Pré Trip Report: Ca y est, les affaires reprennent. Après quelques mois sans nouvelles expériences psychédéliques, c'est le bon moment, le bon jour, la bonne équipe... allons y!
En cette période troublée par le covid, en Suisse nous avons de la chance, nous sommes "seulement" semi-confiné, une subtilité qui nous permet de sortir de chez nous et de finalement faire un peu ce que l'on veut dans le respect des normes de distanciation sociale.
Bref, on est un peu en roue libre et on a du temps libre, équation parfaite pour ouvrir la mallette magique et de sortir un composé encore jamais essayé par mon équipe de psychonautes (en herbe) et moi même.
Un produit tout droit sorti du laboratoire d'Alexander Shulgin à San Francisco dans un passé pas si lointain que cela. Le 4-ho-met, connu également sous le doux nom de Métocine... Première tryptamine pour moi, je change enfin de famille.
Vite en vitesse, la dissolution volumétrique est prête selon ma recette favorite, 100 milligrammes de solides dissout dans 100 millilitres de Rhum, bouteille sombre, le tout dans une sacoche avec la seringue pour le dosage et des micros béchers pour trinqué sur place.
Trip report:
Le lieu: Des envies de natures nous poussent en dehors de la ville, au bord du fleuve, dans une foret. le cadre est parfait, il fait beau, chaud, qu'est ce que vous voulez de plus? ouais de la zik, j'ai oublié...
Comme toujours, avant de tester une nouvelle molécule, j'ai l'impression d'avoir totalement poncé les internets à la recherche de toutes les infos nécessaires pour que ça se passe bien, et en tête de liste la question principale, "C combien ki faut en prendre"?? On en prend combien pour une première fois?... une fois que tu t'es posé cette question t'es foutus, tu trouveras tout et son contraire et l'inverse aussi, difficile de se faire un avis, alors je me tourne vers le TIHKAL...
Bref, pour changer, je suis un trouillard, j'étais parti pour proposer de prendre 15 mg et finalement à la dernière minutes... rebondissement, ça sera 10mg de métocine que l'on se fera couler dans le gosier. C'est très très bon comme toujours...
Soixante secondes c'est une minute, il en faudra à peine vingt-cinq pour sentir la metocine se frayer un chemin dans les limbes de notre cerveau... C'est si rapide, à peine le matériel rangé, assis au bord de l'eau, le film est lancé, la montée... légère nausée, mais je me sens globalement bien, un peu d'anxiété comme toujours avec les psychédéliques. J'essaie de laisser aller, ca va bien, le ciel totalement bleu absorbe mon attention, je me perd un peu, je ne parle pas beaucoup (ça change)... Mes compagnons de voyage sont là, ils sont joyeux, j'aime les savoir toujours à la fresh...
Soixante minutes c'est une heure, une heure c'est le temps qu'il nous faut pour encaisser les premiers assauts de la Métocine, à partir de maintenant il est temps d'aller se balader dans la foret. On serpente péniblement le long d'un chemin, notre foret au départ, si européenne nous parait petit à petit devenir exotique, à prendre vie pour nous... perdu dans un tableau aux couleurs grasses et douces, la vie, notre environnement, nous semble devenir absurde, et les fous rires arrivent.
On décide de se poser sur une plage pour profiter des visuels bien présents et de l'absurdité du monde qui nous entoure. les arbres sont si vivants, ils bougent, ils ont l'air de se prendre dans leurs branches/bras, l'eau semble vouloir remonter le courant... On se rend à l'évidence, on est complétement défoncé, foëné par la molécule. Tout se passe, rien ne se passe et pourtant c'est le maelstrom de la connerie, comment cela peut être si drôle? On ri de fatigue, on ri d'incompréhensions, on ri parce qu'il faut rire, parce qu'on a pas le choix, parce que c'est la vie, parce qu'elle est là...
Le rire laisse parfois place à des moments de contemplations vraiment agréables, tout semble doux, apaisé. Je regarde une ile remplie de roseaux qui laissent des traceurs incroyables lorsque le regard se perd dedans. Rapidement l'ile aux roseau n'est plus qu'un brouillard mordoré, le soleil y perce des trainées lumineuses éphémères, c'est un spectacle... J essaie de l'expliquer à mes camarades mais c'était sans compter le coté taquin de la molécule, je me perd dans mes explications, les mots me manquent et brusquement, tout redevient... absurde.
On doit repartir dans la foret, c'est la suite du chemin qui nous fait de l'œil, et puis soudain, au milieu d'une foret vivante comme jamais la fatidique question d'un éventuel redrop se pose... Je me sens pas mal fatigué, usé, par le début de notre aventure mais c'est sans compter la gourmandise et l'endurance des copains... Alors péniblement, au milieu de cette foret digne de jurassic Parc, je me laisse corrompre... Vaincu, je ressors le matériel et rapidement je me rend compte qu'il y a un monde entre faire les manipulations de dosages à jeun et encore bien tryptaminé... Tout me parait si compliqué alors qu'il n'y a absolument rien à faire... Mais après une bataille épique j'arrive enfin à doser 5ml pour les potes et 3ml pour moi.
Sans suprises, le redrop nous prolonge l'expérience sans forcement la renforcé, mais encore une fois c'est plaisant, je me renferme un peu sur moi-même pendant la montée, mais c'est juste bien comme ça... on mange quelques oranges, la faim est bien moins entravée qu'avec les phénétylamines, c'est agréable, ça change un peu de la pâteuse nucléaire de certaines molécules... Une ou deux bières, un peu d'eau, tout passe, qu'est ce que c'est bon et puis...
...la fin de la journée arrive, le soleil s'effondre derrière la montagne, notre descente se profile en même temps qu'une lune gigantesque monte à l'horizon, ce soir, elle ne brille que pour nous... restons en là, c'est beau comme ça.
merci de m'avoir lu.
Epilogue
Fatigués et affamés nous sommes rentrés, heureux de notre petit voyage, même si bien évidemment le faible dosage nous a fait seulement qu'effleurer le potentiel de la Métocine. je tiens à souligner malgré tout, que pour une première expérience avec une tryptamine substituée le dosage de 10 mg n'est pas anodin et peut surprendre les personnes sensibles aux produits.
La fin de la descente se fait dans une légère fatigue générale avec un savoureux mindfuck mais rien de mauvais, c'est plutôt doux et smooth. Aucunes séquelles le lendemain, nous nous sommes réveillés frais et dispo, c'est la magie des psychédéliques, à faible dosages ils ne marquent que peu le corps je trouve.
C'est un beau composé, indéniablement, c'est propre et ça donne envie de pousser les aventure plus en avant... On se donne rendez-vous bientôt, avec un dosage revu et corrigé à la hausse...
Catégorie : Trip Report - 28 mai 2020 à 01:06
#4-ho-met #hallucinogènes #metocine #tryptamines
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Haupayy a écrit
ca yé, tu la pondu! droit au but, pas mal ton TR
Salut haupay,
Merci de ta lecture, je sais que toi aussi t es un grand fan de la metocine, à des dosages autrement plus sérieux... content que ça te parle ceci dit.
Prend soins de toi.
Ocram
Toxicité et danger potentiel
Pour plus d'informations: Recherche de produits chimiques § Toxicité et potentiel nocif, et Utilisation responsable § Hallucinogènes
La toxicité et les effets à long terme sur la santé de l'utilisation récréative du 4-HO-MET ne semblent avoir été étudiés dans aucun contexte scientifique et la dose toxique exacte est inconnue. En effet, le 4-HO-MET est un produit chimique de recherche avec très peu d'histoire d'utilisation humaine. Cependant, il y a des rapports de doses très élevées conduisant à une psychose induite par les médicaments.
Des preuves anecdotiques de ceux qui ont essayé le 4-HO-MET suggèrent qu'il n'y a pas d'effets négatifs sur la santé attribuables au simple fait d'essayer la substance seule à des doses faibles à modérées et de l'utiliser avec parcimonie (mais rien ne peut être complètement garanti). Des recherches indépendantes doivent toujours être effectuées pour s'assurer qu'une combinaison de deux substances ou plus est sûre avant la consommation.
Il est fortement recommandé d'utiliser des pratiques de réduction des risques lors de l'utilisation de cette substance.
Tolérance et potentiel de dépendance
Le 4-HO-MET ne crée pas d'habitude et le désir de l'utiliser peut en fait diminuer avec l'utilisation. Il est le plus souvent autorégulé.
La tolérance aux effets du 4-HO-MET se construit presque immédiatement après l'ingestion. Après cela, il faut environ 3 jours pour que la tolérance soit réduite de moitié et 7 jours pour être de retour au niveau de référence (en l'absence de nouvelle consommation). 4-HO-MET présente une tolérance croisée avec tous les psychédéliques, ce qui signifie qu'après la consommation de 4-HO-MET, tous les psychédéliques auront un effet réduit.
Interactions dangereuses
Bien que de nombreuses substances psychoactives soient raisonnablement sûres à utiliser seules, elles peuvent rapidement devenir dangereuses, voire mortelles, lorsqu'elles sont combinées avec d'autres substances. La liste ci-dessous comprend certaines combinaisons dangereuses connues (bien qu'il ne puisse être garanti de les inclure toutes). Des recherches indépendantes (par exemple Google, DuckDuckGo) doivent toujours être menées pour s'assurer qu'une combinaison de deux substances ou plus peut être consommée sans danger. Certaines interactions répertoriées proviennent de TripSit.
Lithium - Le lithium est couramment prescrit dans le traitement du trouble bipolaire. Il existe un grand nombre de preuves anecdotiques qui suggèrent que le prendre avec des psychédéliques augmente considérablement le risque de psychose et de convulsions. Par conséquent, cette combinaison est strictement déconseillée.
Cannabis - Le cannabis a une synergie étonnamment forte et imprévisible avec les effets des psychédéliques. La prudence est recommandée avec cette combinaison car elle peut augmenter considérablement le risque de réactions psychologiques indésirables comme l'anxiété, la paranoïa, les crises de panique et la psychose. Il est conseillé aux utilisateurs de commencer avec seulement une fraction de leur dose de cannabis normale et de prendre de longues pauses entre les coups pour éviter une consommation excessive.
Stimulants (amphétamine, cocaïne, méthylphénidate, ...) - Les stimulants affectent de nombreuses parties du cerveau et altèrent la fonction dopaminergique. Combinée aux psychédéliques, la stimulation peut se transformer en anxiété grave, panique, boucles de pensée et paranoïa. Cette interaction peut entraîner un risque élevé de manie et de psychose. [Citation nécessaire]
Tramadol - Le tramadol abaisse le seuil de crise [6] et les psychédéliques peuvent agir comme déclencheurs de crises chez les personnes sensibles. [Citation nécessaire]
Amicalement