Cette année scolaire 2015/2016 m'a profondément changé en bien comme en mal, et tout ça en partie à cause ( où grâce, à vous de voir ^^). Je vais me contenter du mauvais côté dans ce billet, je ferais l'autre face après (oui je préfère garder le + en dernier ).
Bref comme pas mal de monde le sait, l'addiction au
cannabis c'est pas une légende, il y a pire certes mais elle existe quand même (même "douce" ça reste une drogue).
Au début je prenais ça à la rigolade :
"mais t'inquiètes pas pour moi, je suis pas accro, j'arrête quand je veux" où encore le classique :
"vraiment je fume pas beaucoup" (plutôt ironique quand tu t'enquilles une quinzaine de pétards tout seul par jour)
Sauf que ce genre de truc c'est plus facile à dire qu'a faire et dans mon cas j'ai délaissé mes potes d'enfance (qui préfèrent l'ordi au pétard) que je voyais avant de passer en études sup, au lieux de traÎner avec ces mec là , je passais tout mon temps à la fac avec mes potes de l'asso étudiante à fumer comme un pompier (petite anecdote pour illustrer : il nous est souvent arrivé d'être a court de
tabac plutôt que de
ganja, alors qu'on est quand même nombreux dans cette asso).
C'est à cette période là (novembre 2015) que j'ai commencé à fumer mes
joints tout seul chez moi à ma fenêtre, peu au début mais de plus en plus jusqu'à rester chez moi tout seul a fumer toute la journée devant l'ordi, je sortais juste pour aller acheter ce qui m'entraÎnais vers le bas (je vis toujours chez mes parents, il ne remarquaient rien à l'époque) donc niveau études je vous raconte même pas la misère, foirage (voire
séchage) complet de la totalité de mes partiels. Mon compte en banque se vidait au rythme que mes pétards se consumaient, et je voyait mes potes soit quand je rentrais chez moi avec ma
beuh fraÎchement achetée ( la face étant sur mon trajet retour) et quand j'allais là -bas c'était pire puisqu'ils fumaient plus que moi, je rentrais chez moi la nuit, j'évitais mes parents le plus possible (nos relations s'étant évidemment dégradées).
Pour résumer j'étais embrumé du lever,où la journée se commençais par le pétard du lever, au soir, la journée se terminant bien évidemment par le pétard pour dormir. J'étais totalement déconnecté de la réalité et sans m'en rendre compte je perdais goût à la vie même quand je fumais c'était plus comme avant, le plaisir s'était transformé en addiction.
J'ai commencé à réaliser ça, les mauvais côtés prenaient le dessus sur les bons; en me renseignant j'ai pris conscience que j'avais développé une addiction au
cannabis, je présentais les symptômes : (je précise au passage que je n'ai jamais eu de problème psychologique ou quelque facteur aggravant).
Ça à commencé par le fait d'être ailleurs en permanence, de plus suivre le fil d'une discussion parce que je bloquais sur l'environnement de la pièce par exemple. Puis c'est ma concentration qui à commencé a me quitter ( impossible de réviser ses cours plus de 30 minutes sans avoir envie de me rouler un pétard, et fumer plus réviser c'est comme diviser par 0 ). Après c'était les pertes de mémoire immédiate qui furent plus violentes que ce à quoi je m'attendais, c'est quand même triste de parler à quelqu'un et d'oublier le fil de la discussion, où alors de poser un truc quelque part et le chercher pendant quelques minutes juste après l'avoir mit là .
Je crois que le pire truc c'était le sommeil, c'était rare que je fume pas avant de dormir, je gardais toujours de quoi pouvoir assurer mon sommeil mais les rares fois où ça m'est arrivé je disais adieu a ma nuit de sommeil ( le manque se ressentais que dans ma tête mais c'est quand même bien éprouvant) J'ai bien tenter de faire quelques pauses, mais ça durait 2-3 jours max et pourtant j'essayais au maximum de résister.
L'addiction était devenue plus puissante que ma volonté, même pendant les fêtes que je passait en famille, il me fallait mon pétard presque en permanence mais comme j'étais suffisamment discret ils n'ont rien remarqué.
Ça m'arrivait d'être écœuré de mon pétard mais il y a cette pensée qui t'"obliges" à te forcer et a tirer sur ton
joint.
Bref j'ai foiré mon année, perdu de vue certain bon amis, tout ça pour un truc qui te fais plus tellement d'effet positif, j'ai compris (trop tard) le sens du mot drogue.
Pour éviter de finir sur du négatif, je dirais que maintenant je vais mieux, j'ai appris à relativiser. Le
cannabis n'est pas le mal absolu comme certains aiment à le faire croire il à aussi une merveilleuse facette, je parlerais de mon expérience positive vis à vis de la
weed dans le prochain billet.
Merci d'avoir lu en entier, je me suis jamais vraiment exprimé a se sujet à mes proches et ça m'aide de partager mes expériences avec des personnes extérieures à ma vie.