De L'addiction à l'addition,
la
cigarette,
9ans, mes parents sont fumeurs, et ne rangent pas leurs paquets de clopes.j'ai tendance à rester dans leurs fumées la journée.
Un jour là tentation est plus forte que moi, je vole deux ou trois
cigarettes et je vais me cacher dans la montagne, j'ai mon endroit secret, j'y construit des cabanes, et maintenant j'y fume des
cigarettes, j'avais bien vus comment mes parents faisait, alors j'ai bien inspiré la première bouffé.
Je me suis étouffé comme jamais, mais j'ai recommencé, j'ai eu la tête qui tourne ça m'a donné envie de m'assoir. J'ai ressenti un bien être nouveau.
J'ai trouvé l'effet vraiment cool et j'ai recommencé biensur.
Aujourd'hui j'ai 27ans, je ne ressent malheureusement plus le bien être que j'avais ressenti les premières fois, non, maintenant je ressent rien, la
cigarette je l'allume, je la fume et je l'écrase par réflexe. Pire encore, j'en ressent le manque, j'ai donc décidé d'arrêter, je suis passé à la e
cigarette.
Je fume encore deux ou trois clopes en me réveillant, je n'arrive pas à m'en passer..
Le
cannabis,
11 ans, mon père est malade, ma mère n'es pas disponible pour me gérer, j'entre au collège et je rencontre de nouvelles personnes.
Certains sont plus vieux et fume du
cannabis, et à un moment on me propose de tirer quelques bouffés, je ne refuse pas! J'aime les nouvelles sensations.
Quel ne fut pas ma surprise! J'ai été satellisé, comme un gros casque d'énergie chauffante sur la tête, mes pensées fusait et fuyait aussi vite, le smyle jusqu'au oreilles et les fous rire pour des regards.
Aujourd'hui, je ne ressent qu'une forme d'apathie et un retrait sociale important.
J'essais d'arrêter depuis plusieurs mois, mais je fait des rechutes régulièrement, la je suis en
sevrage mais j'en fume si l'envie devient trop forte.
L'
alcool,
12 ans, j'ai toujours les même connaissances, parfois au lieu d'aller en cours, on allai fumer dans le parc à côté du collège. Un jour, une de mes connaissances a apporté un brevage, rhum dans du jus de fruit, j'ai goûté et ma fois c'était pas mauvais on a beaucoup rigolé ce jour là. Puis c'est arrivé de plus en plus souvent et de nouvelles saveurs se sont offerte à moi, j'ai fini par faire un comas après avoir bus culs sec une bouteille de vodka, une autre fois au vin rosé j'ai repeint la chambre d'un amis. J'ai vite compris que c'était pas fait pour moi..
Aujourd'hui, je fait un blocage sur l'
alcool fort depuis longtemps, je peu boire des bières mais l'
alcool je le renvoie aussitot.
Le
lsd,
15ans, et avec mes amis ont va en teuf, ils m'ont fait découvrir cette molécule le
lsd, sous forme de gouttes puis en
buvard, je me rapelle de mon premier trip, j'ai garder pendant près de 6h le sac à dos imaginaire d'un amis qui n'était pas la, j'ai rien fait d'autre^^ j'en ai repris plusieurs fois mais j'ai tendance à lutter contre les effets.
Aujourd'hui après réflexion et des années sans en avoir consommé, je pense pouvoir dire que cela ne m'attire pas plus que ça.
Les
psylo,
Toujours 15ans, après avoir garder mon petit neveux, ma soeur me récompense avec un pot remplis de
champis, on les a fait en infusion, on était une dixaine à tété les 3l qu'on avait réussi à faire. S'en suivis de plusieurs heures de fous rire incontrôlable, les tentes se deformaient autour de nous, les branche des arbre devenait douce comme du velours, les feuilles ressemblait à du cuir. Ma première fois restera gravé à j'aimais dans ma titre tête.
Aujourd'hui, même si cela fait quelques années que j'en ai pas consommer j'ai toujours en tête d'en reprendre.
La
ketamine,
15ans, encore, toujours en teuf, j'avais entendus parler de la
ké, de l'effet "cosmonaute" ça m'amusait, j'ai acheter un gramme dans un camion qu'il ont fait à la poêle devant moi, je suis allé m'assoir et j'ai préparé une ligne, mais j'avais les yeux plus gros que le nez, après avoir tapé la trace je suis tombé, et j'ai "dormis" pendant trois quart d'heure.. j'ai quand même recommencé.
Aujourd'hui, je n'en ai pas pris depuis des année, mais si on m'en propose un jour, je ne refuserai pas.
Le
speed,
A 16ans, je commençai à avoir des connaissances dans mon entourage de plus en plus haut placé sur l'échelle des fournisseurs, on m'à proposé de prendre du
speed, enfin, disont que les mecs recevait des paquets de 100g, de la pâte jaunâtre et visqueuse, parfois rose, ils l'etalaient sur le comptoir pour le travaillé et le couper, une fois qu'ils avaient fini, il restaient toujours quelques grammes incrusté sur le comptoir, c'est la que j'intervenai, il fallait "nettoyé" alors avec les copains on sortait les pailles en papier et allons y gaiement! La premières fois j'ai ressenti une chaleur intense en bas du ventre, une énergie impressionnante je n'ai pas dormis pendant trois jours, après ça on avait pris l'habitude de faire la fin du comptoir.
Aujourd'hui, ca fait quelques années que j'y ai pas touché mais si il y en a j'en reprend, j'aime la boule de chaleur dans mon ventre.
Là
cocaïne,
16ans, de plus en plus encrée dans le "milieux" j'ai rencontré la cock, wahou je comparai ça avec le
speed, pour moi c'était pareil, mais plus cher, et en fait non.. il y a ce sentiment de sur puissance qui vient s'ajouter à cette sensation d'invincibilité qui il y avait pas vraiment avec le
speed. On en a pris souvent pendant un temp puis on c'est vite calmé, ça provoquait des tensions facilement.
Aujourd'hui, ca fait des année que j'y aiipas touché mais si on m'en propose j'en prend, mais je n'en rachèterai jamais, je sais pas me tenir.
MDMA,
17ans, je fait désormais partis intégrante du "milieux" je consomme, je vend, j'ai des connaissances importante qui me pousse à faire toujours plus, ce sont leurs paroles qui font fois quand je doute. Un jour un paquet es livré, des cailloux de cristaux, des centaines de cristaux enormes, je demande ce que c'est, ils m'ont fais la blague, "pose ton doigt et leche le c'est sucré" j'ai faillis gerbé tellement c'était amer, mais moi, je fait ce qu'on me dit hein..
Ils ont ensuite divisé les cristaux et nous ont filé notre part à revendre, et quelques grammes pour qu'on se paie, autant vous dire que j'ai jamais fait un rond avec la
MD, du jour où j'ai gobé mon premier
para, je n'ai eu de cesse que de vouloir en reprendre, cette monté puissante, cette impression que tout autour de toi rejette des ondes d'amour, cette euphorie bienveillante qui tourbillone comme une tempete de paix, ces sensation exacerbé de bonheur dans tout le corps, quel merveille.
Aujourd'hui je n'en ai pas repris depuis plusieurs années mais j'y pense tout les jours..
J'ai continué de vendre les produits jusqu'a mes 20ans, j'ai continué de les consommer jusqu'a mes 20ans.
J'ai fait tout les mélange possible, j'ai pris des doses inconsidéré, puis, j'ai chuté.
21ans, je consomme plus que ce que je vend, les grossiste n'aprecie pas ça. On me laisse une chance, la micro pointe, c'est une mini bille avec 133micron de
mescaline et 266micron de
lsd, je doit toutes les vendre et les faire connaître, j'en ai pris une, bah oui un truc nouveau faut que j'essaie, je ne me souviens même pas du trip, je me souviens juste de la redescente, ça avait fait quelque chose à mon cerveau, en fait, j'ai fait une décompensation, je me suis mit en tête que mes grossiste allai me buter si je ramenait pas les sous, (ils en était capable c'est une condition dans leur metier ) pris de panique j'ai arraché le sac d'une dame âgé, je ne savais pas ce que je faisais de mal sur le moment je n'avais qu'une idée en tete, ne pas mourir. La dame es tombé, j'ai eu mal pour elle alors j'ai laché le sac etj'ai courru, J'ai été arrété 15jours plus tard, j'était encore en phase maniaque, j'avais réussis à louer un appartement à 200km dans la foulée pour me cacher.
L'addition,
je n'ai pas repris de drogues depuis mes 21ans à part le
cannabis, mais j'en suis marqué pour le reste de ma vie, j'ai envie d'en prendre tout les jours qui passe, j'en suis encore addict.
j'ai passé 6année de ma vie à jonglé avec les tribunaux et les spip, à payer mes dettes, et à avoir des regrets.
Mon obligation de soins, donnée par la juge m'à fait découvrir ma bipolarité et "grâce à ca" je comprend mon histoire.
Aujourd'hui en écrivant, je m'affranchis, j'avance un pas après l'autre.