Bonjour !
Je voudrais partager une réflexion que je construit inconsciemment depuis toujours, je suis du genre à sortir des truc soit putain de pertinent soit complètement hors sujet je compte donc sur vos commentaires constructifs car je vais parler de choses assez abstraites et pourtant que je vois très très souvent chez moi le premier.
J'ai conscientiser ça en lisant le sondage sur les dépenses mensuels en conso, tout le monde sait combien il paye sur le moment et c'est assez simple de faire une moyenne des derniers mois. Ce qui est troublant c'est qu'on est tous surpris de ce qu'on se coûte pour se " détruire de manière constructive " et pas seulement les usagers mais tout le monde a un pécher mignon avec lequel il regarde moins à la dépense.
Beaucoup de gens ont conscience de leur laxisme vis à vis de leur habitudes de vie, il en ressort même une sorte d'auto flagellation, ça touche aussi les prods légaux comme la
cigarette et l'
alcool donc ce n'est pas du au côté illicite de la chose, je pense que c'est une sorte de frustration contenue que de mettre un nom de prod ou son absence au centre des solution de bien-être tout en sachant qu'on se ment un peut à nous même.
J'ai aussi vue d'autres façons de voir ses dépenses, notamment un père de famille qui gagne relativement bien sa vie et gère sa consommation rigoureusement en subvenant à son foyer, et là arrive le questionnement qu'on connait tous : la balance décisionnel avec des tenants et aboutissants abstraits et soumis à notre volonté du moment. Est-ce que je pourrais offrir une vie encore plus confortable à ma famille et moi même avec ce budget supplémentaire ou est-ce que c'est à lui que je dois ma stabilité ?
J'ai suivit le programme des NA sur le modèle Minnesota pour ceux à qui ça parle, j'ai beaucoup de choses à dire à ce sujet mais pas maintenant
C'est le travail de groupe avec certains groupe auto-gérer que je trouve super, on débutait souvent les ateliers par un tour de parole sur les " Conso-Conséquences " le principe est simple on raconte une conso qui a eu des conséquences néfaste sur notre vie.
C'est indéniable mais on consomme de manière régulière et ritualisé pour des raisons qui sont souvent présente avant la découverte de la conso, beaucoup de jeunes usagers ont commencer à consommer pour substituer un mal-être par un autre. C'est ce que j'appel se détruire de manière constructive.
Se scarifier, se faire vomir ou avoir des accès de violence est libérateur et dès lors que la chimie du cerveau est modifié je rentrerais les conséquences dans les conso-conséquences. Je vais arrêter de parler de généralité je prends mon cas :
J'ai arrêter de me scarifier à 13 ans, age ou j'ai commencer à consommer quotidiennement (weed,
codéine etc...) J'ai plusieurs années conserver ce vieux scalpel en plastique gris à la lame tachée de sang dans ma boite à rouler, comme un rappel d'un pacte implicite " Je fume donc je ne me scarifie pas, je fume pour rester maître de moi, ma douleur est réel je ne veux pas qu'on associe le fait que je fume avec le fait que je me scarifie, c'est pour ne plus me scarifier que je fume, je ne fume pas pour ne pas sentir la douleur d'une scarif " Bien sur c'est une pensée d'ado qui peut être rediscuter mais pour moi c'était un déclic, avec les bon produits aux bons dosage je pouvais braver la frustration, terrasser la timidités, oublier la flemme et surtout libérer mon esprit encombrer. Le canna n'aide pas à l'école c'est un fait, n'ayant pas de difficulté scolaire mes notes s''en sont vue augmentée car je pouvais être serin et suivre les cours, ne notant que l'essentiel. Un cerveau même entraver par de la fumette était toujours plus performant qu'entraver par le mal-être.
Je vois un parallèle de calcul foireux en apparence avec le cas du père de famille, et la réponse de la raison à cela est la même quelque soit l'âge ou la situation : on reste sur ce qui a fait ses preuves tant que ça fonctionne bien.
Mais être addict c'est aussi être perfectionniste, chercher le meilleur rendement est humain à la
base, et tout le monde se demande dans des situations calme quel sera le prochain trouble, quitte à le créé sois même.
Là où j'essaye d'en venir c'est qu'on est face à une hypocrisie à la fois personnel et commune, dès lors comment se raccrocher à la réalité commune, tant de gens sont sous medoc,
alcool, sports, cam... Ca construit un mode de vie, des passions, une identité.
Pour moi l'addiction c'est un cercle sans fin, les pessimistes diront un cercle vicieux, les optimiste diront vertueux. La consommation est une conséquence qui peut devenir une cause. et vice versa
Si vous avez digérez ce paver et que c'est pas trop de la merde je serais heureux d'avoir des gens avec qui discuter, réfléchir seul c'est comme lancer une balle contre un mur, c'est souvent prévisible...
Prenez soins de vous les Psycho