il ne faut pas les dégoûter de cette profession où bon nombre de praticiens sont dévoués et compétents en particulier avec leur clientèle d'usagers de drogues.

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bighorsse femme
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alain
ok pour le fait qu'il y ait des médecins compétents; mais si ici on doit aussi se taire sur la connerie récurrente de certains médecins, alors où sera notre espace d'expression?

Dernière modification par bighorsse (05 janvier 2010 à  06:47)


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sativa67 homme
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les toubib c'est comme pour tout ..; y'en a des bons ....; et des moins bons ...

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
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Big,

Comme le dit d'une certaine façon sativa, l'important est de ne pas généraliser. C'est tout. De plus les noms d'oiseaux envers eux ne feront jamais avancer les choses... Il vaut mieux s'expliquer clairement entre 4-zieux avec son toubib lorsque c'est un gland et essayer d'en trouver un autre plutôt que de l'enfoncer gratos... Ceci restant mon avis perso... et de modérateur... Nous devons "respecter un certain respect"... que nous demandons aussi vis à  vis de nous-mêmes en tant que patients...

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Kao
ça s'en va et ça revient
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384 messages
Oui après je parlais d'un certain ********* de Def****** qui est médecin à  l'UTDT, que Bighorse sans le connaitre lui donne des noms d'oiseau ça ne me choque pas du tout (puisque moi je fais pareil en ce qui le concerne). Ca sert à  rien d'essayer de discuter avec lui : il a raison, Raison de donner des amphets à  qui a du mal à  se lever le matin (en lui disant bien sûr que c'est un truc léger), raison de donner du Rivotril à  qui lui demande un truc léger pour l'aider à  dormir (Rivotril, pour ce "médecin", ce serait un , je cite "léger somnifère"... etc, etc...

Comment tu veux discuter avec un type comme ça ? Un dealer du genre de ceux qui essayent de te rendre accro au plus de merdes possible ? (dealers qui en général n'existent que dans les fantasmes des gens, mais lui, non, c'est un vrai dealer comme ça !) Et qui en plus se fait appeller "docteur". Quand je suis arrivée à  l'UTDT, j'ai dit ne pas vouloir avoir affaire à  lui. "Ben pourquoi ? En général, les gens l'aiment bien, c'est le moins difficile à  délivrer des traitements". Justement, c'est ce que je lui reproche. Ou plus exactement, de presque forcer les gens à  prendre plus  de trucs, sans leur dire le risque de dépendance, et surtout jamais rien arrêter, baisser... il aimerait tant je pense que tous les UD de la ville soient aussi défoncés aux cachetons que lui, prennent autant de métha que lui (ça je suis sûre, qu'il est sous métha, C'est pas le problème, le problème, c'est sa manière de "soigner" les UD).

Tu aides pas un gars qui se défonce à  longeur de journée à  la coke et aux cachetons en lui refilant, en plus, des amphetamines qu'il ira tranquille chercher à  la pharmacie avec son ordonnance ! Alors que des amphets, avant ça, il en consommait juste à  l'occasion...

Tu aides pas quelqu'un qui vient d'arrêter la méthadone et qui a du mal à  dormir, et vient te demander un truc léger, si possible naturel, en lui donnant du Rivotril, qui crée une (forte) dépendance, tout en évitant soigneusement de lui filer la notice, et en lui disant que c'est un léger somnifère...

Combien de vie gâchées, combien de morts même à  cause des agissements d'un seul "médecin" ?

Mais bon lui c'est un cas, c'est bien le seul médecin que je rêve parfois d'assassiner dans une ruelle sombre....

Le médecin qui me prescrivait mon Subutex, est par contre quelqu'un d'ouvert d'esprit, doué d'humour, avec qui j'aimais discuter. Il lui est arrivé de faire des erreurs, je lui en parlais, il reconnaissait son erreur, la réparait... jamais il ne m'a regardée (ni moi ni un autre) avec cet air condescendant qu'a souvent le corps médical pour les UD. Non, lui m'a toujours parlé d'égal à  égal, se remettant sans cesse en cause, essayant de progresser dans son aide aux UD (c'est le médecin du Centre Rimbaud, CSST à  Saint-Etienne)

Comme quoi dans ma courte vie de névrosée "phobique" (pas au sens de je les aime pas, juste ils m'impressionnent que j'en perds mes moyens, sauf avec celui dont je viens de parler d'ailleurs) des médecins, j'ai connu les deux extrèmes !

Dernière modification par Kao (05 janvier 2010 à  17:12)


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Chris
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Oui et comme le dit Bertrand (et d' ailleurs merci !), et d' autres ici je pense qu' il ne faut pas généraliser, des cons il y en as et en aura partout et ce dans  tous les  corps de métier ...

Des cons y' en a des francaiis, des africains, des  chinois, des maghrébins, des cons y' en a et y en aura toujours partout, comme je dis tout le temps moi je suis  pas raciste envers les étranngers, je suis RACISTE ENVERS LES CONS !!!!!!!!!!!

Et Dieu seul sait qu' il y en a à  la pelle sur terre, alors moi  aussi  j' en ai rencontré des médecins, un bon paquet meme, de celui qui  utilise de son abus de pouvoir (comme dans d' autres professions !), à  celui qui se forme régulièrement et qui  se consacre depuis des années et des années aux toxicomanes ...

Moi aussi bon nombre de fois, je  suis sorti d' un cabinet, d' un hopital en serrant les dents pour ne pas hurler ma colère et "réconforter" les gens encore plus dans leur  pensées des toxicomanes mais je me retenais et j' en cherchais un autre, je pense que lorsque  l' on tombe sur un médecin qui ne vous convient pas le mieux est d' en changer jusqu' à   en trouver un compétent, compréhensif et surtout qui connaissent les toxicomanes, leur vécu pas  seulement une photocopieuse d' ordonnance ...

Et c'  est vrai que le fait  vient de leur manque de formation également, je trouve de mon point de vue perso' et je  trouve qu' un médecin pour avoir le droit de délivrer des TSO tel qu' il soit devrait  etre obligé de  suivre une formation continue  comme on les apellent, c' est à  dire tout au  long de leurs carrières car  un médecin qui a débuté il y a 20ans et qui ne  se forme pas sur les dépendances ne peut etre que dépasser vu tout les nouveaux produits qui sont arrivés sur le marché noir depuis  20ans, donc je pense que des stages obligatoires devraient etre imposés aux généralistes qui délivre des traitements de substitution plutot que de voir certains de ces médecins délivrer  du subbutex pour un sevrage au cannabis ou à  un jeune qui n' as jamais vu la couleur de l' héro' ....

Enfin voilà  comme je dis toujours c est pas seulement chez les médecins, mais par exemple chez les UD aussi qu' il y a des cons ... (enfin pas ici ici ils sont bannis lol )

Des cons y en a partout alors faites comme moi quand vous en voyez un dites lui de ma part :

" Ba si on mettait les cons dans une marmitte, toi tu serais pas sur le couvercle hein !!! "

lol lol lol lol lol

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Kao
ça s'en va et ça revient
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Je prends à  peu près le tiers d'une fiole de 40 (mon dosage initial)...
...et tout va bien, je baisse, je baisse.
(suis fière de moi même que)

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Alain Will homme
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Bonsoir Kao,

Je suis content que tu ailles bien et que ça te convienne. Sois prudente dans ta diminution.
Tu va bientôt pouvoir te contenter d'un flacon de 10mg (même si à  priori tu as "sauté" ceux de 20)...

Et bon courage wink

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Kao
ça s'en va et ça revient
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J'ai sauté ceux de 20, et je sauterai aussi ceux de 10, et même ceux de 5...

Ben voui moi quand on me dit "tu nous parles pas de baisser, hein surtout" comme si j'avais pas le choix, ben j'en parle pas. Je leur en parlerai quand je viendrai leur ramener leurs flacons pleins et leur dire au revoir... du coup ben ils en savent rien, et c'est pas plus mal comme ça (qui a dit que j'en faisais qu'à  ma tête ?), alors ils continuent, normal, à  me filer mes fioles de 40...

...du coup j'ai plein de métha à  pas savoir quoi en faire !

Dernière modification par Kao (16 janvier 2009 à  01:08)


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prescripteur homme
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Quand je défends des techniques de sevrage ambulatoire (par exemple sevrage de l'heroine avec quelques jours de Subutex) la plupart des confreres me disenrt "ça marche en effet, mais comme il y a toujours rechute c'est une mauvaise idée". Je pense que c'est parfois (souvent ?)  faux et j'ai participé à  des débats dans ce forum qui montrent qu'on devrait plus écouter les usagers à  ce sujet.
Il y a toutefois certainement aussi une part de vérité. Le sevrage demande  en général d'etre "un autre" et si ce travail n'est pas fait la rechute est en effet probable.
C'est pourquoi une "bonne "substitution (donc avec le bon produit, le bon usage etc.. et il serait  en effet souhaitable que d'autres produits puissent etre utilisés, même l'héroine) doit permettre un travail personnel d'évolution (affective, professionnelle, familiale etc..) qui permettra à  son tour un sevrage dans des conditions optimales.
Ceci dit la colère peut etre aussi un fort outil de motivation. Certains therapeutes l'utilisent consciemment en se faisant passer  pour des **** , alors qu'ils ont reussi en fait à  obtenir un bon resultat therapeutique. A manier toutefois avec precaution.
Amicalement.

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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bighorsse femme
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utiliser la colère et se comporter comme un *** pour obtenir des résultats demande une sacré connaissance de la personne concernée!! sur que ça peut marcher mais je doute que les médecins que j'ai pu juger *** l'étaient par "souci technique"........

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Kao
ça s'en va et ça revient
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Je pense pas que ce cher monsieur D******* fasse exprès d'être un *** pour que les usagers soient en colère contre lui... j'en connais même un paquet qui se disent contents d'avoir des amphets, benzos, etc, à  gogo et sur ordonnance... jusqu'au jour où il finissent à  l'hosto (ou à  la morgue, mais là  ils risquent pas de se mettre en colère)...

Bine sûr, il y en a qui, comme moi, réagissent avec colère et décident d'arrêter la métha. Un ami a arrêté d'un coup, il est passé de 180 à  0 mg du jour au lendemain. Puis il est allé les voir pour leur dire ça, et aussi qu'il avait du mal à  dormir, il a demandé un truc léger, si possible naturel : D******* lui a refilé du Rivotril ("tiens c'est un léger somnifère"), sans la notice bien sûr... résultat au bout d'un moment il s'est demandé pourquoi il se levait en manque alors qu"il ne prennait plus de métha et de la dré vraiment pas souvent... jusqu'à  ce qu'il comprenne que c'était le Rivotril, qu'il s'en fasse prescrire et lise la notice... il était content. Bine sûr il a aussi (en colère encore) arrté ce truc, mais bon maintenant il est sous Sub, tout ceci était-ce bien utile au final ?

Mais la colère est une réaction d'exeption. J'ai jamais compris pourquoi ce "médecin" "travaillait" comme ça (ça fait beaucoup de guillemets tout ça)

Quand à  la rechute, dans mon cas, j'ai jamais arrêté de consommer de l'héroÎne, que je ne consomme que ça, ou aussi du Sub, ou de la métha. Mais si j'ai su tenir deux ans sans être physiquement accro, je ne vois pas pourquoi je ne pourrai pas le redevenir. C'est d'avoir vécu en squat qu'avec des UD, de consommer tous les jours parce que tous les jours il y en avait, et surtout d'avoir emprunté du Sub quand je me suis retrouvée un peu en keum, qui fibnalement m'a rendue accro aux opiacés. Là  je suis chez moi, plutôt seule (surtout maintenant...), je peux gérer ma conso, je m'en sens capable.
Et puis, la métha a des effets sur moi que je n'apprécie pas trop. Enfin non, maintenant que j'en prends beaucoup moins, ça va. D'ailleurs faut que j'aille doucement, je commence à  toucher au point ou diminuer ne se fait pas sans peine...

Rechute, rechute... combien j'en connais, dans mon entourage, qui sont sous substitution depuis... qu'elle existe parfois, et qui n'ont JAMAIS cessé de consommer de l'héro ? Je n'ai rien contre la métha sur une longue durée, mais uniquement s'il s'agit d'un choix. Martre qu'on nous impose ou essaye de nous imposer ce qu'on a à  faire. Nul, et pas même un médecin (genre "moi j'ai un diplôme, je sais", nul ne peut prétendre mieux que moi savoir ce qui est bon pour moi.

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prescripteur homme
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Tout à  fait d'accord que c'est le consommateur qui doit, in fine, definir son parcours. Le rôle du médecin doit etre de susciter la reflexion pour aboutir à  une solution qui tienne compte de tous les elements du probleme. Le consentement aux soins doit etre informé (j'ajouterais même parfaitement informé, en matiere de toxicomanie).
Une exception est tout de même le droit du médecin à  ne pas s'engager dans une relation de soins qu'il refuse (droit de retrait = prescriptions hors de la légalité surtout) mais à  condition qu'il existe pour l'usager une alternative s'il refuse des soins "normaux" ( cf le code de deontologie, voir site du conseil de l'ordre des médecins).
Amicalement.

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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bighorsse femme
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prescripteur a écrit

Une exception est tout de même le droit du médecin à  ne pas s'engager dans une relation de soins qu'il refuse (droit de retrait = prescriptions hors de la légalité surtout) mais à  condition qu'il existe pour l'usager une alternative s'il refuse des soins "normaux" ( cf le code de deontologie, voir site du conseil de l'ordre des médecins).
Amicalement.

voilà  une précision interessante surtout que losqu'un médecin refuse un tel engagement, il ne s'assure que rarement qu'il y a bien une autresolution pour l'usager; entre les codes de déontologie et la réalité; il y a une sacré distance!


l angoisse est le vertige de la liberté

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
Comme les piles wonder (vieille pub, qui ne dira rien aux plus jeunes) , les legislations ne servent que si l'on s'en sert.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages
Prescripteur je n'aurai pas mieux répondu que toi...

En relisant ton post Kao, je reste quand même sceptique sur une chose : quel sera la réaction de ton médecin lorsque tu sera sevrée ? Que se passera t-il si tu rencontres des problèmes arrivée à  un certain dosage et que tu ressentes le besoin d'avoir une prescription différente de sa part ?

Je trouve personnellement que ce n'est pas une bonne solution in fine que de "mentir" à  son prescripteur qui peut être d'une aide et d'un conseil judicieux quand on rencontre un "vrai" problème. Je comprends Kao ta démarche et ta position mais je serai toi, j'essayerai de mettre les pendules à  l'heure avec ton toubib. Tu sais, perso, lui il s'en fout un peu que tu baisses ou pas...

En revanche faudra pas venir te plaindre après s'il te fais des commentaires comme quoi tu lui as caché tes progrès et "sacrifié à  perte" de la métha...

C'est une position un peu dure que je prends ici (pas spécialement pour Kao) mais c'est pour dire que les abus de la part des usagers concernant leur conso n'est pas forcément une bonne chose pour que la vision des médecins soit meilleure envers eux... Je pense que l'honnêteté doit être partagée.

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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Kao
ça s'en va et ça revient
Inscrit le 12 Apr 2007
384 messages
J'ai toujours été le plus honnête possible avec mon ancien médecin, celui qui me prescrivait de la bupré...

Mais lui, non, je peux pas, désolée je peux pas voir ce type et je suis pas la seule.

Et oui je suis têtue et peut-être que ça va me retomber sur la tronche. Mais ce que je crois surtout, c'est qu'en m'en remettant à  ce médecin-là , c'est là  que ça risque le plus de me retomber sur la tronche... j'ai assez vu autour de moi les dégats...

Quand à  sa réaction quand je serai sevrée, je m'en fiche. Je ne suis pas la première qui le fait sans rien lui dire.

Et puis c'est pas "mon" médecin, d'abord, si je pouvais choisir ce serait un autre, ça c'est sûr !

Quand à  s'en foutre si je baisse ou pas... s'il s'en foutait, il essayerait pas à  tout prix de rendre le plus possible de gens accros aux pires merdes dans les pires quantités. Je sais bien que ce qui le blase le plus dans sa vie de dealer, pardon médecin, c'est apprendre que quelqu'un n'est plus accro à  quelque chose... alors il se dépèche de lui refiler une autre merde en lui faisant passer ça pour un truc léger. Et quand il tombe sur un naïf ou quelqu'un qui connait pas encore le personnage...

A la prison du coin tout le monde d'ailleurs l'appelle comme ça : le dealer. Ca lui va presque comme un gant. Presque, parce que mon dealer actuel, si je lui dis que j'ai calmé ma conso, il est content, LUI.

Et non, je ne suis pas parano. J'ai la haine OK (pas contre toi, Alain, hein, j'espère que tu l'as compris), mais j'ai mes raisons...

Quand à  sacrifier à  perte de la métha, si je comprends bien ce que tu veux dire par là , je ne la balance pas, la métha en trop, je leur la rendrai.

Ce qui est bête, c'est qu'il y a là -bas des infirmliers géniaux mais si je leur dis que je baisse, l'autre sera forcément au courant très vite...
Non, je ne peux pas faire confiance à  ce type. Combien lui ont fait confiance et se sont retrouvés à  l'hôpital, voire à  la morgue ?

Dernière modification par Kao (22 janvier 2009 à  05:07)


"La valeur éthique d'une société se mesure à  la manière dont elle traite ses membres les plus vulnérables" (Roland Gori)

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages

Kao a écrit

J'ai toujours été le plus honnête possible avec mon ancien médecin, celui qui me prescrivait de la bupré...

Mais lui, non, je peux pas, désolée je peux pas voir ce type et je suis pas la seule.

...

Et non, je ne suis pas parano. J'ai la haine OK (pas contre toi, Alain, hein, j'espère que tu l'as compris), mais j'ai mes raisons...

...

Bonjour Kao,

Ne t'inquiètes pas, je sais bien que ce n'est pas contre moi et je comprends que tu aies la haine contre ce "médecin"... Je parlais des situations en général où il vaut mieux à  mon avis privilégier l'honnêteté que le mensonge.

Tu as beaucoup posté sur le forum en peu de temps. Merci pour tes témoignages. Ils sont touchants, sensibles, durs et montrent bien toute ton humanité, ton intelligence, les coups durs que la vie peut nous réserver à  chacun... ; mais aussi ta force pour te battre, et tu trouvera toujours ici quelqu'un pour te répondre et avec qui parler.

J'espère que nous pourrons tous t'apporter un peu de ce soutien qui est parfois si précieux. J'espère que tu ne me tiendra pas rigueur de ne pas te répondre plus amplement pour le moment sur d'autres sujets que tu as postés mais je ne suis pas dans les meilleures conditions pour le faire de façon suivie...

Je te souhaite plein de courage et t'envoie toutes mes amitiés, tu n'es pas seule ici smile...


Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

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Kao
ça s'en va et ça revient
Inscrit le 12 Apr 2007
384 messages
Merci Allain.

Oui, je suis d'accord qu'avec un médecin intelligent et humain, l'honnêteté est le meilleur moyen de réussir...

En parlant d'intelligence, arrêtez de me dire que je suis intelligente, c'est une fausse impression : j'ai du talent pour l'écriture ça je ne peux pas le nier, mais l'intelligence c'est pas trop moi quoi...

Dernière modification par Kao (23 janvier 2009 à  00:06)


"La valeur éthique d'une société se mesure à  la manière dont elle traite ses membres les plus vulnérables" (Roland Gori)

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bighorsse femme
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
8506 messages
à  ton  médecin tu peux lui refiler un titre de bouquin "tranquillisants,somniferes,neuroleptiques,ces faux amis" de Georges Alexandre IMBERT edition du dauphin 2006
cela dervrait l'aider à  réfléchir un peu plus; mais peut etre est il de ceux qui se moquent totalement de la santé de leur client, préférant aller en vacances grace aux labos...

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Kao
ça s'en va et ça revient
Inscrit le 12 Apr 2007
384 messages
Très franchement je n'ai aucune idée de ce qu'il se passe dans sa tête...? ni dans sa vie d'ailleurs, même si plusieurs détails tendent à  montrer qu'il est bien sous métha, mais ça c'est son problème. Est-ce qu'il prend aussi tout ces trucs qu'il refile à  gogo, histoire de voir qu'il est pas le seul ? J'en sais rien. En même temps s'il était à  la fois sous métha, rivotril et autre benzo, amphets, etc... il serait dans un drôle d'état le bonhomme.

Ou alors il essaye sur les autres voir ce que ça donne avant d'essayer lui-même ?

Plus sérieusement, je crois surtout qu'il souffre d'un important trouble mental et que ce genre de gens ne devraient pas avoir le droit de prescrire des médocs et de travailler à  l'UTDT... j'ai rien contre les malades mentaux l'étant moi-même mais il y en a des plus dangeureux que d'autres (genre michelpiccoli...)

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Kao
ça s'en va et ça revient
Inscrit le 12 Apr 2007
384 messages
Nouvelles de ma baisse de métha : sur une fiole de 40 milligrammes (15 millilitres), je prends... 1.8 millilitres (ça fait environ 5 milligrammes je crois, je laisse aux matheux le soin de calculer ça...)

Chuis fière de moi !

Je prends ma dose quotidienne avec une seringue graduée (sans aiguille bien sûr) et baisse désormais de 0.1 millilitre en 0.1 millilitre, dès que je me sens prête. Je ne sens même pas de différence quand je baisse... Quand j'en serai à  0.1 ml par jour, j'arrêterai, je pense sans trop de difficultés...

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bighorsse femme
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
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tu as raison d'y aller petit à  petit ;c'est une méthode sure et efficace !

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