Expérience sous 300 ug de LSD-25 et 3 g de mush. 

Allo !
J'espère que vous allez bien, parce que moi nickel chrome.
Aujourd'hui, je vais vous raconter cette expérience qui était certainement la plus intense que j'ai vécue (vue les dosages, forcément !).

Plus sérieusement, ce trip sous 300 ug de LSD-25 et 3 g de Mush (Penis Envy) a été un plaisir de la première à la dernière minute !

Bien, avant de commencer, je rappelle que ce dosage est relativement dangereux si le consommateur n'est pas préparé. Je n'incite personne à consommé de la drogue.

Sur ce bonne lecture !
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Le Dernier Voyage :
Cela fait maintenant 1 an que je suis parti de la France pour faire mes études au Québec. J'ai grandi en tant qu'homme loin des personnes que je connaissais. J'ai appris à être moi-même ! Et j'aime dire à mes amis, que cette année au Québec m'a fait apprendre plus de chose sur moi que les 20 dernières années de ma vie.

Mais tout voyage a une fin, et je compte bien terminé cette année en beauté !
J'ai commencé à consommé d'autres drogues que l'alcool depuis mon arrivé au Québec. Weed, Mush, LSD, Escta. Le classique si j'ose dire.
Alors avec un de mes amis (c'était mon idée, à la base) ont décide d'organiser un séjour dans un chalet au fin fond de la forêt Québécoise. "Finissons cette année comme elle a commencé ! Dans l'excès !"
Ce séjour dans la chalet sera pour nous (on était 9 personnes) la dernière occasion de faire une soirée, une soirée dédiait au fracas de notre nostalgie pour cette année riche en vie.

Le début d'une longue nuit :
Bien, nous arrivons au chalet et resterons 2 jours là-bas.
Chaque personne avait préalablement prit sa consommation, je distribuais le LSD et les Mush. Une autre amie distribuait de la MDMA.
Le chalet perdue dans la forêt au bord d'un lac, offrait un cadre parfait. Des barques étaient à disposition pour "naviguer" sur le lac.
Il y avait même un espace pour faire un feu.

Bien nous organisons cette soirée :
A l'intérieur du chalet, de la musique techno fera vibrer les murs
A l'extérieur du chalet, un feu avec des tronc pour s'y asseoir illuminera les alentours.
Bien maintenant que tout est prêt, que la débandade commence !
Je distribue les doses de LSD-25, c'était une fiole de 30mL, 1 mL=62ug de LSD.
Chose cocasse, il faut finir la fiole, je ne veux pas la donner et encore moins la transporter dans ma valise quand je retournerai en France !
J'avais déjà choisi mon dosage, un bon 300ug pour taper un trip de l'espace pendant 12 heures, je prends donc 5 mL de LSD soit 310ug. J'avais acheté une tablette de Mush, on sait jamais si le trip n'est pas assez perché, hop un peu de champi pour corser le trip.

Il est actuellement 21h. Le soleil a laissé la place à la lune et aux étoiles. (Le ciel est particulièrement étoilé, pas de pollution lumineuse, pas de pollution atmosphérique.)

La montée :
Je suis dehors avec un ami qui avait prit aussi du LSD (150 ug). On était deux autour du feu.
J'avais acheté de la sauge, des crayons pour se dessiner sur le corps et des sachets qui permettent de produire des flammes bleues.
On se met bien avec un peu de musique, on parle de tout et de rien. De notre année au Québec, etc...
Les autres sont déjà sous MDMA, ils participent à nos discussions et rigole avec nous de ce séjour. On décide de se dessiner des formes sur le corps pour faire passer le temps.
J'aime particulièrement la chanteuse Aurora et décide de reproduire les formes sur la couverture de son Album sur moi.
J'étais habillé avec un poncho et un sarouel, je ressemblais plus à un indigène prêt à rejoindre son dieu.
Le feu est bleu, la musique est bonne, Aurora, Pomme, Paganini, Listz, Theme de Davy Jones et j'en passe ! De la musique Classique à la techno, on passe par tout les thèmes.
1 heure plus tard, Le LSD pointe le bout de son nez.
On commence à rire de tout et de rien.
Chaque phrase est suivit d'un rire.
Chaque mouvement n'a pas de but.
Les hallucinations visuelles commencent à arriver.
Et à ce moment, je me dis : "Oh putain, je suis parti pour 12 heures, ça va être un sacré bordel !", j'en ris intérieurement, et j'en parle avec mon pote.
On rit de notre état désastreux, on galère à parler à réfléchir mais qu'est qu'on rigole !
Les autres sous MDMA viennent nous parler, on se marre avec eux, on se fait encore des câlins.
Il est maintenant minuit.
Le LSD a bien monté, débute maintenant un plateau d'un intensité folle.

Le plateau infini :
Je pense que vers 1 heures j'avais atteint la puissance maximale du trip
Et pendant 4 heures, je suis resté perché dans un monde absurde.
Mes hallucinations visuelles sont extrêmes, le sol, l'herbe, les arbres, le chalet, tout prend une forme de vague, tout bouge sans jamais cesser. Quand je regarde les étoiles, tout bouge, elles forment une figure kaléidoscopique qui me donne le vertige (un vertige agréable), j'était totalement atomisé.
Mon pote qui avait prit 2 grammes de Mush entre temps en plus des 150 ug étaient parti dans un monde qui m'échappe. Il se trouvait maintenant dans le chalet, sur un canapé, totalement transporté, il était avec les autres donc je ne m'inquiétais pas. Et selon les dire d'un autre ami qui avait 1 g de mush avec la MDMA, les Penis Envy sont violents. Voir ridiculement puissant.
J'étais maintenant seul dehors à contempler les étoiles, la nature, la vie.
Je ne pensais à rien, je ne me souvenais plus de grand chose, j'arrivais difficilement à parler. C'était drôle.
Mes amis qui me parlait, me voyer faire des allers et retours entre le chalet et le feu. J'étais spectateur du monde, je ne voulais rien, je ne désirais rien. J'étais comme une rivière qui s'adaptait à la nature pour s'écouler sans effort. Dans ma tête s'était une symphonie désordonnée d'idées qui n'avait aucuns but n'y aucuns sens. Je ne croyais en rien. J'étais juste là, maintenant à cette instant donné, vivant.
J'étais un havre pour la VIE.
Pour vous donner une ordre d'idée, il y a un concept du philosophe Nietzsche qui résume mon état d'esprit, c'est la volonté de puissance.
La volonté de puissance, on pourrais la résumé comme cela : C'est la nature qui a pour seul but de s'étendre, de grandir et de vivre.
J'étais volonté de puissance, pendant un temps qui me semblait long, très long.

Après quelques heures, je commence à redescendre très doucement.
Dans ma tête s'est toujours un enfer d'idée qui m'échappe.
Je décide de rentrer dans le chalet pour me poser dans un fauteuil, je décide alors de manger le reste de la tablette de chocolat au Mush soit 3 g. Connaissant les effets d'un trip de Mush a haute dose, je prends les champi sans m'inquiéter.

Montée :
Je décide de revoir une vidéo sur un artiste Zdzisław Beksiński en compagnie de deux amis qui redescendaient de la MDMA. La plupart était parti soit dormir soit faire les explorateurs sur le lac.
Dans ma tête le désordre est encore présent, il n'a pas encore baisser.
Puis pendant la vidéo qui dure 54 minutes, mon esprit s'éclaircit, j'arrive enfin à penser ! Enfin ! Maintenant débute le trip sous mush.
Les émotions s'intensifient, je connais cette sensation. Les introspections refont surface, parfait ! Je décide alors de prendre ma traditionnelle douche sous mush.
Encore sous LSD, je met un temps fou à me préparer, oubliant ma serviette, cherchant un chargeur, une enceinte et mon téléphone. Après 15 minutes, j'ai tout en main pour plonger à cœur ouvert dans le déluge d'émotions propre aux champis.
Je lance cette phrase à un ami qui résume parfaitement l'état mental dans lequel j'étais : "Mec, je me demande si je vais redescendre de ce putain de week-end !" dis-je en riant à plein poumons.

Le plus gros High sous champi :
Les Pénis Envy font leurs effets, ils sont puissants mais moi je suis joueur !
Alors dans la salle de bain, je branche l'enceinte et allume la musique.
Au moment où la musique qui était : The Second Waltz de Dmitri Chostakovitch, je suis fusionne mon corps avec la musique. Et j'entame mon marathon qui a durée 1 heures. Pendant lequel je dansais sur de la musique classique.
C'était d'une intensité émotionnelle transcendante, chaque morceau me faisait vibrer, je pleurais, je riais, j'étais en colère, j'étais mélancolique, j'étais amoureux. Chaque musique était un sentiment. J'en étais conscient et j'en profitait.
Je dansais avec le corps et l'esprit. Je remercie chaque compositeur du chef-d'œuvre qui me procurait ce bien fou.
C'était magnifique, indescriptible, indisponible, infini. C'était de l'Art.
C'était le pic sous champi le plus violent émotionnellement parlant que j'ai vécue. Pendant 1 heure, j'étais musique.
Mais tout bonne chose à une fin !
Après ce high, je suis sorti de la douche épuisé par le trip.
Mais le LSD était encore là contrairement au mush.
Le soleil s'était déjà levé depuis un bout de temps.
Avec un ami, on fume un joint pour se détendre. (J'en avais besoin)
Puis on décide de rejoindre notre lit, où je finirai mon trip de LSD.

Débrief :
J'oublie certainement beaucoup de chose. Je ne sais pas ce que je voyais sous la douche. Est-ce que je voyais vraiment quelque chose ? Je ne sais plus. Tout ce que je peux dire, est que cette fusion avec la musique est certainement dû aussi à ma grande réceptivité aux niveaux émotionnelles. J'adore l'Art. J'adore voyagé dans ma tête et m'inventé des histoires. (J'écris).
Cette expérience m'a fait du bien, je n'en tire rien qui puisse changer ma vie. Ce trip s'est peut-être bien passé car j'avais atteint dans ma vie un réel contrôle. Je savais ce que je voulais faire plus tard et j'avais déjà commencé à y mettre tout mes efforts.
Le bad trip était impossible, j'étais dans un état d'esprit intouchable.
Je savais pourquoi je vivais.
Le LSD s'est un sacré truc, le lendemain après avoir réussi à dormir 4 heures. Je me suis réveillé et j'avais encore les effets visuelles. J'avais déjà consommé du LSD mais à haute dose comme ça le trip est vraiment intense et long. Un gros dodo s'impose après.
Je préfère les Mush pour le côté émotionnel.