Remarque que je me fais à moi même,
pour prolonger le commentaire ci dessus.
Je viens pour dire quelque chose qui m’intrigue :
Pourquoi je me suis senti mieux après avoir écrit
mon billet-poème
« Depuis la margelle,
je lance quelques cailloux dans le puits »
Le 29 janvier, au lever j’étais « mal »,
je me sentais triste, vide
je me sentais « manque »
et rien pour réduire,
plaie ouverte
impression d’en crever.
D'en crever,
à me demander si vivre vaut la peine..
J’ai cherché sur psychoactif un billet pour réagir.
Pour me sortir de mon vide
je suis tombé sur « le puits » de Jimi.
J’ai commencé à réfléchir, à re-écouter Ferré,
puis à écrire.
Au début je me sentais hargneux.
Juste décrire, un petit délire autour du puits,
de ma mort
de la mort.
Au bout d’une petite heure,
je m’étais sorti du rien,
mon état d’esprit pesant était envolé.
Je souligne :
Comment la plaie du vide, du manque s’est dissipée ?
Je suis rentré dans mon billet du bout des lèvres,
petit à petit j’y ai mis mon attention,
j’ai un peu forcé le noir pour suivre en moi, ce que je ressentais du texte de Jimmy
et du texte chanté par Ferré.
Je me suis engagé dans le suivi,
en moi,
des cailloux que je lançais dans mon puits,
avec les idées,
le plaisir,
une sorte de joie
sont venus.
Je précise :
Ce n’est pas de me moquer des spectres de la normalité
qui m’a rassuré sur moi,
et les spectres s’en foutent.
Ils ne sont que concepts,
avatars, souvenirs de ce que je crois avoir été,
dans l'une de mes autres vies.
Je crois, ce qui a pansé la plaie,
c’est par le fait d’exprimer
ce par quoi une partie de moi vient au jour,
et existe.
« Autrement dit, en s’écoutant parler, l’individu apprend ce en quoi il croit »
Le psychologue en addictologie. Edition In Press. Chapitre 7 Cocaïne Nokileta Kostagianni.J’ai l’impression de pouvoir même pousser un peu :
En s’écoutant parler
il est possible sinon de découvrir qui je suis,
au moins « d’aller vers » (celui que je suis).
Le vide, le manque
est une besoin, une blessure
que les produits et autres pratiques n’apaisent pas
ils ne font qu’assourdir.
Je peux m'abrutir de travail, de musique, de loisirs, etc.
je m'emmerding toujours..
Le contraire, du vide, du manque
c’est le trop plein, le bruit.
Le manque, la plaie deviennent moins hostiles, moins menaçants :
Le manque bien utilisé
peut-être « une porte vers »
A voir
à tester la prochaine fois que je goûterai
à la morsure de mon manque ...
lol
PS: Je ne parle que de
mon expérience
je ne fais que proposer, partager.
Je ne prétend pas être plus malin,
juste je revendique la sincérité.