Coup de foudre; après l'éclair, le tonnerre.

Le voyage touche à  sa fin.
Je sens la descente arriver dans mon dos, et pourvu qu'elle soit douce.



Mais il n'en est rien.
Mon retour dans l'atmosphère est rude. Ma capsule brûle, je fond.
Même pas de parachute, je m'éclate la gueule sur la dureté de la réalité.

Forcément...



C'était magique, grandiose. C'était le meilleur.
Dix heures de perche, peu de sommeil, et un lendemain qui remonte en flèche. Je planais toujours un peu.
J'eus enfin l'impression d'avoir réincarner le bonheur. J'arrivais à  apprécier chaque chose que je vivais, mais surtout, je m'appréciais et m'acceptais enfin. Il parait que ça se voyait, j'avais l'air plus épanoui.
J'ai pris ça comme une délivrance de mes vices et mes démons.



Je me souviens que je me disais : "Pourvu que ça dure, que je me m'échappe plus de mon "vrai moi". Je me sens enfin revivre et avancer!". Et quel pied!

Ca a duré 49 heures.



Je le sens toujours un peu. Je sais qu'il était là  pour m'accompagner un instant, juste le temps d'ouvrir les yeux sur mes "problèmes" qui n'en sont pas. Car ils ne sont que le fruit que de mon bas jugement sur ma personne, mes pensées, mes actes. Ou plutôt, ces derniers que je ne réalise pas.

J'en ai juste marre qu'on me demande sans cesse ce qui ne va pas. Je vais bien, je n'ai pas à  me plaindre. Ais-je l'air si mal que ça?
Mais j'ai vraiment cru dire adieu à  ma dépression. Enfin, à  tous ces heurts en pleine face qui me surprennent sournoisement aux moments les plus improbables. Ils m'agrippent par le cou et me touchent en plein coeur.
Je n'en veux plus, je n'en peux plus.



Je compte suivre ses conseils. Je veux revivre et non plus seulement exister.
LSD, ma plus belle rencontre de l'autre monde.













REEDIT : J'avais juste besoin de poser quelques mots sur mon ressenti, peut être pour mieux comprendre ce qu'il m'arrive.